Hun, Deux, Trois, Soleil Szp8Hun, Deux, Trois, Soleil 4kdkHun, Deux, Trois, Soleil 4kdk
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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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De son trône, le Kahn des Montagnes Occidentales les dominaient tous.
Son armure rouge, noircie par les batailles, scintilliait sous le soleil. Autour de lui, ses épouses, ses fils et ses filles, ses bannières de crin dorée, jusqu’à ses fourrures d’ours noir: Toute une mise en scène de force et de pouvoir.

Impossible de voir son visage, tant Naran était loin dans la foule des concurrents. Mais elle cru voir étinceler un sourire amusé, avant que le chef de guerre ne commence son discours.


“ Bienvenu, Huns, au second tournoi ! “
Un tonnerre de cris enthousiastes. Tout autour de la Mercenaire, des guerriers endurçis chantaient, criaient, hurlaient leur admiration. Ce nouveau Kahn devait avoir mené plus d’un raid, pour obtenir un tel fan club...

Le Khan leva la main, et immédiatement le silence tomba à nouveau.
“ Comme de tradition, l’épreuve de la course aura lieu aujourd’hui, sous le premier soleil du printemps. “
Nouvelle vague d’allégresse. Nouveau prompt retour au silence.

Perchée sur ses étriers, Naran évaluait ses futurs adversaires. Moins de bannières qu’elle n’en avait le souvenir : Elle était loin d’être la seule à courir sans couleurs. Quelques femmes, aussi, fait plutôt rare dans ses souvenirs.


“ Toutefois… “ Accrochée aux lèvres de leur seigneur, la foule tomba muette. “ Plutôt que de laisser chacun courir avec son propre cheval, aujourd’hui l’épreuve sera un peu différente. ”

Pas d’acclamation, cette fois. Une incompréhension intrgiuée, ou parfois rageuse, parcourait les rangs montés des concurrents.

“ Guerriers, vous allez devoir vous montrer digne de vos monture ! “
Sa voix grave avait porté plus haut que les plaintes, que les questions.


“ Notre dernière expéditions nous-ont mené au plus profond de la steppe. Dans une terre oubliée… A la rencontre de créatures disparues de nos contrée depuis bien trop longtemps.”
Tous pouvait entendre l’exultation dans la voix du Kahn. Certain pouvait aussi percevoir un grondement naissant, qui frémissait le long du campement.



“ Cette année, vous aurez l’honneur de chevaucher l’engeance du ciel et de la steppe. Les joyaux du Père Divin… La lignée d’Oskus-ool... “ De la piste, un nuage de fumée s’elevait dans le ciel.

“ La Harde de Tulpar! ”
Un mythe, une légende tout au plus...

Et pourtant, les bêtes approchaient. Malgré la poussière, malgré la distance: leurs robes était du blanc pur des légendes.


“ Les derniers héritiers de l’étalon de Tengr : Sauvages, enragés au combat, et plus rapide qu’aucune de mes propres juments. Soixante bêtes adultes, que je vous laisse vous départager... “

Les concurrents fixaient le troupeau, qui s’était arrêté en vu du campement. Après un moment hébété, ils se jetèrent à terre, leurs brides à la main. La course avait déjà commencé.


Naran s’était jointe à la mêlée, et sprintait avec ses adversaires. Jouant des coudes et de souplesse, elle évitait les coups, les obstacles.

Le bruit du fouet sifflait déjà, sans se soucier de l’absence de monture. Pas de plainte, pourtant : Admettre faiblesse maintenant serait une perte de temps.

Bondissant par dessus une énième barrière, la Mercenaire atteignit le peloton de tête.
Les animaux étaient en vue. La jument de tête, farouchement défensive, se cabrait sur un premier arrivé. Vicieuses et intelligentes, les bêtes refoulaient tout contact à coup de sabot.


Profitant du chaos, Naran continuait d’avancer. Elle laissait les animaux de tête à ses concurrents, pour contourner la harde acculée. Avant de se lancer tête baissée, elle voulait un instant pour étudier les animaux, établir une stratégie...

Il y avait de tout, dans ce troupeau épars.
Certains chevaux semblait perdu dans cette masse, tout juste assez blanc pour appartenir au groupe, mais trop faible pour s’y imposer. D’autre au contraire affichaient leur lignage, comme l’un des deux étalons, qui agitait furieusement une demie aile désarticulée.


