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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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Al’ est assommé, et c’est peu dire. Sa tête est une fanfare cacophonique, une parade en sens inverse, un orchestre symphonique de bonobos. Devant lui, les arêtes, les diagonales et les angles droits se confondent, s’entremêlent, ne lui laissent aucune chance de comprendre quelque chose. Al’ essaie de rétablir la géométrie des environs, leur perspective, leur profondeur, leurs jeux de lumière, mais il est difficile pour lui de se concentrer quand sa tête bourlingue à plein-nœuds sur un raz-de-marée de requins. Une minute, deux, trois, dix, c’est au moins ce qu’il faut à Al’ pour descendre du tsunami, pour qu’il comprenne qu’il est bien vivant, que son corps est bien déposé sur la terre ferme parmi les mortels et non pas dans une faille instable de l’espace-temps. Al’ ne sait pas exactement où il se trouve, bien sûr, mais il sait au moins qu’il se trouve quelque part; un constat qui rassure, qu’il pense, surtout après avoir été bousculé du haut d’un arbre millénaire par un drôle d’oiseau (moins drôle, d’un coup).

Quand il repense à la chute, Al’ a l’impression de retomber sur place, de perdre l’équilibre sans bouger, de glisser sur une flaque d’huile qui n’existe pas. Il a l’impression de revivre ses dix secondes d’avalanche d’écroulement de descente, pire, il a l’impression de devoir les revivre chaque fois que la chute lui revient à l’esprit, comme ça, insidieusement entre deux pensées. Il sent une paire de serres le bousculer, il sent l’air se fendre en millions de filaments autour de son corps en chute-libre, il sent les os de son pied se moudre à l’impact, il sent sa tête devenir une enclume. Al’ n’aime pas ces flash-backs de guerre et il n’aime pas cette sensation de danger qui persiste quand il n’y a plus aucun risque. Al’ n’aime pas non plus penser à cette chute qu’il voit comme un échec flagrant dans sa ligne du temps. Il aurait aimé que les choses se passent un peu différemment, pas totalement, pas absolument, juste un peu, une histoire qui finit en joute chevaleresque ou en banquet d’honneur ou en mariage princier, il aurait aimé une histoire qui finit doucement plutôt qu’en queue de poisson – il n’en demande pas beaucoup, Al’.

Sa vision se fraie finalement un chemin dans la noirceur : une pièce toute petite, pas plus grande que son appartement à San Fransokyo (Al’ n’aime pas les analogies qui concernent San Fransokyo, il aimerait aussi une histoire libérée de son passé), des murs en bois, un plafond anti-cathédrale, un feu de foyer timide en coin, une marmite en ébullition, un homme penché au-dessus. Al’ pose deux constats, et il décide de les verbaliser verbatim à voix haute, pourquoi pas :

« Votre château est bien petit et très mal isolé, Monseigneur. »

Il y a de ces rires qui laissent une marque indélébile à l’âme. Al’ aimerait pouvoir enregistrer celui-ci, il aimerait pouvoir capter avec précision tous ces graves ces aigus ces tonalités, il aimerait pouvoir écouter ce rire encore et encore quand les siens se font rares, une fois à l’aube pour se bourrer de légèreté, une fois au crépuscule pour se bercer avant d’aller au lit.

« C’est bien la première fois qu’on compare ma cabine à un château… Si tu veux bien, je vais le prendre pour compliment. Bienvenue dans mon domaine! »

Al’ pourrait être déçu, mais il n’arrive pas à l’être. Il aime bien l’odeur du bois qui se mêle à la fumée, l’air aride qui fait crépiter ses narines et les humeurs de la lumière naturelle. Une cabine de chasse lui semble être un bon début. On ne peut pas commencer à escalader une montagne par son sommet, Al’, sauf si on saute du haut d’un hélicoptère, mais c’est une histoire beaucoup, beaucoup moins intéressante.  

