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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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Arrêtée sur un rocher, Naran se massait la nuque. Depuis son réveil, elle se sentait faible, atteinte. Elle vérifia à nouveau sa course dans le ciel étoilé, observant les rayons de l’aube entacher le dôme nocturne.
Grace à la neige, elle avait de quoi boire. Grâce à la carcasse de son cheval, abandonné trois jours plus tôt, elle avait de quoi se nourrir, elle et son rapace. C’était de gros avantages, coincée et démunie au milieu de la steppe. Mais ça ne diminuait pas l’engourdissement de ses jambes, la douleur de son bras ouvert, l’étau constant qui prenait sa tête.
Le froid mordant filtrait à travers ses lourds vêtements mongols. Bientôt, elle serait à court de tissu pour panser son bras. Bientôt, elle serait à court de nourriture, à court de force…
Ses pensées n’étaient pas des plus joyeuses, ces temps-ci.

La Mercenaire repris sa route.
Ses bottes fourrées tapaient le sol avec une régularité pénible. Son aigle ne cessait de geindre et roucouler pour de la nourriture, enserrant, atterrissant et décollant sans se lasser de son bras meurtri. Naran commençait à croire que l’oiseau s’était définitivement attaché à elle, vu la joie qu’il prenait à se percher sur son gant.
Malgré ses grimaces de douleurs, elle était satisfaite. Bientôt, elle pourrait commencer la deuxième phase de dressage, et enfin commencer à chasser. Pour sa survie, cet aigle avait intérêt à apprendre vite.

Le paysage défilait lentement. Roc après roc, Naran se rapprochait peu à peu des Montagnes. En suivant leur flanc, elle atteindrait les grands lacs. Mais la distance… Ce n’était pas la même chose, d’estimer un trajet à cheval, et le faire à pied.
En attendant, la Mercenaire enfiévrée dressait son oiseau. Mais, limité par sa solitude et son manque de moyen, elle n’avait pas exactement le même programme que pour ses faucons habituels. Après tout, cet aigle ne sera pas dédié à la chasse, mais au combat : ses besoins vont aller plus loin qu’un simple oiseau de poing.

En coupant les lambeaux de viande en minuscules lamelles, elle avait suffisamment d’appât pour le tenir occupé toute la matinée. Alors, de temps à autre, elle envoyait en l’air un rogaton, et criait à son oiseau.
« Urd », et il fonçait droit devant, sans aucune hésitation.
« Ard », et, tant bien que mal, l’animal faisait volteface pour couvrir ses arrières.
« Zuun », et l’aigle déviait vers la gauche, le plus souvent dans un vol plané du plus bel effet.
« Baruun » et… Et il ne l’écoutait plus. L’oiseau était parti se percher sur un rocher, arrangeant gracieusement ses plumes sans lui prêter attention.
Malgré son occasionnel mauvais caractère, le piaf apprenait vite. Il se dirigeait maintenant d’instinct là où Naran ordonnait, même sans voir sa récompense.

A ces exercices, Naran consacrait toutes les matinées. Une fois gavé, son oiseau venait se reposer sur son bras. Tant bien que mal, elle supportait la douleur. Parfois, la Mercenaire lui remettait son capuchon, et le perchait sur son sac ; Parfois, elle l’entrainait à se tenir tranquille.
Pour ce faire, Naran murmurait un « Taivan » presque continu à son aigle, tirant sur ses jets à la moindre incartade. L’animal n’était pas encore capable de se tenir tranquille pour plus d’une dizaine de minute, mais ses progrès étaient encourageants.
Bientôt, la longe ne sera plus nécessaire : Trop habitué à être nourri à la main, l’aiglon n’aura d’autre choix que de revenir vers elle. Il allait falloir encore quelques mois d’apprentissage pour parfaire son dressage, mais... L’animal était loin d’être idiot.
⁎⁎⁎

Je suis un idiot.
Où que mon humain me lance, je fonce. Plus de plaisir de voler, juste celui d’attraper ses restes comme un putain d’oisillon. Je ne chasse plus, je ne plane plus : Tout ce que je fais c’est suivre ses aboiements stupides.
J’entends même sa voix dans mes rêves. Son cri me réveille la nuit, m’obsède le jour. Devant, gauche, droite… Cet humain doit être femelle, il n’y a qu’elles pour donner autant d’ordres !
Mon seul, mon dernier plaisir, c’est refermer les serres sur son bras, et d’entendre sa douleur. Mais je m’en lasse ; J’ai envie de gouter sa viande à nouveau.

