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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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"T'as perdu la tête ou quoi?!"

"Tu m'as pas adressé la parole depuis des semaines et t'as le culot de surgir dans ma chambre et de me hurler dessus comme une barjo? Tu me dois au moins un petit bonjour, non?"

La tension est palpable dans la petite pièce. La musique du Saloon en fond, je me tiens devant la porte de la chambre, les yeux sur lui. Avoir traversé la foule de cow-boys complètement hors d'eux à force d'alcool, subi des regards, sifflets et commentaires lourds, avoir déchiffré le patois incompréhensible et enduré l'haleine pleine de fumée de la vieille Cookie, tout ça pour lui, c'est plutôt lui qui me devait quelque chose.

Mais non, il est là, tranquillement assis sur son lit, à défaire sa veste, puis sa chemise. Je fulmine intérieurement. Je suis en colère, oui, mais pas seulement. Je panique, surtout. J'use quand même de toute mon énergie pour ne rien laisser transparaître. Je ne peux pas me permettre de lui montrer que je suis dans cet état, non. Il faut que je me montre persuasive et autoritaire. Il faut qu'il m'écoute. Au moins cette fois.

"Ne fais pas l'idiot. Tu sais bien de quoi je suis venue te parler."

Il ne répond pas. Il se moque de ce que j'ai à dire, en vérité. Je l'ennuie? Toute cette situation, elle l'ennuie, aussi, peut-être? Quoi, il se croit au-dessus de tout, c'est ça? Sale gamin. Si seulement je pouvais encore lui flanquer une fessée déculottée. Ça lui remettrait peut-être pas les idées en place, ça ne l'a jamais fait. Petit salopard têtu. Ça me ferait du bien, en tout cas.

"Réponds moi."

Silence.

"Hé oh !"

Rien.
Il souffle, il s'ébouriffe les cheveux, comme si je n'étais pas là. Il tire sur sa botte, l'enlevant. Il sait que je déteste ça. Je serre le poing, alors qu'il attrape son autre botte. Je déglutis. Tant pis pour le calme.

"Parle moi, bon sang!!", lui hurlais-je.

Il enlève sa botte, la jette à côté de moi, et se lève d'un bond.

"Quoi?!"

Je sursautais. Mon coeur tambourine dans ma poitrine. Le silence reprend son règne entre les murs de l'étroite chambre, et nos yeux ne se rencontrent pas. Le malaise s'était installé. J'ai perdu mes moyens, et il reprend donc la parole.

"Qu'est-ce que tu me veux, Lucy?", grognait-il. "Vas-y, dis-le, tu penses comme les autres, que je vais pas y arriver?"

Être comparée aux autres était déjà assez insultant, mais le comme si ça ne suffisait pas... Il a raison. Mais ce n'est pas de ma faute. Qui pourrait penser le contraire? Avec tout ce que l'on raconte sur l'Étranger. Face à lui, il n'avait pas la moindre chance, réalistiquement. Pourquoi ne le voit-il pas?

"Tu étais là à la dilligence, non? Les gens m'ont raconté... Des choses. Il est capable d'accomplir des prouesses, à ce qu'on dit. Ils disent qu'il bouge si vite qu-"

"J'étais là! Il connait plein de tours de passe-passe, et d'ailleurs, le plus fameux d'entre eux, c'est de pouvoir mettre les petites aubergistes pucelles à genoux pour se faire sucer la queue!"

J'écarquille les yeux, le temps que mes oreilles transmettent ce que je viens d'entendre à mon cerveau, et que ma conscience me confirme que je n'étais pas en train de rêver. Je bouge, vite, très vite, le mouvement le plus rapide de ma vie; deux pas en avant et un coup de poing dans la figure. Du moins j'aurais voulu. Il me repousse, ne faisant qu'attiser ma frustration, et mon indignement.

"Regarde ce que t'es dev'nu, putain d'bordel de chiottes! Un sale cow-boy crasseux et stupide! Tous les soirs t'es là à te ridiculiser devant chacun des trous du culs qui arpentent cette baraque puante, et le peu d'argent que t'as, tu le dépense dans du putain d'tord-boyaux qu'a un goût d'pisse de ch'val et dans ces salopes qui passent s'font fourrer par un connard différent chaque soir! Alors tes sous-entendus, tu te les carre !"

Je suis enragée. Je n'ai qu'une envie, c'est de l'étrangler. Et il se met à rire. Il éclate de rire, même, d'un rire tellement fou, qu'il finit par moi aussi m'atteindre. Et nous rions, comme deux simplets. Et la joie calme mes nerfs. Elena n'était pas la seule à pouvoir faire ça. Elle n'avait même pas été la première. Non, lui aussi avait ce pouvoir.

"Bon, allez, 'faut que tu partes maintenant."

"N'y va pas, s'il te plaît."