« Comment tu te portes? Ton pied te fait pas trop la vie dure? »

Al’ n’avait pas remarqué son pied sous la couverture, mais dites-moi, qui pense à lever la couverture quand il fait un froid nordique? Il est à moitié impressionné et il est à moitié effrayé de constater l’attelle d’infortune qui semble tenir ensemble ses bouts de cheville et ses segments d’orteils. Il se rend compte d’un coup qu’il a véritablement mal, et que la souffrance ne provient pas d’un vague souvenir de la chute mais des résultats de la chute elle-même. Al’ n’est ni un superhéros, ni un fakir, ni un reptilien capable de regénérer ses cellules, il est tout à fait normal de pouvoir chanter ses jérémiades après une descente monumentale comme celle-ci. Il essaie toutefois de ne pas se concentrer sur la douleur qui commence à brûler, à se répandre et à calciner le reste de ses organes, Al’, il faut se distraire. Il essaie de se concentrer sur autre chose, sur tout ce qui ne le ferait jamais souffrir : une couverture en velours, une journée entière au lit, un troupeau de moutons, un poulpe massothérapeute, une assemblée de clowns, un nid de guêpes, une scie mécanique, un lance-missiles – non, Al’, il faut se concentrer! –, un après-midi à la plage, une sortie au parc, un poulet format géant grillé sur le barbecue, un château en pain d’épices, une horde de flûtistes philanthropes, voilà, voilà, c’est beaucoup mieux.

L’homme mélange le contenu de la marmite avec une louche qui fait deux fois sa taille, ou peut-être beaucoup moins dans les faits, ce qui a pour effet de propager mille et une odeurs exotiques partout dans la pièce, partout jusque dans les narines frétillantes d’Al’. Il se demande ce que l’homme peut bien préparer, un potage aux citrouilles, un mauvais ragoût, un poison mortel, une potion des ténèbres, un nectar qui rétrécit les poumons, un philtre de folie peut-être, les possibilités sont infinies et Al’ les scénarise les unes après les autres dans sa tête. Pourtant, l’homme ne ressemble en rien à une sorcière, mais qui sait, certaines d’entre elles sont des illusionnistes incroyables, il ne faut pas se méprendre. Il ne faut pas se laisser berner par cette barbe protubérante, par cette carrure de coureurs des bois et par ces biceps-troncs-d’arbre.

« Cette bestiole voulait vraiment ta peau… Tu lui as fait quoi? T’as insulté sa mère? »

Al’ se souvient du croassement acéré de la créature, de son allure au loin, à l’ombre des épinettes, du tranchant de ses griffes et de son explosion fulgurante, mais il ne se souvient pas de l’avoir observée. Il aimerait pouvoir assister à la scène une fois de plus, mais cette fois-ci en tant que spectateur, pour jauger son prédateur en bonne et due forme, pour pouvoir le retrouver et venger son honneur – c’est bien ce que font les chevaliers, Al’?

« J’ai peut-être fait tomber son nid en grimpant dans l’arbre.

— Oh, pas la peine de culpabiliser, ce n’est pas ta faute. Les sans-cœurs n’ont pas de nid. Ils naissent, sortent et attaquent de nulle part. De la vermine, pure et dure.

— Comment les appelez-vous?

— Les sans-cœurs. Je ne pourrais pas trop dire qui ils sont et ce qu’ils cherchent exactement, mais ils pullulent dans la plupart des mondes et prennent plusieurs formes. Ils ont l’habitude d’agresser des paysans et des innocents qui vont sur leur passage, mais celui-là… Il voulait ta peau. »

Un silence tonne dans la cabine. Il faut à Al’ quelques secondes pour encaisser toutes ces nouvelles informations – pourquoi les sans-cœurs, pourquoi ce sans-cœur en particulier, pourquoi lui, pourquoi sa peau? –, pour les relayer et les catégoriser dans des filières chaotiques jonchées entre ses neurones. Il lui faudrait en fait des millénaires pour mieux comprendre et pour restructurer ses pensées, mais aucune espérance de vie ne le lui permettrait jamais.  

