Délibère lentement et exécute lestement
La jolie rouquine devenue blonde pour l’occasion grâce aux doigt magiques d’un coiffeur -et d’une perruque- était vêtue de la tenue qui avait été faite sur mesure par Eudora, la couturière du Consulat.
Elle s’avança lentement vers la place où se trouvait la guillotine qui avait été construite aussi avec l’aide d’une autre Consule. Pamela était perdue dans ses pensées, elle n’avait pas connu Ariez -du moins pas personnellement- et se demandait comment elle devait agir.
C’est alors que la sorcière tourna la tête et vit que sur ses talons, quelques gardes du Consulat habillés avec des vêtements de la Garde Noire.
Pamela se mit à sourire discrètement à ces trois hommes qui l’accompagnaient et la suivait pour sa sécurité -même si en ce jour ils ne portaient pas les couleurs du Consulat- et ils continuèrent leur route jusqu’à la grande place où beaucoup de monde était déjà là.
Près de l’échafaud se trouvait rois nouvelles personnes du Consulat, là encore déguisés aussi. Pamela reconnu immédiatement une de ces victimes, l’époque où elle était Mercenaire, elle avait déjà eu la possibilité de croiser Auron. Mais les deux autres lui étaient totalement inconnus, même si l’un deux ressemblaient à une énorme bête et n’avait pas énormément de point commun avec un humain à part le fait qu’il tienne sur ses jambes.
La sorcière fit signe à un des gardes de l’accompagner sur la plateforme et aux deux autres de rester avec les trois « condamnés » et qu’ils pourront monter quand elle leur fera signe.
Pamela se trouva sur l’échafaud dans une tenue très légère. Elle était plus ou moins habituée qu’elle portait au quotidien ce qui ne la dérangeait pas tellement. Mais les regards que les personnes posaient sur elle étaient différents. Son apparence ne les repoussait pas tellement, la Pomme d’Or agissait toujours que ce soit des hommes ou des femmes, ça la jeune femme l’avait bien remarqué.
Mais c’était surtout le fait de se retrouver dans la peau d’une femme qui avait terrorisée bon nombre de personnes.
La capuche toujours sur sa tête -légèrement baissée- Pamela ferma les yeux, pris une grande inspiration, releva la tête et baissa sa capuche pour que son visage soit désormais à la vue de tous.
Pamela regarda les deux gardes restés en bas et leur fit un petit signe de tête pour leur faire comprendre qu’il était temps de faire monter les trois Consuls déguisés.
Ils arrivèrent les uns après les autres, se suivant à la file indienne, la tête baissée eux aussi. Ils jouaient très bien leurs rôles de victimes prêtes à subir leurs derniers instants.
Lorsqu’ils furent enfin chacun positionnés sous une corde, sur une trappe, les mains liées grossièrement avec une corde. Les gens dans le public les regardaient avec de grands yeux. Ils ne devaient sûrement pas pensés qu’il y allait « vraiment » avoir trois personnes à être pendu cette nuit là.
La jeune femme vit bien dans le regard de son public à cet instant un soupçon de peur, Ariez n’était plus mais une femme du Consulat qui portait ses traits était prête à tuer en cet instant trois personnes.
Pamela était légèrement décontenancé à cet instant car agir de cette manière… Ce n’était pas elle. Elle se faisait presque un peu peur aussi, même si ce n’était que pour un rôle.
Elle s’approcha alors du Modéré Noir -enfin la personne qui jouait son rôle- et se mit à murmurer quelques mots de façon à ce que lui, « La Bête » et « Auron » l’entendent.
La jeune femme se décala de la première « victime » et se retourna de nouveau vers le public qui restait sans voix devant ce spectacle.
Les gens face à la sorcière avaient changé leur façon de voir, ce Consul avait réussi avec ces quelques à effacer la peur de leur visage et laissait place à une sorte d’admiration. Seulement, elle ne savait pas s’ils avaient moins peur d’Ariez ou d’elle.
Pamela n’écoutait plus non plus le discours du Modéré Noir, elle s’était perdue à regarder chaque regard, quelques uns aussi avait quitté cet homme et regardait la « sorcière blonde ».
À cet instant elle retourna près du Consul, posa sa main sur le levier qui allait déclencher l’ouverture de la trappe et laisser descendre cet homme.
