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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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J’observe le soleil se lever lentement tandis que je finis mes exercices artistiques. En plus de la calligraphie, j’ai décidée de commencer à m’entraîner aux arts de la peinture chinoise, en autodidacte. J’essaye de reproduire du mieux que je peux les montagnes de ma terre d’origine gorgées de verdure et de nuages. Je ne suis pas une très grande artiste, je l’admets aisément, mais avec le temps peut-être que mes modestes créations ressembleront à quelque chose de plus agréable au regard ?

Un autre jour sous un soleil radieux. Je n’ai pas dormi beaucoup cette nuit, cette chambre d’hôtel commence à affreusement m’ennuyer. Ce n’est pas personnalisé, faiblement équipé et complètement remplie d’un tas de choses inutiles. Il faut vraiment se doter de bureaux convenables. Entre les courriers de faible importance, les fiches de paie de tous les salariés, l’amortissement de nos bien, je ne m’en sors plus. C’est à peine s’ils ne vont pas bientôt colonisés ma salle de bain.

On tape à la porte, la main lourde. Francis qui se lève tôt ? Incroyable. Je rejoins l’entrée et ouvre.


« Bonjour Madame Song ! Je paris que je vous réveille ! »

C’est bien tenté mon grand, mais le jour où tu seras prêt avant moi n’est pas encore arrivé.

« Non, je suis réveillée depuis au moins deux heures.
- Pfffff ! J’ai mis un réveil pour rien, merde ! »

Le détail qui me perturbe, c’est sa tenue : il est habillé comme pour un entraînement de combat. Sauf que je n’avais strictement pas prévu cela. Je croise les mains, attendant qu’il remarque mon interrogation.

« Pourquoi vous me regarder comme ça Madame Song ? Vous voulez mon corps ou quoi ? Bwahahaha ! » pouffe t-il de rire.

Il se met à tousser, il a dû avaler de travers en rigolant comme un veau. J’attends qu’il reprenne sa respiration, il est rouge comme une tomate.

« Ouais bon… Je vous avoue que je me fais un peu chier à la Costa. Au début, c’est sympa, y a le soleil, les petites jeunes filles à moitié à poil sur la plage, celles qui sont nues ET bourrées…
- Passons les détails, Francis.
- Ok boss ! Bon en gros je voudrais savoir si vous vouliez vous entraîner avec moi ? S’il vous plaît, j’ai les articulations qui rouillent et quand je bouge pas je suis constipé et après aux chiottes je… »

Je lui fais signe d’arrêter d’un geste de la main, j’ai compris le message pas la peine de me donner les ragots croustillants concernant son état gastrique. Surtout que vu son poids, cela doit être de sacrés problèmes… Cependant, une question demeure.

« Tu es conscient que j’ai probablement autre chose à faire, n’est-ce pas ?
- Ouais mais je me suis dit que comme ça je pourrai bouger sans trop m’abîmer.
- Cette vaine tentative de provocation me passe au-dessus de la tête mon cher.
- S’il vous plaît ! C’est l’aube, vous allez pas commencer à bosser tout de suite si ? »

Il est têtu, il faut le lui reconnaître. Mais soit, un peu d’entraînement ne me fera pas de mal. Vu la situation à la Costa del Sol, il faut savoir rester en forme pour le jour où il y aura des incidents majeurs. En temps de paix, on prépare la guerre. Pas que la guerre soit une de mes grandes passions, mais il faut toujours être « frais » et être capable de répliquer à une attaque.

Je le quitte quelques instants pour aller enfiler une tenue moins civile et plus propice à ce que nous allons faire. Je ressors de la chambre avec lui, en direction d’une salle en sous-sol de la station Agrabah. Un endroit avec des tapis de sol pour satisfaire nos clients sportifs en manque d’exercices, mais pour une fois, nous serons les usagers. Il n’y a personne dans les parages, et Francis a réservé le lieu pour que nous soyons tranquilles.

Je fais mes étirements, c’est toujours un plaisir de constater que je suis toujours aussi souple… Surtout par rapport à Francis qui semble avoir du mal avec ses articulations. Une véritable poutre.


« Un petit coup de main Francis peut-être ?
- J’suis pas une gonzesse, avec tout mon respect Madame Song ! » dit-il en pouffant de rire.

Bien, bien.

Je reste aux aguets malgré tout. Francis est un homme peut-être… Rustique et macho, mais il n’en est pas moins un excellent briseur de crânes. Je l’ai déjà vu à l’œuvre, et il combat plutôt bien au corps-à-corps et avec les armes à feu il se débrouille plutôt bien. Je me rappelle encore de sa performance sur le champ de bataille en Chine contre les Mongols, le visage grenat et éclaboussé par le sang des sauvages. Il porte définitivement bien son surnom de « Furie Rouge ».


« Quel type d’entraînement faisons-nous aujourd’hui ?
- Une mêlée ça vous va ? »

J’esquisse un sourire.

