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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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“Naran!”
“Gn…”
“Bouge toi l’cul, merde !”
“Nggn.”
“Il est 7h, j’ai pas qu’ça à foutre...”
“...Nn?”
“Oy, tu t’rappelle ta promesse ?”
“...Nh.”

Avec toute la grâce d’un ours mal léché, Naran roula hors du nid de couverture qu’elle s’était érigé. Elle essuya un filet de bave qui avait séché le long de sa joue gauche, et leva des yeux rougis vers son frère déjà debout.

“D’quoi t’a b’soin?” Sa bouche était sèche et pateuse, tout à l’opposé de sa soirée passée.
“Demande à Sara. Je dois aller négocier une vente, j’ai pas le temps de te faire un briefing”
Il était faché. Rooh.


Péniblement, Naran se redressa. Puis elle tangua, un peu.
La tête courbée, elle machonnait une mèche de cheveux, égarée au coin de ses lèvres.

Son odorat s’éveilla en premier, trouvant, entre l’alcool qui imbibait ses draps et celui des épaisses fourrures qui l’entourait… Mh. Quelque chose de floral ?

Ses cheveux défait masquaient sa vue d’un filandreux voile noir. Elle se massa les paupières, gagnant suffisament de clarté pour apercevoir deux de ses neveux qui la fixait depuis la porte entrouverte.


“Quesqu’vous voulez?”
Les deux enfants se regardèrent.

Avant qu’il ne puissent répondre, Naran se raidit.
Elle sentait sur son flanc un mouvement-
Merde.


“Dégh- Dégagez!”
Trop tard.

Une couverture glissa, dévoilant un bras, une épaule, une hanche… Puis, finalement, un visage curieux, qui émergea d’entre deux oreiller. Naran admirait bovinement la demoiselle qui ouvrait les yeux.
Gueule de bois oblige, les pensées lui vinrent lentement.

Déjà, elle était pas mal. Comme quoi, pas parce qu’elle était ivre que son jugement lui faisait défault.
Tiens, la voilà qui levait les yeux en amande vers elle. Vraiment pas mal.

Bon, par contre, Naran avait beau se creuser les méninges, aucun souvenir de la donzelle. Dommage.

Cette dernière s’était levée, entourée d’un manteau de couverture. Elle s’aventurait de par leurs couche pour récupérer un à un sa tunique, ses chausses et ses chaussures. L’oeil vitreux, Naran admirait son c-

“Tantine!!”
Merde. Ils étaient toujours là.

“Quoi.”
“Maman a dit que tu devait nous aider à chasser.”
“... Ben voyons.”


“Eh bien je ne vois pas de raison de m’interposer…”

L’inconnue lui souriait largement. Elle se foutait de sa gueule, c’était évident.

Enfin, son déhanché la pardonna bien vite. Naran détaillait muettement la jeune femme, desespéré pour une quelconque indictation de son origine, sa fonction, si elle était disponible un soir prochain…

Sa tête avait beau la lancer tant elle se concentrait, Naran n’en tira pas grand chose.

Une Hun, évidemment. Bien gaulée, mais ça elle le savait déjà. Un manteau ocre, donc ni une noble ni une épouse de noble (ouf, ça aurait été un autre paquet d’enmerde). Un peigne d’or qui tenait son chignon en place… Soit elle avait de la famille dans raids, soit elle y participait, elle.

L’idée était intéressante. Mais, avant que Naran ait le temps d’ouvrir la bouche - toujours aussi pateuse - L’intéréssée avait déjà quitté la tente, ne laissant derrière elle qu’un léger parfum… Parfum de quoi ?


“Tantiiiiine !”
“Il est l’heure!”
“Tu avais promis de nous apprendre à chasser !!”

Naran pressa ses mains à ses tempes. Les piaillements des enfants lui vrilliaient les tympans.


“VOS GUEULES!”
Elle avait crié un peu fort.
Puis, bon, son regard assassin n’était pas plus engageant.

Mais… Ah! Suffisament de verve pour les taire-

“Et pourquoi il faut qu’on se taise?”
Merde. Foutu gosse. Il n’avait pas fallu cinq minutes...
“Un chasseur, c’est silencieux.”
“Oooh.” Les deux gosses se regardaient à nouveau, pesant la valeur de ce nouveau savoir.


“Bon, c’quoi vos noms, à vous?”
Naran s’était levée. Maladroitement, elle avait rajusté sa chemise, dernier vestige de ses vêtements de la veille, puis récupéré quelques vêtements du coffre au bout de son lit.

