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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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« Madame le Gouverneur. »

« Sombre Mercenaire. »

Comment peut-il faire si froid aux tropiques alors qu'il n'y a aucun viking à l'horizon ?

« L'amiral Nelson m'a fait son rapport. Apparement, sans vous, Port Royal n'aurait pas survécu à l'attaque des vikings. »

« J'imagine. » Surkesh n'a jamais été réputer pour sa modestie et là pour en témoigner, Elizabeth lève les yeux au ciel, déjà blasé. « Mais au final, Port Royal ne doit sa survie qu'au Centurio et à la Compagnie des Indes. »

Doucement surprise, la réputation du sombre mercenaire étant peu engageuse, la méfiance transpire de son visage... et ce même air, un peu mal à l'aise, qu'ont presque touts les humains face au sans-cœur. La plupart des mercenaires sont habitués, à force... mais pour la compagnie des indes, la monstruosité palpable de Surkesh reste une nouveauté.

« Par contre, je ne suis pas là pour échanger des politesses. Faudra vous adressez à Lenore pour ça. »

« Parfait. Quid de mon prisonnier ? »

« Je me suis arrangé avec un ami pour qu'il vous l'achète. Et malgré qu'il soit unijambiste… »

« A qui la faute, déjà ? »

N'aimant pas vraiment se faire couper la parole... non, il ne supporte juste pas ça. L'esprit de cette sombre créature a la réfléxion tortueuse et sinueuse. Sans cesse à formenter, conspirer et comploté, ça lui est particulièrement désagréable de voir le fil de ses pensées si brusquement intérompu. Pourtant, la voix silencieuse d'Asmodée lui hurlait sans un bruit de rester froid, calme et pragmatique puisque l'avarice préside. A côtés de ça, ses instincts tremblaient à l'idée de faire face à un cœur qui, en comparaison du reste de Port Royal, paraît quand bien même bien lumineux. Enfin, il y a la personalitée même de Surkesh... et son égo.
Heureusement, pour cette fois, c'est l'influence de Zanmato qui l'emporte. Ainsi, le sans-coeur reprend sans changer de ton, comme si de rien n'était, pas ici pour se faire une ennemie mais pas non plus pour faire ami-amie.

« Au destin, puisque j'ai choisi ma cible au hasard. Nous disions donc : malgré qu'il soit unijambiste, mon ami vous rachètera le prisonnier au prix d'un esclave en bon état. Soit deux-cent munies. »

« La Compagnie des Indes ne pratique pas l'esclavage. »

« Ah bon ? Et le bagne, c'est quoi alors ? »

Elle fronce les sourcils de manière quasi-imperceptible. C'est subtil mais… justement, elle se maitrise assez pour être intimidante, semble philtré parfaitement sa pensée sur son expression facial. Bon dieu que Surkesh aimerait savoir faire un truc pareil, lui d'ordinaire d'un genre un peu plus… démonstratif.

« Une façon de payer ses crimes par l'effort. Ce n'est pas un commerce. » Rétorque-t-elle, vexé par la comparaison et le ton arrogant de son "invité".

« Mon dieu... » Surkesh perd soudain toute vigueur, s'enfonçant dans son fauteuil pour passer une main sur son visage blasé, d'avance fatigué. Pourquoi faut-il que le Gouverneur de Port Royal soit si pleins de principes à la con ? Bras croisés, le mercenaire s'apprête à parler... faux-départ, il soupire en détournant un regard agacé... puis reprend, tranquillement, avec un air de proffesseur cherchant à mettre en défaut son élève. Ce qui, ici, peut être vu comme… pas tellement méprisant mais surtout très déplacé. Mettre les gens en face de leurs contradictions, en sociétée, ça ne se fait pas vraiment. « Du coup, le bagne, ca ne vous sert pas à construire des installations et faire faire vos tâches ingrates comme la manutention à moindres frais ? »

« Ca n'a rien à voir. » Rétorque le Gouverneur, appréciant visiblement de moins en moins ce genre de propos à chaque répétition. « Et de toute façon, celui-là n'est pas au bagne donc la question ne se pose. »

« Qu'est-ce qui pose problème, concrètement ? » Demande Surkesh, parfaitement crédule et sincère d'immoralité. Même humain, il ne comprenait juste pas ces choses-là. Alors aujourd'hui dénué d'émotion comme l'empathie et la compassion ? La discussion est perdue d'avance, le débat entre les deux ne peut qu'être stérile mais un bref regard est échangé. L'un comme l'autre semblent désormais se dire avec les yeux… "j'ai raison et putain, je vais te le démontrer".