« Il n’y a pas de sans-cœurs d’où tu viens? Dis-moi où c’est et on décampe. »

Al’ ne pensait pas qu’il puisse exister une autre définition du mot sans-cœur. Quand Al’ imagine le mot au fond de son crâne, il imagine des supérieurs narcissiques, des collègues de bureau insensibles, des jeunes qui ne laissent pas leur siège aux vieilles dames dans le métro, des gros bonshommes qui gèrent des corporations, des chauffards qui dépassent la limite de vitesse, jamais il n’imagine des créatures du néant programmées pour attaquer leur prochain. Il ne pourrait pas exactement dire comment il se sent face à cette révélation, face à la découverte de cette civilisation de monstres : peut-être intrigué, peut-être effrayé, mais très certainement conforté. Tout se justifie et tout s’aligne, les mondes ont besoin de sauveteurs plus que jamais.

Alors, oui, bien sûr, des milliers et des milliers de sans-cœurs à San Fransokyo, mais Al’ dit plutôt :

« Je n’en ai jamais vu à San Fransokyo. Je n’ai jamais vu grand-chose aussi, il faut dire.

— Oh, tu sais j’échangerais bien une petite vie tranquille là-bas contre ma vie de chasseur. »

Al’ ne saisit pas très bien les propos de l’homme. En fait, il en comprend bien les mots, il en comprend bien son sens, mais il n’arrive pas à saisir qu’on puisse choisir de dire cette phrase aux dépens de toutes les autres phrases et de toutes les autres envolées lyriques qui auraient pu être dites à ce même instant. Al’ ne retournerait pas à San Fransokyo (il aimerait le déclarer haut et fort du haut d’un gratte-ciel ou, mieux, du haut d’un château, pour que tous les gens de tous les mondes ne remettent plus jamais en doute cette déclaration), il sait que ça rime avec travail avec routine avec devoirs avec loyer avec trafic avec métro avec solitude avec déprime, il sait que personne ne voudrait consciemment échanger son mode de vie pour une petite vie tranquille de San Fransokyo. Il y a pire que de devoir se défendre contre les puissances du mal, il y a pire que d’être toujours la proie de créatures des ténèbres, Al’ le sait, de toutes ses forces et de tout son cœur, que la petite vie tranquille de San Fransokyo n’est pas tranquille, mais fade, monochrome, sans goût et sans couleur et ça, ça, c’est bien pire qu’une horde de sans-cœurs.

Al’ revient à lui (il sursaute sur place), plisse les yeux et constate que les ténèbres ne font plus le poids face à lui : il peut maintenant voir à la perfection dans cette cabine de chasse mal chauffée mal éclairée mal isolée. Il prend une minute pour constater une fois de plus à quel point l’endroit est restreint, puis pour observer les détails qui lui auraient échappé la première fois : des peaux d’animaux suspendues (Al’ arrive à identifier un lièvre et un renard, mais il ne peut pas très bien dire d’où viennent cette fourrure bleu électrique et cette carapace à épines métalliques – Al’ a tant de questions sur tout ce qui existe et qu’il ne connaît pas encore), une table de cuisine à rabats, quelques armoires idéales pour entreposer, Al’ le sait bien, des recettes de potions magiques, une hache de bûcheron et, un peu plus haut, accrochés au mur, une arbalète et un carquois.

« Je n’avais pas réalisé que c’était vous qui l’aviez tué. Merci.

— Je suis arrivé au bon moment, c’était un sacré coup de chance!

— Peut-être, mais le tir n’était pas un coup de chance.

— Ça, c’est le résultat de plusieurs années de chasse à la perdrix.

— C’est pour ces années que je vous remercie, Monseigneur. »

Un deuxième rire comme une deuxième marque au fer blanc.

« Je suis chasseur, pas prince – dieu merci! Et comme tout bon chasseur, j’ai oublié mes bonnes manières! Je m’appelle Philémon, mais pas la peine d’être aussi formel : tu peux m’appeler Phil’ ou crier assez fort pour que je me retourne. Et toi, Al’, c’est bien ça? »

L’homme pointe la table de cuisine à rabats.

