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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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Régulièrement, la nuit, alors que j'étais dans ma chambre en train de me reposer dans mon lit, il m'arrivait de ressentir comme une pression dans mon cœur. Une sensation familière, un sentiment de déjà vu et ensuite mon corps semblait s'éveiller dans le lit mais non, je savais déjà que j'étais en plein cauchemar. Je l'avais déjà eu des dizaines de fois. Jamais je n'en avais compris le sens. La seule chose qui changeait parfois, c'était le lieu : il correspondait toujours au lieu où je m'étais endormi et les évènements étaient toujours les mêmes. J'étais redressé et puisque je m'y attendais j'étais aux aguets : j'essayais de ressentir un signe, n'importe quoi qui pourrait m'indiquer une présence. Je ne voulais pas que cela se produise encore de la même façon.

Soudain, je ressentis le contact de quelque chose au niveau de mon visage. Pourtant, rien ni personne d'anormal ne semblait présent dans la pièce. Cette chose exerça une pression et me poussa violemment pour faire redescendre ma tête au niveau de l'oreiller. C'était déjà trop tard. Mon corps ne parvenait plus à effectuer le moindre mouvement, c'était comme si une force invisible me maintenait tout le corps dans la même position. Mon corps semblait hurler, je ressentais comme une brûlure vive au niveau de ma poitrine. Pourtant, je ne brûlais pas. Cette force invisible qui me maintenait par la force la tête contre l'oreiller m'empêchait de respirer et semblait exercer une pression au niveau de ma gorge. J'essayais de hurler mais aucun son ne semblait sortir.

Je tremblais vivement, mon corps entier me hurlait le danger et mon corps entier était agité par la peur. Les images semblaient devenir confuses puis je ressentis le souffle de quelque chose au niveau de ma bouche. L'air semblait revenir suite à ce souffle et un rire raisonnait, froid et lointain, un rire effrayant, un rire semblable au mien, cruel et familier et qui s'éloignait lentement. Plus il s'éloignait, plus je retrouvais mon calme et plus mes muscles redevenaient capables de mouvements. Et enfin, l'étape finale : le réveil matinal en sueur toujours dans ma chambre en me redressant. Bien que je commençais à prendre l'habitude de ce cauchemar, je ne l'acceptais jamais et je tentais toujours de lutter pour inexorablement être maîtrisé, me sentir faible et humilié. Ce cauchemar m'inspirait un profond dégoût.

Mon poing s'abattit contre le mur avec peu de puissance... Et une douleur me rappela à l'ordre : j'étais toujours en convalescence. Lors de la mission précédente, j'avais été la cible de plusieurs sans-cœurs et j'y avais été blessé au bras droit, le bras dont je me servais le plus puisqu'il s'agissait du bras avec lequel je maniais mon arme. Ma réputation devait en avoir prit un petit coup : même cette mission d'apparence simple, j'en étais revenu blessé et j'aurais été incapable de l'accomplir si les renforts n'étaient pas arrivés. J'avais reçu des soins suite à celle-ci, mais on m'avait averti qu'il faudrait que j'évite les chocs pendant une petite journée le temps que l'os retrouve sa solidité... Heureusement, je ne semblais pas m'être à nouveau blessé, l'impact n'avait pas été bien violent. Ces sorts de soins étaient bien pratiques : ils accéléraient grandement la récupération du corps et c'en était un exemple flagrant.

On ne m'enverrait pas en mission aujourd'hui alors j'avais la journée totalement libre et comme toujours, je ne savais pas bien que faire de tout ce temps libre : je n'avais aucune occupation particulière. Malgré tout, après avoir déjeuné, je sortis pour tenter de trouver un moyen d'occuper toute cette journée. Ma marche était lente, peu assurée et presque robotique. Mon regard, lui, était vide et baissé vers le sol. Ma marche me conduisit en direction du manoir, sans que je ne sois réellement capable de m'expliquer pourquoi. Une fois arrivé devant la grille, je ne pris pas la peine d'y pénétrer : rien ne m'y attendait. Après un soupir, je fis marche arrière et revins sur mes pas jusqu'au centre-ville.

