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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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« Allez bande de larves ! EN RANG ! Garde à vous devant la chef ! » crie le fidèle maître d’armes.

Nous sommes dans les jardins de notre demeure. Les hommes entraînés par Francis ces derniers jours commencent à s’endurcir. Ce ne sont que les prémices de ce qui les attend prochainement. Ces soldats sont un symbole, un espoir et et une force. Ils sont jeunes, leurs esprits presque vierges sont malléables. Plein de valeurs les animent et ils veulent me servir bien, on peut ressentir l’envie de bien faire en eux.

Aujourd’hui est un jour important car il annonce leur nouvelle naissance. De ces simples êtres de chair sélectionnés sur le tas, des guerriers loyaux et courageux vont se dresser et vont combattre pour moi. Avant cela, je vais leur donner une leçon, pour leur montrer qu’ils ne servent pas la veuve, ni l’orphelin. Je veux leur démontrer que je suis tenace et qu’ils doivent l’être tout autant.


« GAAAAAAARDE À VOUS ! » crie Francis.

Sa voix raisonne dans la petite cour, tandis que j’ai congédié tous les autres serviteurs, pour éviter les blessés. Je m’avance vers eux, dans une tenue plus « commune » que celle que j’avais lorsqu’ils sont arrivés il y a peu. Ils regardent droit devant eux, ils ne bougent pas. Immobiles, je peux voir la satisfaction du travail accompli avec le léger sourire de leur instructeur. Fier de présenter quelque chose d’un peu plus organisé qu’une bande de miliciens.


« Aujourd’hui est un test important pour vous. Vous allez devoir m’impressionner… En me combattant moi et votre instructeur. Avec armes réelles. » dis-je, observant leurs réactions.

Ils ne bougent toujours pas, même si je peux lire dans certains yeux, une certaine inquiétude, voir une surprise. Ils ne s’attendaient probablement pas de ça d’une femme. Je vais signe à Francis de venir devant moi, marteau dégainé.


« Combattez-nous. Ceux qui se battent avec suffisamment de ferveur et de technique resteront. Les autres seront renvoyés chez eux avec la honte insoutenable de l’échec. Maintenant… » dis-je, marquant volontairement une petite pause pour faire monter leur impatience.

Durant ce court laps de temps, je commence à me concentrer sur mon environnement. Ils sont une dizaine. Ça va être… Divertissant avec Francis. On peut largement s’en occuper.


« Attaquez ! »

Les soldats dégainent leurs armes, malgré tout, on peut ressentir une certaine hésitation. Comme je l’avais pressenti, ils se dirigent plus vers Francis que sur moi-même. Pour leur montrer qu’ils ne sont pas faces à des personnes « classiques », je soulève le premier venu dans les airs pour l’envoyer dans l’eau de l’étang, avec les poissons.

Là ils commencent à être étonnés. Je profite de cette petite pause pour leur jeter de petits cailloux vers le visage tandis que Francis les charge. Il engage la mêlée et percute l’un des jeunes hommes avec son épaule, il doit reculer et s’écarter sous l’impact du choc tentant malgré tout de freiner son entraîneur.


« Allez les puceaux ! C’est un test, souvenez-vous ! » rappelle t-il à juste titre.

Ils se séparent en deux groupes distincts, six sur Francis, les autres sur moi. Ils tentent de m’encercler. Intéressant. Certains ont des lances, d’autres des épées. Je me concentre et je m’attaque à l’esprit d’un des lanciers pour lui infliger des nausées accompagnées de vertiges. Sa poigne faiblit sur son arme. J’en profite pour l’attirer à moi et la faire planer à côté de moi, je la fais tourner sur elle-même, dans mon dos, pour éviter les attaques de derrière.


Je remarque que Francis se débat comme il peut, mais il aurait besoin d’un peu d’aide. Je tends la main et les racines d’un arbuste sorte de terre pour s’agripper aux pieds d’un des jeunes hommes. Mon fidèle pilote remarque mon action et en profite pour mettre un gros coup de coude dans la face du petit qui tombe sur les racines.

