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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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« Je dois y aller, petite sœur. » dit-il, la gorge serrée.

Ce matin, Gao doit repartir dans les campagnes et rejoindre sa caserne : sa permission est finie. Avec Xupeng et Francis, nous l’accompagnons devant le Manoir pour lui souhaiter bonne route et bonne chance dans son travail difficile.


« Écris-moi quand tu as le temps, 哥哥。
- Je… Je le ferai, promis. »

Il me sourit légèrement.

Nous avons pu mettre les choses au clair pendant son séjour dans notre ville de naissance, mais son devoir l’appelle ailleurs tandis que ma toile doit se développer en ville. J’espère avoir une position d’influence notable avant le nouvel An. C’est mon objectif.

Gao n’a jamais été un grand amateur des adieux. Il monte sur son cheval et nous fait un léger signe de tête avant de partir au trot. Il me fait un dernier clin d’œil avant de s’en aller et de disparaître au coin de la rue.

Il va probablement passer par la maison de nos parents, pour leur dire aussi au revoir.


« Xupeng. Où en sont nos nouvelles recrues ?
- Elles devraient arriver aujourd’hui. De ce que j’ai compris, c’est un détachement de jeunes recrues provenant de Chongqing.
- Il va falloir les former donc.
- Oui, probablement. Mais ils vantent leurs capacités d’assimilation des connaissances.
- Bien sûr, ils ne vont pas dire qu’ils nous envoient les premiers jeunes venus. »

Nous rentrons dans le manoir, Francis et l’eunuque me suivant de près. La demeure est vide depuis que Xupeng a renvoyé tout le monde chez eux. Les nouveaux devraient être plus loyaux… Du moins, ils ont intérêt, pour leur propre bien.

Nous nous asseyons dans le salon, Noah étant encore au lit.


« Xupeng, je veux que tu fasses agrandir la volière.
- Vous voulez acheter de nouveaux pigeons ?
- Non. C’est pour mes amis les corbeaux.
- Des corbeaux ?! »

Il semble surpris. Il me regarde, ne comprenant pas vraiment l’intérêt de la chose.

« Tu sais ce dont je parle Xupeng. Tu l’as vu quand j’étais plus jeune… Il se trouve que cette compétence… A été amélioré à force de travail.
- Vous pouvez les faire obéir ?
- Je peux même leur parler et comprendre ce qu’ils disent. Pour l’obéissance prolongée, disons que nous avons passé un accord. 
- Je ferai selon vos ordres en ce cas. »

Francis rigole de voir son compère devoir travailler et de s’étonner de mes compétences surnaturelles. Le pauvre, il ne sait pas encore quelle tâche je vais lui confier.

« Ne sourit pas trop vite Francis, tu vas avoir du travail aussi. »

Il se tourne vers moi, tout sourire. Il se demande probablement quel crâne il va devoir fendre cette fois-ci. Mais fendre avec élégance et subtilité bien sûr.

« Tu vas entraîner les soldats qui viennent pour me servir. Il y en aura peut-être dix, ou onze. Leur entraînement semble des plus basiques dans la missive que nous avons reçu, il faut qu’ils soient réellement prêts à combattre. Nous ne pourrons tolérer ceux trop faibles.
- Vous voulez un entraînement extrême pour eux ?
- Oui. Renvoyez ceux qui ne sont pas assez forts. Avec mon statut je peux révoquer les soldats, ou en recruter d’autres. Mais je veux d’abord voir la qualité de ces jeunes gens.
- Les tissus à vos couleurs sont prêts par ailleurs, ma Dame.
- Lotus blanc sur fond noir ?
- Oui, comme vous me l’aviez demandé. Le secrétariat impérial a accédé à notre demande.
- Parfait. Vous leur distribuerez quand ils arriveront. »

Nous continuons cette petite réunion informelle pendant une heure, avant de retourner chacun à nos petites activités. C’est Xupeng qui s’occupe de mon fils le temps que la nouvelle nourrice arrive. Sa tête fait rire mon petit Yue, et les rires d’un enfant sont toujours bons à entendre.

Je médite dans les jardins, cherchant à faire vagabonder dans mon esprit, avec une très forte concentration. Autour de moi, je ressens la terre, le vent, l’eau. De petits cailloux gravitent près de moi, comme sublimés.

Bientôt je sens un petit être s’approcher de moi.


« Bonjour Madame Song ! »

C’est Noah.

Consciencieusement, je repose mon esprit là où il était au début de la méditation, lorsque j’ouvre à nouveau mes yeux, je vois le petit garçon que j’ai ramené de la Forêt de Sherwood, il y a de ça presque un an. Il a bien grandi depuis, je crois.


« Bonjour Noah. Je t’ai déjà dit qu’il ne fallait pas interrompre la méditation de quelqu’un.
- Oui, désolé… Mais j’ai été attiré par les cailloux qui volaient !
- Ah… Je vois. »

Un petit chenapan, oui.