La ville était peu animée outre les constantes patrouilles de gardes noirs, éclairée exclusivement par la lumière des lampadaires. Rien ne saurait m'occuper en ces lieux. Soudain, je reconnus sa silhouette, j'aurais pu le reconnaître parmi mille autres. Toujours aussi imposant, il mesurait bien deux têtes de plus que moi au moins, toujours aussi musclé, quasiment chauve, moustachu. Il semblait toujours aussi accueillant de loin, mais il était sûrement l'habitant qui me débectait le plus du monde... Sûrement à cause de son apparente gentillesse naïve et de l'agacement que je ressentais à propos de mon manque d'informations le concernant. Veuf et père d'une petite fille, ce n'était pas suffisant à m'expliquer pourquoi et comment il avait pu rejoindre la garde noire et encore moins y obtenir un grade. Il m'observait avec un sourire accueillant. Il s'approcha puis sembla tendre un instant sa main comme pour me faire une poignée de main avant de la reculer.

- Bonjour Bach, on t'a sûrement raconté à propos de ma blessure récente.
- Oui, pauvre bête...
- Les ordres sont absolus.

Voilà ce que j'utilisais en général pour justifier mes actes barbares auprès de lui. Je ne pensais pas que cela serait efficace mais à priori, il n'avait jamais cherché à me questionner trop sur ceux-ci. Peut-être parce qu'il ne préférait pas savoir ?

- Je m'ennuie.

Après un silence, les mots s'étaient échappés de ma bouche quasiment sans que je ne puisse réellement les contrôler. Le caporal me dévisagea quelques instants avec des gros yeux puis me conseilla :

- Parfois, je me rends à la bibliothèque, j'emprunte un livre et je le lis en profitant du calme... Ou j'en profite pour lire l'Éclaireur.

Pour une fois, peut-être que je ferais bien de l'écouter : au moins, parfois, les livres contenaient des informations précieuses... Je ne m'étais jamais réellement intéressé à l'Éclaireur mais puisqu'il s'agissait d'un journal, j'aurais sûrement quelques informations concernant les autres mondes qui pourraient m'être utiles à l'avenir. Normalement, une bibliothèque devrait bien avoir un rayon journaux ? Enfin, je l'espérais. Néanmoins, un problème se posait.

- Où est la bibliothèque ?
- Emprunte cette rue puis au premier embranchement, tournes à gauche et tu y seras.
- Merci l'ami.

Un sourire aussi faux que les mots que je venais de prononcer et me voilà qui partais déjà dans la direction qu'il m'avait indiqué. Il me fallut peu de temps pour découvrir un bâtiment assez simple où était simplement inscrit en grandes lettres le mot "Bibliothèque". Après avoir poussé la porte de l'édifice, je découvris une immensité de rangées d'étagères contenant des ouvrages en tout genres, tous étiquetés. Il y avait des pancartes au dessus de celles-ci parfois pour indiquer le type d'ouvrage. Une femme était assise à un bureau quelque part au fond de la salle, sûrement la bibliothécaire. Ici et là, quelques tables et quelques chaises étaient disposés pour ceux qui souhaitaient lire en toute tranquillité...

- Gertrude ?!
- SHHHHHHHHT.

La bibliothécaire au fond m'observait d'un air sévère, comme si je venais de faire quelque chose de mal. Elle était bien là : elle avait réagi à mon exclamation alors qu'elle était précédemment concentrée dans la lecture d'un livre, encore un roman de ce "Archibald Backer". Dès qu'elle réalisa, elle se leva et fit un mouvement de recul d'au moins trois mètres en abandonnant son livre, l'air complètement terrorisée. Cette fois, elle était vêtue d'une magnifique robe de soie écarlate aux motifs fleuris. En revanche, ses cheveux semblaient encore porter un peu la marque de son dernier châtiment, elle semblait moins chevelue.

- Gardes ton calme, je ne te veux aucun mal.
- Ça, c'est ce que tu dis !
- SHHHHT !

La bibliothécaire semblait commencer à ruminer au fond de la pièce, elle s'était levé et croisait désormais les bras. Elle, elle devrait éviter de trop faire la téméraire si elle ne souhaitait pas subir le même sort que la pauvre créature qui était en train de me fuir de façon tout à fait pitoyable. Où était passée son insolence ? Elle ne semblait avoir laissé place qu'à la crainte et la méfiance.