« Une mêlée ? Donc les armes que l’on veut ?
- Ouep !
- A ta guise Francis. »

Il me fait face. Une épée en bois dans les mains, position de garde. Je me déplace sur la droite, le forçant à tourner avec moi. Je n’ai rien pris dans les mains. Je conserve mon sourire. Je suis à peine en  en posture défensive, j’attends sa première attaque pour le déstabiliser.

« Je sais pas ce que vous faîtes Madame Song, mais c’est pas très stratégique tout ça. »

Finissant sa phrase, il s’élance vers moi pour me charger. Je me focalise sur lui, il brandit son épée en l’air, poussant sur ses grandes jambes pour me percuter avec son épaule, un mouvement que je crois basique chez lui.

Alors qu’il est à deux mètres de moi, je projette mon énergie sur le tapis de sol sur lequel il est entrain de courir, je le soulève de toute ma force. Francis est déséquilibré et glisse pour s’écraser sur le sol. Un peu comme un gros monsieur qui serait tombé sur une bonne grosse plaque de verglas.


« Pas de de mêlée générale, Francis. Je ne fais pas le poids. »

Il se relève en soupirant. Il l’a voulu après tout.

« Si ça peut vous faire plaisir ! »

Nous nous remettons en place, moi avec des dagues d’entraînement, lui toujours avec son épée factice. Cette fois-ci, je le fais à la loyale. Je me concentre sur sa position, pour voir ce qu’il compte faire. Il essaye de faire de même pour moi, sauf que la difficulté est plus grande : je ne suis pas aussi entraînée que lui donc mes gestes sont imprévisibles.

Nous nous élançons en même temps, moi moins rapidement que lui. Il abaisse son arme vers moi, je l’esquive de peu en pliant les genoux, je tente de donner un coup d’arme dans son ventre. Il recule à temps, je fais une galipette devant moi pour m’éloigner du faux tranchant de sa lame.

« Première fois que vous me la faîtes celle-là Madame Song ! C’est pas mal ! »

Il repart à l’assaut en faisant une attaque en pointe. Je me propulse à l’aide de mon psychisme vers l’autre extrémité de la pièce. J’atterris en douceur, poursuivie par Francis et son poids menaçant. Je me concentre et manipule désormais deux bâtons de bois, servant initialement aux étirements.

Je les fais tournoyer autour de moi pour bien signifier à Francis comme j’utilise mes pouvoirs. Je n’ai pas envie de trop le prendre au dépourvu. Il ne faut pas que je l’abîme trop. D’ailleurs, il s’approche dangereusement. Lorsque je vois qu’il effectue son action, un coup d’épée dans mon flanc droit, j’abaisse une de mes armes de fortune pour le bloquer. J’encaisse le choc de sa frappe : il m’aurait fait un bon bleu je pense. Ce n’est pas très élégant de faire cela à une dame.

Il recule et tente de mettre la lame dans le ventre. Je dévie son arme avec mon premier bâton, pour ensuite lui asséner un coup sur la tête avec l’autre. Il esquive aisément. Mon énergie est fortement sollicitée : il est très rapide et fort malgré son âge et son poids.

Nous continuons nos passes, nous faisons quelques touches sur l’un et l’autre et après un long moment d’entraînement physique, nous nous asseyons sur un petit banc contre l’un des murs. Francis transpire un peu, moi je ne m’en sors pas trop mal même s’il m’a placé plusieurs coups sur les hanches.


« Voyez Madame Song, tout est dans le poignet. Un poignet peu vigoureux, c’est une frappe moins forte.
- Une chance que je n’utilise presque pas ma force physique pour attaquer mes adversaires alors.
- Rigolez, mais vous aurez peut-être besoin de cela un jour ! »

Il sourit en disant cela. Je regarde la pendule de la salle : il est 8h30. Bien, nous avons encore un peu de temps. J’aimerais bien tester l’une de mes nouvelles compétences tiens, je n’aurai pas probablement à l’utiliser prochainement donc… Pourquoi ne pas profiter de Francis ?

« Vous avez peur de l’électricité Francis ?
- Non, pourquoi ?
- Cela vous dirait-il de faire une petite expérience ?
- Les plans à trois c’est pas mon truc Madame Song. »

Je lui tape l’arrière de la tête avec ma main gauche. Quel idiot !

« Je me passerai de tout commentaire. Met un batôn en bois, et je vais jeter sur lui une sorte de petit éclair.  
- Ça se tente. Le bois conduit pas l’électricité donc il n’y a pas beaucoup de risques je pense. »

Se faisant, il se lève et saisit le premier bâton à portée. Il le glisse dans une jonction entre deux tapis.

