Désir ne veut dire acquis Szp8Désir ne veut dire acquis 4kdkDésir ne veut dire acquis 4kdk
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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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Le Traducteur, part 1
Désir ne veut dire acquis

Les ruelles aux chemins boueux, la douce émanation d’un plat réchauffé au rebord d’un comptoir, le brouhaha audible d’une foule devant un marchand. Il mentirait s’il devait s’exclamer haut et fort que rien de tout ça ne lui avais manqué. La nuit n’aide en rien, la lumière naturelle du soleil disparait dans un nuage de pénombre, tandis que les lanternes s’allument les unes après les autres dans la fraicheur du crépuscule.  Le village de Baijiu, identique en tout point à ses souvenirs.

Le fauve s’avance, son chemin déjà tout tracé, le regard fixé sur l’horizon. Les passants se tourne, le dévisage, s’étonne de lui. Rien n’y fait, les transports Shinra déverse dans la ville, jour après jour, des individus plus étrange les uns que les autres, mais c’est toujours lui qui attire l’attention.


« Eh, toi ! »

C’est un garde, petit embonpoint, barbe simple mais taillé, et cheveux court noir de jais. Son regard se pose sur le ronso, il est inquiet, il guette. Qui pourrais lui reprocher ? Un monstre pareil, se pavanant dans la ville sans gêne, est-il le seul garde à avoir le courage de le confronter ?

« Qui êtes-vous, d’où venez-vous, et qu’est-ce que vous faite ici ? »

Bryke grommèle, et c’est reparti…

« Je vous pose une question. »

Le fauve s’arrête, il jauge le garde un bref instant. Que faire, il pourrait choisir de l’ignorer, mais il n’est pas idiot, le garde le prendrait extrêmement mal. Parler avec les signes ? Il serait incompris, et l’affaire n’avancerait en rien. Une idée mûrit dans sa tête, et si ? Et si le garde connaissait un traducteur ? Il tente le coup, redressant ses mains griffues lentement, il tente plusieurs signes, il tente d’expliquer sa venue, son besoin.

« …Hein ? »

Le garde ne comprend rien, Bryke n’est pas surpris, pas le moins du monde. Le ronso décide de se montrer coopératif, il n’affiche aucune intention mauvaise, il travaille sa patience. Le garde reste perplexe, avant de le laisser passer. Cassandra a raison, ce traducteur est une urgence, une urgence qu’il compte bien trouver…en l’état d’une seule personne.

Ses traits de félin se tordent dans une légère grimace, cela fait bien six mois qu’il est parti désormais, six mois qu’il l’a laissé derrière lui. Et pourtant, elle l’aidera, oui, il en est certain. Ils ont vécu beaucoup de choses après tout, ils ont voyagé ensemble et vécu de multiples aventures. Certes, il est parti sans demander son reste, mais elle comprendra, elle sait bien qu’il est parti pour son bien.

Les ruelles défilent, devant lui apparait peu à peu les murs de bois d’un lieu qu’il connait bien. Petit spatio-port du village, il c’était toujours amusé de voir un tel lieu dans une commune d’un si faible nombre d’habitant. Si faible, qu’il servait principalement à garer les vaisseaux des particuliers. Une tentative vaine de relancer une activité alléchante dans un petit village déserté de ses habitants. Le prix à payer lorsque les ancêtres, des années auparavant, prirent partit de s’installer aux frontières du mont Gagazet.

« C’est lui ! »

Entend-t-il beuglé derrière lui, Bryke se retourne brièvement, apercevant son interlocuteur. Le garde de tout à l’heure, accompagné cette fois-ci, de quatre autre vigilants.

« C’est le ronso borgne ! Celui qui a tué un de nos citoyens ! » le dénonce-t-il.

Le fauve laisse échappé un grondement, encore cette histoire ? Oui, il avait bien tué un autre ronso il y a six mois. Mais pourquoi lui reprocher ? C’était un sans-corne, il devrait être récompensé, pas montrer du doigt comme un vulgaire criminel. L’intonation des gardes ne lui laisse aucun doute, ils ne sont pas ici pour lui donner une tape dans le dos.

Bryke plisse son œil unique dans un grondement, il ne perd pas de temps, et se met en route, usant de ses puissantes pattes arrières pour mieux se propulser dans la ruelle. Les gardes le suivent, lui beuglant de s’arrêter, essayant tant bien que mal de suivre la cadence…En vain.