La prestigieuse lignée de Tulpar était connue pour ses chevaux ailés, mais il semblait qu’aucun devant eux n’avait suffisament de plume pour s’envoler. Résultat d’une consanguinité excessive, ou peut être du mélange entre chevaux mortels et immortels, les bêtes présentées ici semblaient toute plus ou moins dégénérées.

Certaines était démentes, mousse au lèvres et yeux fous. Quelques uns avaient, derrière les jambes avant, une troisième paire de patte atrophiées. D’autres encore avait pour sabot avant des griffes noires et difformes… Et pourtant tous avaient pour point commun leur férocité face à de potentiels cavaliers.


C’était un pari. Toute l’épreuve n’était basée que sur la chance.
Rien ne pouvait permettre de deviner les capacités des animaux maintenant à l’arrêt : Tous avaient un défaut, une mutation, une -

Le sang gicla.
Un corps s’écrasa sur la terre battue, première victime des chevaux déments.

Ce Kahn était complètement taré.


Après la première effusion de sang, le rythme de la course ralentit.
Appréhensif, les cavaliers potentiels calculaient leurs chances, plutôt que de se ruer sur les animaux les plus puissants.

Naran sentait son sang bouillonner. L’épreuve était plus complexe qu’elle n’aurait pensé… Mais il y avait quelque chose d’excitant dans le défi qui leur était présenté.


Son premier repérage fini, le regard de la Mercenaire s’était fixé sur une jument muselée de plume. Distante, plus calme que ses soeurs de lignée, elle ferait une bonne tentative.
A part les excroissances duveteuses qui garnissait ses joues, l’animal semblait presque normal…

Se glissant de buissons en buissons, Naran s’approchait d’elle.
Ses chances reposaient plus sur la surprise que la force pure. La Mercenaire se préparait donc à agir, calculant calmement la distance, la -


De nouvelles éruption de voix. Le bruit de sabots, de hurlement…
L’une des bêtes avait été montée, et offrait maintenant un rodéo sauvage à sa cavalière.

Loin du profil de guerrière, l’aventureuse était trop fine pour le rôle de soldate. Il lui manquait l’armure, sans parler de la carrure. Mais son habileté en selle était indéniable, et elle virevoletait avec sa monture avec une facilité déconcertante.



Plutôt que de rester transfixée, Naran se rua sur sa cible à elle.
Un sprint chaotique à travers des bêtes hostiles, dont les quelques minutes de courses se finirent en roulade quand vint le temps d’éviter les sabots cabrés d’un membre de la harde.

A bout de souffle, la Mercenaire était accroupie à quelques mètres de son but. Elle n’avait pas une seconde à perdre: Seule et entourée de chevaux belliqueux, elle risquait de finir piétinée, ou pire, dévorée par les plus dégénérés du troupeau.


Elle sauta, voulant prendre appuis sur la croupe d’une jument pour sauter sur celle qui l’intéressait. Une ruade plus tard, Naran était propulsée vers sa cible, main en avant.

L’angle était maladroit: elle ne put qu’enlacer l’encolure de la jument, se trouvant donc pendu à au cou de l’animal. Un bref tête à tête avec les naseaux taché de sang de la bête lui arrachèrent un frisson, avant qu’elle réussisse à empoigner le garrot et basculer sur son dos.

Immadiatement en place, Naran serra les cuisses et se prépara au combat.
Ca ne loupa pas: Sa nouvelle monture se mit immédiatement à ruer, cabrer, sauter, hennir, se tournant sur elle même dans une danse furieuse.


Fluide ou ferme selon les circonstances, la Mercenaire se cramponnais de toute ses forces à sa mointure. Ses jambes glissaient sur la robe immaculée de la jument, évitant les coups de dents rageur ou titilliant ses flancs pour la forcer à avancer.

Chaque saut était un risque de finir par terre, malgré la touffe de crin qu’elle tenait résolument en main. Pas de selles pour faciliter son assise, et la bride qu’elle avait apporté pendait encore du bout de ses doigts.


Mais, petit à petit, les sauts et virages de sa monture ralentissaient, tant en rythme qu’en intensité.

Le moment parfait était imminent : Naran prépara sa bride, tendue comme la corde d’un arc, et bondit sur l’occasion.
Loin de se dérouler comme prévu, son action eut effectivement pour résultat de mettre une bride sur l’animal... Même si la mercenaire fut projetée en avant, s’écrasant à terre non loin de là.