« J’ai trouvé tes papiers d’identification près de l’arbre. Tu permets que je t’appelle Al’? »

Al’ acquiesce, pourquoi pas. Certaines choses ne changent pas.

Phil’ se retourne vers la marmite, empoigne la louche gigantesque à deux mains (il lui faudrait peut-être une troisième main pour plus de malléabilité, mais on fait avec ce qu’on a), remplit un bol de l’étrange mixture, le dépose sur le sol juste à côté du grand blessé. Des filaments de vapeur s’échappent du contenant, grimpent sur les cuisses d’Al’, rampent sur son ventre, glissent entre ses poils dressés, pénètrent dans son nez comme on entre dans un moulin. Al’ est enchanté par le parfum de la mixture, tellement qu’il en oublie tous ses doutes et toutes ses appréhensions vis-à-vis de la cuisine diabolique de Phil’. Al’ prend une première lampée, ne se transforme pas en crapaud, en prend une deuxième, ne carbonise pas sur place, en prend une troisième, ne perd pas l’usage de la vue; le ventre un peu moins vide et l’âme décidément plus au chaud, Al’ conclut que cette soupe n’a rien de maléfique, et c’est tout ce qu’il lui faut pour en demander une seconde portion. Phil’ n’hésite pas une seconde à remplir le bol – la marmite sans fond pourrait nourrir une famille, un royaume, une galaxie.

Phil’ s’assoit dans un coin de la pièce pour tailler des carreaux, Al’ entre en croisade contre son bol de soupe. Pendant un moment, Al’ est bien confortable sous ses centaines d’étoffes, à l’abri des vents et des intempéries, des drôles d’oiseaux et des cavaliers sans-têtes. Il l’impression d’avoir toujours été là, dans l’autre coin de cette cabine de chasse, à manger de la soupe, à regarder le chasseur préparer ses armes pour le champ de bataille, à se demander combien de temps il lui faudra pour voir son pied se reconstituer. Plus rien ne lui semble anormal dans le fait de raconter cette histoire : le voyage dans l’espace, la nuit au froid, l’ascension légendaire, la rencontre avec le chasseur, tout est pour Al’ la séquence logique des choses. Il est impatient de parcourir des terres désolées et de chasser des dragons et de combattre des rois maléfiques et de sauver la veuve, l’orphelin, le reste du village – la séquence logique des choses, n’est-ce pas, Al’? Il faut juste… Il faut juste trouver ce qu’on fait demain!

« Tu faisais quoi au sommet de cet arbre, d'ailleurs? Tu fuyais quelque chose?

— C’est tout le contraire.

— Tu cherches quelque chose?

— Un château. Je cherche à devenir chevalier. »

Phil’ soupire comme si ce n’était pas la première fois qu’il entendait de tels mots alignés d’une telle façon, et dépose le carreau à moitié-commencé – Al’ préférerait dire qu’il est à moitié-terminé – sur le sol, comme prêt à lancer une escarmouche contre la déclaration d’Al’. Al’ ne ressent pourtant pas d’abjection au creux du soupir, mais de l’exaspération peut-être, un trémolo incontrôlable en arrière-plan qui fait vibrer la voix de Phil’, qui lui donne une dimension supplémentaire, une profondeur qu’il n’avait pas ressentie jusqu’à présent.

« Un chevalier? Ici, au Sanctum? Pour quelle cause, pour quel honneur, pour quelle faction? Si tu savais… Chaque jour, des étrangers comme toi viennent de partout et de nulle part et se proclament chevaliers et aventuriers et sauveteurs du monde. Chaque jour, on en retrouve au village, au château, à se battre contre des créatures qu’ils mettent eux-mêmes en colère et à se sortir de pétrin dans lequel ils ont mis les pieds volontairement. Tu veux te battre pour quoi, Al’? Laisse-moi deviner, pour le bien? »

Al’ acquiesce, mais c’est par défaut : aucune syllabe n’est plus assez solide sur ses lèvres.

