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Kingdom Hearts Rpg
Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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La porte s’ouvre. J’affiche mon plus beau sourire au serviteur qui se tient là, certainement quelque peu étonné de voir une si magnifique femme devant lui à cette heure-ci du soir, c’est-à-dire peu avant le dîner. Incrédule, il regarde un peu l’étrange compagnie qui se trouve derrière moi. Il m’inspecte gentiment du regard et finit par dire :

« Et vous êtes ? »

Ah. Oui. Cela fait… Longtemps que je ne suis pas venue. Les « nouveaux » servants ne doivent pas me connaître. Heureusement, Francis n'a pas fait une remarque grivoise. Je perds mon stupide visage jovial, pour une fois que j’étais contente, pour répondre à l’interrogation du bon petit monsieur.

« Je suis Huayan, la fille de Ming Song et de Junhao Wang. Pourriez-vous avoir la grande amabilité de les prévenir de mon arrivée ? 
- Euh… Oui, certainement, attendez ici je vous prie. »

Il referme la porte devant moi. Pour un accueil, c’est un accueil.

« Ils ont l’air contents de vous voir Madame Song ! » pouffe de rire Francis.

Je me retourne vers lui avec mon regard le plus sombre possible, il se calme immédiatement. Quelques instants plus tard, j’entends des voix s’élever tout en se rapprochant de l’entrée de la demeure. Je reconnais le timbre de mon père. J’ai le cœur qui se serre momentanément dans ma poitrine. Une peur, un stress. Je sais qu’il sera heureux de me voir, mais je ne sais pas. Je suis perturbée par cette situation, entre plaisir et crainte. J’ai peur de ma réaction. Un visage se présente à moi. C’est lui. Il est comme la dernière fois que l’ai vu, ou presque. Je trouve même qu’il est encore plus beau en ayant un peu mûri. Il éclate de rire et crie :

« JUNHAO ! 我们的怒孩在哪儿 ! »

Il me contemple et avec une chaleur humaine incroyable, les yeux pétillants de vie, il dit :

« 我的怒孩!Ma chère fille ! »

Il saisit mes mains et me fait rentrer. Les autres serviteurs vont voir le convoi pour les faire passer par un autre côté. Les montures sont trop hautes pour le portail. Il ne me quitte pas des yeux. On dit souvent que les pères sont plus « distants » de leurs enfants en Chine, ce n’est pas le cas du mien. Il a toujours été tendre avec mon frère et moi, même ma maman a déjà déclaré qu’elle avait trois enfants à charge et non pas deux. J’entends les pas légers précipités de ma mère sur le parquet de la maison, elle hurle presque elle aussi :

« 我的华严在哪里?! »

Elle surgit enfin du bâtiment, son hanfu relevé pour pouvoir courir plus vite. La face soudainement illuminé d’un bonheur sans pareil. Elle se stoppe un instant pour reprendre une allure un peu plus maitrisée et s’approche de moi. Je m’incline respectueusement devant eux. Ils s’en moquent complètement. La famille est une valeur fondamentale de notre société, et lorsque les enfants reviennent à la maison, c’est toujours une bénédiction pour les parents qui peuvent ainsi profiter de nouveau de leur progéniture.

« Vous avez reçu ma lettre prévenant de mon arrivée ?
- Oui. Mais nous étions inquiets, la route est longue pour venir jusqu’ici.
- Je ne suis plus une petite fille Papa.
- C’est toi qui le dis ! Allez rentre ! »

Ma mère me prend le bras pour m’accompagner et me demande, d’une voix aussi gentille que dans mes souvenirs :

« Ton voyage s’est bien passé, Huayan ?
- Oui, Maman. Aucun problème ! »

Solidement encadrée par mes parents, nous pénétrons maintenant dans le pavillon où des domestiques soutenus désormais par ma mère dressent une grande table pour accueillir tous les invités et servir une fondue. La fondue est un plat traditionnel chinois originaire du Sichuan, c’est un bouillon très épicé dans lequel nous faisons bouillir viandes, légumes, champignons. En plus d’être excellent pour la santé, c’est le plat convivial par excellence dans notre région. Et voir Francis mourir la bouche enflammée par les piments, ça n’a pas de prix. Sans compter l’effet qui arrive le lendemain… Et oui, ceux qui ne sont pas habitués ont tendance à « évacuer » en ayant le feu au derrière. « Ça va picoter ! » comme dit si bien mon cher pilote.