La jeune femme ne pensait pas que sa question aurait eu une réponse, mais tout le public -ou du moins une bonne partie- se mit à hurler un énorme « oui » très enthousiaste.
Pamela abaissa le levier et ce qui était prévu arrivé, la trappe s’ouvrit et le Consul tomba. Pamela ne put s’empêcher de vérifier que tout allait bien et regarda par le trou où elle vit son collègue au sol, il le va la tête ainsi que ses mains toujours liées et leva ses pouces pour la rassurer, comme pour signifier que tout s’était bien dérouler.
La jeune femme souffla silencieusement, elle avait retenu sa respiration durant ces quelques secondes qui lui parurent être une éternité. Elle s’approcha ensuite de « La Bête » et lui fit comprendre aussi qu’il pouvait dialoguer un peu avec le public.
Une nouvelle fois Pamela utilisa le levier pour faire tomber cet homme aussi au sol.
Le public suivit encore les dires de la « Princesse Ariez » et cria de joie, tout en levant leurs mains. Ils avaient pris goût à ces pendaisons. Cela fit un peu peur à Pamela, mais c’était en même temps tellement excitant…
Le plus effrayant dans cette histoire c’est que désormais, tous ces gens voulaient voir « Auron » mourir, ils ne voulaient que ça, qu’il tombe également à son tour.
Pamela chercha du regard la personne qui avait surpassé toutes les autres voix grâce à la sienne.
Ces mots, la sorcière les avait prononcés avec plus de tendresse que dernièrement. Elle se dirigea désormais vers « Auron » et actionna le dernier levier pour voir le dernier Consul tomber.
Lorsqu’il fût à terre, Pamela remarqua qu’un des gardes qui l’accompagnaient parti lui détacher les mains et lui rendre sa liberté pour ce soir, comme il l’avait fait pour les deux autres Consuls.
Pamela redescendit de l’échafaud et quitta cette place, elle voulait surtout prendre un grand bol d’air frais, le temps de quitter ce rôle de tortionnaire et elle besoin de boire un verre aussi, c’est pourquoi, elle reparti quelques instants vers le Sommet des Arts avant de continuer cette soirée très particulière.
Elle s’avança lentement vers la place où se trouvait la guillotine qui avait été construite aussi avec l’aide d’une autre Consule. Pamela était perdue dans ses pensées, elle n’avait pas connu Ariez -du moins pas personnellement- et se demandait comment elle devait agir.
C’est alors que la sorcière tourna la tête et vit que sur ses talons, quelques gardes du Consulat habillés avec des vêtements de la Garde Noire.
- Ça va mademoiselle ? Demanda un des hommes.
- On va dire que oui. Je n’ai pas pour habitude de… « Condamner » des gens. Et encore moins en place publique de cette manière.
- Ils ne meurent pas vraiment vous savez…
- Je sais. D’ailleurs comment ça fonctionne exactement ? Je vais être honnête, je n’ai pas approché cette structure.
- En fait au moment où vous allez tirez le levier pour ouvrir la trappe sous les pieds des condamnés. La personne va tomber mais la corde ne va pas s’arrêter comme lors d’une pendaison classique. Mais elle va tout simplement continuer à se dérouler et s’arrêtera qu’après que la « victime » soit à terre. Il ne restera pas à gigoter dans le vide.
- Et ça fonctionne bien, vous êtes sûr ?
- Certain mademoiselle Isley ! Répondit le dernier.
- On va dire que oui. Je n’ai pas pour habitude de… « Condamner » des gens. Et encore moins en place publique de cette manière.
- Ils ne meurent pas vraiment vous savez…
- Je sais. D’ailleurs comment ça fonctionne exactement ? Je vais être honnête, je n’ai pas approché cette structure.
- En fait au moment où vous allez tirez le levier pour ouvrir la trappe sous les pieds des condamnés. La personne va tomber mais la corde ne va pas s’arrêter comme lors d’une pendaison classique. Mais elle va tout simplement continuer à se dérouler et s’arrêtera qu’après que la « victime » soit à terre. Il ne restera pas à gigoter dans le vide.
- Et ça fonctionne bien, vous êtes sûr ?
- Certain mademoiselle Isley ! Répondit le dernier.