“Erhi” “Erden”
Ils avaient répondu de concert. Naran plissa les yeux.
Ils étaient loin d’être jumeaux, pourtant. D’une côté, un blondinet joufflu, qui n’avait de son père que le nez retroussé. De l’autre, une fillette à peine plus agée, qui la fixait d’un regard soupçonneux.

“Bon. En route, alors.”
Et Naran navigua tant bien que mal vers la porte.


***


“Vous avez vos chevaux?”
“Ouiii!!”
“Vos arc?”
“Ouiiiiiiii!!”
“Vos explosifs?”
“... Hein?”
“Nan, j’confond. Allez, en route, mauvaise troupe!”

Naran se hissa laborieusement à cheval, alors que ses deux charges enchainaient déjà les pirouettes sur leurs canassons respectifs.

“Arrêtez de faire les cons.”
Finalement en selle, Naran se sentait un peu mieux.
“Et dite moi c’dont votre mère a besoin, que je me fasse une idée.”

“Une douzaine de renards!”
“Non, non, un renne !!”
“Et un ours !!”

“... Et ce qu’elle vous a vraiment demandé?”
Son aigle dormais encore. Naran le détacha de son perchoir pour le prendre sur le bras.
“Laissez moi deviner : Des lapins.”

Le cadet baissa les yeux, défait. Ah - Hah !
“Fait pas cette tête. Qui sait, on tombera ptet sur un ours ou deux…”
Les voilà qui la fixaient à nouveau, des étoiles dans les yeux. Finalement, c’est pas si difficile à impressionner, un gosse...


***


”Et du coup, pour chasser l’ours, faut un peu de miel, un chevrot et -”
“Tantiiiine, quand est ce qu’on arrive ?”
Sortie de son monologue, Naran leva son regard. Le campement avait déjà disparu derrière l’horizon : Seul une fumée diffuse marquait son emplacement, tranchant sur le ciel bleu pur.

“On est assez loin: Maintenant, il va falloir trouver des traces de lapin.”
Naran ralenti le pas de son cheval.

“A vous de jouer, les mioches! Si vous voulez apprendre à chasser, faudra au moins apprendre à repérer vos proies.”
Replaçant son aigle sur sa selle, Naran fit glisser sa capeline sur ses yeux, s’avachi, et se laissa bercer par son rythme régulier. “Pendant ce temps, je vais… réfléchir…”


A moitié endormie, Naran gardait toutefois une oreille éveillée. D’instinct, sa jument suivait celles des enfants. Ainsi, la Mongole put suivre leurs grommellement peu convaincu; leurs exclamations en trouvant de premiers indices…

“Tantiiine!!!”
Le murmure insistant de sa nièce venait de la tirer de sa somnolance.
“Ng ?”
“On en a trouvé deux ! Ils se cachent dans les buissons!!”


“Et bien, j’vais pas vous tenir la main !”
Après un baillement languide, Naran dégaina son arc et encocha une flèche.
“Ils sont plus facile à avoir immobile. Mais une fois que vous en tirez un ou deux… Tout le reste va partir dans tout les sens. Préparer vous, parce qu’on va les courser!”

Du coin de l’oeil, Naran observait les deux enfants bander leurs arcs. Ils n’avaient pas encore la fluidité d’un adulte… Mais déjà leurs mouvements ressemblaient à ceux de leurs ainés, souple et assurés.

Son trait fila le premier, et cueilli un jeune à l’épaule. Deux autres flèches se fichèrent de part et d’autre d’une hase, qui s’éffondra dans un coinement pitoyable.
“Je précise que planter deux flèches dans le même lapin n’est pas necessaire!”


Les tirs avait semé la panique à travers la colonie, envoyant une douzaine de lapin dans toutes les directions.
Naran lanca son cheval à travers la garenne, encochant une deuxième flèche.

Ses yeux étaient rivées sur les rongeurs, et ses mouvements étaient presque mécaniques : Encocher une flèche, tirer, puis passer à une autre cible.
“Si vous en tuez quatre chacun, je vous laisse tenter la chasse à l’aigle !”


***


“Alors?”
Les deux enfants tenaient encore fébrilement leurs arcs, haletants.
“J’en ai eu cinq. Je crois.”
“Moi six!!”

Naran eut un sourire en coin.
“J’vais m’occuper du décompte.”


Menant sa monture au détours des arbustes et autres herbes folles, Naran se penchait, voir glissait de côté pour s’emparer des flèches.
Quelques tirs perdu, ou trop mal visé pour tuer… Mais dans l’ensemble, ce n’était pas une mauvaise récolte.