"T'as vraiment bon dos de me demander ça. Toi t'es tranquille dans l'auberge du paternel, t'attends qu'les gens aillent et viennent. Tu sais pas comment c'est. Ce que je dois faire pour survivre sans me faire bouffer."

"C'est du suicide, Marcus !"

"Mais PUTAIN! C'est vraiment trop te demander de croire en moi? De tous les gens ici, je pensais qu'au moins toi, tu serais de mon côté."

Je me mord la lèvre. C'est dur, mais je ne peux pas lui répondre. Je ne peux pas lui mentir.

"Je sais qu'on est plus très proches depuis que papa... Tu sais. Mais à chaque fois que tu t'en vas j'ai peur pour toi. Je m'inquiète toujours pour toi, tout le temps. Ce duel, c'est une mauvaise idée. Tu le sais. J'espère que tu le sais. Marcus, s'il te plaît, réfléchis un peu, et dis moi que tu n'iras pas. J'ai déjà perdu mon père, je ne veux pas non plus perdre mon petit frère."

"Je sais, Lucy."

Le silence suit ses paroles, alors qu'il lève se yeux pour qu'ils rencontrent les miens. Une boule se forme dans ma gorge, et mon coeur se serre. Son regard était plus lourd qu'il ne l'avait jamais été. La peur qui s'en dégageait était indescriptible.

Frustration. Tristesse. Désespoir. Je suis impuissante. Il est terrifié, mais résolu. Sa fierté stupide allait le mener à sa perte, et il n'y a rien que je puisse y faire. Je ne peux supporter de le voir une seconde de plus. Je quitte la chambre, puis le saloon. Je traverse la rue, puis j'entre dans l'auberge. Je me terre dans ma chambre. Et c'est seulement lorsque j'ai atteint mes quartiers, que je laisse les premières larmes d'une longue série couler.



Je me lève en sursaut. Vite, l'heure. Le temps. Peu importe. J'observe le monde extérieur de par ma fenêtre pour constater que le soleil était déjà levé. Je panique, je m'habille, le souffle court; il n'est pas encore midi, mais il ne me reste que peu de temps. Mais que faire ?

Je ne possède pas plus de moyens qu'hier soir. Je ne peux pas dissuader mon frère de renoncer à ce stupide duel; et si je n'arrivais pas à convaincre ma propre famille, je n'avais aucune chance avec un étranger. Je n'ai même pas d'arme. Je ne sais pas. Je ne sais plus. Je n'arrive même plus à réfléchir correctement.

Elena.

Elena sait toujours ce qu'il faut faire. Elle m'aiderait. Elle est plus forte que moi. Vite, je sors de mon établissement, dans la rue principale. Elle est là, déjà dehors. Je l'intercepte, et elle semble surprise, mais elle s'approche les sourcils froncés, l'air inquiète. Je lui explique la situation.

"Il faut l'arrêter!"

"J'ai déjà essayé, il-"

"L'Étranger! Il dort ici, non?! Et tu vas rester là à ne rien faire?!"

Elle a raison. Je peux faire quelque chose. Je peux encore sauver mon frère.

"Pas un geste !"

Je sursaute. Mes yeux se posent sur Elena, qui tient dans ses mains une arme. Une sorte de revolver, différent de ceux que l'on voit d'habitude. Je me tourne dans la direction vers laquelle elle le pointe, et je le vois, là, dans l'escalier.

L'Étranger.

"Qu'est-ce que c'est ?"

"Tu ne vas pas plus loin."

"Une aubergiste et une instit' essaient de m'arrêter."

Il rit. Et il a raison. Nous sommes ridicules. Je me tourne vers Elena, pas sûre de quoi faire, maintenant. Elle me jette un regard glacial. Puis elle s'adresse à l'homme.

"Tu ne me reconnais même pas. Je n'ai pourtant pas pris une ride..."

Et sur ces mots, ses cheveux, depuis la racine jusqu'aux pointes, deviennent noirs, et s'évaporent pour ne laisser qu'une coupe mi-longue. Elle n'a plus le même visage; ses traits sont étrangés, les yeux en amande et d'un marron foncé, la peau légèrement hâlée d'une couleur que l'on ne voit que rarement.

Je suis paralysée.
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La patience est une vertu. Et lorsque l'on est une femme, il faut savoir être vertueuse, bien plus qu'un homme. La plupart ne le comprennent pas, et pour celles à qui ça effleure l'esprit, la seule chose qu'elles en font, c'est s'en plaindre. Je suis au dessus de tout ça.

La vie n'est qu'un jeu injuste et déséquilibré, et ce pour tout le monde; pour nous encore plus. Mais comme tout jeu, il devient amusant lorsque l'on y est fort. Ce n'est qu'une fois les règles comprises que l'on peut les contourner, les plier, les tordre et s'en servir à notre avantage. Je ne suis pas étrangère à tous ces concepts.