« Parcontre, essayez de viser juste ! J’aimerais pas me prendre un coup de jus trop violent ! »

Je vais faire ce que je peux, Francis. Je vais faire ce que je peux. Ce n’est pas du psychisme que je vais effectuer là, donc il faudra me pardonner en cas de débordements inopinés. Je tends la main gauche vers ma cible. L’esprit et la magie sont des choses très différentes. Cependant, quelque soit la discipline, il faut avoir une certaine rigueur. Bien sûr, il faut savoir doser son pouvoir, tout en utilisant nos émotions, nos souvenirs, nos secrets pour améliorer son efficacité. La clef est de ne pas se laisser submerger.

Je tends la main vers le bout de bois. Je me concentre. Un fin filet crépitant s’échappe de la pointe de mes doigts et disparaît aussitôt. Cela m’énerve. Certes, je n’ai jamais usé de ce sort auparavant, mais je m’attendais à mieux pour une première fois. Je soupire, mais je ne perds pas espoir.


« C’est pas pour vous stressez mais y a rien qui est sorti Madame Song. »

Tu vas voir. Je cherche à puiser dans une émotion négative puissante : la colère. Je n’ai qu’à penser à cette nuit où un illustre –prétendu- inconnu est venu perturber mon sommeil pour me faire une leçon de moral. Une telle impudence, une telle impolitesse, une telle ignorance ne peuvent être laissées impunies. Je sens l’énergie me parcourir pour se faufiler vers ma main dressée.

Je ne fais que puiser dans cette source de pouvoir pour projeter mes éclairs. Les traits crépitant s’échappent de mes doigts pour s’écraser sur le bois et le fracturer. Le bâton éclate dans un craquement vif, les bouts voltigent dans les airs avant de retomber sur les tapis. Francis n’en revient presque pas.


« Hé beh ! Faut vraiment que j’arrête de vous manquer de respect ! »

L’entraînement s’achève ici. Je ne dois pas trop tarder, j’ai un rendez-vous en début d’après-midi et il faut que je reprenne une douche. Mine de rien, il m’a fait transpiré ce bougre de Francis. Avant que je parte de la salle, il me salue chaleureusement.

« Merci Madame Song, c’était sympa ! »

Je lui souris amicalement et je sors de la pièce pour rejoindre ma chambre, puis ma salle de bain. A peine le temps d’avaler quelques pâtisseries que je passe à la douche, enfile un tailleur, une jupe et des hauts talons noirs que je repasse devant le miroir pour me remaquiller convenablement. Je ne reçois pas n’importe qui après tout.

Il est 11h, j’ai donné rendez-vous à midi au Lieutenant Harch au restaurant de la Station Agrabah. J’ai réservé la meilleure table, avec la meilleure vue pour un déjeuner d’affaires relativement important pour moi. J’ai même communiqué le menu au chef en avance qu’on ne perde pas de temps inutile.

C’est la première fois que je vais rencontrer le Lieutenant Harch. Ce n’est pas un SOLDAT comme les autres, sinon je ne lui prêterai pas autant d’attention. Non, il s’agit de la personne en charge des forces de la sécurité à la Costa del Sol. Un homme qui n’est plus dans sa prime jeunesse mais qui a eu des expériences paraît-il, incroyables. Une de ses dernières missions a été de s’attaquer à un grand groupe de sans-cœurs sur les Routes Stellaires… Cette rencontre fut victorieuse pour la Shin-Ra, mais j’ai cru comprendre qu’il avait été gravement blessé pendant la bataille, d’où sa mutation sur ce monde beaucoup plus calme. Un fin stratège plus qu’un bourrin de troisième classe, voyez-vous ?

Je revois les dossiers que je dois aborder avec lui. Sécurité, astroport, les nouvelles affectations. Nous avons de nombreux sujets à aborder lors de ce déjeuner. Cependant le plus important est qu’il sache à qui il a affaire et à qui il doit s’adresser lorsqu’il souhaite parler de « problèmes ». L’éternel souci avec les militaires, c’est qu’ils suivent beaucoup trop leur hiérarchie, alors que parfois il faut faire preuve d’intelligence et se laisser porter par les courants qui nous sont favorables.

Dans mon cas, je n’ai pas envie d’avoir une épine dans le pied qui rapporte le moindre de mes faits et gestes au Vaisseau-Mère. S’il y a une personne qui parle au Président, ce doit être moi. Et ce fait établi, tous doivent l’enregistrer. Sinon je devrais mettre en place des sanctions, et ça malheureusement, un certain nombre d’employés savent que je les utiliserai si nécessaire.

Je vois qu’il est presque l’heure. Je pars un peu en avance, j’essaye d’arriver toujours dix minutes avant le rendez-vous, en cas d’imprévus cela permet de rester serein. J’inspecte mon apparence une dernière fois. Puis je quitte la chambre. Direction le restaurant.

Comme je le pensai, j’arrive en avance. C’est parfait. Le maître d’hôtel m’installe à notre table. Je lui confirme que j’ai déjà choisi le menu du repas et qu’il peut faire venir le Lieutenant Harch dès qu’il se présente à la réception. En attendant, j’observe la table et son environnement pour repérer les éventuelles fautes de goût.