“Eh, Nara !”
La Hun se retourna. Ses deux protégés avaient démonté un peu en contrebat. Au petit trot, elle vint les rejoindre.
“On a trouvé un nid!”
“... Et c’est pour ça que vous m’appellez?”


Les deux enfants étaient visiblement fasciné.
“Regarde, y’a des oeufs !”
Erhi brandissait deux minuscules coquilles bleu tacheté.
“Vous voulez en faire quoi? Y’a à peine de quoi faire une omellette...”
“Y’en a un plus gros aussi. Mais il est...”
“Etrange!”

Intrgiuée, Naran descendit de cheval.


L’un des oeufs était effectivement de plus belle taille, mais d’une texture anormale.
On aurait dit… Pas du papier, ni du tissu, mais un quelque chose entre les deux, doré et brilliant comme du métal.

Grattant à la surface, Naran fini par arracher la fine couche de protection. Elle dévoila un oeuf noir et lisse, au parfum totalement inconnu. Au toucher, sa surface semblait s’ammollir, tant que ses doigts se trouvèrent couvert d’une mélasse à l’odeur sucrée.

Prête à braver l’inconnu, la Mercenaire fini par y donner un coup de langue.
Elle ne le regretta pas.
Une saveur ! A tomber: à la fois amère et sucrée, qui se fondait sous sa langue. Naran brisa un morceau de la coquille, goutant avec délice à cette nouvelle saveur.

“J’chais pas c’que c’est, mais c’est vachement bon!”
“J’veux gouter !!”
Mmh. Si il s’avèrait que l’oeuf était un piège, un poison quelconque, Batu ne lui pardonnerai jamais. Mais en même temps… Un truc si bon ne pouvait décemment pas être empoisonné, n’est ce pas?

“Tennez. Vous allez voir, c’est de la bombe!”
“C’est quoi de la bombe?”
“T’occupe et mange.”

Dernière édition par Narantuyaa le Ven 6 Avr 2018 - 0:53, édité 1 fois
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Ouais, j’vais te noter avant d’aller me coucher ! Est-ce que j’vais avoir des trucs à raconter, la réponse très bientôt.

Ici, j’me doute que ce n’était pas prévu dans ta suite de missions en Mongolie. Dans l’idée où, ça serait étonnant que tu partes chasser le lapin avec tes neveux ! Enfin, tout ça pour dire, il s’intègre bien dans la chronologie de tes évènements.

Est-ce qu’il y a un truc qui a retenu mon attention ? Là, j’ai envie de dire non, peut-être à cause de la fatigue !

Sauf que, j’suis quelqu’un précis et j’vais trouver un truc à redire ! D’ailleurs, je cherche. Activement. Encore un instant. Là, j’suis sur le coup. Vraiment, soit prête. Attention. Ça viens. Ah ! Voilà ! J’ai trouvé un truc à dire. C’est quand même dommage que la gueule de bois, cette salope, elle ne te handicape pas lors de ta visé. D’autant que tu insistes bien dessus. Tiens, ça aurait été comique que pour le tout premier tir, les gosses touchent alors que ta flèche part en Amazonie.

Un joli pavé pour dire, pensée à vos états préjudiciable ! Il y a toujours moyen d’en rigoler, alors, autant en profiter.

Ah ! J’ai trouvé ma critique à faire, j’suis content. À ton tour d’être heureuse, j’vais dire du bien de ton texte. Le contexte, j’suis à fond dedans. L’idée d’apprendre à chasser aux gosses, c’est un prétexte tellement marrant. Tu peux faire, comme dans ton cas, des gosses chiants qui n’arrêtent pas de poser des questions. Il y avait tellement de scène possible, j’vois ça un peu comme une mine d’or dans laquelle tu peux piocher sans te soucier.

Le truc que j’ai quand même apprécier, c’est la découverte du chocolat pour ton peuple qui ignore de quoi il s’agit. Limite, j’voyais la scène de « 2001, l’Odyssée de l’espace » avec la découverte de l’outil par les singes. En moins long, ce qui n’est pas un mal. En résumé, c’était bien.

Tu gagnes enfin une superbe compétence, à toi le lapin blanc avec un noeud rose ! Ainsi qu'un trophée.


Facile : 12 points d'expérience + 100 munnies + 2 PS en Dextérité !

Lapin de Pâques : Actif. L’utilisateur est dorénavant capable d’invoquer un petit lapin blanc tout mignon ! Avec un ruban rose autour du cou. Cependant, il n’est pas albinos et ne sert strictement à rien. Il se contente de vous suivre et va disparaître dans un coin en cas de danger. D’ailleurs, vous ne pouvez même pas tenter de le manger, il va s’enfuir s’il se rend compte d’un danger.
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