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Kingdom Hearts RPGConnexion
Kingdom Hearts Rpg
Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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Me voici à Illusiopolis, alors que je devrais être au Pays Imaginaire ! Pas que je me sois trompée de vaisseau Shinra mais je n’ai pas réussi à faire comprendre l’urgence de ma mission de marraine auprès de la réceptionniste du journal. Après avoir rencontré Yue le vigoureux (enfin pas encore) à la Terre des Dragons, j’étais bien décidé à régler le problème de sa mère et de cet enfant rapidement ! Mais pour cela il me faut retourner au Pays Imaginaire, et avant cela, il me fallait retourner à l’Eclaireur.

Je soupire rien qu’au souvenir. Le groupe médiatique avait une mission pour moi. En d’autre circonstance j’aurais été ravie mais là j’étais tiraillée entre l’urgence concernant mon tout premier filleul, et leur demande tout aussi urgente ! Mais la réceptionniste n’a pas compris mon dilemme et m’a donner mon ticket pour le prochain vol pour Illusiopolis. Je n’ai pas eu le choix que de faire ce détour. Après tout il en va de la joie et du bonheur de nombreux orphelins ! C’est tout de même un argument qui pèse lourd dans la balance.


Je descends de l’appareil en me faufilant discrètement, toujours mon ticket à la main. Il n’y a rien à faire, je continue de me cacher pendant les voyages. Être enfermée avec des humains et humanoïdes que je ne connais pas, m’angoisse toujours. Qui sait ce qu’ils pourraient vouloir faire s’ils m’attrapent ! Alors je me cache dans une poche, un chapeau, une sacoche. Mais au moins j’ai mon ticket valide si on me le demande !


Est-ce que le voyage a duré plus longtemps que prévu ? Il fait tellement sombre ici que j’ai l’impression que la nuit est tombée. Les lumières artificielles baignent les rues avec des couleurs électriques criardes. Je ne vois pas de lune ni d’étoiles, le ciel est assez menaçant, je prie pour qu’il ne se mette pas à pleuvoir !. Je ne vois pas non plus d’arbres ou de végétation si ce n’est quelques rares fleurs à des balcons. Cette ville me donne des frissons désagréables. Brrr. Quelle ambiance oppressante, la population elle-même n’a pas l’air de vouloir s’attarder dans les rues, ils baissent la tête, ne se regardent même pas entre eux. Rien à voir avec le Pays Imaginaire ou le Jardin Radieux où je peux me baigner dans les rayons du soleil, les chants des oiseaux, les rires et musiques.



J’ai froid. Ce frisson ne me quitte pas. Même la Terre des Dragons et son froid polaire me semble plus agréable, et là-bas au moins il faisait vraiment nuit ! Je dois avoir l’air d’une luciole  au-dessus d’un lac sombre. Je me précipite vers la première lumière artificielle que je vois, pour ne pas finir par attirer l’attention et me camoufler. Elles sont assez violente et agressent les yeux mais même si près, elles ont du mal à réchauffer l‘air. Voyons… Non loin de la station, sur la gauche, à quelques pâtés de maison. Je volète d’un néon à l’autre jusqu’à repérer la charrette métallique au logo de l’Eclaireur ! Ce doit être l’équipe de tournage qui fait le reportage sur l’ouverture de ce nouvel orphelinat financé par la Shinra et une dame locale du nom de Stacy. Me voilà gagnée par l’excitation, je participe à l’histoire, au scoop journalistique et en plus c’est une bonne action !

Ils sont au courant de mon passage normalement, je vais juste me manifester devant eux vu qu’ils ont déjà commencé à enregistrer le reportage. Ils sont trois, l’un parle face à un deuxième munie de cette boite qui enregistre les images et l’éclaire. Le dernier tient une longue canne avec l’extrémité en fourrure au-dessus du premier.