Nous sommes côté fenêtres, nous avons donc une vue sympathique. Nous nous situons dans un coin de la salle, ainsi notre rencontre sera plus « furtive » que si nous étions en plein milieu devant tout le monde. Et puis nous ne sommes pas très loin des cuisines, c’est un avantage indéniable pour manger plus vite.

Soigneusement dressées, les tables ne peuvent être critiquées par les clients : tout est en place, bien alignés. Une observation presque jouissive pour une maniaque de l’ordre et de l’organisation comme moi. Même les serviettes sont pliées de façon parfaitement symétriques. Les verres en cristal sont comme neufs, un véritable paradis de la restauration gastronomique de luxe.

Quelques consommateurs sont déjà attablés ou commencent à arriver. Je vois que le maître d’hôtel est entrain de m’en apporter un. J’imagine immédiatement que c’est mon invité. Je vois un homme blanc un peu plus grand que moi, soutenu par une longue canne de métal. Il ne boîte pas, mais il marche très lentement. Il a une tenue très propre à des forces de l’ordre je trouve : bottes de cuir sombres, une tenue noire très stricte avec une petite cape de la même couleur autour des épaules.

Il a un corps d’après moi normal, ni gros, ni maigre, ni musclé. Ce qui me marque le plus, c’est son visage et il y a de quoi : les cheveux bruns presque rasés, le visage très carré, un œil vert, quant à l’autre… C’est un implant en métal. Une légère lueur rouge s’échappe de ce dernier. J’en ai déjà vu sur le Vaisseau-Mère, notamment dans les rangs des Soldats les plus gradés… Je pense savoir pourquoi – les risques des missions-, malgré tout cela fait toujours son petit effet. Surtout quand nous sommes sur un monde comme celui de la Costa. La partie gauche du crâne est elle aussi en partie recouverte de métal. Je ne préfère pas savoir pourquoi pour l’instant : la mission à laquelle il a participé a été effectivement très… Violente, pour le laisser dans un tel état.


« Bonjour Madame Song. Enchanté de faire votre connaissance. »

Sa voix a quelque chose d’inquiétant, de malin aussi. Il me fait penser un peu à ce scientifique de la Coalition Noire que j’ai rencontré il y a quelques temps maintenant… Monsieur Regale si mes souvenirs sont exacts. C’est un peu le même genre de personne… Si ce n’est que celui que j’ai devant moi est un vétéran militaire et non un scientifique pur jus, et qu’il sourit un peu plus. Son âge reste difficile à cerner pour moi, vu le manque de signes dus au vieillissement.

« Enchanté Lieutenant Harch. Prenez place je vous en prie. » dis-je, cordialement.

Il s’assoit en face de moi. C’est à ce moment que je remarque qu’il porte des gants. Il ne les enlève pas, j’imagine qu’il doit avoir aussi des blessures ou les membres abîmés. Je ne vais pas le mettre mal à l’aise, je vais plutôt me concentrer sur mes objectifs.

« Vous avez pu venir sans encombres ?
- Oh oui. J’ai pris une voiturette depuis le centre de commandement pour venir jusqu’ici.
- Bien. »

Nous sommes interrompus par le maître d’hôtel venu s’enquérir de nos apéritifs désirés. Je regarde Harch pour qu’il choisisse quelque chose. Il a l’air quelque peu perdu sur les choix, mais finalement il finit par trouver quelque chose.

« Un verre de sauterne pour moi et un cocktail du Soleil pour Madame. »

Le serveur s’éloigne, me laissant quelque peu étonné. Le cocktail du soleil est une boisson sans alcool, un geste appréciable.

« Je vois que vous avez entendu parler de mes goûts.
- Il faut savoir se faire apprécier dans nos métiers. »

Il agrandit un peu son sourire. Je fais de même. Le maître d’hôtel revient avec nos boissons et nous laisse de nouveau en paix.

« Parlez-moi un peu de vous, Lieutenant. Je n’ai eu que quelques échos de votre personne. J’aimerais en savoir un peu plus, je suis restée quelque peu sur ma fin. On m’a conté quelques aventures à votre sujet. » dis-je, amicalement.

Il joint ses mains gantées, l’arcade au-dessus de son œil droit se courbant légèrement sous l’impulsion de ma demande.

« Nous avons eu un parcours différent, c’est le cas de le dire. Cependant, je pourrai commencer par vous dire ce qui nous rapproche le plus : nous sommes tous les deux arrivés ici un peu par hasard. Moi par blessure, vous de par votre fonction dans l’entreprise. »

Il a l’air sérieux, malgré tout et peut-être à tort, il garde un aspect selon moi étrange. Ces bouts de métal sur son visage n’améliorent en rien ce sentiment je crois.