La jument s’était cabrée, prête à l’écraser. Naran fit une roulade sous sa droite, juste avant que les sabots ne s’abattent sur la terre devenue meuble.
Sans se laisser le temps de souffler, elle roula à nouveau, se redressa, et couru après sa monture rebelle.

Bloquée par la cohue du troupeau, sa cible n’avait pas eut le temps de fuir bien loin.
Naran évita une ruade en fondant sur le coté, puis s’élança sur la croupe de l’animal.
Saisissant la bride qui volait au vent, elle se stabilisa à nouveau sur le dos de la jument.


Sa monture continuait de se débattre, mais, de quelques claquement de cuir, Naran réussi au moins à diriger son energie vers la piste de course.

Levant le regard sur la plaine, la Mercenaire sourit. Le troupeau était devenu un vrai champ de bataille. Plusieurs petits groupes se défendaient tant bien que mal de l’assault meurtirer des chevaux, alors que des dizaines de corps, morts ou blessés, gisaient dans la poussière de la steppe.

La première cavalière, elle, avait déjà disparu à l’horizon, ne laissant derrière elle qu’un nuage de poussière. Naran serra les genoux, pressant sa monture à travers la harde désorganisées.
Alors qu’elle arriva sur la piste, elle distinguait peu à peu une douzaine d’autres concurrents, qui avaient eux aussi réussi à se mettre en selle.

Sans perdre de temps, la Mercenaire lança sa jument à l’assault de la piste.



Voyant l’étendue vide et invitante de la plaine devant elle, sa monture s’était élancée ventre à terre. Elle continuait de donner des coups de cul, ou de froler les rares rochers et arbres présents.... Mais ses efforts pour déloger l’humaine perchée sur son dos étaient vain : Naran n’allais pas se laisser éjecter en si bon chemin.

Au contraire, la Mercenaire pressait l’allure, fonçant sur la terre sablonneuse.
Sa jument était impressionnante : Excepté en vaisseaux, Naran n’avait jamais atteint une telle vitesse. Elle sentit le vent lui giflait le visage, créant en elle une euphorie addictive, et laissa s’échapper un cri de victoire.


Puis, entre deux foulée, la Mongole sentit un changement. La cadence des sabots, qui frappait jusqu’alors le sol d’un rythme galopant, était en train de se transformer.

Serrant les jambes, Naran se cramponna, prête pour un mauvais coup de la part de la bête. Ressentant la nervosité de sa cavalière, la jument fit un pas de côté, rua, se tordit, avant que la Mercenaire ne puisse reprendre le contrôle.


Après quelques foulées, le rythme changea à nouveau. Cette fois, Naran était prête, et garda son aplomb.
Les sabots heurtaient le sol avec la même force, et pourtant leur battue avait quelque chose d’anormal. Et, soudain, l’allure changea. Comme si, en un battement de paupière, son cheval avait commencé à voler, et, sans perdre en vitesse, glissait sur les airs.


Une Joroo.
Naran écarquilla les yeux.

Sa jument n’avait pas quitté la terre. Et pourtant, elle filait sur la piste comme si douée d’une troisième paire de patte.
Son allure était aussi stable que le vol d’un épervier, et bien plus rapide qu’un galop… Un amble fulgurant, harmonieux.

Même sans selles, sans étrier, Naran était plus à l’aise que sur aucun autre destrier. Suspendue entre les vents. Elle sourit, et banda son arc.


***


Son trait s’enfonce profondèment dans la première cible.
Trois autres flèches marquaient le passage de ses concurrents.
Naran repris la course.


***


Le sentier s’était fait plus étroit.
Le paysage semi-desertique, lui, était devenu rocailleux, tandis que la faible végétations s’était densifiée en une basse bande de buisson sec tarabiscotée par le sable et la neige.

La course durait depuis des heures. Alternant les allures, Naran avait jusqu’ici progressé à un bon rythme. Mais, plus elle approchait, et plus la montagne lui résistait.

Sa jument, toute prodigieuse qu’elle soit, trébuchait sur le sol cahoteux. Elle rechignait à grinper la pente, se cabrait face à l’escarpement… A coup de talonnade vigoureuse, Naran la forçait tant bien que mal à avancer.