« Mais quelque part, c’est bien que tu sois là, j’ai une nouvelle pour toi.
- Ah ?
- Tu vas t’entraîner avec Francis, dès cette semaine. Avec d’autres gens, il t’apprendra à te battre.
- Oh c’est super ! J’aime bien Xupeng, mais il est un peu embêtant avec tous ces textes à lire et réécrire à la main !
- Ah ça, je ne le sais que trop bien… J’ai appris comme cela aussi. Mais tu verras, cela te servira plus tard. »

Francis passe à ce moment-là dans le jardin. Les mains croisées dans le dos, il a l’air de faire une petite patrouille improvisée.

« Madame Song… On peut jouer un mauvais tour à Francis ? » me dit-il, tout bas.

Je souris à sa demande, certes très enfantine, mais tout de même rigolote. Bien, nous allons jouer un peu avec Francis. Je me concentre sur l’eau du petit étang vers lequel mon homme de main les plus fidèles est proche. Je crée une ondée très fine pour attirer son attention.

Le pilote remarque le mouvement et s’approche, prudent. Il s’agenouille pour contempler la surface de l’eau. J’influence l’eau pour qu’elle s’agite et fasse comme une petite fontaine verticale devant lui. Il est intrigué et sort son arme en regardant la petite quantité de liquide qui s’agite toute seule devant lui.

D’un coup, je lui projette une petite quantité d’eau sur le visage, il est surpris, il perd l’équilibre et tombe sur le côté.

Noah éclate de rire, et le vieux baroudeur se relève pour nous crier dessus :


« Non mais vous avez quel âge ?! J’ai avalé de l’eau en plus ! Alors qu’on sait très bien que la bière est meilleure pour la santé ! J’suis outré !
- Pardon Francis, c’est le petit qui m’a demandé gentiment !
- Si c’est ça j’vais aux putes moi alors hein ! J’ai les baloches aussi remplies qu’un barrage avec vot’ délire de code d’honneur ou j’sais quoi là ! Y'a plus d'respect !
- Calme-toi, Francis ! Va prendre du thé !
- J’vais pisser dans votre jasmin plutôt oui !
- Francis, ne soyez pas vulgaire ! Attention.
- Je vais les massacrer vos puceaux quand ils vont arriver aujourd’hui !
- A la bonne heure. »

Il est divertissant quand il veut. En tout cas, la journée avance et après le repas du midi qui a permis à Francis de se calmer un petit peu, tous les hommes font une petite sieste tandis que j’en profite pour réfléchir à ma stratégie d’implantation locale.

La ville a été secoué par cette sinistre affaire, en partie résolue. Il y a donc encore probablement des personnalités au service de la vieille chouette et son groupe d’attardés. Il va falloir les chasser et… Combler le vide.

J’en profite pour me préparer. Je veux que les servants aient immédiatement la sensation de savoir à qui ils ont affaire. Il ne faut pas paraître faible, fragile ou trop délicate. Il faut au contraire leur montrer que nous sommes honorables comme le buffle, violents comme le tigre et puissants comme le dragon. Ils doivent comprendre qu’ici, ils n’ont pas n’importe quelle noble devant eux.

Xupeng vient me tirer de mes pensées.


« Les serviteurs sont arrivés. Je les ai réunis sur la terrasse des jardins. Nous vous attendons. »

Je finis de me préparer. Il m’accompagne sur la terrasse en pierre, je vois une dizaine de soldats en armures, plutôt moyennes et une vingtaine de serviteurs. Majoritairement des femmes même si de jeunes eunuques se dégagent parmi elles.

« 大家好!我是宋华严大人. Je suis votre nouvelle maîtresse. Vous avez été choisi parmi d’autres pour me servir. Sachez que je suis honorée de pouvoir servir l’Empereur et l’Empire avec foi et force tout autant que vous. »

Je me place face à eux, les mains jointes. Ils sont prosternés devant moi. Francis est à ma gauche, tandis que Xupeng est à ma droite, en bas des marches.

« Relevez vous, tous. » dis-je, la voix sévère.

Ils s’exécutent sans broncher.


« Notre famille est ancienne, forte ! D’hommes et de femmes du commun, nous voici élevés au rang de nobles, le cœur remplit d’espoir et d’humilité. L’Empereur nous a récompensé pour nos bonnes actions et cela doit continuer. Nous ne reculons devant rien pour notre famille. J’attends la même chose de votre part. Loyauté. Patience. Discipline. Souvenez-vous de ces trois mots. » dis-je immédiatement pour leur faire comprendre que ce ne serait pas de la protection de vieille potiche qu’ils allaient faire.

Oh non. Ils vont se battre, pour de vrais. Il faut les endurcir.


« Je vous réunirai à plusieurs occasions dans les semaines qui suivent, pour faire le point et vous faire comprendre les objectifs de notre maison. Désormais, vous êtes tous des membres de la Maison Wang. L’une des plus prometteuses du Sud de l’Empire ! » rappelé-je, enthousiaste.