Pamela se mit à sourire discrètement à ces trois hommes qui l’accompagnaient et la suivait pour sa sécurité -même si en ce jour ils ne portaient pas les couleurs du Consulat- et ils continuèrent leur route jusqu’à la grande place où beaucoup de monde était déjà là.
Près de l’échafaud se trouvait rois nouvelles personnes du Consulat, là encore déguisés aussi. Pamela reconnu immédiatement une de ces victimes, l’époque où elle était Mercenaire, elle avait déjà eu la possibilité de croiser Auron. Mais les deux autres lui étaient totalement inconnus, même si l’un deux ressemblaient à une énorme bête et n’avait pas énormément de point commun avec un humain à part le fait qu’il tienne sur ses jambes.
- Très bien réalisés vos costumes !
- Merci beaucoup. Mais le vôtre est… Beaucoup plus beau mademoiselle Isley. Répondit l’homme-bête.
- Merci beaucoup. Mais le vôtre est… Beaucoup plus beau mademoiselle Isley. Répondit l’homme-bête.
La sorcière fit signe à un des gardes de l’accompagner sur la plateforme et aux deux autres de rester avec les trois « condamnés » et qu’ils pourront monter quand elle leur fera signe.
Pamela se trouva sur l’échafaud dans une tenue très légère. Elle était plus ou moins habituée qu’elle portait au quotidien ce qui ne la dérangeait pas tellement. Mais les regards que les personnes posaient sur elle étaient différents. Son apparence ne les repoussait pas tellement, la Pomme d’Or agissait toujours que ce soit des hommes ou des femmes, ça la jeune femme l’avait bien remarqué.
Mais c’était surtout le fait de se retrouver dans la peau d’une femme qui avait terrorisée bon nombre de personnes.
La capuche toujours sur sa tête -légèrement baissée- Pamela ferma les yeux, pris une grande inspiration, releva la tête et baissa sa capuche pour que son visage soit désormais à la vue de tous.
- Voila un bon nombre de curieux… Vous êtes assoiffés de sang et de morts à ce point ? Vous avez bien raison mes amis… Car en ce jour, trois personnes vont mourir sous vos yeux… Et vous savez quoi ? Si je suis de bonne humeur, vous aurez peut-être la chance de vivre vous aussi…
Pamela regarda les deux gardes restés en bas et leur fit un petit signe de tête pour leur faire comprendre qu’il était temps de faire monter les trois Consuls déguisés.
Ils arrivèrent les uns après les autres, se suivant à la file indienne, la tête baissée eux aussi. Ils jouaient très bien leurs rôles de victimes prêtes à subir leurs derniers instants.
Lorsqu’ils furent enfin chacun positionnés sous une corde, sur une trappe, les mains liées grossièrement avec une corde. Les gens dans le public les regardaient avec de grands yeux. Ils ne devaient sûrement pas pensés qu’il y allait « vraiment » avoir trois personnes à être pendu cette nuit là.
- Je vois bien vos regards. Et je vois bien que vous avez reconnu ces trois personnes, je ne vous les présente plus. Mais ces hommes ont commis des crimes… Enfin, c’est surtout que je ne peux pas les supporter… Même en peinture, alors quelle meilleure occasion que celle-ci de pouvoir enfin ces personnes perdre la vie ?
La jeune femme vit bien dans le regard de son public à cet instant un soupçon de peur, Ariez n’était plus mais une femme du Consulat qui portait ses traits était prête à tuer en cet instant trois personnes.
Pamela était légèrement décontenancé à cet instant car agir de cette manière… Ce n’était pas elle. Elle se faisait presque un peu peur aussi, même si ce n’était que pour un rôle.
Elle s’approcha alors du Modéré Noir -enfin la personne qui jouait son rôle- et se mit à murmurer quelques mots de façon à ce que lui, « La Bête » et « Auron » l’entendent.
- Faites une petite déclaration au public, j’ai l’impression qu’ils ont un peu peur. Je ne vous demande pas de les rassurer mais faites quelque chose, je vais les perdre sinon. Ce serait sympa…
La jeune femme se décala de la première « victime » et se retourna de nouveau vers le public qui restait sans voix devant ce spectacle.