L’humain meurt. Enfin, on meurt tous, plus ou moins vite… Mais l’humain meurt vite. Son souffle est chaud, rapide. Son ventre bouillonne, son front perle de sueur. Si l’humain était le dernier renne d’un troupeau, ça aurait été une proie de choix.
Je me demande comment me débarrasser de mes liens. Je pourrais retourner dans les Montagnes, une fois l’humain mort, mais je ne suis pas sûr de trouver une compagne avec ces foutues entraves. Je peux déchirer la longe, mais les jets qui me menottent les pattes, je n’en suis pas si sûr…


⁎⁎⁎

Adossée à un flanc de montagne, Naran fermait les yeux. Sa tête était encore plus lourde qu’à l’accoutumée. Elle avait coupé court à son trek presque une heure avant le coucher du soleil ; Gaspillant ces derniers moments de lumière en une sieste hébétée.

« T’as pas l’air bien. »
Etourdie, Naran ouvrit les paupières. Un petit vieux la fixait, appuyé sur un Khakkhara rouillé. Il était squelettique : ses os saillaient de ses côtes, de ses bras, et jusqu’à ses joues creusées. Pourtant, ses yeux enfoncés pétillaient d’une énergie malicieuse.
« Gn... ? »

Le moine tapotait sa jambe de son bâton, une expression amusée sur son visage ridé. Outrée, Naran fini par articuler quelques mots.
« Qu’est ce… Qu’est-ce que vous foutez ici ?? »
« Comment ça, ce que je "fous ici" ? » Le moine imitait la voix hargneuse de la Mercenaire avec un large sourire. « La Montagne est à tout le monde, que je sache ! »
« Comment … ? »
« Comment quoi ? » Les yeux presque blanchis du moine scrutaient ceux, troubles, de Naran. « Comment je t’ai trouvé ? » Le vieux n’avait pas cessé de l’inspecter du bout de son bâton, riant de ses regards furieux. « C’est pas bien difficile, avec les feux que tu allumais tous les soirs ! »

« A-ah, je ne voyais que ça ! Impossible de méditer, quand une imprudente s’amuse à allumer toute la Montagne ! » L’ermite passa sa main dans sa barbe hirsute, qui se mêlait à ses cheveux agrégés par la crasse.
« Mais… ce n’est pas souvent que j’ai de la visite. Je suis donc venu voir de quoi il en retourne ! » Naran parvint à relever la tête, et en voir un peu plus de l’inopportun. Elle réalisa que, là où elle peinait à se réchauffer sous ses couvertures, le vieil homme ne portait qu’une kesa, le traditionnel haillon ocre des moines bouddhistes.

« L’ermite… Tu es l’ermite de la Montagne ? » Une histoire qui se racontait parmi les clan mongols – D’un ermite qui avait survécu les hivers de la steppe, seul et sans aide. Des rumeurs sur ses prétendu pouvoirs, des légendes sur son maîtres et son ordre…
Le vieux fit comme s’il ne l’avait pas entendu. « Un bien bel oiseau que tu as là. » Comme s’il pressentait qu’on parlait de lui, l’aigle tourna sa tête encapuchonnée. L’ascète passa une main sous le bec de l’oiseau, et ce dernier, au lieu de se débattre ou de mordre, vint se nicher contre la main du vieillard avec une facilité déconcertante.
Les yeux de Naran s’arrondissaient à la vue de son aigle si pacifique. « Comment.. Qu’est-ce que tu lui a fait ? »
« Moi ? Rien… » Le Moine fit sonner les cercles de fer qui pendait du haut de son bâton, son visage jovial se pliant en fossettes. « C’est à toi qu’il en veut, pas à moi ! »

Elle voyait trouble. Naran senti sa tête basculer en arrière, sur son sac de cuir replié en oreiller. Tout son corps était pris de spasmes, la douleur allant et venant à travers ses muscles noués.
Elle perdit connaissance, une fois, puis deux. Le froid de la Montagne la maintenait en équilibre, comme flottant ente deux dans sa fièvre. Finalement, elle reprit conscience. Elle calma sa respiration erratique, sentant à nouveau le vent qui s’infiltrait dans l’aspérité rocheuses qui lui servait d’abri.

