La Route de Xi'An Szp8La Route de Xi'An 4kdkLa Route de Xi'An 4kdk
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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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C’est sous un soleil d’hiver plutôt clément que nous voyageons désormais depuis déjà un bon moment. Nous avons la chance de voyager d’une zone froide vers des terres où le froid est moins présent. La route que nous empruntons est très fréquentée, en effet nous avançons vers Xi’An l’ancienne capitale impériale chinoise située dans le centre du pays. C’est là-bas que le fondateur de notre Empire, Qin Shi Huangdi, a posé des bases solides qui nous servent toujours aujourd’hui. Je ne peux par ailleurs m’empêcher de penser au parchemin que j’ai dérobé à la vieille chouette. Le Père de notre empire aurait eu accès à un objet, certainement de nature magique, sinon personne n’aurait pris la peine de raconter cette histoire et Jiawei n’aurait pas cherché à le récupérer. Je l’ai relu plusieurs fois, au point que je commence à connaître le texte par cœur. Un tel objet aurait déjà été retrouvé s’il était demeuré en Chine : entre les invasions mongoles, le Consulat, les différentes dynasties royales et les pilleurs de tombes, une telle valeur, un si bel objet ne serait pas resté dans l’oubli. Non, ce serait trop facile de l’avoir perdu pour toujours. Soit il est extrêmement bien caché et à ce moment-là je me dirige vers la région la plus parfaite pour cela, soit l’objet est monté au Ciel comme le Premier Dragon, et à ce moment-là il pourrait se trouver ailleurs, sur un autre monde. Si Jiawei s’est procurée le parchemin, c’est qu’elle le cherche ici et ailleurs. Les recherches s’annoncent longues. Je suis blasée rien qu’à l’idée de chercher un objet millénaire que personne n’a vu depuis bien longtemps. Nous continuons notre route, traversant les champs du nord, arpentant les collines enneigées, nous éloignant de plus en plus de la Grade Muraille et des barbares dont elle nous protège. Xupeng tient les rennes de notre chariot et a eu la bonne idée de cacher Noah en l’enroulant dans une couverture : tout le monde en Chine n’est pas habitué à voir des animaux semi-humains capables de parler et d’une telle taille. Même s’il est encore un enfant, il a tout de même une certaine… Carrure, pour un corbeau. Xupeng a un petit sourire, un sourire de joie. Je reste à proximité, sur mon cheval, mais je suis contente de le voir comme ça. Il aime bien faire de la route, ça lui rappelle quand j’étais une enfant avec mon frère Gao et que nous voyagions à travers la Chine avec mes parents. Une belle époque.

Après une nouvelle journée de voyage, nous décidons de nous arrêter sur le bord de la route. En pleine campagne. Ce n’est pas nécessairement une excellente idée, mais nous sommes trop éloignés de quoique ce soit pour passer la nuit. Donc, ce sera dans les tentes et sur le chariot pour Li Guo et ses chiens. On fait un petit feu de camp et j’aide Xupeng à préparer à manger pendant que nos deux autres compagnons font un petit tour de repérages autour de notre position.


« Je t’ai vu sourire toute la journée, Xupeng.
- Oui ! Tu sais sûrement pourquoi…
- Le plaisir de retourner battre la campagne avec ton élève préféré ?
- Exactement ! »

Nous épluchons quelques légumes que nous mettrons dans notre petit chaudron, ça fera un ragoût. Un des chiens de Li Guo a ramené un lièvre aujourd’hui. C’est l’occasion de le cuisiner. On va le dépecer après.

« Nous sommes tout de même partis un peu précipitamment de la ville, Huayan. Quelque chose cloche ?
- Encore des affaires politiques avec le gouverneur et la Dajisi. Je pense que c’est une bonne chose de s’éloigner pendant un temps. Puis, je peux en profiter pour voir mes parents ainsi.
- C’est une bonne chose, oui. Nous allons rester jusqu’au nouvel An ?
- C’est possible oui. Cependant je ferai peut-être quelques expéditions au-delà des étoiles.
- Les affaires vont bien au dehors ?
- Je n’ai pas à me plaindre, même si cela pourrait être mieux. »

Je n’ai pas à lui mentir. Il sait que malgré une situation financière correcte, nous ne roulons pas sur l’or autant que nous le voudrions. Même si j’ai bien plusieurs projets en tête qui pourraient m’aider à prospérer, il y a des obstacles. Et pour l’instant, je ne suis pas suffisamment influente auprès de qui que ce soit pour demander de l’aide. Rien ne changera dans ce monde ou dans les autres avec moi. Qui suis-je ? Un petit élément dans la machine de l’Univers. D’autres personnalités ont une place plus importante à jouer, mais pour les gens comme moi, c’est plus la survie qui compte. Personne n’est irremplaçable.