« J’ai servi longtemps dans les SOLDATS. J’ai passé les échelons un à un. J’ai toujours été très bon au tir, même lorsque j’étais enfant.
- Où avez-vous grandi ?
- La Cité du Crépuscule. »

Au moins, je peux deviner d’où vient cet aspect sinistre de sa personne.

« Lorsque j’ai entendu parler de la Shin-Ra, je l’ai rejoint grâce à un programme de formation au pilotage. Les Routes Stellaires ont toujours été ma passion. Le vide, l’obscurité, le silence absolu… »

Je vois son regard se perdre dans son verre de vin blanc, il a l’air de ressasser de vieux souvenirs. Une lueur douteuse pétille dans seul œil organique.

« Mais je m’égare ! J’ai été pilote pendant un certain temps donc. Avant d’être promu à la tête d’un vaisseau de patrouille d’une assez grande taille. Les parties métalliques de ma personne que vous voyez font suite à une escarmouche très violente. Heureusement, nous avons vaincu nos adversaires.
- Comment… Comment est-ce arrivé si ce n’est indiscret ? »

D’après son visage, il a l’air presque heureux que je lui ai demandé cela.

« Ils ont abordé mon appareil. Nous étions entrain de gagner donc ils ont tenté une ultime carte. Je les ai attendu avec d’autres soldats et nous les avons repoussés… Sauf que j’en ai sous-estimé un et après… Vous imaginez la suite, héhé. »

Je marque un petit silence. Je ne suis pas spécialement à l’aise avec lui. Pourtant il va falloir faire avec. L’entrée arrive ! Une bonne excuse pour changer de sujet. Foie gras de la Cité des Rêves avec ses tranches de pain grillées, accompagné d’une petite confiture de figues qui ma foi a l’air excellente !

J’ai visé la simplicité : au moins on réduit le risque de commettre des fautes de goût. D’ailleurs, Harch a l’air plutôt satisfait de ce premier plat. Tant mieux. Nous commençons la dégustation.


« Vous êtes arrivé quand ici Lieutenant ?
- Il y a sept mois à peu près. Il y avait pas mal de travail et je crois que mes compétences stratégiques ont pu motivé le choix de mes supérieurs de m’engager ici. Mes blessures ne m’incapacitant pas tellement pour ce poste. »

Il parle de plusieurs blessures, je ne veux pas savoir dans quel état est le corps sous ces habits plutôt amples. Surtout que je n’aimerais pas avoir l’appétit coupé vu les délicieux mets que nous avons dans nos assiettes.

« Excellent ce foie gras.
- N’est-il pas ? »

Ah ! Cela fait plaisir de ravir les papilles de mon invité, ça le met en meilleure condition pour la suite de notre conversation. D’ailleurs, ce dernier semble être préoccupé aussi de la raison pour laquelle je l’ai invité.

« Je n’ai pas osé vous demander tout de suite, Madame, mais quel est l’objet de ce rendez-vous ? Le message de votre secrétariat ne le stipulait pas. »

Fantastique remarque, Lieutenant Harch.

« Veuillez me le pardonner, ma secrétaire a dû oublier de l’inscrire. » dis-je, complaisante à souhait.

Au contraire, j’ai fait exprès de ne rien noter de spécifique sur le message, justement pour qu’il se demande ce qu’il allait se passer ici. Cependant, si j’avais connu la nature inquiétante de mon chef des forces de l’ordre, je l’aurai stipulé… J’ai l’impression que cela le réjouit plus qu’autre chose.


« J’ai besoin de faire le point sur notre situation à la Costa. Qui de mieux que mon chef de la sécurité pour cela ? »

J’insiste particulièrement sur le « mon » dans ma phrase pour affirmer mon sentiment de possession. J’accompagne ma phrase d’un léger sourire. Je ne suis peut-être pas aussi sombre que lui, mais je crains savoir de quoi ce genre d’individus est capable. Autant le convaincre que je suis le cheval sur lequel il faut miser à tout prix.

« C’est du bon sens, en effet. Que voudriez-vous savoir Madame ? » répond-il avec une certaine joie.

Le serveur intervient pour débarrasser nos assiettes. Nous nous taisons momentanément pour éviter qu’ils n’entendent quoique ce soit de gênant pour nous ou pour la Shin-Ra.


« Un petit bilan de votre travail ici devrait me suffire. » dis-je tout en finissant mon cocktail du soleil.

Il se rapproche de la table, comme s’il m’invitait à m’approcher également, pour éviter de parler trop fort.


« La sécurité est au maximum de nos capacités. L’astroport a eu récemment de nouveaux portiques de contrôle pour inspecter les touristes et les cargaisons. A priori, rien ne peut passer à la Costa sans qu’on ne le sache. »

Une nouvelle satisfaisante, même si je l’attendais. Au moins mon sentiment est confirmé : avec le point d’atterrissage principal sous contrôle, nous sommes en paix. Et je veux le rester. Le Lieutenant Harch continue son exposé.