Nous avons passé une journée au tout nouveau foyer "La Maison des Ailes" qui a reçu pour sa construction un don de l’entreprise Shinra et d’une phylanthrope locale. Les travaux viennent de se terminer après un temps record et l’établissement flambant neuf, munis des meilleurs équipements, accueille déjà les premiers enfants, souffrant de la perte de leurs parents ou de la disparition de leur mère, célibataire, suite à la terrible tragédie qui a affectée l’ensemble des mondes et qui a suscité un immense élan de solidarité tout groupe et toute croyance confondus. La mission me demande de faire du sensationnel… Je ne sais pas trop ce qu’ils attendent de moi mais je vais essayer de faire tout mon possible. Je commence par faire un looping juste devant les yeux du reporter en laissant ma trainée de poudre scintillante trahir ma présence. D’ailleurs, l’Eclaireur se joint à cet effort collectif ! Vous venez de voir apparaitre notre désormais célèbre Petite Etoile ! Nous allons pouvoir être témoin en exclusivité de la magie de ses dons pour réchauffer les cœurs de ces pauvres orphelins.





L’équipe me suit alors que je pénètre dans la cour de l’établissement. C’est presque un petit parc de jeux pour les enfants, toboggans, tape-culs, mur d’escalade, cage de grimpette, plusieurs petites tables autour desquels plusieurs marmots dessinent ou jouent, vélos, ballons, cordes à sauter. Un vrai ilôt de joie dans ce monde sombre. Les enfants crient, rient, se courent après dans tous les sens, sous la surveillance de deux femmes d’âges mûr, mis à part un petit groupe de trois adolescent isolés déjà bien plus vieux que les enfants perdus.

Je me sens gagner par leur joie de vivre, leur innocence, leur force malgré les difficultés qui les privent de la chaleur d’un parent. Je repense au sourire de la mère de Yue, tendre, exclusif. C’est ça que je veux leur apporter. Un peu de magie, celle qui vient du fond du cœur ! Je me laisse emportée. Je vole en large cercle concentrique au-dessus de la cour, je dépasse les tables, les jeux, les structures, laissant pleuvoir la poussière diaprée dorée des fées, attirant leur attention à tous. Ils lèvent le nez, tirent la langue comme pour gouter à des flocons de neige inattendus. Des exclamations, des regards curieux scintillent en reflétant la poudre de fées qui tombe sur les papiers et les crayons, des peluches et les jouets. Tous s’envolent à ma suite. Je transforme les papiers en animaux, chat, chiens, renard, grue, crapaud. Puis je dépose le tout au centre de la cour,  les animaux de papiers et les peluches semblent danser ensemble, où les jouets et les véhicules tournent autour de la piste en une scène vivante charmante digne des vitrines automatisées des magasins de jouets du Jardin Radieux.


Ils se rassemblent tous autour de cette reproduction, hormis les adolescents, les reporters ne manquant pas une miette de la situation. Mais ce n’est pas suffisant. Je me mets à chanter. Je danse parmi les animaux de papier et les peluches. Je sais qu’ils ne comprendront pas mes mots mais je me dis qu’ils apprécieront cette chanson particulière. Elle est si entraînante et ma magie me permet de moduler ma voix. Le tout forme un sort tout à fait inoffensif qui les pousse à participer à la ronde.



Nous nous retrouvons tous à danser en cercle, les animaux en papier et les peluches également volettent entre deux airs grâce à la poudre de fées. Ils essaient de reprendre le rythme du refrain en sifflotant pour ceux qui savent faire. Nous rions, nous dansons, et je me sens gagner par l’ivresse de leur bonheur. Il n’y a que les adultes qui résistent encore et les adolescents.

Je trouve dommage qu’ils ne participent pas. Ils sont plus âgés certes mais ils n’ont tout de même pas perdus tout le charme de l’enfance, non ? Je me rapproche d’eux, persuadée de pouvoir leur faire dépasser leur timidité en mettant un peu plus de magie dans ma voix. Je vois les épaules de deux des trois qui se secouent légèrement en rythme. Une grande mèche sombre cache la moitié du visage du dernier et son seul œil visible m’adresse un regard noir qui me fait arrêter immédiatement.