« Vous proposez d'acheter sa vie, sa dignité, sa libertée… pour deux-cents munnies. »

« Je comprends bien mais… » Là ? Okay, Surkesh est gêné par… sa propre contradiction, en quelque sorte. Si c'est ça le problème alors oui, il ne peut pas y faire grand-chose et c'est bien de sa faute. « …mon ami veut bien faire un effort mais acheter un unijambiste au d'un prix d'un esclave en bon état, c'est le maximum qu'il puisse faire. Je peux comprendre que vous accordiez une grande valeure à vos s... » …semblables. La phrase étant super bizarre puisque faisant réfférence au fait qu'elle comme lui sont humains, Surkesh se corrige aussi vite que possible. « …prisonniers. Néanmoins, ce n'est pas moi qui décide des prix du marché. »

« Peu importe le prix ! Ce n'est pas le sujet ! C'est une personne, un être humain… et le réduire à l'état de simple marchandise, c'est immoral. »

Ouais… un sans-cœur ne s'énerve pas mais… ca le fait quand même tiquer.

« Quelle hypocrisie. »

« Pardon ? » Dit-elle comme d'un sursaut de langue avec cette même expression qu'avait Cathy, sur le mercenaire flottant, juste avant de se jeter à la gorge de son capitaine.

« Parce que le laissez pourrir en cage comme un animal, c'est moral ? Dans cet état, il coute de l'argent et ne sert à rien en plus de s'ennuyer comme un rat mort. C'est vous qui lui prenez tout à le laisser enfermer sans l'utiliser ou lui donnez de quoi s'occuper. Dans mon cas, je peux lui donner une utilité, rendre un acheteur heureux et… je fais tourner le commerce, ce qui n'est pas anodin chez nous. Si ça peut vous rassurez, sachez que mon ami revendra l'homme à Thèbes. Là-bas, les esclaves ne sont pas si mal traités que ça, ce n'est pas comme ici. »

En vérité, il est prévu que le prisonnier soit négocié avec des cannibales quelconques. L'idée d'allez voir Dathura a été évoqué mais soit, c'est bien plus prudent d'allez voir des tribues sauvages d'îles isolés. Surtout que l'esclavagiste, Surkesh et l'entièreté de son équipage sont des hommes, ce qui n'aide pas quand on veut faire affaire avec la Dathura. Sinon, à part ça, le sombre mercenaire se passerait bien de devoir expliquer à la rouquine une fois rentrée pourquoi il a massacré un équipage allié tout entier.
Dans l'idée, si Surkesh a commencé son laïus avec l'air assuré et déterminé, presque véhément, il en revient à un ton calme, presque avenant, au bout de quelques mots seulement.

« Je… je ne sais pas quoi répondre, franchement… sinon que de m'acheter le prisonnier n'est pas une option viable ici. » Et à sa façon de le dire, Elizabeth fait l'impression de comprendre que ça ne sert à rien de débattre plus longtemps. Ils ne se comprendront de toute façon pas et ni l'une, ni l'autre ne changeront de point de vue. « Si vous voulez faire amende honorable, payez-lui simplement une jambe de bois. »

Le problème étant que… l'esclavagiste est prêt à acheter cet esclave trop cher parce qu'il en a déjà acheté un, pas assez cher. Et dans cette optique, Surkesh n'a rien à dépenser même s'il ne gagne rien. Cette putain de jambe de bois, par contre ? Ca sera bien au sombre mercenaire de la financer.

« Non. Si c'est pour qu'il pourrisse en prison… et bien, il n'a pas besoin d'avoir deux jambes. »

« Vous êtes un monstre. »

« Ne vous en faites pas, je suis le pire des mercenaires, aucun n'est plus immoral que moi. »

« Et vous en êtes fier ? »

« C'est mon principal argument de vente. J'ai de l'éthique et j'accomplis mes contrats dans les règles de l'art selon les termes convenus, on peut me faire confiance si l'on me paye. Après ça, je peux commettre des atrocités auxquels aucun autre mercenaire ne pourrait se résoudre. »

« Au passage, cet homme est en prison pour des séries vols… pas des petits vols, c'est certain et quelques violences. Ca mérite selon vous de se faire tuer ou estropié ? Oubliez-ça, vous vous en fichez probablement… »

« Oui, je m'en contrefiche comme de la première pleine lune ou de la reproduction des opossums… mais soit. Il aura sa jambe de bois. »

Parce que oui… combien de pirates se baladent à Port Royal avec des jambes de bois, au juste ? Plutôt que de payer une jambe de bois, Surkesh en arrachera une à quelqu'un. Oeil pour oeil et le monde finira aveugle… on devrait pouvoir inventer un proverbe de ce genre pour cette histoire de jambe de bois. Un mélange entre l'histoire des yeux et le dicton qui dit "mange ta main et garde l'autre pour demain". Enfin bref, Surkesh a trouvé une solution.