On fait amener la nourriture, les convives sont attablés, les hôtes se sont assis à ma droite et ma gauche. Francis, Xupeng, Noah et Li Guo sont avec nous bien sûr. La dégustation commence, la bonne odeur du bouillon se répand dans la pièce. Les sauces arrivent enfin. Sésame, sauce à l’huître, piment en poudre, ail, coriandre, un déluge de sensations pour nos palais. Chacun concocte sa propre petite composition en attendant que les premiers aliments soient cuits. Je vois du coin de l’œil que le « cavalier qui surgit tout au long de la nuit » a dû mal à tenir ses baguettes. Li Guo lui donne deux trois conseils pour l’aider. Je constate qu’un premier bout de viande refait surface. Mon père le saisit. Le chef de famille a commencé à manger, nous pouvons donc tous débuter le repas.

« Nous n’avons pas le bonheur de connaître tous tes compagnons de route ma chérie ! Nous avons bien entendu reconnu Xupeng, mais les trois autres ? Ils viennent d’où ? »

Question légitime vu les circonstances. Il n’a jamais vu un blanc, et encore moins un corbeau qui parle et mange avec nous.

« Francis que voici travaille pour la même entreprise que moi. Il m’accompagne presque tout le temps, c’est une sorte de garde du corps. Il n’a pas l’air comme ça, mais il sait très bien se battre.
- Je n’en doute pas vu sa carrure ! On dirait un… Un… Un panda géant ? Mais tout blanc.
- Li Guo est aussi un collègue, il sait très bien dresser les animaux et il m’a beaucoup aidé pendant ce voyage.
- Vos chiens sont très beaux d’ailleurs, monsieur Li. Très impressionnants.
- 谢谢。
- Et la petite créature, alors ?
- Il s’appelle Noah. Comme Francis, il vient d’au-delà des étoiles, et il fait tout comme nous. Il est juste différent physiquement.
- Tu n’as pas de parents petit ?
- Euh… Si… Enfin je crois.
- Tu n’as pas l’air très sûr.
- Il est orphelin, dis-je à voix basse à ma mère, mais il est formidable.
- Ah… D’accord.
- Une bien belle équipe ! En tout cas, merci à vous de m’avoir amené ma fille jusqu’ici. C’est un soulagement de savoir que la route s’est bien passée pour elle. Un remerciement spécial pour vous, Xupeng.
- Je n’ai fait que mon devoir, Monsieur. »

Le festin continue dans une bonne humeur chaleureuse. Même moi je me laisse un peu allée : je rigole plus qu’en temps normal et je contrôle moins mes expressions faciales. Cela fait du bien d’être en famille. Mon cœur semble devenir plus léger et malgré le froid de l’hiver –moins froid que dans le nord, mais nous sommes dans les montagnes donc nous ne sommes pas sur la Costa del Sol tout de même – j’ai le sentiment qu’une flamme réchauffe mon âme. Peut-être aurai-je dû rentrer à Chengdu quand Haojun a disparu ? Je serai probablement différente aujourd’hui. Nos destins sont scellés, c’est ainsi. A nous de tenter de l’influencer, d’une manière ou d’une autre. Je ne crois pas au hasard, jamais. Le dîner s’achève comme il a débuté : dans la joie. Les invités sont conduits aux chambres tandis que mes parents me suggèrent plus ou moins habilement de me diriger vers le bureau de mon père. Ils veulent me parler. Je salue mes compagnons de route et je passe par les couloirs.

On allume des bougies. La pièce est froide, des documents sont classés méticuleusement sur et dans les différents meubles. Mon père se dirige machinalement vers le bureau où il gère ses affaires quotidiennes. Ma mère me pousse presque à m’asseoir devant lui, elle prend place à ses côtés, légèrement sur sa gauche. Les coussins sont très confortables.  Quelque peu surprise, je fronce un peu les sourcils tout en m’éventant le visage après ce repas plus que relevé. Le plaisir qui illumine leurs visages est toujours présent, mais quelque chose d’inquiet se glisse dans leurs regards. Comme une ombre pernicieuse troublant leurs esprits de parents. Une forme inquiétante.


« Huayan… Nous sommes un peu inquiets…
- Un peu ?
- C’est pas le moment Junhao.
- Inquiets ? Pourquoi dont ? »

Je suis stupéfaite, je ne m’attendais pas à ce qu’ils réagissent comme cela à mon arrivée. Et encore, le pire est peut-être à venir avec ce début de conversation. C’est ma maman qui prend la parole pour répondre.