Alors quand je suis arrivée dans ce trou, tout a été un jeu d'enfant, pour moi. Ça a été facile de deviner les relations de chacun, leurs amitiés, leurs amours, mais aussi leurs tensions, leurs ennemis. Le plus intéressant était de voir comment ils étaient liés par le sang.

Je n'ai pas été affectée à cet endroit. En réalité, je suis sensée avoir pris ma semaine. Mais c'est plus fort que moi, il faut que m'occupe. L'ennui est le pire des fléaux. Lorsque j'ai mis le pied dans ce monde arriéré, je suis tombée de haut. Je pensais qu'il s'y passerait plus de choses. En réalité, les chasseurs de primes n'étaient pas si courants que l'on pourrait penser, et on pourrait dire la même chose des duels et autres activités sympathiques de l'époque. La barbe.

Cela dit, il y avait quelque chose. Ou du moins quelqu'un. Quelqu'un de douloureusement familier. Ils l'appelaient l'Étranger. Un surnom aussi vague que stupide, mais ce n'est que mon avis. Dans le temps bien sûr, il avait sa petite notoriété. Le Magelame. Ce bon vieux Phil l'annonçait ainsi, en tout cas. Ça avait beau être de bien meilleure qualité, ça restait un surnom. Suis-je vraiment la seule à savoir qu'il s'appelle Hoper ?

Dans tous les cas, il faut dire qu'il a bien changé depuis le temps. Mes souvenirs du gamin aux cheveux blancs qui tremblait comme une feuille prirent un sale coup lorsque je l'ai vu revenir avec une tête d'homme. Mais je dois avouer que ça m'a fait du bien de le constater. Un peu comme si l'on venait de m'enlever une écharde dont je n'avais pas conscience de l'existence du pied.

Puis vint l'histoire de la diligence. Il n'avait pas hésité une seule seconde pour aider les habitants de la ville. Je n'étais pas étonnée. Lorsqu'il revint, accompagné des passagers de la diligence, acclamé par ceux-ci, certains de mes doutes furent confirmés. Cet endroit n'était pas son domicile.

Alors, quelle était la raison de sa venue? Je l'ai observé, et tout ce qu'il avait fait, c'était aider les gens. Il n'était arrivé que... Allez, quelques heures après moi. Je ne pensais pas avoir manqué quoi que ce soit d'important. Et pourtant, j'avais ce sentiment irritant que quelque chose m'échappait.

Puis vint la danseuse. Kiki ou Riri, un nom stupide dans le genre. Elle était avec lui lors de l'incident de la diligence. Et quelques jours après, je la vit se diriger vers l'auberge. Pour la première fois, depuis que j'étais ici. Sans attendre, je me faufilait entre quelques bâtiments, et bien que par réflexe ma main frôlait le manche de mon pistolet-grappin, je décidais de grimper sur le bâtiment sans son aide.

Je fais attention à bien utiliser mon pas le plus léger pour ne pas me faire repérer, rôdant telle une araignée sur le toit odieusement poussièreux, et je me positionne là où devrait être sa chambre. Autant j'aime beaucoup entrer dans l'intimité des gens sans qu'ils ne le sachent, autant je n'avais aucune envie d'entendre les deux individus faire la bête à deux dos. Une danseuse et un "héros", il y avait toutes les chances du mondes pour qu'elle lui soit tombée dans les bras après qu'il ne l'ait sauvée, ou je ne sais quoi.

Je fermais les yeux un instant, alors que j'approchais mon visage de la poussière, faisant attention à ce que mes cheveux n'y traînent pas. Au bout de quelque secondes... J'entends.

"...Merci pour le coup de la diligence... Je suis désolée de t'avoir forcé la main, mais je n'ai pas eu le choix. Elle n'aurait jamais dû revenir ici, Je m'était arrangée pour qu'elle reste dans une autre ville..."

Bingo. Ils parlèrent un long moment, de plusieurs choses intéressantes. Je me suis sentie bête sur le moment de ne pas m'être intéressée à la danseuse plus tôt. Enfin, l'appeler ainsi était certainement inapproprié, vu que ce n'était visiblement qu'une couverture. Il faisait partie d'un groupe.

Très clairement, il n'avait pas l'air pieux, ou même d'un saint, donc je pouvais oublier le Sanctum et la Lumière, Dieu merci. Vu la manière dont ils ont parlé des colisées, ils en étaient loin, aussi. S'ils étaient de la Shin-Ra, je le saurais. Cela nous laissait le Consulat, et les Mercenaires. Étant donné que leur conversation n'était pas devenue une mauvaise comédie musicale en plein milieu, je pense pouvoir éliminer le Consulat.