« Après vous connaissez la suite : patrouilles, effectif correct pour nos activités, etc…
- En termes d’entraînement, nos forces sont prêtes à faire face à quel genre de situations ?
- Maintien de l’ordre contre des émeutiers, interpellations, surveillance, lutte contre la délinquance.
- Sont-ils formés en cas d’un incident… militaire majeur disons ?
- Hum… »

Il plisse son œil, l’autre me fixant toujours de sa lueur rouge. Il a l’air intéressé par ma question.

« Pourquoi cela ?
- Je me soucis de la sécurité de nos clients et de nos installations ici. Nous avons investi énormément et le monde est relativement accueillant vis-à-vis de la Shin-ra : je n’ai pas envie de tout cela parte en fumée. Du moins, pas sous ma responsabilité.
- Je vois… Alors laissez-moi vous dire… Que cela pourrait être amélioré. »

Je souris. Je vais pouvoir les faire passer mes affectations.

« J’ai quelques membres du personnel qui seraient formidables pour des formations avec vos hommes. Je veux qu’ils les entraînent. Au cas où. Je veux que ce monde et surtout ses visiteurs et ses habitants soient protégés au mieux. 
- Cela me semble être un objectif louable, Madame Song. »

Nous sommes de nouveau interrompus par l’arrivée de nos plats de résistance. Emincé de bœuf avec sa sauce aux truffes de la Forêt de Sherwood, avec en accompagnement sa traînée de choux fleurs au chocolat blanc. Oui, au chocolat blanc. Mélangé avec d’autres ingrédients, cela se marie bien avec ce légume. Tout ceci m’a l’air très appétissant et je vois qu’Harch lorgne aussi sur ce qui vient d’arriver à table.

Il prend ses couverts et commence à manger, non sans prendre parfois un peu de vin ou d’eau pour faire de petites pauses. Mine de rien les quantités sont modestes ici, nous sommes plus sur de la qualité que de la quantité. Et honnêtement, le lieutenant semble plus habitué à ce genre d’environnement que Francis qui serait déjà entrain de recommander la même chose à la suite pour combler le vide dans son estomac.

Maintenant qu’il est en confiance, je vais lui demander de prendre Francis et ensuite je dirai l’un de mes projets pour l’avoir dans mes bonnes grâces.


« J’ai un subordonné du nom de Francis, extrêmement capable, qui serait également une addition formidable à votre corps professoral dans votre brigade.
- Si vous l’estimez, je vous fais confiance. Le Président ne vous a pas placé là par hasard. »

Nos sourires sont convenus. L’entente cordiale. Nous continuons à manger tranquillement. J’attends que nos plats soient finis, histoire de ne pas le submerger pendant qu’il mange.

« J’ai pour projet d’organiser de nombreuses choses ici à la Costa. J’aimerais contribuer à la sécurité de la Costa en investissant un peu plus dans vos forces de l’ordre, Lieutenant Harch. Je pense qu’avec plus de moyens, vous devriez gagner en capacité et en qualité.
- C’est une bien belle proposition Madame. Ecoutez, je ne peux qu’être positif vis-à-vis de cette idée charmante.
- J’imagine, oui. »

Nos regards polis échangent en secret bien plus que nos simples mots. Malgré le fait qu’il n’ait plus qu’un œil, nous arrivons à nous comprendre : il sait ce que j’attends de lui, et moi je n’ai plus qu’à savoir ce qu’il veut. Une sorte de donnant-donnant. Le serveur débarrasse nos assiettes et avec une certaine courtoisie, Harch me ressert un verre d’eau.

« Pour en revenir à vos affectations de formateurs, je pense que c’est une excellente idée. Il faut savoir rester aux aguets, surtout par les temps qui courent.
- C’est certain.
- J’ai fini par m’attacher à ce monde, Madame, moi aussi. Il a, je dirai… Eclaircit un peu mon cœur. »

C’est certainement l’une des choses les plus inquiétantes que j’ai pu entendre dans ma courte vie. Le ton pernicieux de sa voix gagne mes oreilles et me troublent. Et pourtant, j’ai déjà une sacrée expérience dans le domaine. Je ne sais pas de quoi son âme est faite, mais si quelqu’un d’aussi étrange que lui dit une telle chose…

« Avec vous ici, je pense pouvoir finir ma carrière de Soldats sous ce bon et joyeux soleil… Au bord de la mer, avec les oiseaux. Je n’ai plus envie de retourner sur le Vaisseau-Mère… Ses ondes perturbent trop ma tête. Vous comprenez, le métal. »

Et un ticket pour le train fantôme, un. Plus sérieusement, je pense comprendre ce qu’il souhaite de manière assez claire : il ne veut pas que je le remplace par l’un de mes proches. Cela peut être négociable. Après tout, je n’ai rien contre lui pour l’instant, et son côté obscur pourrait servir pour impressionner certains. Je garde cependant la face pour éviter de rompre le dialogue.