Un des gardes qui me fait face tente de m’asséner un coup d’épée en s’approchant dangereusement de ma position, suivi par deux autres, légèrement derrière lui. J’esquive le premier assaut de justesse, -il allait vraiment me trancher le bras le bougre-, je l’envoie balader en l’air tandis que les deux autres me sautent dessus.

Je rabats ma lance tournoyante sur l’un d’entre eux, il est frappé légèrement au visage, il saigne un peu. J’y suis allée allègrement. L’autre est légèrement surpris, mais il est proche de moi désormais. Je bondis à mon tour sur lui et ma tresse de cheveux s’anime pour enserrer son cou. Je serre du mieux que je peux. Il tente de se débattre mais avec l’arme d’hast dans les mains, c’est compliqué.

Francis met un coup de boule à l’un des jeunes qui trébuche et se retrouve aussi dans l’étang. J’accorde ma concentration à l’un de ses assaillants, légèrement en retrait pour l’instant, il semble attendre pour frapper au bon moment. J’attends qu’il se lance avant de le perturber au dernier moment en imprégnant son cerveau de vertiges. Il est déséquilibré et rate son coup. Francis sur retourne pour lui flanquer un coup de marteau dans le ventre, il va le sentir passer.

Ma recrue étranglée, elle s’effondre au sol. Je commence à avoir chaud moi avec toutes ces attaques. Il va falloir que j’abrège le jeu. J’attire les armes qui trainent au sol jusqu’à moi et les pointent vers mes soldats. La plupart sont désarmés. Que vont-ils faire ? Mieux vaut pour eux de ne pas se rendre maintenant.

Ils sont trois encore debout. Pour les miens. Francis je ne sais pas, je ne m’en préoccupe pas pour l’instant. Je projette mes armes flottantes vers mes adversaires qui tentent de les saisir, d’esquiver les coups. Un a l’intelligence de sauter par-dessus la ligne de charge et de tenter de m’approcher. Je lui fais découvrir le principe de gravité augmentée.

Problème : malgré les coups des armes, ils se relèvent et continuent. Ils sont blessés à ce stade, c’est certain. Pourtant ils cherchent encore à accomplir leur ordre. Parfait. Je fais quelques pas rapides en direction des escaliers, en m’appuyant sur les poutres de bois, je rejoins le toit. Alors qu’ils commencent à se réorganiser, je commence à faire tournoyer les armes dans les airs de façon aléatoire. Le but est de toucher tout ce qui bouge encore.

Je souris légèrement, les regardant, ne sachant toujours pas comment arrêter ce manège d’armes, potentiellement blessant. Je vois que Francis a presque fini avec les siens. Nous allons achever tout ceci en un instant. J’ai plus d’un tour de mon sac et je veux qu’ils s’en rappellent longtemps.

Je lève les bras, relâchant mon emprise sur les armes. Je porte mon attention sur les eaux de l’étang, qui s’agitent désormais. Dans un filet d’eau semblable à celui que j’ai pu expérimenté au Château de la Bête, j’englobe les soldats encore debout pour les enfermer dans un tourbillon d’écumes et de vagues pour ensuite les projeter, avec une certaine violence, dans la source aquatique.

Ils sont sonnés, et sortent de l’eau en rampant. Francis rigole un petit peu, avant de glisser son marteau dans son dos. Il croise les bras et semble attendre que les troupes reforment les rangs. Ils le font… Avec une certaine ferveur, je suis surprise. Certains sont blessés. Des blessures mineures, mais tout de même.


« Ceux qui n’ont pas été aspiré par l’attaque d’eau : vous êtes renvoyés. Vous avez échoué. Allez prendre vos affaires et partez. » dit mon chef de ma garde.

Il est volontairement dur dans son ton. Ce n’est pas une nouvelle facile à dire à des recrues qu’il a entraîné pendant plusieurs jours. Quatre soldats disparaissent dans la maison. Xupeng les escortera jusqu’à l’entrée. Dommage, ils n’ont pas passé le premier test. Même si j’avoue que je me suis risquée quelque peu : c’est une chance que j’avais des réserves pour le test. Ils étaient trop proches et trop nombreux pour moi. Heureusement, ils ont hésité à m’attaquer à pleine puissance.