La fenêtre s'ouvrait brusquement, et je sursautais aussi discrètement qu'il était possible de faire.

"Comment... Rester enfermé ici..."

Claustrophobe? Peu importe, cette peste m'avait fait perdre ma concentration, en plus de m'avoir foutu un sacré frousse. J'écoutais la fin de la conversation, qui s'était révélée jusque là très enrichissante.

Ils avaient fait quelque chose qu'ils tenaient secret. J'adore les secrets. Et je découvrirais de quoi il s'agit.


Ils avaient parlé d'une jeune aux colts. De tous les gens qui étaient partis sauver la diligence, j'avais une idée bien précise de qui était leur cible.

Il se faisait appeler Marcus. P'tit jeune avec à peine trois poils au menton, grande gueule, débauché, rien d'extraordinaire, si ce n'est qu'il était un peu... Comment dire. Il avait tout d'un rat. Opportuniste, lâche, tout ça. Le côté futé en moins, bien entendu. J'étais étonné qu'il n'ait encore rien dit, vu son profil. Qu'est-ce qu'il savait ? Savait-il réellement quelque chose, d'ailleurs? Après tout, il n'avait que des soupçons.

Je me faufilais vers la grande rue alors que la fin de journée approchait, prenant soin de rester invisible. Il allait se passer des choses ce soir, et je ne pouvais me permettre d'en manquer ne serait-ce qu'une miette. J'en oubliais le travail; à vrai dire, je ressentais une certaine excitation. Je trépignais d'impatience de voir mes deux petits comploteurs à l'oeuvre.

Depuis le toit du bâtiment d'en face, j'observait à l'aide de jumelles l'intérieur de l'endroit. Finalement, le petit héros pointa le bout de son nez, et lorsqu'il entra, je me décidais d'avancer. Maintenant dans le petit espace sombre entre le saloon et le bâtiment d'à côté, je tentais d'écouter à l'intérieur, mais entre la musiques, les railleries et les cris sauvages de cow-boys éméchés, difficile de filtrer les informations intéressantes de la pollution sonore. Je décidais d'attendre.

Ce n'est qu'une fois la nuit tombée que les choses sont devenues intéressantes: d'abord sortit la danseuse mercenaire, et, quelques secondes après seulement, sa cible. Le jeune imbécile n'était pas au courant qu'il se dirigeait droit vers un piège. J'usais de mon grappin pour me rendre rapidement sur le toit, et les suivre.

Le gamin la filait maladroitement, passant d'un bâtiment à un autre avec autant de discrétion qu'un orchestre de fanfare. Amateur. Mais la rousse ne semblait pas l'avoir vu non plus. Et il ne lui fallut qu'une minute ou deux pour l'attraper et l'immobiliser. Et c'est à ce moment qu'il vida son sac, me donnant les pièces manquantes du puzzle, ou presque.

Un meurtre pour une couverture, d'accord, mais la dite couverture, pourquoi? Les Mercenaires avaient-ils trouvé quelque chose d'important dans ce monde?
J'avais récolté assez de réponses, et malgré tout, mon esprit était encore embrumé de questions. Je devrais confronter l'un des deux mercenaires si je voulais en apprendre plus.


Il me fallait une couverture, et c'est donc ainsi que le jour suivant, c'est près de l'école que je rôdais. Une fois de plus, j'ai été témoin d'un acte de bienveillance de la part du petit Magelame, ce qui eut un tout autre impact, maintenant que je savais qu'il était complice d'un meurtre. Mais peu importe, parce que lorsqu'ils eurent fini, ce fut à moi d'entrer en scène. Je longeais les murs, me faufilant, invisible, fantomatique. Et une fois à l'intérieur, d'un mouvement sec et maîtrisé, j'arrachais la conscience de l'institutrice.

Quelques secondes me suffirent pour l'amener dans l'arrière salle, qui semblait être son bureau ou quelque chose du genre. Une zone privée qui lui était propre, sans fenêtres, et c'était tout ce dont j'avais besoin. Je prenais soin de bloquer la porte, avant de déshabiller ma victime. Je l'observais ainsi un instant. prenant son visage entre mes mains. Ses yeux fermés, son souffle paisible s'échappant d'entre ses lèvres roses, qui contrastaient avec sa peau de nacre. Il faut dire que j'ai un faible pour les blondes.

C'était une très belle femme. Et après un court instant, moi aussi, je devenais une très belle femme. Je me débarrassais de mes propres habits, maintenant, constatant avec une certaine euphorie ma peau pâle. Ce n'était pas la première fois bien sûr, mais c'était toujours agréable de m'admirer après un "changement".

Un adorable soupir venait me caresser les oreilles, me rappelant la présence de ma charmante jumelle assoupie. Je me rapprochais d'elle, saisissant depuis le holster de ma ceinture un petit dispositif, auquel j'ajoutais un flacon et une aiguille, pour former une seringue. Une piqûre et un pssht plus tard, et la petite institutrice passerait la journée dans un état léthargique, et ferait de beaux rêves jusque là.