« Nous ne sommes pas très loin de ta ville de naissance je crois, Xupeng ?
- Oui en effet, Taiyuan est à quelques kilomètres au nord d’ici. Nous l’avons contourné, c’est plus rapide pour rejoindre Xi’An.
- Tu ne m’as jamais parlé de ton enfance, je crois.
- Tu veux entendre mes vieilles histoires ? Je peux te les raconter si tu veux, mais il n’y aura rien de bien glorieux.
- Dit toujours, c’est toujours plus intéressant que d’éplucher des poireaux. »

Il pouffe un peu de rire et tout en continuant de préparer le dîner, son regard se perd dans les flammes du camp, en quête de souvenirs.

« Je n’ai pas connu mon père. Il était déjà mort quand je suis né, ma mère était une cuisinière, elle tenait un petit restaurant en ville. C’est elle qui m’a appris la cuisine d’ailleurs !
- Elle devait être très forte, tu es un excellent chef.
- Oui… Elle a gagné pas mal d’argent avec son affaire. Du moins, suffisamment pour que l’on puisse vivre tranquillement, sans trop se soucier de la vie. Quand j’étais petit, j’allais à la seule école de la ville ! Une école d’inspiration confucéenne. Donc gratuite ! Tu imagines le plaisir des parents.
- C’était bien ?
- Oui. Le professeur était très intelligent et pédagogue. Notre éducation était basée sur l’apprentissage des six arts : calligraphie, archerie, la conduite de char, la musique, les rites traditionnels et les mathématiques.
- Tu t’entendais bien avec tes camarades ?
- A vrai dire, je ne m’en souviens pas vraiment, c’était il y a tellement longtemps… Ce dont je me souviens, c’est qu’il n’y avait aucune fille, conformément aux règles des écoles de ce genre-là. »

C’est vrai, dans ces écoles, on n’accepte pas les filles sensées avoir d’autres rôles dans la société. Même si je ne suis pas spécialement d’accord avec cela, on ne peut que le resituer dans le contexte de l’époque : c’était il y a plus de mille ans. L’eunuque rigole, donc j’imagine que cela ne l’a pas gêné outre mesure.

« Après, comme beaucoup d’accidents arrivent au cours de la vie, ma mère est tombée malade. C’est là que cela fut plus difficile pour moi. J’en ai pris soin, je l’ai nourri moi-même pendant plusieurs mois. Nos économies ont fondu pour tenter de trouver un remède, en vain.
- Je suis désolé, je ne savais pas pour tes parents…
- Ce n’est rien. C’était il y a longtemps, et puis tu es là maintenant ! Ton frère aussi !
- Comment est-elle … ?
- Décédée ?
- Oui.
- La maladie allait avoir raison d’elle. Avec son accord, je l’ai aidé à… »

Son visage s’assombrit un peu, il semble se rappeler en détails de quelque chose de si lointain. J’ai bien compris où il allait en venir.

« J’ai compris, Xupeng. Passons à autre chose.
- La suite n’est pas si joyeuse, Huayan ! Tu n’as même pas idée ! »

Un voile de rires, pour dissimuler la douleur passée.

« Pour ton… Enfin… Quand tu es devenu… ?
- Exactement. »

Malgré la souffrance que cela doit lui évoquer, je ne peux éteindre cette curiosité, cette volonté de savoir, de comprendre, d’apprendre plus sur ce personnage qui m’a vu naître.

« J’avais douze ans, après le décès de ma mère, j’ai erré de ville en ville, tâchant de survivre avec les maigres connaissances que j’avais. A l’époque, je ne faisais rien d’illégal, les préceptes de Confucius étant encore inscrits dans ma mémoire. J’ai atterri dans un petit port de pêche, à l’Est, appelé Shanghaï. Avant son nom était différent, ça s’appelait Hua Ting, mais cela a changé sous la Dynastie Song. Il y avait pas mal de tisserands là-bas aussi, et les villes artisanales de Hangzhou et Suzhou en font une zone commerciale intéressante.
- J’en ai entendu parler, oui.
- J’ai essayé de m’intégrer aux locaux, mais ils ont bien vite vu que je n’étais pas du coin : ils parlaient leur dialecte. J’ai dû l’apprendre sur le tas. Mais rapidement des gens mal intentionnés m’ont repéré, petit gars que j’étais et m’ont attrapé pour me revendre. J’ai été transporté dans une autre ville, je ne sais pas laquelle, puis lors d’une nuit dont je me souviendrai toute ma vie, on m’a… Donné la fonction d’eunuque. Le lendemain, j’étais déjà vendu à un riche marchand pour m’occuper des tâches ménagères sous la direction de sa femme. Puis au fil du temps, j’ai quitté mon ancien employeur pour rejoindre un palais d’un des vassaux de la Dynastie Song, j’y suis resté un certain temps… Avant de rejoindre tes parents comme tu le sais déjà.
- C’est un sacré parcours.
- N’est-ce pas ? »

Il reprend son petit sourire et passe désormais au dépeçage du lapin.