« Tu seras mieux dans une caverne. Il y en a une, pas loin d’ici. »
L’ermite était toujours là. Il la fixait, neutre, et sa voix semblait à Naran presque désincarnée. Il la fixait, et ses yeux clairs prenaient des formes étranges dans l’esprit fébrile de la Mercenaire.
« Tiens, suit moi ! Je vais t’y mener. »

Comment est-ce que Naran trouva la force de se lever restera à jamais un mystère. Comme dans un rêve, elle marchait, son oiseau sur le bras. Ses pieds touchaient le sol, mais sa tête ne semblait pas bouger, fixée dans une transe enfiévrée.

Après avoir erré entre les rochers, suivant l’éclat orangé de la robe de l’ermite, Naran finit par arriver à une fente aiguisée dans la roche, sombre et basse de plafond. Une vapeur chaude filtrait hors de la grotte, s’envolant dans le ciel déjà nocturne.
Après s’être baisser pour entrer et passer un long vestibule, la Mercenaire se releva sur une vue stupéfiante. Dans une cavité qui lui paraissait immense, une énorme cascade tombait à grand remous. Les gouttelettes qui en jaillissaient n’étaient pourtant pas gelée comme l’eau à l’extérieur : Non, elles étaient presque chaudes. Et la chaleur de l’eau semblait s’être propagée à l’entièreté de la grotte, où poussaient des lianes, des buissons et des fleurs habituellement écloses qu’à la fin de l’été.

En voyant le bassin fumant, Naran n’hésita pas une seconde. Ses vêtements volèrent aussi vite que son aigle, projeté de côté avec une précipitation avide. Puis, enfin, la Mercenaire se traina jusqu’au point d’eau brûlante, et s’y plongea toute entière.
Elle hurla – enfin, bulla. Son corps transit de froid brûlait de partout, un choc thermique tel qu’elle failli à nouveau sombrer. Étonnamment, elle parvint à rester consciente, tandis que son corps flottait naturellement à la surface.
⁎⁎⁎

Sans avoir aucune idée du temps passé dans le bassin, Naran ouvrit finalement les yeux.
Sa tête reposait sur un tapis de mousse et d’herbe, sur la berge de la mare. Sa peau était fripée, brulante ; à l’image de son corps tout entier qui se laissait balloter par les flots, à découvert sous l’eau verdoyante.
Non loin d’elle, perché sur un rocher, l’ermite l’observait. Lasse, Naran ne fit que lui adresser un geste injurieux en le voyant détailler ses formes.

Après quelques minutes, elle se sentait prête. Un à un, elle tendit tous ses muscles vermoulus, pour finalement se hisser hors du bassin. L’effort avait réveillé ses nerfs, et son corps tout entier chantait sa souffrance.
N’étant plus à ça prêt, Naran parvint à ignorer la douleur le temps de retrouver ses bagages éparpillés dans la mousse. Elle se saisi d’une cape, et se nicha à même le sol pour s’effondrer à nouveau.

Elle dû se lever deux fois, pour bander son bras ou empêcher que son aigle ne déchire son sac et se gave de leurs réserves de viande.
A chaque réveil, l’étau qui comprimait son cerveau semblait se défaire un peu plus. Quand, finalement, elle se leva une troisième fois, son esprit était suffisamment clair pour qu’elle prenne conscience de son environnement.

D’abord, Naran explora la grotte. Ses membres étaient encore fourbus par les rudes derniers jours. Ses pas prudents parcouraient lentement la clairière. La végétation touffue cachait quelques interstices entre les roches, loin en hauteur, d’où tombait quelques fins rayons de soleil.  
Un petit campement marquait le nid du moine. Il était absent : Seul son bâton de métal demeurait, placé contre la paroi rocheuse à côté d’un lit végétal ébouriffé. Les restes d’un feu, un peu plus loin, étaient accompagné d’une théière poussiéreuse et de quelques paquets emballés.