Le ronso aperçoit un chariot délaissé droit devant lui, ni une ni deux, il s’arrête, usant de sa force pour renverser le chariot, bloquant la ruelle derrière lui. De quoi ralentir les gardes oui, mais ça ne sera pas suffisant.

Il profite du temps gagné pour reprendre sa course effrénée, son regard virevolte aux diverses possibilités. Grimper le mur ? Trop visible. Utiliser ce terrain-ci pour les affronter ? Non, ça ne fera qu’empirer les choses.

Et cette petite ouverture là ? L’entrée d’un entrepôt ? Parfait. Les gardes ont à peine le temps de s’engouffrer dans la nouvelle ruelle, qu’ils aperçoivent une tâche bleue disparaitre dans le bâtiment.
Ils le suivent, explorant à leur tour l’étrange entrepôt. Ils s’étonnent de la taille du lieu, de l’obscurité pesante et omniprésente. Le ronso lui, attend. Camouflé dans un coin, sa pupille se dilate à son maximum, lui assurant une vue excellente. Il suit les gardes du regard, eux, sont bien moins loti, devant lutter pour y voir ne serait-ce que leurs pieds.


Un des gardes passe trop près du fauve. Bang…Un garde inconscient au sol. Les autres s’agitent, et se montre bien plus méfiant…

Bryke essaye de se faufiler vers la sortie, à quatre pattes, ses coussinets réduisant les bruits. Il se fige, un des gardes vient de se retourner.

« Montrez-vous ! » Beugle-t-il, la peur s’installant doucement dans son esprit.

C’est malheureusement bien loin des ambitions du fauve, restant immobile au sol. Le garde renifle bruyamment, avant de se retourner. Le ronso, ne demande pas son reste, et en profite pour sortir.

Seul dans la rue, son temps est compté. Il s’élance à nouveau, courant en direction d’un cul-de-sac proche. S’appuyant sur ses deux pattes arrières, il s’élance dans un grand saut, pour saisir le sommet du mur, et l’enjamber.

Il se laisse retomber sans un bruit, se redressant dans un grognement. Sa truffe s’agite doucement, il renifle, cherchant une odeur qu’il connait bien. Délicate flagrance d’huile et de parfum bon marché.

Il reprend sa course à nouveau, n’est-il pas venu ici pour elle après tout ? Ce contretemps fâcheux lui a fait perdre de vue quelques instants l’objectif même de sa mission, trouver un traducteur, quelqu’un qui pourra comprendre ses signes et apprendre aux autres à en faire de même.

Le regard aussi froid que l’acier, ses pas le guide, suivant l’odeur, laissant ses sens prendre le pas. C’est comme s’il pouvait distinguer une légère fumée devant lui, s’élançant et valsant autours des passants, dansante dans des couleurs étranges et différentes, une pour chaque personne. Dorée aux reflets de rose pour une odeur d’abricots mêlé à la douceur de l’herbe fraichement coupé, verdoyante aux touches d’azur, un marin, l’air iodé et la sueur dans le creux des mains.


Il s’arrête un instant, son seul œil valide se plisse. Devant lui, l’accès à un hangar, l’odeur s’y concentre, tourbillonne, celle qu’il cherche.

Il s’approche, ses oreilles s’agitent d’un léger soubresaut, le bruit d’un marteau, d’une clef à molette, et le silence de la solitude.

Il pousse la porte lentement, elle grince sous le bois de bien piètre qualité, abîmer par les pluies torrentielles.

Elle est là, installé contre son vaisseau, plusieurs caisses de marchandises entassé dans un coin.

Elle relève la tête


« Qui est là ? » Demande-t-elle.

 Elle se lève doucement, tandis que le fauve s’avance. Ses yeux s’écarquillent lentement, comme si elle voyait un spectre revenu la hanté.


« Bryke ? »

Ses cheveux brun, coupé toujours aussi court, ses yeux d’un vert de jais, dénué de la forme si typique de la région. Le visage de Faith se prie d’un rayonnement, il était revenu, il était enfin revenu.


La gueule du fauve s’entrouvre brièvement, hésitante. Doit-il parler avec elle ? Il la connait oui, mais…et si…et si elle avait fait des choses hérétiques durant ce cours laps de temps ? Est-elle seulement digne de sa parole à nouveau ? Doit-il prend le risque ?

« Bryke a besoin de toi. »


Son regard se fige, elle qui c’était avancer vers lui coupe court à son mouvement.

