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Kingdom Hearts Rpg
Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.


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Solidement agrippée à son bras gauche, nous quittons le temple pour rejoindre une maison de thé voisine. J’essaye de paraître normale, mais je n’arrive pas à me décrocher de lui malgré le regard étonné des passants. Nous marchons lentement. Haojun n’a pas l’air très à l’aise, mais moi je m’en fiche : je l’ai enfin retrouvée.

Nous nous installons à une table, à l’abri des regards indiscrets potentiels. Il commande deux thés verts rapidement à la jeune demoiselle aidant ses parents à tenir l’échoppe. Nous gardons nos distances, les règles sociales sont les règles, quelque soit les circonstances.  Nous continuons de nous regarder, intensément. Cependant, après la vague d’émotions reçue en pleine tête, certaines interrogations remontent en moi. Il va falloir qu’il m’explique beaucoup de choses.


« J’ai beaucoup de choses à te dire. Je ne sais pas par où commencer… » dit-il, un peu gêné.

J’inspire un peu d’air et tente de revenir pleinement à la raison et au maximum de mes capacités cérébrales pour pouvoir avoir une discussion réfléchie et maîtrisée. Cela fait plus de deux ans que je ne l’ai pas vu après tout.

« Qui sont ceux qui t’ont emporté dans cet appareil, cette nuit ? » dis-je, pour essayer de débuter par le commencement.

Il baisse un peu les yeux. Il perd un peu de son sourire, pour revenir à un visage plus neutre, plus naturel. Pas besoin que je creuse cette piste : il s’agit bien de mon mari, ce n’est pas un imposteur.

« La Shin-Ra. J’ai été promu et il a fallu… Que je disparaisse.
- Je ne te l’ai jamais demandé, Haojun… Quel est ton travail exactement à la compagnie ? »

Il se penche vers moi.

« Je fais partie du plus haut niveau des SOLDATS. »

Une petite phrase pour dire que c’est un tueur professionnel. Je prends la mesure de cette information. Il n’était donc pas qu’un agent administratif disparu. Cette nouvelle est un petit bouleversement, je ne pensai pas qu’il était capable de tuer. Pas que cela me gêne, j’ai bien dû apprendre à éliminer mes ennemis. C’est à cet instant où je me demande à quoi nos vies auraient ressemblé sans l’influence de la Shin-Ra.

Nous nous serions probablement mariés, peut-être avec un peu moins d’argent certes. Nous n’aurions pas été séparés, nous ne serions pas devenus des assassins. Nous aurions eu une vie honnête, paisible en comparaison de celle-ci.


« Pourquoi est-ce que lorsque j’ai fouillé ton dossier dans le Vaisseau-Mère, je n’ai rien trouvé après ta disparition ?
- On a effacé mon existence. Officiellement, je n’existe plus Huayan…
- C’est-à-dire ?
- J’ai une fausse identité au sein de l’entreprise et je travaille jusqu’à ce que je sois remercié un jour, peut-être. »

Cette apparition est donc contre les règles. En étant officiellement disparu, il ne peut pas revenir auprès de moi car cela semble contrarier notre employeur commun. Cette espèce de blondinet… Quand je pense qu’il m’a fait la leçon à MOI, alors qu’il sait pertinemment qu’il a volé mon mari. J’ai sacrifié mes valeurs, mon innocence et du temps pour survivre, la Shin-Ra était une obligation pour moi. Cependant, des questions plus urgentes demeurent.

« Tu ne reviendras pas vivre avec moi, c’est ça ? »

Un long silence en guise de réponse. La jeune serveuse apporte nos thés, avec quelques amuses-bouches. Nous la remercions d’un geste.

« Je ne peux pas quitter la Shin-Ra Huayan. Je ne peux plus. Le fait de te voir, même maintenant, pourrait… Me causer des problèmes. Te causer des problèmes aussi.
- Si tu crois que ce sont les SOLDATS de la compagnie que je crains, tu te trompes...
- Il y a bien pire que les SOLDATS Huayan. J’ai entendu dire qu’un est venu te rendre visite.
- Tu as entendu ? Il a massacré ma théière, cette brute.
- Tu penses que Francis aurait pu s’échapper de la salle de sécurité ce soir-là si je n’étais pas dans les parages ? »

Les souvenirs se recoupent, la vérité s’assemble à petits pas. Plus nous avançons et plus je commence à comprendre.