Hu… Il n’a pas l’air commode…


Arrêtez de jouer les débiles et chopez la ! Je sursaute au ton sérieux qu’il vient de prendre. Celui-ci a définitivement basculé dans le monde adulte.




Ses deux camarades se ressaisissent rapidement. J’ai comme l’impression urgente qu’il faut que je …. Vole ! Vite et loin ! Je me dirige précipitamment vers la première porte ouverte donnant vers l’intérieur des locaux. Je ne fuis pas plus rapidement qu’eux, heureusement pour moi, je vole bien plus haut, hors d’atteinte de leurs mains avides. Je ne veux pas savoir ce que l’autre adolescent qui ne s’est même pas donner la peine de me poursuivre, veux faire de moi ! Non ! Non ! Non ! Je n’aime pas du tout ce regard qu’il avait !

J’essaie de les semer à travers les couloirs mais je suis obliger de me jeter un sort de célérité pour les distancer. Je sais très bien que je ne pourrais pas tenir très longtemps à pleine vitesse, il faut ab-so-lu-ment que je me cache et vite !

Là ! Je vois une petite cavité au-dessus d’une porte fermée. Ils ne pourront pas m’y atteindre. Au moment où je m’apprête à y poser les pieds, je comprends mon erreur. Je n’avais pas remarqué les pâles de ventilateur qui tourne à l’intérieur ! Je sens l’air me happer. J’essaie de lutter en battant plus fort des ailes mais je ne pourrais pas sortir de cette emprise. Il ne me reste plus qu’une seule solution…. Essayer de calculer le bon moment pour passer entre deux pâles. Et prier en fermant les yeux. Je cesse de me débattre.


Je suis passée ! Ouf ! HAAA ! Ma robe est déchirée !

Enfin au moins je suis à l’abri… Je jette un coup d’œil à la pièce. Il y fait assez sombre mais de longues tables sont surplombées par des lampes très vives à quelques centimètres au-dessus d’elle. Des balances occupent régulièrement une place, entourées de sacs de farine blanche et de cartons de minuscules sacs plastiques. Elle n’est pas très bien équipée pour une cuisine.

Je m’approche de deux femmes au fond de la pièce qui étudient l’endroit, en restant au plafond pour ne pas me faire remarquer. L’une est une petite blonde, d’une tenue correcte assez élégante, qui s’entête à maintenir en place une mèche sur son front. L’autre est une petite femme ronde et brune dans un tailleur bien trop cintré. On dirait une bonnefemme de neige en tenue de ville et talons. Elle est bien plus nerveuse que la première et s’adresse à elle avec beaucoup de politesse.


Il va sans dire que je vous remercie pour vos dons conséquent, Madame Dorothée. Jamais je n’aurais pu me douter que Madame Stacy soit si généreuse… Mais je ne peux me retenir plus longtemps d’émettre quelques réserves concernant…. Ce projet. Qu’adviendra-t-il si quelqu’un se retrouve au courrant ?

C’est bien pour cela que j’insiste sur le fait que vous et les enfants, ne devez JAMAIS en parler, mademoiselle Matysiek. Je compte sur vous pour leur faire intégrer cette règle. Et pour vous y plier vous-même. Pour le reste, sachez que Stacy et moi-même avons l’habitude d’assurer la pérénité de nos contrats. Vous n’aurez rien à craindre qui ne vienne pas de vos propres erreurs.

Oui… Oui…. Bien évidement.

Je viendrais chercher les premiers lots dans trois jours. J’apporterais avec moi de nouveaux cadeaux s’ils ont bien travailler.

… Déjà ? Nous venons seulement de…

J’ai bien conscience qu’aujourd’hui est jour de fête, et qu’il vous faudra bien une journée pour vous mettre en route. Je compte sur vous pour leur inculquer le sérieux de ce travail. Après tout, qui dans ce monde peut se vanter de se voir offrir si facilement un emploi. Vous-même le savez bien… N’est-ce pas ? Ce n’est pas souvent qu’un nouvel établissement est ouvert, que pourriez-vous faire d’autre en tant que directrice ?... La plupart savent déjà compter n’est-ce pas ?