« Je vous souhaite donc en avance une agréable fin de carrière, Lieutenant Harch.
- A la Shin-Ra Madame Song… »

Et nous trinquons avec nos verres d’eau à moitié vide. De l’argent, une jolie maison et le tour sera joué pour notre ami. Tiens ! Le dessert arrive ! Plateau de gourmandises avec son thé à la menthe ! Formidable, nous allons pouvoir conclure sur une note positive.

« Je me suis permise de vous offrir un thé, j’espère que vous aimez ?
- Je ne bois plus vraiment de café, le thé m’ira très bien je vous remercie. Le café fait augmenter ma tension... Et ça me fait mal à la tête. »

Le repas se finit sur cette dégustation. Nous sommes tous les deux satisfaits. Lui a sa sécurité, moi j’ai des forces de l’ordre en entraînement de qualité et un chef local dans la poche.

« Ce fut un plaisir Madame Song. N’hésitez pas à passer au centre de commandement, c’est toujours un honneur de recevoir une personne comme vous parmi nous…Je vous envoie un rapport si quelque chose d’intéressant se passe, héhé…
- Je n’y manquerai pas Lieutenant Harch. Rentrez bien et saluez vos hommes de ma part. »

Il me quitte en me serrant la main. La sienne a un je-ne-sais-quoi bizarre au toucher. Je la touche en faisant mine de rien, mais cet homme est véritablement… Particulier pour son genre, et pour le monde. Ce n’est pas le type d’individus que vous souhaiteriez trouver ici. Peut-être est-ce pour cela que lui-même reste presque tout le temps dans le quartier-général des forces de l’ordre. Soit une sorte de grand poste de police.

Je quitte le restaurant en laissant l’addition sur le compte de la Shin-Ra. Je rejoins mes quartiers, satisfaite de ce rendez-vous. Bizarrerie et étrangeté à part, Harch a l’air plutôt fiable. Du moins pour l’instant. Ma proposition ne l’a peut-être pas tant convaincue que cela, mais au moins il y a un contact clair et établi.

Peu après mon arrivée dans la chambre, Chantal m’apporte le courrier arrivé ce matin pendant mon absence : quelques factures pour l’entreprise, quelques courriers d’une nature banale, des rapports. Je ne vous cache pas que ces derniers sont prioritaires. Notamment celui qui provient de Rodrick Têtaqueue, le chef de chantier. Justement, je me demandai comment avançait les hôtels. Mine de rien, il faut bien qu’ils deviennent rentables : le plus tôt ils sont ouverts, le plus tôt on pourra amortir les coûts de construction et les frais de personnel.

Manifestement, nous manquons un peu d’ouvriers. Ce qui ralentit l’avancée, cependant il m’indique que malgré ce problème, les travaux seront finis d’ici quelques jours. Apparemment certaines finitions nécessitent un peu plus de travail. Bon, je ne vais pas être désagréable, je vais laisser couler pour cette fois, en espérant que le Vaisseau-Mère ne me tape pas sur les doigts pour cela.

Un autre rapport m’informe que le Bubble Bath fait de bons profits. Nos prix élevés et les aménagements de la discothèque attire des profils de clients plutôt riches. D’ici quelques temps, nos coûts seront amortis et nous pourrons enfin émettre des profits. C’est une bonne nouvelle. Nos investissements ici sont pour le long terme pour les plus gros – les grandes structures hôtelières-, cependant c’est une idée nécessaire de rajouter des éléments de moindre taille, comme le club ou le casino, qui ont potentiellement une capacité d’amortissement rapides et ainsi équilibrer la balance des dépenses et des revenues.

Ainsi, je continue de travailler une bonne partie de l’après-midi, avant de m’accorder une fin de journée pus tôt que d’habitude : 18h. Je m’arrête si tôt pour pouvoir pratiquer un peu ma peinture. J’aimerais peindre depuis mon balcon pour représenter la Costa avec des traits propres aux œuvres chinoises. Un savant mélange des genres : je ne suis pas experte, mais je pense que la pratique devrait me faire progresser peu à peu vers quelque chose de correct.

Je suis sereine, mon agenda avance lentement mais sûrement. Je commence à considérer l’offre de Pasdemont et Zarrogona : peut-être pourrai-je tirer mon épingle du jeu correctement avec leur idée ? Remise un peu à ma sauce bien sûr. Prudence est mère de sûreté comme certains disent.

La soirée arrive bien vite. Je décide d’aller marcher un peu autour de la station balnéaire, profiter un peu de l’air frais venant de la côte. D’autres personnes font comme moi, majoritairement des touristes ou des jeunes en quête d’un endroit où passer la soirée en paix… Ou tout le contraire c’est selon. Toujours sous le regard alerte des patrouilles des forces de l’ordre.