« C’est toi l’ombre qui me harcèle ? En vrai comme dans mes rêves ?
- Oui. Je te manquais, je le sentais. Ma femme me manquait aussi… J’ai ressenti le besoin de te voir. De te toucher. De te sentir. »

Il s’arrête un instant. C’est un moment particulier, en tant que chinois. Nous n’aimons pas parler d’émotions, nous préférons intérioriser. Les actes sont souvent notre moyen pour exprimer nos sentiments à l’autre, plus que les mots.

« Je suis fier de toi. Ma disparition t’a affecté. Pourtant, tu t’es relevée et malgré de grandes souffrances, tu as survécu et tu t’es battue.
- Fait attention à ce que tu dis, Haojun. Ce que tu dis me touche, mais Illusiopolis est la période la plus sombre de mon existence. Evite d’en parler comme d'une réussite, s’il te plaît. »

Mon côté froid reprend le dessus. Malheureusement, il y a trop de sentiments négatifs attachés à cette ville du vice et de la pauvreté. Rien que d’y penser, j’en ai le corps qui souffre.

« Excuse moi. Je ne voulais pas te blesser…
- Ce n’est rien. Qu’est-ce qui s’est passé entre toi et Jiawei Dajisi ?
- Une longue histoire. On a eu une collaboration, puis une séparation brutale en affaires commerciales et politiques. Lorsque j’ai dû quitter la ville, j’ai négocié avec elle : en échange de l’assurance de ne plus réapparaître, il n’y aurait pas de représailles contre toi. »

Le mystère s’éclaircit. Qu’est-ce que j’ai pu être sotte par le passé ? L’ancienne Huayan est à la fois une source d’envie et de honte. Comment ai-je pu être aveugle à ce point-là ? Les bijoux et les belles tenues aident, c’est certain, mais c’est dans ce genre de moments-là que l’on reconnaît notre ignorance, ou notre stupidité.

« Est-ce que tu veux que je t’aide à quitter la Shin-Ra ?
- Non, Huayan. C’est trop tard pour moi.
- Tu reviendras me voir quand même ? »

Son visage s’assombrit un peu momentanément. Il doit enfreindre tellement de règles en me rencontrant.

« Je… J’essaierai, mais je ne te promets rien.
- 我爱你。
- 我爱你华严。 »

Nous quittons l’échoppe pour nous balader en ville, discrètement. Manifestement, il ne doit pas être vu en ma compagnie. Il semble vouloir me conduire dans un endroit spécifique. Nous marchons plusieurs dizaines de minutes avant d’arriver dans un quartier résidentiel de Chengdu, avec moins de passage.

Nous nous arrêtons devant les portes d’une maison que je devine semblable à celle de mes parents, en légèrement plus petite, mais avec un plus grand jardin, avec de beaux arbres que l’on voit dépasser les murs protégeant la demeure.


« Pourquoi sommes-nous ici, Haojun ?
- C’est mon cadeau… Je crois que tu n’as pas aimé que je vide le compte à Illusiopolis… » dit-il avec un léger sourire moqueur.

« C’était toi espèce de bandit ! Ne me refait plus une peur pareille ! J’ai cru que j’allais devoir poursuivre le voleur dans toute la ville ! » dis-je en rigolant et lui tapotant l’épaule.

Nous passons les portes et il me fait visiter. Maison typiquement chinoise, avec ses différentes pièces, une salle de bain légèrement modernisée, il se souvient de mon goût pour la toilette, et un grand espace vert avec un étang au milieu. Un endroit parfait pour la méditation.

« Je crois qu’avec tes compétences, tu seras tranquille ici pour méditer. Au calme. Les arbres autour des murs forment une bonne haie qui te protège des regards indiscrets et du bruit de la ville. J’ai fait meublé la maison selon tes goûts.
- Je suis touchée, chéri, mais je vais devoir vivre seule ici ?
- Non. Tu peux amener Xupeng et d’autres si tu veux. Ce sera notre petit sanctuaire. Je ne peux pas prendre le risque d’être identifié par quelqu’un. C’est pour ça que je… Vais devoir repartir.
- Déjà ?! »

Je suis surprise, et triste à la fois. Nous venons à peine de nous revoir. Je lui saisis les mains.

« Reste au moins cette nuit avec moi.
- Je dois me rendre quelque part au sud d’ici… Je pourrai revenir dans trois jours. Emménage ici en attendant, Huayan. 
- Tu as intérêt à revenir vite.
- Je ferai de mon mieux… Je ne peux pas forcément…
- Tu sais que je peux être… Très persuasive. » dis-je, sur un ton légèrement sensuel.