- Sachez que je ne regrette pas mes actes. Sachez que cette femme a réussi là où beaucoup aurait échoué. Elle est redoutable, mais sachez aussi que cette femme est sûrement la femme la plus intelligente du monde pour avoir réussi à nous capturer tous les trois. Et ce soir, devant vous, elle montre son vrai visage, elle…
Les gens face à la sorcière avaient changé leur façon de voir, ce Consul avait réussi avec ces quelques à effacer la peur de leur visage et laissait place à une sorte d’admiration. Seulement, elle ne savait pas s’ils avaient moins peur d’Ariez ou d’elle.
Pamela n’écoutait plus non plus le discours du Modéré Noir, elle s’était perdue à regarder chaque regard, quelques uns aussi avait quitté cet homme et regardait la « sorcière blonde ».
À cet instant elle retourna près du Consul, posa sa main sur le levier qui allait déclencher l’ouverture de la trappe et laisser descendre cet homme.
- Ho… Mais cesse de parler. Vous, public ? Que voulez-vous ? Désirez-vous autant que moi qu’il se taise ?
La jeune femme ne pensait pas que sa question aurait eu une réponse, mais tout le public -ou du moins une bonne partie- se mit à hurler un énorme « oui » très enthousiaste.
- Qu’il en soit ainsi...
Pamela abaissa le levier et ce qui était prévu arrivé, la trappe s’ouvrit et le Consul tomba. Pamela ne put s’empêcher de vérifier que tout allait bien et regarda par le trou où elle vit son collègue au sol, il le va la tête ainsi que ses mains toujours liées et leva ses pouces pour la rassurer, comme pour signifier que tout s’était bien dérouler.
La jeune femme souffla silencieusement, elle avait retenu sa respiration durant ces quelques secondes qui lui parurent être une éternité. Elle s’approcha ensuite de « La Bête » et lui fit comprendre aussi qu’il pouvait dialoguer un peu avec le public.
- Peuple d’ici et d’ailleurs. J’ai aimé ma vie et jamais je ne pourrai oublier ce que j’ai vé…
- Tu parles beaucoup trop !
- Tu parles beaucoup trop !
Une nouvelle fois Pamela utilisa le levier pour faire tomber cet homme aussi au sol.
- Osez me dire le contraire. C’est énervant tous ces gens qui veulent vivre malgré leurs crimes.
Le public suivit encore les dires de la « Princesse Ariez » et cria de joie, tout en levant leurs mains. Ils avaient pris goût à ces pendaisons. Cela fit un peu peur à Pamela, mais c’était en même temps tellement excitant…
Le plus effrayant dans cette histoire c’est que désormais, tous ces gens voulaient voir « Auron » mourir, ils ne voulaient que ça, qu’il tombe également à son tour.
- Vous ne voulez pas le voir se défendre… Même inutilement ?
- Pitié, s’il vous plait… Ariez… Implora Auron.
- La pitié ? Qu’est ce donc ? Vous public, que voulez-vous ?
- Sa mort ! Hurla une personne dans le public.
- Pitié, s’il vous plait… Ariez… Implora Auron.
- La pitié ? Qu’est ce donc ? Vous public, que voulez-vous ?
- Sa mort ! Hurla une personne dans le public.
Pamela chercha du regard la personne qui avait surpassé toutes les autres voix grâce à la sienne.
- Et bien mon ami… Tu as raison, tu ne seras pas venu pour rien… Et tu sais quoi, comme tu as eu le courage de te faire entendre, tu auras la vie sauve ce soir…
Ces mots, la sorcière les avait prononcés avec plus de tendresse que dernièrement. Elle se dirigea désormais vers « Auron » et actionna le dernier levier pour voir le dernier Consul tomber.
Lorsqu’il fût à terre, Pamela remarqua qu’un des gardes qui l’accompagnaient parti lui détacher les mains et lui rendre sa liberté pour ce soir, comme il l’avait fait pour les deux autres Consuls.
- Et bien désormais… Je n’ai plus personne à pendre. Mais sachez que je serai toujours là et si j’entends qu’un de vous avez mal agît… Vous subirez le même sort…
Pamela redescendit de l’échafaud et quitta cette place, elle voulait surtout prendre un grand bol d’air frais, le temps de quitter ce rôle de tortionnaire et elle besoin de boire un verre aussi, c’est pourquoi, elle reparti quelques instants vers le Sommet des Arts avant de continuer cette soirée très particulière.