Avant de m'en aller, je prenais soin de bâillonner la jolie blonde, et de la couvrir ne serait-ce qu'une peu, à l'aide de ma chemise écarlate et de mon pantalon noir. En fouillant dan,s le tiroir de son bureau, je trouvais la clé de la petite pièce, que je m'empressais de verrouiller.

Je retrouvais mes élèves, et tapais dans mes mains comme le faisait leur maîtresse habituelle. Il fallait commencer par me débarrasser d'eux.

"Alors les enfants, aujourd'hui nous allons arrêter le cours plus tôt. Maintenant, en fait." Je constatais l'air réjoui de certains, et surpris d'autres. J'enchaînais, par précaution, l'index levé: "Il faut savoir bien se reposer, car ça aide à avoir l'esprit clair pour mieux apprendre !"

Il ne leur fallut pas plus pour déguerpir vite fait bien fait, me laissant tranquille pour le reste de la journée. Ou presque. Il serait bientôt midi, et c'était l'heure où Miss Marsh retrouvait l'aubergiste, sa meilleure amie. L'auberge était donc naturellement ma prochaine destination.

Bien sûr, ce n'était pas... Un moment de qualité. Contrairement à l'institutrice qui m'avait gracieusement permis d'emprunter ses traits, l'aubergiste était une femme plutôt ennuyante, malgré son énergie.  Elle souffrait d'un clair manque de poigne et de caractère dont les habitants de ce trou profitaient régulièrement, et l'idée de devoir la supporter même quelques minutes me filait des boutons. Mais bon, ce n'était pas la pire chose que j'ai eue à faire sous couverture. Alors j'obligeais.

Après quelques temps de conversation vide de sens et de fraîcheur, je laissais échapper la nouvelle du duel qui allait avoir lieu entre l'étranger et le petit jeune, et elle sembla soudainement concernée. Elle ne relevait pas mon erreur; Elena Marsh ne se rendait jamais au Double Colt, et ne parlait qu'à peu de gens, certes elle aurait pu avoir accès à cette nouvelle mais je frôle l'hors personnage.

Je gardais ma réserve, en disant le moins possible. Étais-je supposée savoir pourquoi elle avait cette tête de six pieds de long ? Elle mentionnait un frère. Le petit Marcus ? Son frère ? Qui l'eut cru. Je l'avais échappée belle, en tout cas, un peu plus et elle aurait pu se douter de quelque chose. Au moins j'avais pu tirer quelque chose de cette conversation. Une belle information, qui plus est.

La situation devenait intéressante. Mais il était temps pour moi de disparaître; je ne pouvais rester trop longtemps à découvert. Il fallait que je rentre m'occuper de ma belle endormie, et m'assurer qu'elle le reste, et surtout que personne ne la trouve. J'en avais assez fait pour aujourd'hui, je poussais un peu, d'ailleurs, pour quelqu'un qui n'était même pas en mission. Je décidais de passer la nuit dans le bureau, avec ma jolie blonde. Il ne fallait pas risquer qu'elle se réveille et qu'elle ne fasse tout rater. Je répétais le processus. Dispositif, seringue, pssht. Et je m'allongeais, près d'elle, alors que peu à peu, mon apparence me revenait.

J'avais réussi à avoir quelques heures de sommeil. Il était encore tôt, et assise contre le mur, j'observais l'institutrice, toujours inconsciente. Je n'ai pas réellement planifié la suite des événements. Toute cette opération était déjà démesurée; tout ça pour lui. Mais je ne tarderais certainement pas à m'en aller de ce monde poussiéreux. J'irai certainement interroger le gamin aux colts, aujourd'hui, pour avoir la pièce manquante à mon puzzle. Mais il fallait que j'attende midi, avant, pour me débarrasser de l'aubergiste. La blonde devrait se réveiller dans l'après-midi, et l'on se rendrait vite compte de son absence. Je n'avais même pas pris la peine d'aller voir sa mère. Trop de risques.

Un peu avant l'heure, je sortais de l'établissement, me dirigeant vers l'auberge, me préparant à gâcher une heure de ma vie à écouter les soucis d'une femme avec qui je n'avais rien à voir. Et cette femme à qui je pensais était justement en train de se diriger vers moi, l'air paniqué. Je feignais la surprise. Bien sûr, je l'étais, mais j'ai pour habitude de garder ça pour moi. Quelque chose n'allait pas. Elle balbutiais quelque chose d'à peine compréhensible, et mon sang ne fait qu'un tour.