« Pourquoi pas des excuses ? »

Honnêtement, ça le fait chier. Sentiment ou pas mais soit, c'est légitime de la part du gouverneur que de demander ça… même si son petit air satisfaite rend ça désagréable. On va dire que Surkesh, ici, concède à faire quelques efforts et à ravaler sa fierté.

« Désolé d'avoir estropié votre prisonnier, je ne le ferais plus. »

« Je voulais dire… adresser au dit prisonnier. »

« Heu… non. » Tranche Surkesh sans gêne ni manière après un bref instant d'ahurissement. Voyant bien que son interlocutrice n'insistera pas, le mercenaire peut enfin passer à des choses importantes. « Sachez que ces derniers temps, Lenore n'est pas disponible et j'ai le sentiment que ça pourrait durer. Normalement, ca serait à Narantuyaa de s'occuper de venir vous voir plutôt qu'à moi mais elle aussi n'est pas disponible non plus. »

« Ca devrait m'inquiéter ? »

« Non. les mercenaires vont et viennent au gré des contrats, Lenore n'a jamais été du genre à rester dérrière un bureau. »

Le Gouverneur a l'air de se vexer vite fait. Surkesh ne fait pas gaffe, pas tant qu'il ne comprend pas, simplement qu'il n'y pense pas… mais il parle justement à une femme assise dérrière son bureau.

« Pour l'instant, s'il vous faut un interlocuteur, ca sera moi. Hélas, je ne suis pas fait pour ça… donc je préfère qu'on s'en tienne au strict minimum. Je ferais de mon mieux pour être le moins désagréable possible. »

« Comme c'est charmant de votre part. J'ai peut-être quelques petites choses à voir, en effet. Et vous ? »

« Nous avons un… » Cette sensation qu'on a, juste avant de vomir, alors qu'on sent quelque chose de putride remonter la gorge à contresens. « …mercenaire… » Et ce goût horrible qui subsiste peu après, semble-t-il pour que vous recommenciez dans la foulée. « …du nom de Kurt Brown. »

« J'en ai vaguement entendu parler, oui. »

« A son arrivée en catastrophe ici, il a prétendu être SOLDAT de la Shinra avant de trahir son groupe. Pour moins d'une heure après confié à Lenore qu'il était en réalité un TURK. Ces derniers ont… des puces implantés dans leurs nuques, ce qui permet au vaisseau-mère de les localiser en permanence. Il en va de même pour leurs vaisseaux. La puce de Kurt m'a servi d'appât, hélas, je n'ai rien obtenu sinon la satisfaction d'avoir tuer deux ou trois connards en costards. Je me suis arrangé pour brouiller les pistes comme j'ai pu mais au final, je suis quasiment sûr que la Shinra n'ignore pas la présence d'un de ses TURKS parmis nous. »

« Vous n'avez pas l'air de lui faire confiance. »

« Personne ne lui fait vraiment confiance à part Lenore… et personellement, je ne le qualifie pas de TURK par hasard. Si je lui faisait confiance, je parlerais de lui comme étant un ex-TURK. J'ai toutes les raisons de pensés que c'est un espion et si mes déductions sont justes, je n'ai pas de preuves concrètes pour les appuyer. Pas encore, du moins. »

« Pour ma part, j'ai bien plus confiance en Lenore qu'en vous. Et vous concernant, vous étiez bien un espion à ce que j'en sais. »

« Au final, à mon arrivée, j'ai tout autant trahi la confiance du Centurio que celle de la Coalition Noire et depuis, mes actes parlent pour moi. Mais oui… le fait que j'ai bel et bien été un espion me décrédibilise totalement aux yeux des autres mercenaires sur cette affaire. Ca ne me dérangerait pas si mes confrères se bougeaient à enquêter, ce qui n'est pas le cas, je suis seul pour m'occuper de son cas. »

« Mon pauvre. » Visiblement, l'air un peu paumé… voir peut-être effrayé de Surkesh a l'air de lui plaire… mais elle reprend, plus sérieuse que joueuse. « De toute façon, il a été plus ou moins convenu avec Lenore que je ne me mêlerais pas de vos affaires. »

« Et c'est très bien comme ça. Simplement… je vous conseille de vous méfiez de lui. »