« Cela a été une grande joie pour moi. Ta famille. J’ai voyagé, j’ai élevé deux enfants formidables. J’ai eu des expériences exceptionnelles… Non vraiment, je ne regrette rien.
- Tu te rappelles la fois où mes parents nous ont conduit au Tibet ?
- Je n’en pouvais plus de la neige, j’ai cru que j’allais mourir de froid !
- C’était horrible, c’est sûr ! J'avais peut-être sept ans et je m'en rappelle comme si c'était hier !»

Nous commençons, dans la bonne humeur, à cuire le lapin et ajouter les légumes dans la petite marmite. Nous sommes enveloppés de couvertures, pour résister au froid. La nuit va être difficile. Xupeng sort une petite bouteille et verse un peu de son contenu dans la soupe.

« Qu’est-ce que c’est ?
- Un peu d’alcool de riz. Je sais que tu n’aimes pas l'alcool, mais on va en avoir besoin pour passer la nuit. »

C’est à ce moment-là que Li Guo, ses chiens, et Noah reviennent de leur petit tour.

« Alors, vous avez attrapé quelque chose ?
- Non, il n’y a vraiment rien dans le coin ! »

Les chiens s’approchent pour humer l’odeur du plat, mais Xupeng les dissuade en ajoutant sa louche en l’air tout en gigotant sur le rondin sur lequel il est assis. Noah sautille un peu en l’air autour du feu, avant de s’asseoir à côté de moi. Li Guo reste alerte, malgré notre apparente solitude, un groupe de cavaliers a vite fait de surgir de nulle part. Il reste debout, accoudé à notre chariot. Le dîner passe, la soirée aussi. Nous nous endormons dans nos couvertures, sous les toits de fortune que constituent nos tentes. Li Guo se charge de faire le guet et de raviver le feu quand nécessaire. Il dormira le lendemain dans le chariot pour rattraper sa nuit. La nuit est très fraîche, c’est le cas de le dire. Nous nous réveillons peu avant l’aube. Nous ne souhaitons pas nous éterniser ici. D’un commun accord, nous reprenons la route peu avant les premiers rayons de soleil. Li Guo, fatigué, dort à l’arrière. Ses chiens et moi-même restons un peu en avant, pour mener le groupe et jouer aux éclaireurs. La bise glacée venant de l’Est accompagne notre marche. Calfeutrés dans nos couvertures, nous avançons à un rythme qu’il faut dire lent. Au fur et à mesure que le soleil se lève, la température remonte dans un élan salvateur. Je relâche ma couverture et nous continuons notre chemin. Xupeng tient les rennes une nouvelle fois et chantonne un petit chant :

« Dans l'âtre, le feu est rouge,
Sous le toit, il y a un lit ;
Mais nos pieds ne sont pas encore las,
Nous pouvons encore rencontrer derrière le tournant
Un arbre soudain ou une pierre levée
Que nul autre n'a vu que nous seuls.
Arbre, fleur, feuille, herbe,
Qu'ils passent! Qu'ils passent !
Colline et eau sous le ciel,
Passons-les ! Passons-les !

Encore derrière le tournant peut attendre
Une nouvelle route ou une porte secrète,
Et, bien que nous le passons aujourd'hui,
Demain nous pouvons revenir par ici
Et prendre les sentiers cachés qui courent
Vers la lune ou vers le soleil.
Pomme, épine, noix et prunelle,
Laissons-les ! Laissons-les !
Sable et pierre, étang et combe,
Adieu ! Adieu ! »


Après trois heures de route, Noah réclame un déjeuner. Ce n’était pas nécessairement prévu de s’arrêter tout de suite, mais nous sommes partis plus tôt que prévu aussi. Je peux donc faire cette concession raisonnablement. Nous rejoignons le bord de la voie de terre et commençons à préparer le repas. Li Guo se réveille à ce moment-ci, il a dû sentir qu’on avait sorti de la nourriture le gourmand. Ses cheveux mal coiffés, ses grosses cernes et son visage jeune me fait sourire un instant. On dirait un gosse.