« Je vous présente deux des personnes les plus importantes de notre maisonnée. A ma droite, Xupeng. Fidèle, travailleur et érudit, les domestiques seront placés sous sa directive. Tâchez de suivre ce qu’il vous apprend à la lettre. Vous serez logés dans le manoir, nourris, blanchis. Un cadeau généreux de notre part. » dis-je, essayant d’être plus sympathique avec les eunuques et les dames.

Mon regard se porte désormais sur les militaires. Ils sont tous jeunes. Moins expérimentés, plus coûteux à entraîner… Mais beaucoup plus faciles à apprivoiser.


« Les soldats seront placés pour le moment sous la direction de mon allié étranger Francis, à ma gauche. Malgré son apparence très simple, il dissimule de grands talents de guerrier. Vous apprendrez beaucoup de lui le temps de votre formation. Chaque jour, selon un planning établi à l’avance, vous aurez trois par trois une journée complète d’entraînements avec lui. Il est redoutable et testera vos compétences. Cependant, le rythme sera plus intensif au début, notamment pour éliminer les plus faibles d’entre vous. » dis-je, plus autoritaire.

Je respire un coup, le silence règne.


« Vous êtes tous ici en période d’essai. A la moindre erreur que nous estimons dommageables, vous serez renvoyé de là où vous venez et nous vous trouverons un remplaçant. La Maison Wang est en pleine expansion. Servez-moi bien. Je sais récompenser ceux qui se battent avec ferveur. Est-ce bien clair ?
- Oui, ma Dame ! » répondent-ils en cœur.

Je leur fais signe de rompre les rangs. Les domestiques s’engouffrent dans la maison avec leurs affaires en suivant Xupeng. De l’autre côté, Francis attend mes ordres quant aux soldats. Je lui indique de monter pour venir me parler.


« Quels sont vos ordres ?
- Montrez-leur leurs chambres. Ensuite, faites une grande séance très intensive pour marquer leurs esprits et jauger les plus faibles. Je veux qu’ils soient capables de se battre efficacement d’ici deux semaines.
- Et pour la sécurité ? Ils vont être crevés.
- Si d’ici trois jours, certains sont vraiment tout mous ou en manque de motivation. Virez-les. Pour la sécurité… Moins de chances d’être attaqués avec une vingtaine de personnes dans la maison que trois.
- Héhé ! On va se marrer… »

Il a l’air content. Il redescend les quelques marches et va se placer devant les hommes qui se mettent au garde-à-vous.

« Allez les puceaux ! On m’suit au pas de course pour poser vos affaires ! Ensuite on commence l’entraînement ! Allez ! Allez ! Ah et enlevez vos bottes avant de rentrer, on va niquer le parquet sinon ! » dit-il avant de disparaître à son tour dans la demeure avec ses recrues.

Nous allons voir comment se débrouillent ces jeunes gens… Cela promet d’être intéressant. Jiawei Dajisi, tu peux trembler. Vieille chouette dégarnie.
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Encore un commentaire qui risque de ne pas être long ! Ahaha, pauvre Huayan, il va finir par s’imaginer que j’rush ça.

Alors, de quoi est-ce que j’parais dans mon commentaire pour « À couteaux tirés » ? Oui ! La répétition des schémas de narration ! Alors, oui, c’est moi vindicatif qu’à l’époque. Mais ici ? J’retrouve un peu de tes rp dans les bureaux de la Shin’ra ou à Costa Del Sol. Dans l’idée de Huayan qui est le patron du game et qui balance ses indications sans la moindre pression. Bon, nous sommes d’accord, c’est beaucoup plus simple ici pour les raisons de culture. Donc, oui, j’vais pas dire « Ouais, alors Huayan elle parle et les gens ils ne disent rien. Ce sont des zombies » pour la raison de contexte qui est totalement différente. Dans la Terre des Dragons ? Il n’y a pas de syndicat pour se plaindre et faire des piquets de grève.

Sinon, j’ai quand même un point à relever. Et ici ? Comme d’habitude, j’parle d’expérience personnelle et d’une chose que tu ne peux pas encore savoir.

Dans le texte, ta relation avec Noah est plus touchant que celle de ton propre fils. Tu peux m’dire que la remarque est dure, sauf que j’ai vraiment l’impression qu’il agit plus comme « outil » qu’autre chose. Bon, c’est surtout qu’il est en nourrice et que nous avons extrêmement peu de moment où vous êtes ensemble.

Clairement, cette remarque vient de moi parce que j’ai actuellement un bébé dans les bras. Pour dire que tu aimes quelques, que tu y tiens ? Ce n’est pas avec des mots, c’est avec des gestes.

Alors, si tu veux extérioriser cela ? Lui donner une vie, que nous ayons de l’empathie pour cette relation, prends le temps de l’expliquer. Pas la peine de dire qu’il y a de l’amour, parce que c’est naturel. Démontre nous cet amour. Le lecteur veut y croire ! SPIDER-MAN EST UN CRIMINEL !!! Pardon, ça m’échappe. C’est le meilleur conseil que je puisse te donner et j’te conseille de dormir sur les mots.

Est-ce que tu veux que nous croyions à cette relation à ton enfant, au lieu de la voir ? Le choix t’appartient.


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