Haojun, mari ou pas, est un homme comme les autres. On émoustille un peu, et c’est pesé, emballé et ça passe à la casserole dans l’heure. J’accompagne ses mots d’un petit frottement de ma poitrine contre son torse et d’un regard de braise.

« Je… Tssss… Ok, je reviendrai. Promis.
- Tu vois quand tu veux mon Loulou. »

J’ai gagné. Nous repartons chacun de notre côté. Je ne peux m’empêcher de le serrer dans mes bras une dernière fois. Il me demande d’attendre dix minutes ici, il part le premier. Je le regarde disparaître au coin de la rue. Je lâche une petite larme. Je l’ai retrouvé. Enfin. Après tant d’attente… Bien sûr, j’ai un peu de colère. Il m’a fait tourné en bourrique et il a consciemment accepté de monter à un grade détruisant sa vie passée, moi avec.

Je ressens sa honte, sa culpabilité, ses remords aussi. Je le tiens maintenant. Il n’a pas tenu, il a ressenti le besoin, l’envie irrépressible de me voir, de revenir dans ma vie. Il n’y a plus de faire machine arrière pour lui : il n’a aimé que moi et il devra suivre mes attentes. Je ne suis plus la femme innocente d’autrefois, et il a l’air d’aimer cela. Tant mieux. Le seul homme que j’ai réellement aimé est enfin revenu. Il ne me quittera plus désormais, j’y veillerai.

Je rentre à la maison, tentant de dissimuler les lourdes émotions de la journée. J’annonce l’achat de la maison comme une surprise financée par mes propres dures années de labeur. Mes parents sont heureux de voir leur fille revenir habiter à Chengdu. Xupeng est suspicieux, mais il se doute que cela ne vient pas de moi. Francis est satisfait, même si cela ne le concerne pas. Noah est heureux de savoir que nous allons vivre ici, apparemment il préfère le climat. Mon père m’annonce que l’armure et les armes ont été commandées, nous les aurons bientôt.

Les jours qui suivent, j’envoie Francis et Li Guo s’occuper de déménager mes biens restant dans le nord pour les ramener ici. Xupeng prend en charge les lieux et commence à chercher des serviteurs de confiance pour l’assister dans l’entretien de cette demeure et de son vaste jardin. Noah s’entraîne à grimper aux arbres et s’acclimate lentement. Je passe le plus clair de mon temps à méditer, à réfléchir. J’attends la nuit où Haojun va rentrer comme une promesse impatiente. Malgré les aventures passées, les souffrances engendrées… J’ai envie de lui. C’est difficile de rejeter l’homme qu’on aime avec une telle force. Bien sûr, il mérite plusieurs claques, mais j’attendais tant de le revoir que cela attendra.

Et par une belle nuit claire d’hiver, sous la lueur lubrique de la Lune…


Avertissement :









J’entends des pas légers dans le couloir. La porte de ma chambre s’ouvre, puis se referme silencieusement. Je fais semblant de dormir, j’ai les yeux ouverts, je ne fais aucun mouvement. Je suis allongée sur mon flanc gauche, dos à l’entrée de la pièce. J’entends mon visiteur nocturne s’approcher de la couche. Par sécurité, je sonde les lieux, je reconnais son énergie de la veille, c’est bien lui.

J’entends des frottements entre des vêtements et une peau. Il les laisse tomber au sol. Il se penche au-dessus de moi. Je ferme subitement les yeux, tentant de jouer jusqu’au bout la comédie… J’attends avec impatience qu’il soulève la couverture. Justement, il se glisse dans les draps, essayant de ne pas me réveiller. Ses pieds sont froids, il les entremêle aux miens.  Je suis nerveuse, cela fait un moment que je n’ai rien fait, et la dernière fois n’était pas extraordinaire. Croyez-moi, je ne pensai pas rencontrer un homme ayant pour fétiche le chocolat… Enfin bon. Tous les goûts sont dans la nature comme on dit.

Il me rejoint, sa peau rentre en contact avec la mienne. Sa main me frôle l’épaule, il dégage mes cheveux. Je ne peux m’empêcher de soupirer lentement. Il sait que je suis réveillée. Il passe son bras sous le mien, me serre contre lui. Je sens son souffle dans mon cou. Je commence à frémir. Il se met à me caresser, langoureusement.

Ses caresses commencent à se faire plus sentir, il descend peu à peu vers mes jambes. Il joue de son poids pour m’« écraser » et marquer sa présence. Je me laisse faire, c’est moi qui l’ait attiré après tout. Je souris, j’apprécie de l’avoir enfin, rien que pour moi. Le Président doit apprendre à partager de temps en temps.