« Ce n’est pas prêt tout de suite, il me faut un peu de temps. Huayan repose toi un peu, Noah et Li Guo, allez jouer sur le côté, vous ressemblez à des rapaces autour des réserves de voyage ! » dit Xupeng en rigolant.

Je remarque que Noah est très attiré par l’épée de Li Guo, une belle flamberge. Une épée originale de part sa lame ondulée qui paraît-il provoque des effets intéressants en combat. Je l’ai à peine vu combattre, mais il doit bien s’en servir je pense. Sinon il serait déjà mort. Mine de rien survivre est un travail compliqué quand on travaille parmi les soldats de la Shin-Ra. Li Guo remarque l’intérêt du petit pour son arme et lui propose la chose suivante :

« Tu sais te battre Noah ?
- Un peu ! Mais Monsieur Xupeng ne m’a pas trouvé un maître capable de m’apprendre vraiment vu que je suis un peu différent des autres enfants ici… »

Il a l’air d’être un peu triste en disant cela et malheureusement je ne peux que le comprendre. Un garçon si différent des autres, d’un autre monde. Des semblables doivent lui manquer pour se construire. Cela fait plus de six mois qu’il est sous notre garde. Il a grandi un peu bien sûr, mais son intégration en Terre des Dragons s’est limitée à mes serviteurs et mon eunuque. C’est aussi pour cela qu’il est si heureux de voyager avec nous : il voit l’environnement qui l’entoure.

« Tu vois tes mains, Noah ?
- Oui ?
- Ce sont des serres. Tu as moins de doigts que d’autres, mais tu peux faire mal avec.
- Oui mais Monsieur Xupeng m’a dit de faire attention avec car c’est pas bien de les utiliser comme ça pour s’amuser…
- Si tu dois te battre, tu devras les utiliser Noah. Bien sûr, tu pourrais utiliser d’autres objets, mais si tu n’as rien c’est mieux que rien du tout ! »

Noah affiche un large sourire, ce qui donne un effet inquiétant avec son bec quand on ne le connaît pas. Il regarde ses serres avec curiosité, comme prenant enfin en considération le fait que ses « mains » pouvaient être utiles à autre chose que tenir des baguettes pour manger les nouilles de l’eunuque, par ailleurs excellentes.

« Quelle arme tu aimes bien Noah ?
- Je sais pas trop… Qu’est-ce qui m’irait bien tu penses Guo ?
- Hum… laisse moi réfléchir. »

Après un moment de réflexion, il dit au petit :

« Il y a des armes de pugilat, ainsi que certaines lames que l’on peut attacher aux poignets, qui pourraient te convenir. Je n’en ai pas là sur moi, mais je pense que je pourrai t’en trouver pas trop chère. Je te les donnerai la prochaine fois si tu veux… Mais tu es encore petit, donc il faudra faire attention quand tu t’entraînes avec.
- Promis ! »

Li Guo se dirige vers le chariot et en sort deux bâtons de bois, les deux molosses croient que c’est pour eux, mais bien vite ils vont retourner s’asseoir comprenant qu’ils ne vont pas jouer, eux. Xupeng commence à faire chauffer le repas alors que les deux garçons s’entraînent avec les moyens du bord. C’est intéressant de voir les différentes prises : Li Guo a une posture accessible aux humains, tandis que Noah tient son arme de bois d’une manière particulière à cause de ses serres. Ils se tapent dessus gentiment, le maître-chien en profite pour donner quelques conseils au petit aussi.

« Arrêtez de jouer les gosses ! À table ! Ça va refroidir ! »

Les deux accourent, tandis que les chiens mangent dans leurs gamelles. Les hommes mangent rapidement, ils ont faim. Je déguste lentement le plat, la sensation de satiété viendra plus rapidement. Après une heure de repas, nous décidons de repartir sur les routes. Li Guo retourne dormir, tandis que Xupeng raconte des histoires à Noah. Je les écoute d’une oreille attentive. Nous saluons parfois les autres voyageurs et les paysans locaux que nous croisons le long du chemin pour Xi’An.