« Félicitations d’avoir réussi cette première épreuve. Vous avez pu voir que je ne suis pas qu’une simple petite noble de province. De grandes choses vous attendent… Si vous vous en montrez dignes. » dis-je, les scrutant attentivement.

Je m’avance un peu devant eux.


« Xupeng. Quand tu as fini avec les renvoyés, amène les noms. »

Alors que le silence s’installe et que Francis commence à perdre patience, l’eunuque arrive avec un petit rouleau. Il se place à mes côtés et ouvre le parchemin.

« Pour marquer votre rentrée officielle dans notre Maison, vous allez avoir un nouveau nom. Oubliez votre passé. Désormais, nos destins sont liés messieurs. Ceci n’est que le début d’une vie nouvelle pour vous. Une nouvelle aventure. Ensemble, nous apporterons gloire, honneur et prospérité à notre Maison. » dis-je, lentement et enthousiaste.

Francis et Xupeng, dans un mouvement répété à l’avance, se dressent et le ton fier, je lance aux soldats :


« Aujourd’hui, revendiquez votre Destinée ! »

En signe de réponse, ils frappent leurs armures du poing. Ils acceptent. De toute façon, c’est ça ou ils sont virés. C’est le principal problème que j’ai : la loyauté. Je ne supporte pas d’avoir des serviteurs qui ne sont pas dédiés à notre cause. Les eunuques sont aisément contrôlables, ils ne sont pas considérés comme des êtres humains à part entière. Alors que des soldats, ça peut parler, ça peut se corrompre, ça peut se manipuler. Il faut donc trouver des subterfuges pour les mener à la baguette, cela inclut le principe d’« honneur ». Les autres épreuves ne feront que renforcer leur lien avec moi et pour notre mission.

Xupeng effectue la distribution des nouveaux noms, puis ils sont congédiés. L’eunuque les accompagne, pour soigner leurs blessures légères. Francis s’occupera de voir si leur motivation est intacte ou s’ils ont plus peur qu’autre chose… Pour l’instant, ils ont accepté donc a priori… C’est bien parti. A voir dans les prochains jours et les prochaines semaines.


« Bon… Ça s’est bien passé, hein ?
- Oui. Mais je ne le ferai pas tous les jours. Je ne suis pas habituée à combattre cinq personnes en même temps.
- J’ai remarqué, vous vous êtes planquée sur le toit, ahah !
- C’est ce qui s’appelle « s’adapter à son environnement ».
- J’appelle ça « se planquer », mais bon…
- Va plutôt t’occuper de tes recrues. Continue de les former dans les jours qui suivent. Je veux que ces six hommes restants deviennent des gardes d’exception. Ensuite, tu reprendras l’entraînement intensif des remplaçants qui devraient venir dans quelques jours.
- Je vais faire ce que je peux ! Mais même mes compétences ont des limites…
- Fait comme tu peux. Je te laisse, j’ai un rendez-vous bientôt.
- Ok ! »

En effet, je dois aller me changer pour accueillir un des plus représentants les plus réputés de la Cour Mingyue, le quartier des artistes de la ville : Shisan Xiansheng – ou Monsieur Shisan-, de son vrai nom Gong Fangmin. Il dirige un établissement de loisirs relativement connu où l’on y joue de la musique traditionnelle de qualité. C’est un homme respecté, il n’a pas le côté « décalé » que l’on reproche parfois aux exubérants de cette partie de la cité.

Nous nous installons dans un salon, près des jardins. Il fait beau, les portes sont ouvertes pour faire circuler l’air frais dans la maison. Un des jeunes eunuques nous sert le thé. Je peux sentir qu’il est stressé. Il fait bien les choses, et s’en va rapidement tout en nous saluant respectueusement.