Quel genre d'imbécile prévoit un duel de la veille au lendemain? Rah, j'avais vraiment manqué d'intelligence, moi aussi, pour le coup..! Peu importe, vite, je me dirige vers l'auberge, avec Lucy. Mais c'est trop tard. Il est là. Et il a l'air de bien se moquer de moi. Je reprends mon apparence, sous les yeux ébahis de l'aubergiste, à qui je ne prête plus attention.

"Oh, c'est toi." Ricane-t-il. "Je ne sais pas ce que tu viens faire ici, mais si tu veux m'arrêter, tu arrives trop tard."

"Tu ne bouges plus, pourtant." Je rétorque, inclinant légèrement la tête, mon rictus s'allongeant légèrement.

Il descend une marche, en me fixant, comme pour me défier.

"J'imagine que personne ne sait qui tu es, ni d'où tu viens, parce que ce sont tous des arriérés, ici. Moi, par contre, l'arme que tu tiens, je sais bien d'où tu la sors."

Merde. L'aubergiste m'a vue, et je m'en était déjà pris à une habitante. C'était déjà plus de vagues que je ne pouvais faire, sans assignement. J'ai pris soin de ne rien utiliser qui ne vienne de la Compagnie, mais les gens d'ici ne feraient certainement pas la différence, et ça me retomberait inévitablement dessus.

"Exactement."

Enfoiré. Je faisais de mon mieux pour ne rien laisser paraître, mais j'étais folle de rage. Je soupirais, abaissant mon arme. Lucy écarquillait les yeux, semblant comprendre que je ne protègerais pas son frère bien aimé.

"Tu n'es pas lui, n'est-ce pas?"

"Non, mais il te passe le bonjour."

Il continuait de descendre les marches, alors que la femme nous regardait dans l'impuissance la plus totale, nous suppliant des yeux; elle n'osait pas prononcer un mot. C'était sûrement beaucoup de choses, en peu de temps, pour elle. Je réduisais la distance qui nous séparait, l'attrapais par le col, et avec un coup de crosse en plein sur le front, la neutralise, la laissant tomber lourdement au sol, inconsciente.

Il ricane de plus belle. "J'aimerais beaucoup rester discuter, mais j'ai un meurtre qui m'attend. C'était bon de te revoir, tout de même."

J'était frustrée. Tout ça pour ça. J'entendais les battants de la porte grincer derrière moi. J'avais perdu. Mais bon, au moins il va... Bien. Il y a des gens avec lui. Il a toujours son Passager, mais il n'est pas tout seul. Et il se débrouille. C'est tout ce qui compte, j'imagine. Et ça me rassure, un peu. Je jette un dernier regard à l'aubergiste, avant de me faufiler dehors, moi aussi.

Bientôt, je récupérais mes vêtements et m'en allais pour de bon. Je n'avais même pas envie de savoir ce qu'il adviendrait de la victime de "Hoper".
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"Why don't you mind your own business...Mind your own business..."

"Tu ne vas pas plus loin."

Le jeune homme s'arrêta de descendre les marches, et de fredonner. Trop fixé sur "ses" jambes, "ses" muscles qu'il n'avait pas eu le loisir de bouger depuis si longtemps, sa voix qu'il n'avait pas pu contrôler, il n'avait pas remarqué que l'on avait les yeux posés sur lui, et les oreilles tendues dans sa direction.

Sur sa route se trouvaient une aubergiste et une institutrice. Ou du moins pensait-il. Lorsqu'il fit la remarque, la femme révéla son "vrai" visage, l'air suffisant. En inspectant avec plus d'insistance, il remarquait que l'arme pointée dans sa direction n'avait rien d'un revolver. L'air surpris et complètement paniqué de l'aubergiste lui disait qu'elle n'était pas dans le coup. Il était temps de tenter un coup de bluff. Dans tous les cas, une chose était sûre, elle ne lui ferait pas de mal, pas à lui.

Le mercenaire continuait de descendre les marches, défiant la femme du regard, et celle-ci, suit à une simple menace, baissait son arme. Certainement y avait-il des circonstances qui étaient inconnues au jeune homme à la chevelure d'argent, mais peu lui importait, car il avait ce qu'il voulait, au final.

"Tu n'es pas lui, n'est-ce pas?"

Il ne savait pas ce qui l'avait trahi, mais elle avait raison. Hoper avait perdu son combat, et était complètement absent, comme à chaque fois. Il le serait certainement encore pour quelques heures, et n'aurait sûrement aucun souvenir de la matinée. Mais l'Imposteur prenait un malin plaisir à mentir. La femme aux cheveux noirs, suite à la réponse, s'empressa de rendre la spectatrice inconsciente. Elle voulait certainement la protéger en faisant cela: Aurait-elle eu le cran de se mettre sur la route du Magelame, peut-être s'en serait-il pris à elle, sur un coup de tête.

