[Mini-série]
-Merci pour toi monsieur Schmidt !
-Un plaisir mon garçon. Mais fais attention à tes outils la prochaine fois.
Henry sourit et sortit de l’atelier surchauffé, une pelle et un râteau, comme neufs, dans les bras. Ils avaient été bien embêté la semaine dernière lorsqu’ils s’étaient brisés. Fort heureusement, le vieux Schmidt ne se ménageait pas, et travaillait très vite malgré le fait qu’il soit seul. Le sourire toujours aux lèvres, il prit la direction du village. La famille, qui les avait hébergé il y a plusieurs mois de cela, avait accepté de le reprendre au vue du travail qu’il avait précédemment fourni. Et bien qu’il ait, depuis quelques semaines, trouvé un autre emploi, il revenait quand même les aider dès qu’il en avait le temps.
Le chasseur était heureux d’avoir trouvé un emploi en temps que garde-forestier – et officieux chasseur – du village. Le maire se querellait avec un village voisin au sujet du bûcheronnage illégal qui était effectué. Il avait été à deux doigts de se rendre au palais pour obtenir l’aide du roi. Cependant, il avait changé d’avis lorsque le chasseur l’avait convaincu qu’il pouvait empêcher les autres de toucher à leur forêt. Son employeur avait été plus que ravi d’entendre cette déclaration – et il ne pouvait s’empêcher de penser qu’il aurait été trop froussard pour aller déranger la royauté.
Sur le chemin de la ferme, des enfants lui foncèrent dessus en hurlant. Déposant les outils sur le sol, le colosse fit un pas en avant, et se prépara à les recevoir. Dès qu’ils furent à porter, il attrapa le frère et la sœur, et les souleva dans les airs, les déposant sur ses épaules. Il tourna ensuite sur lui même, une fois, deux fois, jusqu’à ce qu’ils crient grâce. Puis il les redéposa à terre, en éclatant de rire, avant de reprendre les outils. Ils firent le chemin ensemble, et les deux garnements lui racontèrent qu’ils avaient vu un ours géant la nuit dernière, rodée près de leur maison. Il les écouta jusqu’au bout avant de les rassurer. Aucun ours géant n’habitait ici. Et si c’était le cas, il était présent pour les protéger.
Lorsqu’ils arrivèrent à destination, le soleil commença à décliner à l’horizon. Le keybladeur remit les outils au père des enfants, entra pour saluer leur mère, puis repartit sans attendre. Sa maison se trouvait à encore quelques kilomètres, à l’écart du village et la lisière de la forêt. S’il tardait trop, il rentrerait de nuit. Bien que la région n’était pas hostile, il ne préférait prendre aucune chance. Il atteignit la porte de sa demeure avant que les derniers rayons orangés ne disparaissent derrière le mur végétal.
Une bonne odeur de ragoût attaqua immédiatement ses narines. Le garde-forestier ferma les yeux, inspira profondément, et laissa ses poumons s’imprégner de la senteur. Qu’il était bon de rentrer chez soi, et d’avoir une délicieuse effluve réveillée l’appétit. Il ouvrit les yeux, et sentit soudain une bouche se presser contre la sienne. Il rendit le baiser à la femme, puis s’écarta un peu d’elle pour observer ce visage qui lui avait tant manqué aujourd’hui.
-Tu m’as manquée.
-Toi aussi chéri, répliqua-t-elle en lui prenant sa main, ses doigts jouant avec l'anneau de mariage qu'il portait.
-Un plaisir mon garçon. Mais fais attention à tes outils la prochaine fois.
Henry sourit et sortit de l’atelier surchauffé, une pelle et un râteau, comme neufs, dans les bras. Ils avaient été bien embêté la semaine dernière lorsqu’ils s’étaient brisés. Fort heureusement, le vieux Schmidt ne se ménageait pas, et travaillait très vite malgré le fait qu’il soit seul. Le sourire toujours aux lèvres, il prit la direction du village. La famille, qui les avait hébergé il y a plusieurs mois de cela, avait accepté de le reprendre au vue du travail qu’il avait précédemment fourni. Et bien qu’il ait, depuis quelques semaines, trouvé un autre emploi, il revenait quand même les aider dès qu’il en avait le temps.
Le chasseur était heureux d’avoir trouvé un emploi en temps que garde-forestier – et officieux chasseur – du village. Le maire se querellait avec un village voisin au sujet du bûcheronnage illégal qui était effectué. Il avait été à deux doigts de se rendre au palais pour obtenir l’aide du roi. Cependant, il avait changé d’avis lorsque le chasseur l’avait convaincu qu’il pouvait empêcher les autres de toucher à leur forêt. Son employeur avait été plus que ravi d’entendre cette déclaration – et il ne pouvait s’empêcher de penser qu’il aurait été trop froussard pour aller déranger la royauté.
Sur le chemin de la ferme, des enfants lui foncèrent dessus en hurlant. Déposant les outils sur le sol, le colosse fit un pas en avant, et se prépara à les recevoir. Dès qu’ils furent à porter, il attrapa le frère et la sœur, et les souleva dans les airs, les déposant sur ses épaules. Il tourna ensuite sur lui même, une fois, deux fois, jusqu’à ce qu’ils crient grâce. Puis il les redéposa à terre, en éclatant de rire, avant de reprendre les outils. Ils firent le chemin ensemble, et les deux garnements lui racontèrent qu’ils avaient vu un ours géant la nuit dernière, rodée près de leur maison. Il les écouta jusqu’au bout avant de les rassurer. Aucun ours géant n’habitait ici. Et si c’était le cas, il était présent pour les protéger.
Lorsqu’ils arrivèrent à destination, le soleil commença à décliner à l’horizon. Le keybladeur remit les outils au père des enfants, entra pour saluer leur mère, puis repartit sans attendre. Sa maison se trouvait à encore quelques kilomètres, à l’écart du village et la lisière de la forêt. S’il tardait trop, il rentrerait de nuit. Bien que la région n’était pas hostile, il ne préférait prendre aucune chance. Il atteignit la porte de sa demeure avant que les derniers rayons orangés ne disparaissent derrière le mur végétal.
Une bonne odeur de ragoût attaqua immédiatement ses narines. Le garde-forestier ferma les yeux, inspira profondément, et laissa ses poumons s’imprégner de la senteur. Qu’il était bon de rentrer chez soi, et d’avoir une délicieuse effluve réveillée l’appétit. Il ouvrit les yeux, et sentit soudain une bouche se presser contre la sienne. Il rendit le baiser à la femme, puis s’écarta un peu d’elle pour observer ce visage qui lui avait tant manqué aujourd’hui.
-Tu m’as manquée.
-Toi aussi chéri, répliqua-t-elle en lui prenant sa main, ses doigts jouant avec l'anneau de mariage qu'il portait.