« C’est un plaisir d’avoir le célèbre « Shisan xiansheng » dans ma maison ! Ravie que vous ayez pu venir pour faire connaissance.
- C’est moi qui suis heureux de vous rencontrer, Song DaRen ! Merci de me recevoir chez vous.
- Je vous en prie. »

Je lui intime de boire un peu de thé en prenant ma propre tasse. Nous nous réjouissons du goût délicat de la boisson chaude. Après un bref instant de dégustation, monsieur Shisan revient à la discussion.

« J’ai cru comprendre que vous vouliez assister à l’une de nos prochaines représentations privées ?
- En effet. J’ai entendu grand bien de votre maison de musique, je suis revenue relativement récemment à Chengdu, j’aimerais pouvoir profiter de divertissements de qualité.
- C’est très louable, c’est vrai… Hé bien écoutez, vous êtes vous-même une femme connue en ville, je vous offre la place pour votre premier spectacle.
- Oh ! C’est très généreux de votre part !
- Je vous en prie. Je prends toujours soin de mes nouveaux clients… Surtout quand ils sont aussi prestigieux que vous !
- La flatterie ne vous mènera à rien, monsieur Shisan, voyons ! »

Nous pouffons un peu de rire. Nous discutons un peu de banalités, avant que l’homme ne revienne sur des sujets plus… Différents.

« Je connais votre famille de réputation depuis longtemps déjà… Mais je suis surpris qu’une femme comme vous revienne ici… J’aurai pensé que vous auriez rejoint le Consulat.
- Vous lisez la presse des Routes Stellaires ?
- De temps à autre. Je fais venir les éditions depuis la capitale donc j’ai souvent un décalage dans les informations.
- J’imagine, oui. »

Les artistes sont souvent liés au Consulat, pour des raisons qui paraissent évidentes. Cependant, je ne pense pas qu’ils aient tissé les liens jusqu’à venir dans une ville reculée dans les montagnes dans le sud de l’Empire. J’imagine qu’ils ont tout de même une bonne réputation en ville.

« Le Consulat effectue des tâches nobles, cependant, je crois bien qu’ils n’ont pas vraiment besoin de mes services. Peut-être qu’un jour cela changera, mais en attendant je préfère me préoccuper de ma Maison et de ma famille ici, à Chengdu.
- Je comprends tout à fait, oui ! »

Il n’a pas l’air d’avoir d’agenda caché. Je resterai sur mes gardes au début, mais je m’inquiète probablement pour rien. Les habitants de la Cour Mingyue ne sont pas très estimés de la plupart des citoyens de la ville, ils ont la réputation d’avoir des mœurs plus légères. Réputation en partie dû à la présence de quelques maisons closes fréquentées par des voyageurs ou des maris n’ayant pas peur des représailles : comme Francis par exemple.

« Je tenais à vous remercier pour votre implication dans l’arrestation de la bande de criminels… Je ne vous cache pas que certains clients commençaient à avoir des craintes pour sortir la nuit.
- Je n’ai fait que mon devoir. Le Gouverneur avait besoin de monde aide, je lui ai fournie avec fierté.
- Vous êtes bien modeste, vous avez fait beaucoup. Je suis certain que vous serez une cliente appréciée dans ma maison… Autant des autres personnes de goût présentes mais aussi des artistes !
- Cette nouvelle réchauffe mon cœur, monsieur Shisan ! »

Nous finissons notre thé et après quelques bavardages sans grande importance, Gong Fangmin se retire, me souhaiter une bonne fin de journée. Je laisse les serviteurs le raccompagner à l’entrée. Consciente de l’importance stratégique de la Cour des artistes locaux, je me dirige vers ma volière à corbeaux, désormais achevée.

Elle est en grande partie vide, mais de plus en plus de corbeaux rejoignent le nid et me confient leurs rapports et leurs observations. Je vais leur confier une nouvelle tâche. J’attends quelques instants, je profite de quelques minutes pour en voir arriver de plus en plus. Les croassements sont de plus en pus nombreux et viennent de partout.


« Je vois que vous avez agrandi votre colonie. J’en suis ravie. » dis-je, souriante.