« Ah…Ahah… »

Elle a un léger rire, gêné, nerveux. Avant d’hausser les sourcils un bref instant, lui as-t-il réellement dis ça ? Est-il sérieux ?

« …Tu t’en va, sans rien me dire. Pendant six mois, j’ai aucune nouvelle, rien, pas un mot, rien du tout. Et tu reviens…Comme ça, comme si rien n’était, et tu me demande mon aide ?! »

Elle est abasourdie, elle secoue négativement la tête plusieurs fois, ce qui était de la surprise, se mue en peine…

« T’as une idée de combien je me suis inquiété ? Tu pars, comme ça, je t’ai fait un truc ? Tu m’as rien dis. J’ai passé des nuits et des nuits, à me demander, qu’est-ce que j’ai pu te faire ? Je t’ai fait quoi, Bryke ?! »

…Puis en colère. Lui, reste simplement immobile, reprenant son silence habituel.

« Tu sais où tu peux te la mettre ton aide ?! Barre-toi ! Je veux plus te voir ! Dégage ! »

Le fauve a du mal à comprendre, pourquoi s’énerve t’elle ainsi ? Il est parti car c’est ce qu’il devait faire, il est prêtre de Rai, son devoir est de servir la dame de la montagne, c’est son chemin sacré. Il n’a rien dit, car il savait qu’elle essayerait de le dissuader, qu’elle le suivrait devant son refus. Mais lui, ne voyait rien pour elle dans son destin. Il ne voyait que batailles, luttes, et sueurs. La proposition de Cassandra lui était apparu comme une messie, traductrice à son service ? Enfin, il aurait pu ramener Faith dans son propre chemin, sans craindre de la voir dans le champ de bataille, sans craindre de la voir dans un chemin qui ne lui sied guère. Elle ne veut plus avoir affaire à lui ? Soit.

Il redresse lentement ses mains, son seul œil valide plissé, et las.



« */ Moi /*  */ Partir /* , */ Toi /* */ vivre /* */ Vie /*  */ appartient à toi /* »


« Bryke…Attend…Bryke ! » crie-t-elle tandis qu’elle le voit reprendre le chemin de la sortie dans un inaudible grognement.

Elle pourrait le retenir, lui courir après. Mais elle sait, elle sait que c’est terminé. Le ronso, aveuglé par sa quête divine, a déjà pris sa décision.

Elle fixe la masse bleue disparaitre hors de son garage.

Ses jambes flanchent, elle s’assois sur la caisse la plus proche. Elle avait tant espéré qu’il revienne, combien de fois elle avait souhaité son retour. Et maintenant qu’il était revenu…Elle l’avait chassé.

« Idiote… »

Elle prend son visage entre ses mains, retenant un bref sanglot.

Le ronso ne se retourne pas, son regard lorgne sur le futur. Il réfléchit, il a perdu une des rares connaissances en dehors de son peuple qui aurait pu enseigner et traduire sa langue si particulière.

Le fauve s’arrête dans une ruelle, s’asseyant à même le sol dans un silence dont seul ces coussinets sont capable. Il reste ainsi, un long instant, retraçant toute possibilités.

Revenir bredouille auprès du Sanctum et de dame Cassandra ? Non, il se l’interdit.

Il vient mordiller une de ses griffes, les possibilités sont si mince…Une minute.

Les souvenirs lui revinrent d’un étranger, un écrivain, qui était venu, bravant les nombreuses interdictions. Cet homme n’était là à l’origine, qu’en quête de cartographie de montagnes isolés et lointaine. Sa surprise fut de taille lorsqu’il y trouva le peuple ronso. Bryke se souvint des jours entiers qu’il passa, à camper au pied du sentier du mont Gagazet, refusant de prendre le risque de commettre un outrage.
Les autres ronsos avaient fini par le prendre en pitié, lui offrant nourriture et eau chaude. Il avait fini par insister à les accompagner à leurs chasses, et c’était prouvé utile. Il avait appris la langue par lui-même, réussissant à lire leurs signes avec une aisance qui n’avait pas manqué de l’impressionner.
Cet homme…Ce Iroh…C’est de lui qu’il a besoin.

Maintenant…Comment Rai pourra t’il le retrouver ?

C’est un écrivain oui, toujours à l’affut de choses nouvelles. Il c’était posé sur la terre des dragons il y a deux ans…N’avait-il pas donné son programme….