« J'y penserais… mais au final, il a lui aussi sauver Port Royal. Sans parler qu'il n'a jamais estropié l'un de mes prisonniers, lui. »

« D'ailleurs, pour la petite histoire… Kurt se prétendait médecin… et j'ai justement estropié le prisonnier pour vérifier ses dires. »

« Juste pour ça… ? J'espère au moins que vous avez appris quelque chose. »

« Sur ça au moins, il n'a pas menti puisqu'il a su apporté les premiers soins au prisonnier et… m'a semblé le faire d'instinct, à la façon d'un urgentiste. Ou d'un médecin de guerre. Bref, il avait le geste sûr et ça sentait l'habitude d'un type qui connait son métier. »

« Soit, je veux bien me méfier de lui comme je me méfie de vous et de la plupart des vôtres. N'espérez pas plus. Et soit-dit en passant, pourquoi Lenore …en qui j'ai bien plus confiance que n'importe qui d'autre au Centurio… lui ferait confiance s'il est si louche ? »

Parce qu'elle se le tape, répondrait Surkesh pour peu qu'il veuille être sincère… mais ce n'est pas le moment de se faire une ennemie de la rouquine. Surtout vu son humeur massacrante du moment. Les derniers à l'avoir croisé ne se sont toujours pas remis. Y a dès fois où Surkesh peut jouer sans que Lenore ne fasse rien… et y a dès fois où s'il se décide à la faire chier, il doit s'attendre à la voir riposter. Au-delà de ça, la décrédibilisée aux yeux du gouverneur n'apporterait rien à personne.

« Ils ont du vécu ensemble. Avoir affronté les vikings les ont soudés. Probablement lui a-t-il sauvé la vie ou une connerie du genre. »

« Je vois… mais… vous ne faites pas confiance à Lenore et son jugement, du coup ? »

« Pas concernant Kurt. C'est un TURK, le mensonge est sa langue et la tromperie son pays. Puis même, soyons sérieux… ca reste Lenore qui m'a fait entrer au Centurio après m'avoir donné l'opportunité de filer dans la nature. Si j'avais voulu, j'aurais simplement pu revenir à la Coalition Noire et la mettre profond à Port Royal ou juste ne plus jamais me montrer. »

« Pourtant, vous êtes revenu… et même si vous me donnez envie de vomir, Lenore a quand même eu raison de vous faire confiance. J'ai tendance à penser que c'est pareil pour Kurt. »

La grosse différence, ici… c'est que Lenore n'a jamais été amoureuse de Surkesh… mais dire au Gouverneur que la rouquine, Boss des Mercenaires, joue les branleuses avec ce baratineur de TURK ? Non, encore une fois, ce n'est pas possible. Enfin, c'est très possible mais en aucun cas souhaitable.

« Quoiqu'il en soit, parmis touts les rôles que je suis censé remplir au Centurio, faire confiance aux gens n'en est pas un. »

« Je vois que le carré d'as n'est pas aussi uni qu'il n'y parait. »

« Le carré d'as… ? »

[color=green]« C'est le surnom que mes hommes vous ont donnés à vous, Lenore, Kurt et Narantuyaa… puisqu'à tord ou à raison, vous nous apparaissez comme… l'état-major ? La… » Elle cherche ses mots quelques instants. « …hiérarchie… est un concept très vague au Centurio mais vous quatre semblez en être le sommet. »

« C'est plutôt classe, je trouve. On nous a attribué les figures ? »

« Ca reste sujet à débat mais dans l'ensemble, on s'accorde à dire que votre boss est l'as de coeur. Narantuyaa ayant la réputation d'exceller à l'arbalète, on lui attribue le carreau. Vous êtes l'as de pique et Kurt, le trèfle. »

Lenore, le coeur des mercenaires… le carreau d'une arbalète pour la mongole… le pique pour Surkesh parce que c'est noir et que ça évoque rien de bon le mot pique, ouais… puis enfin Kurt, as de trèfle. Parce qu'après tout, ce TURK est un pari de Lenore… alors l'associé à une figure liée à la chance ? Bon dieu, ces tuniques rouges ont du talent pour les surnoms.