« Tu n’es pas venue nous voir depuis plusieurs années Huayan… Avec ton père, nous avons pensé qu’il devait y avoir une raison très importante pour que tu viennes si vite.
- Tu peux tout nous dire Huayan. Tu sais que tu peux nous faire confiance. »

Difficile de cacher la réalité à des parents si concernés par leur progéniture. C’est d’autant plus facile désormais d’imaginer le déchirement pour eux lorsque Gao est parti à l’armée pour débuter sa carrière professionnelle. J’aurai pu mentir, mais devant des êtres si aimants, si honnêtes… C’est impossible. Je baisse un instant les yeux, je soupire un peu. Presque comme une petite fille.

« Vous avez raison. Je ne suis pas venue uniquement pour vous voir. C’est une longue histoire mais tout porte à croire qu’ici, à Chengdu, quelqu’un ou quelque chose pourrait me donner des clefs importantes pour retrouver définitivement Haojun. »

Ils se regardent un bref instant, ils se connaissent par cœur, ils n’ont plus vraiment la nécessité de s’exprimer verbalement pour se comprendre. Un peu peinés, ils marquent un petit moment de silence. Mon père finit par dire :


« Huayan… Es-tu sûr qu’il y a encore une chance de le retrouver ? Tu es encore jeune et nous ne voulons pas que ta jeunesse soit gâchée par cette sinistre disparition.
- Je connais la suite, Papa. Je sais que cela peut paraître rocambolesque. Pourtant, il y a une lueur d’espoir. Laissez-moi un peu de temps, encore. Si je ne le revois pas des suites de mon enquête… Alors je me marierai de nouveau. Pour vous.
- C’est une décision difficile ma chérie, nous le savons. Mais c’est pour ton propre bien.
- Je sais Maman. »

Après cette petite interlude ayant rendue l’atmosphère quelque peu tendue dans la pièce, Ming décide de changer de sujet et de se débarrasser de cette réunion gênante.

« En tout cas, ta mère et moi sommes très heureux de te voir ici. Quel qu’en soit le contexte. Combien de temps souhaites-tu rester à Chengdu ?
- Jusqu’à nouvel ordre. Je m’absenterai peut-être sur de courtes périodes, mais je resterai en ville au moins jusqu’à la fin des célébrations de la nouvelle année.
- Formidable, je suis si contente !
- Moi aussi, moi aussi Mère.
- Allez, va te coucher ma fille ! La route a dû te fatiguer beaucoup. »

Je m’incline devant eux et je rejoins ma chambre en silence au sein de la maisonnée endormie. A pas feutrés, j’entre dans la salle pour découvrir que Xupeng a déjà rangé mes affaires parmi celles que mes parents ont mis ma disposition. Je me couche, littéralement crevée par la soirée et les efforts du voyage. Un matelas si confortable, un repos bien mérité en perspective. Une nuit calme et paisible dans le foyer familial, aux côtés de mes chers parents. Dans cet environnement si réconfortant, peut-être que cette nuit sera sans aventures oniriques étranges ?
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Même série d’exploits ! Et comme tu te doutes, comme tout est sur le même ton, j’me retrouve au fil des notations avec de moins en moins de points à relever.

Comme je n’ai pas envie de me répéter, que ce soit dans le positif ou le négatif ! Tu comprends, faire mousser les gens justes pour le plaisir, c’est pas non-plus l’un de mes plaisirs de la vie. À ne pas mal interpréter, merci.

Donc, ici ! L’effort par rapport au doublon est respecté, continue dans cette voix ! Par contre, si j’peux te donner un conseil. C’est pas rapport aux dialogues. Parfois, ils sont un poil trop arrangé. Dans le sens où, ce ne sont pas de grosse discussion ! Dans l’idée, quand tu parles avec tes amis d’un truc où l’autre, les discussions peuvent partir dans tous les sens. Genre, débordement de sujet où simplement une demande d’explications supplémentaire.

Là, j’sais pas si c’est compréhensible c’que je raconte, mais en gros… C’est d’imaginer si cette discussion à sa place dans un film ou même un roman, j’parle de gros scénarios ! Pas de film de série Z. En gros, toujours ce dire d’aller plus loin. Les pnjs ont un caractère et n’accepterons pas certaines choses. Tu vois l’idée ? Et il n’y a pas que « Oh non ! » comme réactions possibles.

Ouais, je cherche des pistes pour te motiver et te donner de nouvelle piste à explorer.

Sinon, pour le positif, c’est la même chose que j’répète depuis le début de cette série. Navré, mais j’vais pas l’écrire une fois de plus, surtout, ne pense pas que ton rp est mauvais parce que je ne prends pas le temps de l’écrire ici. Sache, cependant, que ton texte est sympa ! Ne vois pas cela comme un mauvais acte, plutôt pour une flemme de ma part !


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