Je finis de faire l’endormie, et je me retourne pour lui faire face. Nous n’échangeons aucun mot. Je l’embrasse, les couvertures jusqu’aux épaules, dans un moment de bonheur. Je ne pensais pas pouvoir ressentir encore cela un jour. Notre étreinte continue. Il est nu. Je peux reprocher beaucoup de choses aux Soldats, mais je ne vais pas critiquer leur entraînement physique. Je longe les courbes de ses muscles et je le laisse m’ôter mes vêtements du soir.

Je lui fais des baisers dans le cou, je le sens frissonner. Je remonte le long de sa nuque pour aller mordiller ses lobes d’oreilles, il soupire. Il souffle, il trépigne d’impatience, j’impose mon rythme. Je redescends lentement pour me blottir à lui, et j’en profite pour jouer avec ses tétons de mes doigts agiles. Il touche ma poitrine et mes fesses, il n’est pas aussi doué que moi, mais le moment est hautement érotique, nous sommes tendus. Nos mouvements sont saccadés, nos souffles irréguliers et pour sa part, il commence à gémir un peu. Il essaye de garder le contrôle.

Il me pousse, je me retrouve sur le dos, lui au-dessus de moi. Je vois une partie de son visage éclairé par la faible luminosité de la Lune. Il est beau. Ses yeux scintillent. Il s’engouffre dans mon cou. Je passe mes bras dans son dos. Je le sers fortement. Ses délicieux baisers me charment, me tourmentent sans merci. Ses mains commencent à rejoindre mes zones sensibles, pour mon plus grand plaisir. Je commence à gémir un peu, je me laisse porter par les sensations chaudes qu’il me procure.

Sans détacher son visage de ma peau, il se glisse progressivement vers mon sexe, en s’arrêchant sur mes seins, puis sur mon ventre pour y faire quelques baisers. Je perds patience, une vague de chaleur m’envahit, je porte mes mains à son visage et l’implore de remonter. Il m’embrasse. Il me mordille la lèvre inférieure. Nous n’avons plus de temps à perdre…


« Vas-y, s’il te plaît… » murmure-je, comme une supplique amoureuse désespérée.

J’écarte légèrement les cuisses, il connaît le processus. Il s’introduit lentement dans mon intimité, je gémis. Il bloque le gémissement en m’embrassant. Il commence les va et vient, au début un peu maladroitement. Il ne doit pas avoir vu beaucoup de femmes depuis notre séparation, et il a plutôt intérêt si vous voulez tout savoir. Je le mets en confiance, il est plutôt doué tout de même… Il agrippe mes jambes et les pose sur ses épaules. Je pince ses tétons, il apprécie, je le ressens à son rythme qui s’en voit perturber. Je laisse promener mes mains le long de ses abdos, puis sur ses cuisses et enfin sur ses fesses musclées.

Il se penche sur moi, je pose mes mains dans ses cheveux longs. Il va de plus en plus vite. Nos gémissements deviennent difficilement dissimulables, je sens que l’orgasme approche et je lâche définitivement prise. Il positionne ses bras autour de ma taille et il bascule en arrière. Je me retrouve sur lui. Je bouge le bassin, il pose les mains sur ma poitrine.

Je continue de me courber sur lui, de monter et de desendre pour son bon plaisir et le mien. Je sens que la tension augmente et Haojun débute des mouvements plus rapides, plus maîtrisés, plus brutaux. L’extase vient vite pour moi et dans un ultime geste d’amour, il finit en moi. Je m’effondre sur lui, pour que nous reprenions nos souffles.


« Chéri… C’était… » soupire Haojun.

Je me couche sur le côté, et nous nous endormons, fatigués, l’un contre l’autre. Quelle sensation formidable de s’endormir aux côtés de l’être aimé. Même si je sais qu’il aura disparu avant l’aube, je profite de chaque moment en sa compagnie. Il y a quelques jours encore, je ne pensai jamais le revoir, et depuis je l’ai vu qu’en l’espace de plus de deux années. Je suis heureuse, même si notre relation doit demeurer secrète pour notre bien mutuel. Je ferme les yeux, et je me blottis contre lui.