Il lui lançait une dernière moquerie, se délectant de sa frustration. Il y a des limites à ce qu'un rictus suffisant peut cacher. Et même si elle lui refusait la satisfaction de le lui montrer, il savait au fond de lui qu'elle était en réalité absolument livide de colère. Il poussait les battants de l'auberge, arrivant finalement sur le porche poussiéreux de celle-ci.

"Cause if you mind your own business..." reprenait-il, arrivant dans la rue, où le jeune Marcus l'attendait, déjà en position.

"Then you won't be minding mine."

Les gens de ce monde avaient des règles quant aux duels. Mais l'Imposteur avait passé des semaines et des semaines sans aucun muscle à bouger, sans nulle autre sensation qu'une faim de chaos, et une frustration immense. S'il le pouvait, il répandrait la mort sur cette ville et la suivante, mais vu ses capacités actuelles, il n'irait certainement pas plus loin qu'une demi-douzaine de victimes avant qu'il ne se retrouve criblé de balles. La situation voulait cependant qu'il ait "droit" à un petit meurtre, sans que personne ne vienne l'embêter. Et la dernière chose à laquelle il avait envie de penser, c'était des règles.

Il levait les bras, les paumes face à son adversaire.

"Je l'savais, tu t'dégonfles!" s'exclama le jeune aux colts, relâchant sa posture. Le mercenaire claqua des doigts, et de suite, il se sentit différent. Plus lourd. Plus lent. Il baissa les yeux vers ses mains, et comprit vite que quelque chose n'allait pas. Il relevait le regard vers l'Étranger, qui avait quant à lui disparu.

Son coeur se mit à battre à la chamade. Vite, vite. La poussière. La poussière s'agitait, il était encore là, et il trichait!

"Salopard!"

Il eut à peine le temps de saisir ses colts qu'il fut frappé par la foudre. C'était irréel. Mais, finalement, pas si mal que ça. Il avait flanché sous la douleur, lâchant une de ses armes. Mais le mercenaire avait réapparu, et il se ruait sur lui. Il lui suffisait juste de... Trop tard. Il était trop lent, et son ennemi trop rapide. Il fut stoppé alors qu'il levait le bras, l'Étranger lui ayant attrapé le poignet de sa main armée, l'empêchant de le viser.

Pas le choix, il fallait lutter. Il prit appui et tenta de repousser son assaillant, mais celui-ci lui asséna un violent coup de poing en pleine mâchoire. Il crut se prendre un coup de massue, comme si la main de son ennemi était faite de métal. Groggy, ses jambes semblèrent se dérober sous lui, et il tombait à genou.

"Hoper" avait très clairement pris l'avantage, et, tenant toujours le poignet de Marcus, il se saisit de son épée. Sa victime leva les yeux vers lui, et comprenant ce qui s'apprêtait à se passer, il paniqua de plus belle, cherchant dans un premier temps à récupérer sa seconde arme au sol, qui se trouvait malheureusement hors de sa portée. A court d'options, il agrippait le manteau de l'agresseur, et en tirant dessus, il cherchait à se dégager, tirant au passage quelques coups de feu qui, sauf pour le premier qui brisa une vitre, se perdirent.

Le jeune homme aux cheveux d'argent abattait son arme sur le bras de son adversaire impuissant, et le bruit des os de son coude se brisant, ainsi que son membre maintenant tordu comme il ne l'avait jamais été auparavant scellèrent l'effroi dans son esprit. Ce n'était pas la lame qui avait frappé, mais son dos. Il en était sûr maintenant, il allait mourir. Il voulut hurler mais il n'eut même pas ce luxe: la douleur lui fit régurgiter son déjeuner. L'épée tombait au sol; l'Imposteur n'en avait plus besoin. La main de fer le saisit à la mâchoire, forçant le contact visuel.

Il souriait.

Il riait comme un maniaque. Il jubilait, se délectant de la douleur qu'il infligeait. Le jeune Marcus ressentit un regret profond, en plus de la terreur. Il saisissait maintenant qu'il avait provoqué la mauvaise personne. Qui fait ça? Qui se bat avec une épée? Quel genre de monstre participe à un duel de cette façon? Il étaient supposés se tirer dessus, bon sang!

"Est-ce que tu as déjà vu un coeur? Est-ce que tu aimerais?"

C'était un dément. Marcus se débattait, en larmes, tentant d'échapper à son sort. Ses cris et ses pleurs étaient étouffés par la main lourde de son agresseur. Il le plaqua au sol, usant de son propre poids pour l'y maintenir. Dans sa main, il fit apparaître une dague. Sa victime tenta de le frapper de son bras encore valide, mais il fut vite maîtrisé, et mutilé, pour s'assuré qu'il ne bouge plus. Il lui maintenait le visage, prenant bien soin de s'assurer qu'il était toujours conscient, avant de plonger sa lame dans son torse. Du sang vint s'échapper de ses lèvres.