Un galop sourd, grandissant derrière elle. Encore loin de la tête de la course, bloquée par le mauvais caractère de sa monture, la Mercenaire bouillonait intérieurement.

Quand son concurrent déboula sur le flanc de la montagne, Naran senti sa monture jaillir en avant. Profitant de l’occasion, elle talonna ses flancs, l’envoyant filer à toute allure le long du sinueux chemin.


Pendant ce temps, la Mercenaire encocha, puis visa.

Sa première flèche se planta au pied du cheval de son poursuivant.
La seconde toucha l’homme à l’épaule, arrachant au guerrier un cri guttural.
La troisième lui transperça la gorge, envoyant sa stature trapue s’écraser sur le sol dans un gargouilli visqueux.

Personne ne regardait, loin dans les dédales de sentier des montagnes. Et personne n’irait vérifier les enpennes de ses flèches là, de toute façon déjà teintes du noir de l’anonymat.
Tuer un concurrent isolé était presque naturel.

Naran affichait un sourire satisfait, alors que sa monture se décidait enfin à presser le pas.


***


La deuxième cible comptait elle aussi trois flèches, profondément enfoncées dans le crin tressé.
La Mercenaire y ajouta la sienne, puis pressa sa jument à travers le sous bois montagneux, passant bientôt sous le couvert des pins.


***


La route qui creusait la montagne était maintenant couverte d’une neige boueuse. Cette fois ci, la monture de Naran ne fit pas de caprice, et fonçait sur le chemin adouçi par l’usure.

Les traces se faisaient de plus en plus fraiches: Ses concurrents n’étaient plus très loin.
Les arbres et la neige ne pouvais plus étouffer deux cri rageurs.
Des insultes, des malédictions...
Puis plus rien.


Le long du sentier, Naran retraçait l’histoire qu’elle n’avait pu que deviner.

Des trois têtes de file, deux s’étaient talonné dans ces bois. Quelques flèches leurs avaient échappées, la plupart plantées dans les arbres ou le sol boueux. Les laissant défiler sur le bas côté, Naran se concentrait plutôt sur les arcs décris par leurs empreintes.

Les deux sillions torsadés était ceux de chevaux plus puissants et plus lourds que le sien.
Son regard tomba sur une première trace de sang, qui se démarquait nettement dans la neige. Les goutelettes avait séchée en une fine couche encore rouge, presque poétique.

Entre deux troncs, la Mercenaire aperçu une bannière brisée, jetée dans le sous bois.
Leur lutte en était venue au contact, donc.

Quelque mètre après, Naran distingua quelque chose par dessus le galop de sa monture.


C’était le râle rauque d’une bête à terre. Pas d’un homme, non : Très clairement animal, tout à la fois plaintif et dangereux.
Et, au détour d’un bosquet, Naran tomba sur sa source.

L’étalon était étendu sur le flanc. Sa tête se débattait sur le côté, tandis que de ses naseaux perlait un sang noir et visqueux.
De son ventre saillait une lance à bannière. La jument de Naran ralenti, la laissant observer une forme inerte qui gisait, écrasée sous le poids de l’animal blessé.

Voyant arriver les spectateurs de sa mort, l’étalon semblait devenir fou. Ses yeux se révulsaient de rouge, alors que toute son encolure se tendait en un roulement musculeux.

Ses plaintes avaient cessés.
L’animal roula les épaules, parvenant à redresser une antérieure, puis l‘autre.

D’une impulsion puissante, il fini par se relever.
Le sang marquait ses flancs opalescents. La bannière, profondément enfoncée, trainait à terre, déchirant son ventre à chaque pas. Et pourtant, l’animal se tenait fièrement debout, sa posture aussi menaçante que possible.


Naran tira.
Sa flèche était parfaite, sublime : fendant l’air lourd et vicié, les crins blanc mêlé de brun, la chair et l’os.
L’étalon s’effondra sur le coup, brisant la bannière qui perçait son flanc dans un craquement sinistre.

Avant même qu’il ne touche le sol, Naran avait déjà encoché une autre flèche, cette fois à ses couleurs. Sa monture semblait avoir pressentit sa colère, et repris une course acharnée.


***


Au pied de la troisième cible, Naran laissa la tête décapitée du meurtrier, une flèche entre les deux yeux.