Le jour se lève, j’ai un peu froid aux pieds. J’ouvre les yeux, il est déjà parti par là où il est arrivé pendant la nuit. Je souris, le forfait accompli. Un acte d’amour interdit par la Shin-Ra, qui pourtant a eu lieu. Je serai presque fière de défier les règlements de ma propre entreprise. Comme un enfant jouerait avec ses parents, je joue avec la compagnie en revoyant mon mari. Ce n’est pas comme si j’étais une rebelle ou quoique ce soit… Disons que c’est de bonne guerre, vu la contrepartie énorme qu’elle demande en échange de ses services. Rufus a vraiment plus d’une fourberie dans son sac.

Je continue cependant de sourire, malicieusement. La Shin-Ra a pris mon mari, mon innocence et a bouleversé mon destin. Interdiction de revoir Haojun ? Laissez-moi rire. Il est impossible d’avoir une vie normale désormais, sa vie passée a été effacée avec sa promotion, notre foyer compris. Haojun n’est plus Haojun, il a disparu officiellement selon la compagnie… La Shin-Ra ne le découvrira pas, mais si mon plan fonctionne : alors cette nuit passée avec son « fantôme » constituera mon souvenir…

Notre souvenir.
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Alors, alors… J’suis vraiment désolé, mais je n’ai pas été totalement conquis par le rp. Enfin, surtout par la première partie. Tu connais l’histoire, ce sont vraiment mes goûts personnels.

En fait, c’est plutôt une déception par rapport aux retrouvailles

Tu l’expliques au début, ou dans le rp précédent, ce n’est pas dans les coutumes d’étaler les sentiments et ainsi de suite. Néanmoins, j’trouve que la narration (qui est à la première personne) manque cruellement de sentiment. Enfin, j’veux dire par là, ton mari annonce qui à tout abandonné de sa vie d’avant pour une promotion.

Entre-nous, si Vesper me fait ça, j’deviens cinglé et j’vois rouge.

Si j’suis en train de dire ça, c’est juste pour souligner que tu devrais passer par un spectre dingue d’émotion devant cette annonce. La joie de le retrouver, la haine subite de t’avoir abandonné, le souvenir des années, les fausses excuses pour expliquer sa disparition. Ouais, j’vais encore rattacher cela à moi, mais j’vais demander plus que deux paroles et trois bouts de chiffon pour être convaincu ! Certes, il doit rester discret et il le souligne bien, mais il pourrait te donner un peu plus !

Vraiment, j’suis désolé, mais j’avais presque envie de voir un peu de drama ! Des claques dans la gueule, des coups-de-poing sur le torse, tomber en pleur dans ses pectoraux, l’embrasser par après ! Mec, vraiment, j’suis tellement fan de ces conneries que j’en veux toujours plus. Du bon cucul, du larmoyant, du sang et des réconciliations sur l’oreiller !

Par contre, vraiment, j’suis pas en train de dire que c’est mal écrit ou que l’on ne ressent rien. Clairement, ne le prend pas comme ça. C’est juste que moi, quand j’vois une histoire comme ça, j’veux être transpercé ! Être pris aux tripes et ressortir de cela avec une larme à l’oeil en me disant : « Putain, c’est beau l’amour ».

Donc, ouais, j’ai une barre tellement haute que… Ça ne doit pas être le bon plan d’avoir été noté par moi, sur le coup. Vraiment désolé.

Toutefois, j’vais conclure avec cela. Peut-être que j’me fourvoie et qu’il s’agit de réaction propre aux Chinois. Et ma culture chinoise étant proche du néant comparé à la tienne, j’ai peut-être pas les clés nécessaires. Du coup, c’est de moi que vient le problème et pas de toi.

Là, j’ai un dernier truc à dire, sur la forme et ça m’a fait brièvement sortir du récit. Pour les dernières paroles de Haojun, tu n’a pas accordé la phrase au féminin, ça m’a fait bizarre, vraiment.

Par contre, je ne vais pas me permettre de commenter la seconde partie ici-même. Pour deux raisons ! La première étant que j’estime avoir été assez négatif pour ne pas en rajouter, et la seconde parce que j’ai la flemme. En tout cas, si tu désires en parler, tu peux me retrouver sur Discord, je serais ravi de te donner mon avis et d’en parler.

Après, j’raconte que j’suis déçu et que j’en voulais plus. Sauf que vraiment, c’est mon exigence qui est haute.

Ton rp n’est pas mauvais, pas comme je peux le sous-entendre, c’est touchant et intéressant. De voir les pièces du puzzle qui se croisent et que les réflexions soient faites. C'est de bonne retrouvaille, vraiment, maintenant il y a le questionnement de l’après. Comment les choses vont se dérouler pour vous maintenant que tu es au courant !

Enfin, beaucoup de questions et peu de réponses ! Seul le temps parlera.


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