"Ne pars pas tout de suite, j'y suis presque..!" dit-il au gamin dont les yeux mouillés commençaient à révulser. Il grogna, agitant la lame dans les entrailles de sa victimes, agacé, causant une macabre cacophonie. Ses yeux s'illuminèrent d'une lueur malsaine, alors qu'il plongeait sa main dans l'antre sanglante, pour après quelques instants en ressortir l'organe, comme promis.

Son regard revint à Marcus, et il grimaça, constatant tristement que sa mission était achevée. Il se leva en un soupir, et laissa tomber le coeur, secouant sa main.

Il ne serait pas apte à terminer sa mission. Il ne pouvait se permettre de rester ici plus longtemps, après ce qu'il avait fait. Les habitants s'étaient enfermés pour éviter de récolter une balle perdue, et il ne faudrait pas longtemps pour qu'ils sortent et découvrent ce qu'il avait laissé traîner. Ainsi, "Hoper" quittait la ville, ainsi que le monde, insatisfait et bredouille.
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Le grand retour du fils prodigue ! J’avais perdu espoir, mais je vais le dire tout de suite, j’ai bien aimé. Contrairement à d’autres, moi je raffole de l’exposition de différents points de vue sur une même scène. Tout peut changer du tout au tout en changeant de personnage, en plus là on nous dévoile un petit peu du mystère.

Bon le titre nous annonce la couleur, ça sera la fin d’un arc narratif pour Hoper. Mais je ne pense pas que ce soit décevant pour autant, le texte n’est pas dénaturé par l’effet d’annonce même si on s’attend évidement à la fin, enfin pas exactement de cette façon tout de même, car il apporte plus de contenu encore que ce qui est prévu par le titre.

Sur la forme donc, on a trois points de vue différents, trois caractères différents qui sont très bien assimilés. J’ai peut-être une petite incompréhension au niveau de l’Araignée qui a départ semblait ne pas lui vouloir du bien et au final se retrouve heureuse qu’il aille bien et ne soit pas seul, surtout qu’elle avait vraiment l’air de vouloir comprendre ce qu’il s’était passé, de terminer son enquête sur les agissements de potentiels mercenaires, pour au final, laisser tout tomber à la fin. Est-ce qu'on la recroisera?

Malgré la forme de mini-série des deux premiers, j’ai vérifié avec Chen et donc je dois le noter comme la mission de base. (Je le précise pour ceux qui voudrait en faire autant c’est toujours bon à savoir). La question que l’on peut se poser est : un pnj peut-il avoir un pouvoir aussi spectaculaire que le sien. Alors c’est un sort de symbiose de rang 3 vu ce qu’elle en fait (elle passe quand même un certain temps dans la peau de l’instit, face à des gens qui la rencontrent tout les jours donc il faut qu’elle assure les détails physiques assez précisément.) et les pnj sont limité à des capacités maximum d’officier. Bon je pense que ça peut être faisable mais voilà, je rappelle qu’il faut faire attention à ça avec tout pnj que l’on introduit.
Les dialogues sont bien, à part peut-être le fou rire entre le frère et la sœur, je ne suis pas vraiment convaincu, mais là c’est mon idée à moi.

Le décor est totalement absent. Là par contre, ça sera un point négatif, tu aurais pu mettre bien l’ambiance tendu du western avec des descriptions du lieu.

Pour ce qui est de la mission, bon…. C’est un échec total et de loin, tu l’as jeté aux oubliettes dans l’histoire, mais échouer de temps en temps c’est sympa à lire aussi. Par contre, grâce à toi, les locaux vont être à nouveau extrêmement réfractaires aux étrangers ! Faut les comprendre, t’avait l’air tout gentil et bien aidant et PAF ! Un meurtre sans foi ni loi… Ils auraient dû s’en douter ! Qui serait assez fou pour faire confiance à un étranger !

Une dernière chose : Attention à la compétence « Invisibilité Éphémère : Actif. L'utilisateur peut devenir partiellement invisible, sur une courte durée. Mag : 19 » Tu n’es que PARTIELLEMENT invisible à ce niveau-là.

C’est à peu près tout ce que j’en ai à dire. Evidement j’aimerai en lire la suite, surtout maintenant qu’on a rencontré le Passager, pour mieux comprendre ses objectifs et leur relation.

- difficulté et récompense
Normal : 20 points d'expérience + 200 munnies + 3 PS en magie.
Tu hérite également d’une mise à prix sur ta tête dans ce monde, avec une description précise de toi, ton manteau, ta grande épée et ta main bizarre griffue, pour 100 munnies ! (oui c’est peu mais c’était un jeune con destiné à mourir dans un duel de toute façon)
Félicitation te voilà avec un succès rare !
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