« Déjà debout ? »
Le moine était rentré. Des flocons fondait peu à peu sur son kesa mordoré ; Il souriait toujours, rieur. De plus près, son visage avait un relief encore énergique : Loin des 100ans que Naran lui avait d’abord attribué, il semblait plus proche de la soixantaine. Ainsi, son large sourire comprenait encore quelques dents saines, malgré sa barbe blanche qui s’effilait en une cascade filandreuse.
« Il faut bien. » Naran le scrutait, méfiante. Il lui avait apporté de l’aide, et en soit elle lui était redevable. Toutefois… Toutefois, sa simple existence était étrange. « Je ne vois pas comment… Quelqu’un comme toi… peut survivre ici. »

« Eh bien, tu le vois, non ? Ici, je suis au chaud, et j’ai de quoi faire pousser des carottes et quelques racines… » Le moine avait toujours son grand sourire, et son ton moqueur commençait à irriter la Mercenaire. « J’ai vu des poils d’ours, partout par ici. Comment un ascète comme toi a pu t’en débarrasser ? »
« Disons que j’ai un don avec les animaux… Ça doit venir avec l’alignement du karma … »
Naran n’en croyait pas un mot. « Prouve-le-moi. »
Le moine la regardait, soudain sérieux. « Mmh… Je ne peux pas te le prouver…. Mais je peux te montrer ! »
⁎⁎⁎

La cascade tombait de presque 10 mètre. Bouillante, grondante, elle occupait tout le fond de la caverne, se déversant dans le bassin, puis dans un ruisseaux semi souterrain qui filait à travers la Montagne.
Et Naran était juste en dessous, assise en tailleurs. Les yeux fermés, supportant tant bien que mal la pression de l’eau, elle se demandait comment, exactement, le moine l’avait convaincu de se tenir là. Une histoire de communion avec la nature, d’énorme pouvoir potentiel…

Une trombe d’eau manquait de la faire défaillir, et Naran reprenait sa concentration. Il fallait tenir, le dos droit, le souffle synchronisé avec le ruissellement de l’eau sur son visage. Elle avait acquis une certaine expérience en la matière, depuis les trois jours qu’elle suivait les conseil du vieil ermite. Elle n’en était toutefois pas plus avancée pour percer son secret.
La Mercenaire pouvait concevoir l’utilité physique d’un tel échauffement : Réveiller ses abdos endoloris, son équilibre, sa résistance.
Mais comme entrainement mystique, c’était assez limité.


« Il faut te mettre à leur place. » Naran leva un sourcil, contemplant son rapace encapuchonné. « C’est la première étape, pour véritablement les comprendre ! »
« Tu te fout de ma gueule ? »
« Essaie, tu verras bien ! »

La Mercenaire fixa donc son aigle avec attention. Elle le décapuchonna, et détailla ses yeux dorés. Le rapace gardait son regard sur elle, immobile. Ses serres serraient et desserraient la buche déjà rayée où elle l’avait posé.
Assise face à lui, Naran se concentra sur l’animal. Elle avait été oiseau, des mois auparavant : Elle savait comment chaque plume comptait comme un doigt distinct, comment maintenir un équilibre précaire dans un corps si léger, comment se maintenir stable à l’aide de ses rectrices.
Ses pupilles orangés scrutaient tour à tour son nez, ses sourcils, sa main gantée. Elles étaient bien plus performantes que les siennes : plus rapide, plus perçantes, plus…


Sa fièvre était revenue. Son visage devenait chaud au touché, son corps tout entier brûlant à nouveau. Naran se passa une main sur le front, et senti une excroissance, puis une autre- Elle se releva brutalement, les yeux exorbités.
En courant droit sur le bassin, elle vit sa réflexion dans l’eau. Ses traits étaient déformés en une grimace aigue ; Son visage harmonieux lacéré par des plumes éparses qui poussaient peu à peu sur sa peau. Un duvet blanc couvrait son cou, tandis que des écailles s’amassait sur ses pieds – Son nez et sa bouche se fondant en une monstruosité de bec, durcissant à vue d’œil.