« Demain je te ramène au château du Roi Stéphane, mais ce n’est pas pour que tu te mettes à genoux devant le chef des paladins, c’est pour que tu voies ce qu’il en est, Al’. Tu verras que les légendes de bien et de mal et de jour et de nuit sont beaucoup plus belles sur papier. Il n’y a pas de chevaliers noirs et de chevaliers blancs dans la vraie vie, les choses ne se passent jamais aussi bien… Rien n’est jamais blanc ou noir, tout est toujours un peu gr…

— Multicolore? »

Un troisième rire comme une troisième empreinte sur l’âme d’Al’.

« Oui, multicolore. »

La voix de Phil’ se purifie d’un coup – Al’ a parfois cette curieuse capacité de calmer les esprits en trombe. Phil’ troque le bol de soupe vide pour un bol de soupe plein à rebords, qu’Al’ engloutit aussitôt, sans gêne et sans timidité, avec la voracité d’un tigre ou d’un griffon ou d’un dragon ou d’une créature qui ressemble un peu à tout ça qui n’aurait pas mangé depuis des siècles. Phil’ retourne à ses carreaux, propose au grand blessé de reprendre des forces avant le périple de demain – le château n’est pas trop loin mais il faut rappeler que son pied est dans un piteux état.

Al’ est étendu sur son matelas rapiécé de couvertures et d’étoffes, et il a beaucoup de difficulté à s’endormir pour reprendre ses forces. Il ne peut chasser cette image qu’il a en tête, cette image d’un chevalier portant un heaume en jade et des épaulières en azur et un plastron écarlate et des jambières en or massif et un bouclier à pois et une épée aux teintes de l’arc-en-ciel, cette image d’un chevalier qui parcourt des landes éloignées, sans maître ni crédo, sans devoirs ni obligations, et Al’, Al’ est convaincu que c’est lui-même qu’il entrevoit.

Image : Peter-Pan Syndrome
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Alors, comme chaque fois, j’fais mes notations lors de ma pause au taff. Vous allez finir par croire que, j’me sers de vous pour passer le temps ! Oui, mon travail est tellement bien. D’ailleurs, saviez-vous que j’ai servi l’un des membres du groupe « Hooverphonic » ?

Sinon, l’image d’en-tête à changé. Preuve que j’ai pris pas mal de temps pour noter.

Bon, tu m’connais et on m’connais, j’ai toujours la même façon de procéder. Le mal et puis le gentil avec deux ou trois blagues dans l’histoire.

Le mal ? Mon regret est peut-être en rapport à la manière de parler du « gardien ». Dans l’idée où, t’es dans le Domaine Enchanté et l’gars à une attitude très citadine ou jeune. Attention, j’suis le premier à dire que les mondes sont ouverts et que tout à chacun s’en va d’une réalité à l’autre. Mais la manière dont le gars est au courant et parle du contexte, j’me range dans l’idée que c’est un natif et qu’il devrait être plus « châtier ».

Comme j’le dis, les mondes sont ouverts. Toutefois, il ne faut pas commencer à tout rendre au même ton. Après tout, c’est pas une faiblesse, c’est justement une force de s’adapter au contexte.

Le bien ? Ahaha, j’vais ressortir le refrain habituel. Sauf que non, comme tu l’connais déjà. Plutôt, j’ai envie de souligner un fait. Le contexte et la pensée générale sont bonnes. Ma crainte, quand tu « t’appropries » le point de vue d’un autre, c’est de mal rendre la chose. Pour l’exemple…

Avec Cassandra (encore de l’égocentrisme), elle a volontairement le point de vue comme quoi le Sanctum est parfait et qu’il ne fait pas d’erreur car c’est sa foi qui la pousse à croire ! Alors que, d’un point de vue extérieur ? Il y a des trucs vraiment pas correct. Justement, tu ne tombe pas dans le piège du fanatique ou du mec blasé, il y a la réflexion derrière et c’est ça que j’ai bien aimé dans ce rp.

Voilà ! J’pense que, j’ai rien d’autre à dire !



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