Je dîne ensuite tranquillement dans ma chambre. Gaspacho de tomates, suivi d’un pavé de saumon vapeur et de petits légumes, avec pour conclusion une petite mousse au chocolat très légère. Je revois quelques dossiers et je passe au lit. Je n’arrive pas à dormir tout de suite, donc je range un peu la chambre. Après une petite heure de rangement, je retourne sur mon matelas où m’attend, je l’espère, le sommeil.

Je suis perturbée en pleine nuit par un bruit en provenance du balcon. Je ne m’attendais pas à une quelconque visite, surtout par cette « entrée ». Je cherche à sentir s’il y a une présence à proximité. Hum… Il y a bien des gens, mais je n’arrive pas à déterminer qui : il n’y a plus personne sur mon point de vue sur la Costa. J’enfile discrètement une robe de chambre et je prends une arme de jet. Soit mon imagination me joue des tours, soit c’est très louche.

J’ouvre la fenêtre, et j’entrouvre les volets. Personne. Bien sûr. Alors que je cherche à les refermer, je remarque un bout de papier au sol. Piquée de curiosité, je me penche et le ramasse délicatement. Je regarde. Je lis. Je souris.


« Tu me manques Huayan… Je serai à Chengdu dans deux jours, rejoint moi. »

Le mot n’est pas signé, mais je devine parfaitement qui a déposé cela là. D’un autre côté, je suis contente : il est toujours amoureux de moi. C’est une chance après le temps passé. Tout ceci est formidable, vraiment.

Je remets les volets et la baie vitrée en place. Je m’en retourne à mon cher sommeil, bien paisible pour une fois…

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Voilà le noteur vaillant, celui qui note par tout le temps et répare les coeurs. Oui, c’est moi ! Chen Stormstout ! Pas d’applaudissement. Bref, j’vais m’occuper (une fois encore) des notations à la Shin’ra. Comme j’ai déjà une belle liste devant moi, ne vous attendez pas à des commentaires ultra complet.

Alors, ce rp, il a été lu à lorsqu’il a été posté et j’ai regardé en diagonal ce qu’il racontait pour taper le commentaire ! Déjà, avec ce design, c’est impossible de lire Harch et c’est chiant.

Pour le conseil un peu bête d’infographiste, pensé toujours à prendre des couleurs pour vos dialogues qui sont contrasté selon le fond du forum. Pourquoi ? Parce que dans ce genre de cas, après un changement de design, ce n'est pas facile à lire et ainsi de suite. Pour moi, nous écrivons pour les autres et la première chose à prendre en compte est le confort de lecture des autres. En soit, tu y réfléchis deux minutes avant de poster et tes tranquille pour la vie.

Bon, en tout cas, mon commentaire sera divisé en deux parties comme le rp est lui-même en deux parties ! Ahahaha, que c’est pratique. Ma vie me semble bien plus simple.

Donc, l’entraînement avec Francis ?! En soit, j’ai pas grand chose à dire de celui-ci. Même s’il y a une bonne relation entre les personnages, j’ai souvenir d’une Huayan un poil hautain dans ses réactions. Dans l’idée, vous parlez d’une mêlée que tu acceptes pour finalement refuser ! D’autant que, j’pense sincèrement que Huayan ferait le poids. Donc, voilà, c’est un peu comme parler d’une glace et offrir une gaufre à la fin. C’est pas équitable ! Sinon, l’entraînement est distrayant et la remarque j’voulais te faire à déjà été faite dans d’autres circonstances. Donc, sans aller dans le détail, pense à différentes façons d’expliquer les coups et attaques pour éviter d’être redondant !

Le dîner avec Harch ?! En soit, j’ai déjà donné mon avis sur ce genre de question, j’adore quand les gens parlent des banalités du quotidien. Genre, vraiment, on se retrouve à manger dans une discussion et rien de plus dans l’histoire. Après, la question à se poser, comment est-ce qu’il faut raconter les choses ? Dans l’idée, forcément que Huayan à une idée derrière la tête avec ce dîner, mais comment devons nous décider d’amener les choses ? Pour parler gros, à partir de quel moment il n’est plus utile de parler banalité et de parler du sujet qui fâche !

En soit, le pari est réussi ici parce qu’il y a un petit temps avant que le sujet soit abordé. Néanmoins, j’me dis que tu peux t’inspirer de discussion que tu peux avoir à table avec ta famille ou quoi. En plus de jouer avec les saveurs du plat ou des boissons, parler des tics des autres ou d’un élément dans le restaurant qui attire ton attention ! Celui qui dit n’avoir jamais regardé une autre table dans un restaurant est un menteur.

Bref, pour dire qu’il y a un océan de possibilité pour l’immersion de la scène et qu’il y a moyen de trouver d’autre chose à dire pour « combler » les trous dans le dialogue. Donc, bonne mission et intéressante, c’est bien de poser les bases pour ne pas avoir la bonne blague de « Lol, tu sors ça de ton chapeau ?! »

Mission accomplie !


Normal : 21 points d'expérience + 200 munnies + 3 PS. Deux en Psychisme et un en Défense !
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