Le ronso essaye de respirer doucement, de faciliter cette recherche périlleuse dans ses souvenirs. L’écrivain avait expliqué beaucoup de choses…Ah ça, il était bavard…Mais qu’en était-il de ses projets….

D’abord, il disait vouloir passer plusieurs mois avec eux…Ce qu’il avait fait. Il comptait ensuite se diriger vers le nord, vers la cité impériale. Ou il souhaitait y rester plusieurs mois également….

Cela ferait un an qu’il aurait quitté la cité. Et ensuite ?

Le ronso grommèle…Cela lui semble si lointain. Il est un prêtre-guerrier, maître des traditions, il a dut retenir de très nombreuses histoires. Il a été choisis pour sa mémoire, il doit bien pouvoir se souvenir d’un maudis itinéraire…

Himalaya....Ronso…Cité impériale…Océan ? Non…Est ?

Il secoue la tête plusieurs fois…Non, c’était bien plusieurs mois à l’océan. Puis plusieurs mois à l’extrême nord…Si c’est bien ça, la prochaine destination…Est celle où il doit se trouver encore aujourd’hui….

…Les terres Mongoles.


Dernière édition par Bryke Ronso le Jeu 13 Sep 2018 - 7:11, édité 1 fois
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* Prends une grande respiration avant d’expirer lentement… *

Il y a un point dans le titre ! C’est une faute de mise en pages, il n’y a pas de point dans l’titre ! J’me tue à vous l’dire et vous ? Vous continuez ! J’vais vous attraper par la peau de fesses et faire une leçon de mise en pages pendant deux heures en vous parlant de l’intérêt de chacune des ponctuations dans la construction d’un texte !

Ah ! Bryke, j’suis content de te retrouver après autant de temps ! J’vais être honnête, j’ai eu la crainte que cette mission ne te plaise pas à un seul instant et que ta réaction à été de renverser la table et de t’en aller.

Du coup, j’suis rassuré de voir la première partie de cette épopée qui s’annonce… Muette ?

La formule, tu connais celle-ci, j’vais d’abord parler de ce qui me dérange pour enchaîner sur ce qui est bien. Par ailleurs, j’ai pas grand chose à dire à l’encontre de ce rp. Si ce n’est l’éternelle question du « Mais, de quel évènement / personne est-il en train de me parler ? » dans le cas du sans-corne et de Faith. Même s’il y a eu un bref rappel, j’ai eu ce moment de questionnement pour me rappeler de qui il s’agit.

En soit, j’admets que c’est chiant de devoir commencer à réfléchir qui est la personne et de faire un résumé un peu plus précis pour ce faire une idée. Sauf que, parfois, c’est nécessaire et il est difficile de passer à côté.

Sinon, j’vais t’avouer que j’ai pas vraiment d’autre critique à faire. Tu ne te perds pas dans d’immenses descriptions, sauf que celle-ci colle à la situation. Dans l’idée, tu ne vas pas commencer à compter de le nombre de pavés dans une course-poursuite. Donc, ce qui peut devenir une remarque ne l’est pas vraiment dans le cas présent. Sinon, vraiment le conseil que j’peux donner, il ne faut pas avoir peur de bien planter le décor et les protagonistes pour que l’on se retrouve et que l’on comprenne ce qui en retourne.

Tu veux le positif ? Bien !

Il y a un truc qui me plaît énormément dans cette mission, c’est la conclusion de celle-ci et l’incompréhension qu’elle donne. Dans un premier temps et lors de la lecture, j’me suis dit que ce serait simple et que Faith allait se ramener au Sanctum et que ça allait se conclure « simplement ». Alors, l’instant de l’engueulade et Bryke qui s’barre en prenant ses clics et ses clacs, j’ai adoré. C’est con, c’est une réaction un peu benêt mais j’me suis dit que c’était tellement bon. Tu nous fais croire que ce sera simple pour finalement nous balancer un twist et nous balancer sur une autre idée.

C’est con, j’suis d’accord, mais j’suis fan de l’idée. Ça donne à un truc simple, la recherche d’un traducteur, une dimension d’épopée. La quête un peu nulle qui va grossir et devenir dingue !

Il y a aussi la course-poursuite et le fait de bien penser que ton personnage à un passif dans la ville et que celui-ci à moyen de le poursuivre. C’est rien, c’est juste lié à l’histoire, sauf que c’est un bien dans un mal. Dans le sens où l’endroit réagit vraiment avec toi et que tu ne te trouves pas simplement à le traverser. Donc, voilà ! Vivement la suite.


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