***


Le jour s’étiolait.
Sortie de la forêt, Naran atteignait peu à peu le sommet de la colline. Elle eut une inspiration avide, retrouvant enfin l’air pur des steppes.

La route vers le sanctuaire était bordé d’empilements de pierres. Sous la lumière doré du soir, leurs rune bleue brilliaient, célébrant l’histoire du Père Céleste et de ses Héros.

Naran les ignora, concentrée sur son objectif.
Elle arrivait à temps: Le galop de la première en lice était audible, si, si proche.


Ce n’est que le sanctuaire en vue, que Naran aperçu enfin sa dernière adversaire.
Elle galopait les cheveux libre.
L’idée même était absurde.

Sans pouvoir réfléchir à l’idiocie du concept, Naran la vit se retrouner.
Immédiatement, tout lui revint en mémoire.

Des lèvres aussi douce que la liqueur.
Un murmure mutin, doux et amusé, qui se glissait sans ses entrailles au point de la désarconner.
Son parfum d’une fleur inconnue, qui hantait encore ses draps.


Pâlissant, Naran fixait son amante d’un soir.
Cette dernière ne fit que lui sourire, avant d’entamer un premier tour du sanctuaire.

La Mercenaire pris sa suite, croisant son regard au dessus des stèles sacrées, fixant ses pomettes rougies par la course. La jeune fille n’avait pas d’armure, pas de lance : Juste son sourire, et à cet instant c’était bien plus efficace qu’aucune arme.


Et déjà elle finissait son second tour, chevauchant si fluidement que sa monture semblait n’être que le prolongement de son voile.
En comparaison, la jument de la Mercenaire commençait déjà à s’agiter, percevant le désarroi de sa cavalière.

La troisième volte autour du sanctuaire se fit en un instant, avant que la jeune fille ne se détourne pour fixer la longue descente qui les attendait.
Une fois le sanctuaire derrière eux, ils seraient en vue de la foule.

Impossible alors de sortir les armes, de-
Trop tard.
Gracieusement, la cavalière avait fermé son troisième tour, et s’élançait en bas de la colline.

Malgré tout ses efforts, Naran ne put pousser sa jument à dépasser la belle.
Elle observa sa descente, entre la jalousie et l’emerveillement.
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Alors, outre le jeu de mot, j’ai pas trouvé de lien avec le texte ! Ouais, j’suis chiant, mais j’adore être chiant. Après tout, j’reste un mec. Donc, ils sont où les Huns contre un mur à jouer aux cons ?!

Alors, que dire de cet exploit ?

Ce qui est marrant, dans ce texte, c’est quasi exclusivement des enchaînements d’action. Il y a très peu de moments de narration propre aux pensées de Naran. Dans le cas présent, j’vois ça comme un outil à la narration. D’autant plus dans le délire de la compétition.

Soyons honnête, si nous nous retrouvions avec Naran qui s’épanche sur sa vie et son état de pensée par rapport au ragoût de la veille, ça aurait été chiant et le rythme aurait été cassé.

Toutefois ! J’tiens quand même à dire que, dans ce texte, c’est la foire aux fautes d’inattention. Il y en a plus que d’habitude. Au point que j’en sois outré, observe comme j’le suis, c’est grave. Après, j’ai pas grand chose d’autre à rajouter pour la partie négative. Il n’y a rien qui me saute à la gorge par rapport au domaine équestre, il y avait possibilité de faire bien plus en terme de débourrage, pour être honnête. Dans le côté « bête sauvage », t’imagines pas à quel point un cheval peut se contorsionner pour renverser son cavalier. Il arrive vraiment à bondir depuis leurs quatre jambes dans un mouvement vertical et c’est dingue à voir.

Bref, les critiques sont surtout de l’ordre « Douille plus ta mère pour un débourrage » sauf que ça n’a pas grand intérêt.

Comme j’le dis plus haut, le rp reste assez sympathique. J’ai pas grand chose à rajouter. Que ce soit en positif ou en négatif. L’action est décrite, en bien. L’idée de parler des différents terrains sur lesquels ton cheval se balade est intéressante, ça rappel que tout n’est pas lisse et plat. Peut-être que, pour être plus captivé par la course et son cheminement en lui-même, ça aurait été intéressant d’avoir plus de description. Outre que « forêt » / « montagne » / « Sanctuaire ». Voilà ! C’est tout pour moi.


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