- Tant que tu ne me manques pas à nouveau de respect, tu n'as rien à craindre de moi. Je n'irai pas raconter à Death que tu n'es pas à ton poste.

Ma voix était calme et je ne mentais pas, elle n'aurait réellement rien à craindre de moi si elle ne faisait pas preuve d'insolence... D'autant plus qu'elle n'était pas l'objet de ma visite en ces lieux. Enfin, puisqu'elle était là, peut-être qu'elle pourrait m'aider.

- Est-ce que tu pourrais simplement m'indiquer où se trouvent les journaux ?

Elle pointa du doigt l'étage de la bâtisse, sans prononcer le moindre mot. Je ne pris pas la peine de la remercier mais je tins parole : je la laissai à sa lecture insignifiante. Tant qu'elle savait à quoi s'en tenir, il m'était inutile d'abimer davantage son visage quelque peu ridé. Elle n'avait pas menti : en effet, l'étage contenait toutes sortes de journaux. Il n'y avait pas seulement l'Éclaireur, les quelques rivaux y figuraient... Mais seul celui-ci m'intéressait. Je me rendis au niveau des étagères qui indiquaient les dates les plus récentes puis me saisis de l'un d'eux. Ils n'y étaient qu'en un seul exemplaire.

L'exemplaire qui attira directement mon attention traitait d'un monde qu'on m'avait déjà évoqué : le monde où l'aubergiste du Château de la Bête, celui dont je ne me souvenais déjà plus du nom vivait avant qu'il ne sombre dans les ténèbres. Apparemment, le coupable de la disparition du monde semblait toujours inconnu des médias. Quelle inutilité, j'aurais bien aimé en savoir plus. Suite à cet article, chaque page semblait traiter de futilités. En feuilletant une rubrique "Annonces" qui me semblait insignifiant,  l'une d'elles parvint à retenir mon attention... Un bon pour un vœu ? Qu'est-ce que je pourrais bien vouloir qu'ils puissent m'apporter...

Des informations ? Mais oui, peut-être que je pourrais simplement leur demander des informations sur ma mère ! Plus je serais vague concernant mes intentions à son propos, mieux ça serait, mais au point où j'en étais dans mes recherches la concernant, j'étais tellement dans l'impasse que peut-être que je pourrais essayer ? S'ils se foutaient de moi, tant pis, mais les médias disposaient d'informations précieuses. Je me saisis de la page, pris la décision de la déchirer brutalement sans me soucier de qui viendrait la lire après puis sortis du bâtiment sans me soucier de la femme qui rugissait derrière-moi à propos d'un "règlement". Une fois chez moi, je renseignai mes informations personnelles au dos du bon, le glissai dans une enveloppe adressée à l'Éclaireur puis entamai la rédaction de mon très simple vœu, rédigé de la façon la plus naïve dont je sois capable :

Chère petite étoile,

Mon vœu le plus cher est de connaître l'identité de ma mère.

Merci,

Kuro.
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Explosion ! Notation courte ! Pas de surprise après ça ! Bien ou quoi, la vie ?!

Pour être parfaitement honnête, il y a eu une réflexion qui m’a trotté dans la tête durant toute la lecture. Pourquoi est-ce que Kuro se rend à la bibliothèque pour lire un papier de l’Éclaireur !!! Tu vois, nous en parlions hier soir sur Discord, il y a parfois des trucs qui nous font tinté dans les rp. Genre, le truc qui me rends cinglé, ce sont les erreurs de timeline. Cependant, il y aussi un truc qui attire aussi mon attention, c’est les choix qui me perturbe dans l’illogisme personnel.

Genre, tu veux lire le journal ? Tu te rends dans un kiosque à journaux ! Tu veux une tasse de chocolat chaud ? Tu te rends dans un bar ! Il te faut une arme ? Dans une armurerie !

Bref, tu vois l’idée, j’ai réellement été perturbé en lisant ça.

Après, j’vois l’idée de faire un lien entre les exploits et il s’agit de Gertrude. Et puis, c’est cool de revoir l’autre. Même si j’lui fait pas confiance. Bref, c’est cool de developper ce qui nous entour et j’suis content.

Sauf que, maintenant, je n’ai plus rien à dire !



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