Tandis que Naran hurlait et tentait de s’arracher les protubérances, le vieux moine la regardais, hilare.
Son cri à moitié un glapissement d’aigle, Naran l’injuriait copieusement, alors que l’ermite pouffait incontrôlable ment. « Je ne pensais -hhf-  honnêtement pas -pfrfff- que cela marcherait aussi bien ! »
« Qu’est-ce que tu m’as fait, imbécile ?!! »
« Je t’ai appris ! » Le moine riait toujours, levant les yeux vers Naran avec une imprudence malicieuse. Cette dernière s’empara de son kesa, le soulevant du sol pour le corriger – Mais le moine sembla s’effondrer sur lui-même. Le vêtement se vida de son occupant en un instant, laissant apparaitre une boule de fourrure, qui fila à travers la grotte.
Un minuscule renard blanc s’engouffra dans l’entrée de la grotte, et disparu. Naran allait le poursuivre, quand son visage encore en pleine transformation commença à se rétracter, dans un craquement d’os sourd. Ses jambes la lâchaient, et elle dû s’assoir, tenant son visage entre ses mains.

C’était une illusion. Il n’y avait pas d’autre possibilité ! Et, pour dissiper une illusion, il lui fallait se concentrer. Se concentrer absolument : Oublier tout, et se focaliser sur la vérité. La vérité, c’était que Naran n’avait PAS de bec d’aigle, ni de plumes noire et piquante sur son joli visage ; La vérité, c’est qu’elle était en sécurité, dans une grotte abritée, au chaud-
⁎⁎⁎

Naran se réveillai avec la tête aussi douloureuse d’une courge explosée. Immédiatement, elle passa sa main sur son visage, pour le trouver aussi lisse et régulier qu’à l’habitude.
La grotte était vide. Naran chercha à nouveau le campement du moine, mais elle ne trouva qu’une vielle théière emprise dans des racines. Elle pesta un peu, puis empaqueta ses bagages pour repartir.
Quand vint le moment de s’emparer de son aigle, Naran hésita.
Elle fixa main non gantée, imaginant un instant les mains ridées du moine. Sa paume commença alors à se transformer, se plisser, se contracter sur elle-même-
Cachant sa main dans son gant, Naran rejeta l’idée de toute ses forces. Elle senti sa peau reprendre son teint habituel, se déridant peu à peu. Huh.


Dernière édition par Narantuyaa le Ven 23 Mar 2018 - 15:04, édité 2 fois
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Parfois, les oiseaux, c’est des raclures, suffit de voir le film « Birds » pour se faire une idée. D’ailleurs, j’te le conseil, il a son charme.

Bref, qu’est-ce que j’ai pensé de la mission !

Alors, j’ai vérifié avant de dire des conneries dans mon commentaire ! Donc, avec la série de rang1, tu peux prendre les traits d’un animal mais de façon extrêmement grossière. Dans l’idée, tu échoues directement. Jamais tu n’auras l’apparence d’un chien ou quoi que ce soit d’autre, limite, il y aura les gros traits bien vague. Genre les oreilles ou un début de truffe. Un peu comme Hermione dans la Chambre des Secrets, enfin, pas autant que dans le film ! Ça reste basique.

Donc voilà, t’es rassuré et la vie suit un long fleuve tranquille sur les terres mongoles. En soit, j’ai pas de critique à faire ce rp, j’ai vraiment beaucoup aimé cette partie de l’histoire.

Que ce soit le personnage de l’ermite, la relation avec l’animal, la souffrance avec le plongeon dans l’eau chaude. Vraiment, j’vois pas de truc à critiquer dans ce texte, j’ai été conquis du début à la fin. Et l’image du petit vieux qui, un peu à la chaman, se barre en devenant un animal en levant deux majeurs dans sa fuite. C’était ouf. Mais vraiment, j’crois que l’moment de souffrance par rapport à l’eau est aussi très bon. Tu vois que tu sais montrer de la difficulté !

Bon, par contre, mon commentaire va être vraiment court. Merde quoi, tu attends presque une semaine pour un commentaire et tu n’as rien à te mettre sous la dent ! Sauf que vraiment, j’ai trouvé le texte vraiment top. Limite, j’ai envie de revoir l’ermite dans le futur.


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