Oui… Oui… Trois jours donc… Nous allons nous y mettre au plus tôt.




Je suis ses femmes jusqu’à la porte au-dessus de laquelle se trouve la ventilation qui m’a fait entrer. De ce que je comprends, les enfants vont donc apprendre le métier de pâtissier ? Cet endroit est génial ! Je suis tellement ravie pour ces pauvres orphelins et je ne m’imaginais pas tant de charité dans un monde aussi étrange et froid ! Oh mais si j’en parle aux reporters, ils ne pourront plus en bénéficier…. Tant pis, je me jure de garder le secret !

Je vérifie tout de même que les adolescents sont repartis avant de regagner mes collègues de l’Eclaireur. Je ne voudrais pas qu’ils partent sans moi ! Peut-être devrais-je me cacher dans la sacoche de la boite à image pour le retour au journal. Ma mission ici est terminée, mais je dois tout de même me rendre au plus tôt au Pays Imaginaire. Ce n’est pas le tout mais je n’ai toujours pas réglé le problème de Yue le vigoureux (enfin pas encore).

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Explosion ! Boom ! Feux d’artifices ! Pas de temps à perdre, on commence la notation, ça a attendu bien trop longtemps !

Alors, que dire ici ?

J’adore ! Ahaha, oui. C’est méga subjectif. Voir, ça n’apporte rien. Mais, vraiment, j’crois que j’ai adorer le ton de la mission. Et justement, c’est la seule et unique raison pour laquelle j’ai donné cette mission. Bien souvent, à l’Éclaireur, j’peux donner des missions qui font une lutte de contexte entre le personnage et son monde.

Ici, envoyer une fée à Illusiopolis ? J’ai pas résisté un seul instant. Réellement, j’aurais dû être sympa et attendre trois autres missions pour le faire. Sauf que l’envie était trop forte.

Donc, sachant cela, j’avais une sorte d’objectif secret que je te confiais, celui de rendre un truc « mignon » dans un monde comme celui d’Illusiopolis. Et justement, tu n’est pas tombé dans le piège de faire trop de l’un ou de l’autre.

Le moment de danse avec les animaux en papier et de jouer avec les enfants ? J’ai adoré. Ça transpirait la naïveté et la simple joie de vivre. Et justement, c’est ce que j’ai envie de voir avec Garance, de me dire que c’est quand même cool de voir ce genre de moment. Que tout n’es pas si noire dans un monde tel qu’Illusiopolis et… BOM ! Deal de coke et enfant-esclave. Mindfuck total. Je kiff. Et surtout, il n’y a pas le cliché de Garance en mode…

« Oh mon dieu, de la drogue ! Ce qu’il font est horrible ! » mais « Cool, on va pouvoir tourner une émission de viennoiserie dans l’endroit ! »

Voilà, c’est vraiment de jongler avec le contexte ultra-dur de la ville et ce moment d’enthousiasme.

Bon, par contre, j’ai pas de réel critique à faire ici. Peut-être que, j’aurais adoré voir plus sur la danse, sur l’animation des animaux ou d’en voir des particularités ! De voir des étoiles briller dans mes yeux. La question d’en faire toujours plus pour surprendre son lecteur. Mais voilà, la mission était vraiment chouette et j’ai beaucoup aimé.

Mission accomplie !



Normal : 22 points d'expérience + 200 munnies + 3 PS. Deux en Magie et un en Défense ! Tiens, il y a une brochure dans la sacoche de la boite à image, un livre de sort ?!

Marmiton de l'étrange: passif. Nécessite d'être un bon cuisinier. Le personnage est capable de produire une nourriture saine et équilibrée de façon si parfaite et avec des ingrédients hors normes qu'elle peut produire des effets étonnants selon l'envie du cuisinier. Mais il faut savoir que les effets des aliments ne fonctionnent que si l'aliment en question est intégralement mangé ! Car une fois ingéré dans le corps, la digestion commence à s'opérer et la combinaison de toutes les saveurs permet de produire leurs capacités. Mag 10, Dex : 10.
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