En guise de réponse, j’ai de nouveau un chœur de croassements qui s’esclaffe autour de moi. Heureusement qu’ils sont efficaces, sinon je n’arriverai pas à supporter ce bruit désagréable.


« Un quartier de la ville m’intéresse de plus en plus. Allez à la Cour Mingyue ! Espionnez, observez et ramenez moi toute information digne d’intérêt. Surveillez en particulier un certain Monsieur Shisan. Ne me décevez pas. » confié-je, autoritaire à la vaste et sombre assemblée aviaire.

Un tourbillon de corbeaux s’envole autour de moi pour disparaître par les différentes sorties. A l’extérieur, je les vois partir vers le nord-est… Parfait. La représentation artistique est dans quelques jours, d’ici-là, j’aurai déjà rassemblé, du moins je l’espère, quelques bouts d’informations utilisables. Je souhaite en particulier vérifier si Shisan à des connexions louches avec des groupes potentiellement hostiles à ma personne.

Je pensai alors me diriger vers mes appartements, pour me changer et me préparer pour le dîner. Cependant, une visite impromptue me stoppa net. Francis et Xupeng débarquent devant moi, quelque peu… Souriants. Les deux compères qui sont tous les deux contents en même temps ? C’est louche.


« Madame Song ?
- Oui, qu’est-ce qu’il y a ? Pourquoi faites-vous ces têtes ?
- On a une booooooonne nouveeeeelle pour vouuuuuuus.
- Ne fait pas l’enfant Francis.
- D’anciens serviteurs souhaitent se rallier à votre cause, Madame. »

Hum ? D’anciens serviteurs ? Qui dont ? C’est potentiellement une heureuse nouvelle en effet… Après il faut voir de quelles personnes il s’agit.

« Une partie des copains de la Shinra !
- Li Guo et Yijun entre autre. Le premier a amené deux chiens avec lui. Entre ça, les corbeaux et les pigeons, nous allons finir par ouvrir une animalerie.
- Y a le Lieutenant Harch aussi !
- Mais… Comment nous ont-ils retrouvé ?
- Euh… Bonne question.
- Le jeune maître-chien m’a confié qu’Yijun avait compris que vous veniez de Chengdu. Ils ne savaient pas où vous étiez partis donc ils sont allés là où ils ont pu. Ils ont fait la route à pieds depuis l’astroport de la Shinra.
- Soit plusieurs semaines de marche. Ils sont motivés, c’est le cas de le dire.
- Que fait-on d’eux ?
- On va pas les laisser dehors quand même Xu !
- Installez-les dans le salon, nous allons passer à table plus tôt que prévu, ils doivent avoir faim. Je discuterai à table avec eux.
- Très bien. 
- Allez on va grailler ! »

Moi qui pensais me changer… Je vais aller rajouter quelques bijoux puis je les rejoindrai pour manger. Je n’attendais pas à recevoir de la visite, mais des alliés en plus, je ne vais clairement pas cracher dessus, surtout quand je connais leurs compétences. Nous allons voir ce qu’il y a à tirer de tout ça.

Encore une journée bien chargée.

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Avec l’ami Ricoré ! Bon, la blague était simple, une cible de choix pour moi. On parle du rp, maintenant ? Cesse donc, de te disperser. Veux-tu ?

Même tarif que d’habitude, j’vais pas changer la recette.

Donc, le gros point que j’ai envie de critiquer dans le rp ? Tu dois t’en douter, c’est le combat.

En soit, qu’est-ce que j’reproche à celui-ci ? De mon point de vue, j’suis un peu sur ma faim en le lisant, il me manque un truc. Toutefois, avant d’continuer, j’vais expliquer deux points de vue !

Pour moi, il faut distinguer les rp de combat contre des PNJs et des PJs.

Dans un combat contre des PJs, j’ai l’intuition qu’il faut être précis dans ce que tu fais, du style recopier quasiment l’intitulé d’une compétence. Pourquoi ? Pour que la personne en face soit capable de comprendre ce qui arrive vraiment s’en avoir besoin de ce pointer en mp avec un « Euh, z’ai pa compri ceu ke tu fézé ? ». Tu vois l’idée ? Après, j’pense qu’il faut aussi être capable de styliser les trucs pour que nous parvenions à rendre les choses belles.