« C'est carrément classe en fait. A part ça, je tenais à vous dire que le Centurio n'ignore pas les difficultés éprouvés au Nouveau Monde, raison pour laquelle Natsu y reste de manière permanente. »

« Personellement, je comprends tout à fait que vous ne puissiez pas faire plus. Quand au Gouverneur Radcliff… c'est autre chose. Vous voulez voir quelques dizaines de ses lettres qui me parviennent chaque jour par douzaines ? J'exagère à peine. »

« Vu le début de notre discussion, vous ne devez pas l'apprécier tellement plus que moi. »

« En effet. Concernant… le blocus de la Shinra… j'imagine que la situation est au point mort. »

« Oui. Kurt devait nous apporter la solution mais… ne le fait pas. Oh, il fait pleins de choses pour nous, certaines sont particulièrement utiles et intéressantes. Je ne nierais pas son efficacité mais… il fait tout sauf ce qu'on lui a demandé. Et comme Monsieur beau-gosse mal rasé ne fait rien si ce n'est pas Lenore qui le lui a demandé, on est un peu bloqué de ce côté. Peut-être… pourriez-vous aller lui parler ? »

« …moi ? C'est une blague, j'espère ? »

« Nul n'ignore que Lenore tient à ce que les choses se passent bien entre le Centurio et la Compagnie des Indes. Elle n'est pas la seule, bien sûr, à quelques exceptions prêts, on est tous très heureux que les relations soient cordiales entre nous. L'idée c'est que Kurt se contrefout des mercenaires, il fait l'erreur de penser que Lenore est une boss comme une autre. J'ai connu la Coalition Noire et là-bas, le chef ordonne, les sous-fifres obéissent. Je doute que la Shinra fonctionne bien différemment. Sauf que chez les mercenaires, nous suivons la rouquine mais nous ne lui obéissons pas. Pas forcément. Ca dépend des moments et de notre humeur au final. »

« Et selon vous, si c'est moi qui demande à Kurt de nous fournir de quoi lancer la production de vaisseau… il pourrait potentiellement accepter et se bouger par crainte que Lenore lui sonne les cloches ? »

« Tout juste. J'ai quelques pistes à droite à gauche mais honnêtement… Kurt est notre meilleur chance d'obtenir ce qu'on veut et de s'émanciper de la Shinra. Si c'est pas un espion, il va bien finir par le faire non ? Et si vraiment il ne le fait pas… alors ca ne fera plus aucun doute que c'est bel et bien un espion. »

« Ca ne sera toujours pas une preuve concrète. »

« Et peu m'importe les preuves concrètes, au fond. Si le Centurio tout entier réclame sa tête sur un piquet et son cul au bucher… même Lenore sera bien obligé de s'y plier. Ou de se casser. »

« Je saisis l'idée et je comprend mon intérêt dans l'histoire. Néanmoins… ça reviendrait à me mêler des affaires des mercenaires… outre que je ne suis pas censé le faire, vous êtes un panier de crabe dans lequel je préfère éviter de plonger la main. Sans parler que votre plan implique que je lui fasse une scène et que je donne dans le scandale mais ce n'est pas mon genre. J'y penserais si ça peut nous apporter des vaisseaux spatiaux mais je ne promet rien. Honnêtement, partez plutôt du principe que c'est un refus… et quand bien même je changerais d'avis, il est hors de question de faire mon cinéma. »

Et si c'est un refus, il n'est pas si catégorique que ça non plus. Ce qui suffit amplement à Surkesh pour le moment.

« A moins que vous ne voulez parler d'autres choses, je vais y allez. »

« De mon côté, on a fait le tour… pour le reste, bavassez ne nous avancera pas. J'imagine qu'on aura l'occasion de se revoir d'ici à ce que Lenore ou Narantuyaa revienne. Evitez de démembrer quelqu'un sur le chemin du retour où je vous met une balle dans le crâne. »

Finalement, Surkesh l'aime bien… mais ce n'est visiblement pas réciproque. Au moins, elle sait rester pro'.
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Que dire de ce rp… pas grand-chose. Est-ce un mal ? Non. La conversation avec la gouverneure Swan est très bien et le caractère du personnage est très bien interprété. Tu n’arrives pas exactement à tes fins et c’est mieux ainsi. Le clash entre vos deux visions du monde est bien joué, je te soupçonne d’avoir attendu la bonne occasion pour te confronter à cette femme de caractère et le rendu est bon. Tu as pris le temps de développé ton argumentation et la sienne. Non c’est un rp que j’aime bien. Et auquel je n’ai rien à dire.

Tu utilises le contexte actuel (la situation des personnages cités) et celui passé (la gouverneure et les liens qui ont été établis), l’effet papillon de tes actes qui ne sont pas passés inaperçus, en bien comme en mal, et ça , c’est ma came à moi.

Reste à savoir si ça aura au final une influence quelque part ou si c’était juste un rp occasionnel pour le plaisir de la discussion avec la dame.
- difficulté et récompense
Très Facile : 5 points d'expérience + 50 munnies + 1 PS en psychisme
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