Voici justement le deuxième point de vue qui arrive au galop !

Nous sommes d’accord, c’est pas une tâche facile de styliser un combat ou de rendre ça plus agréable à la lecture. Il s’agit d’un équilibre, rendre ça détailler sans que ce soit lourd et inversement. De plus, les styles ne s’accordent pas tous à faire dans le détail ou non. Après, c’est aussi un travail, parvenir à rendre ça. De plus, c’est un exercice de tout les instants !

Donc, au lieu de trashtalk, j’vais plutôt être gentil et prendre un exemple pour « styliser » un moment de combat ! C’est pas pour faire l’impertinent, j’le jure. Donc, ce qui suit :

« Un des gardes qui me fait face tente de m’asséner un coup d’épée en s’approchant dangereusement de ma position, suivi par deux autres, légèrement derrière lui. J’esquive le premier assaut de justesse, -il allait vraiment me trancher le bras le bougre-, je l’envoie balader en l’air tandis que les deux autres me sautent dessus. »

Peut, à mon sens, être rendu plus stylisé de la façon suivante :

« L’un des gardes qui me fait face tente de m’asséner un coup d’épée en s’approchant dangereusement de ma position. Il glisse son arme en direction du sol pour donner un coup ascendant, alors qu’arrive avec lui deux autres gardes.

J’esquive le premier assaut de justesse, -le bougre allait vraiment me trancher le bras-, la sanction sera irrévocable. Ma garde se brise momentanément, mon esprit s’empare de son frêle corps et j’envoie balader ce pantin dans les airs tendis que les deux autres me sautent dessus. »


Dans l’exemple, il n’y a rien de plus que quelques notions de mouvement ou de direction ainsi qu’un rappel d’où vient le pouvoir. Même si ton style force un certain « droit au but » et une facilité de visualisation, j’ai la crainte d’un manque de clarté. « Je l’envoie balader en l’air », c’est ultra-vague, comme quand tu parles du « Je lui fais découvrir le principe de gravité augmentée. » Dans quel sens ? Genre, tu le plaques au sol ou tu l’envoies valdinguer dans les airs ? Après, comme j’dis, c’est pas facile et ça ne s’adapte pas à tout les personnages. Avec Cassandra ? Chacune de ses magies est liée à une invocation et j’dois parler du lien ou j’ajoute une prière. Le contre-exemple ? Natsu, très brutal et balance la salsa sans rien ajouter. Pour les maîtres du psychisme ? Primus est « sentimentale » et brutale et Ukyio parlait énormément de concentration. Il y a mille façons de faire et des centaines d’autres pour contester.

Vraiment, c’est un travail à faire sur soi et à toujours ce demander d’aller plus loin et chercher à s’améliorer. Ça ne tient qu’à toi à d’étoffer tes combats.

Bon, pour le positif, histoire que tu ne t’enfuis pas avec les pieds qui traînent sur le sol ! Oui, je suis un dieu généreux ET j’me balade pas à poil.

Bon, tu t’en doutes, j’ai toujours moins à dire ! En soit, j’aime le développement du loyauté que tu tentes d’amener. Surtout, ce qui est bien, c’est que nous avons un système différent. Dans d’autres mondes, tu te contenterais de satisfaire les besoins de personne et donner « plus » que les autres. Ici ? C’est clairement un rapport de force et tu ne t’y attends pas. La partie avec l’artiste, j’trouve toujours ça un peu « facile » dans le sens où l’artiste est forcément un outsider. C’est un des grands clichés de l’imaginaire ! Bon, en partie, c’est vrai. Mais justement, c’est toujours marrant de prendre le contre-pied.

Finalement, l’arrivé de Hach et du maître-chien ? J’attends de lire la suite pour donner mon avis, il est possible qu’il change. Donc, voilà, à vous les studios.


Avancé : 30 points d'expérience + 310 munnies + 3 PS. Deux en Psychisme et un en Magie !
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