« Tu sais Noah, la ville de naissance de Madame Song est très jolie.
- Ah oui ?
- Oui ! Bientôt tu verras les hautes montagnes verdoyantes du Sichuan. Tu n’as jamais vu de montagnes, c’est ça ?
- Non, jamais ! C’est si beau que ça ?
- C’est magnifique Noah. Tu n’as pas idée comme c’est beaucoup plus beau et plus vert que le nord de la Chine, là d’où nous sommes partis.
- Qu’est-ce qu’on mange là-bas ?
- Plein de choses épicées ! C’est excellent.
- Beuuuuu, j’aime pas trop épicé moi !
- Pas de caprices ! Tu mangeras ce qu’on te servira petit ! Je t’ai appris les bonnes manières, ne les oublie pas ! »

C’est avec une certaine fatigue et après un long voyage sur les routes du centre de la Chine que nous atteignons la ville de Xi’An. En fin d’après-midi, nous passons les lourdes portes de la ville pour rejoindre les rues animées de l’ancienne capitale. Nous garons notre chariot près d’une auberge, où nous décidons de passer la nuit. Nous resterons la journée de demain, pour faire le plein de forces et de provisions. Ensuite, nous partirons pour le sud, et nous traverserons les montagnes. Ma terre natale. Xi’an est animée en cette saison, un peu plus d’un mois avant le nouvel an. On commence à se préparer, traditionnellement pendant cette période. On prévoit son voyage pour retrouver sa famille, on envoie les invitations aux membres de la famille, on prend commande des cadeaux, des objets pour la fête comme les feux d’artifices et la nourriture ! Mine de rien, un cochon entier ça ne se vend pas tous les jours.

Nous nous glissons tranquillement dans la cité, rejoignant aisément notre auberge. Une grande auberge, confortable mais rustique, où nous passerons quelques temps au chaud. Le crépuscule arrive vite, les rues se vident peu à peu. Nous avons pris une grande chambre commune où nous allons tous dormir ensemble, dans des couches séparées bien sûr. Avant d’aller dormir, je regarde le ciel depuis ma fenêtre. Pas de nuages à l’horizon, une vue dégagée. Les lumières de la rue éclairent les grands bâtiments et les quelques badauds se promenant à la nuit tombée.

Je ferme la fenêtre et j’enlève mon manteau. Je passe derrière le paravent et je fais un brin de toilettes. L’eau est chaude, cela fait du bien en cette saison. Je me sèche et je m’habille avec de nouvelles affaires. Je laverai les anciennes quand nous serons à Chengdu. Je rejoins ma couche, malgré la fatigue, j’ai dû mal à m’endormir. Je pense à ce message, m’indiquant de rejoindre le temple de Laozi à Chengdu. Où cela va t-il me mener ? Est-ce un piège ou une réelle opportunité ? Seul l’avenir nous le dira. Xupeng éteint les lampes, nous sommes plongés dans le noir désormais. Enfin pas tout à fait : les rayons de la Lune traverse nos fenêtres pour nous donner un peu de clarté. Une douce clarté. Bercée par ces rayons et la promesse de revoir mes parents bientôt, je glisse vers mon sommeil.


Crédits : "Une Chanson de Marche" de J.R.R Tolkien, Livre I de la Communauté de l'Anneau.
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C’est trois poussins sur un banc, et tu veux t’asseoir. Du coup ? Eh bien, tu en pousses un. Comme tu l’comprends, j’ai pas d’inspiration pour une introduction.

Passons à la notation !

Comme d’habitude… Négatif ensuite le positif… Et là, j’vais me répéter une fois de plus ! S’il te plaît, essaye de choper un site de synonyme. En vrai, je sais que j’te fais chier à dire la même chose à chaque fois ! Mais j’vais être lourd et l’redire à chaque fois, mais c’est un rien en réalité. Un tout petit effort ! Et j’te rassure, j’suis pas en train de dire que tu ne le fait pas. Juste que, cette fois, j’ai l’impression qu’il y en a eu plus dans ce texte.

Voilà ! Donc, dictionnaire de synonyme et la motivation de te relire une heure ou deux après la fin de ton écriture. T’inquiètes, j’suis aussi comme ça, j’ai toujours envie de poster à la fin de l’écriture.

Alors, aussi. J’viens de le réaliser lors de cette lecture, c’est par rapport à Noah ! Navré, c’est totalement et la pièce vient seulement de tomber pour ma part. Et surtout, parce que je fais moi-même l’erreur. Il s’agit d’un natif de Sherwood, à l’image des hybrides dans le dessin-animé de Disney. Et comme j’ai une charmante jeune fille qui adore Robin des bois, j’ai justement regardé le film cette après-midi. Les coqs, les poulettes et les vautours… Leurs serres sont pour les membres inférieurs, pas supérieur.

Oui, j’ai repensé à cela aujourd’hui en regardant la fiche de mon Tengu de pathfinder. En plus, j’avais donné la tête de mon Tengu à ton Noah.

Donc, est-ce que c’est pour dire que c’est mal et con et tout les trucs qui vont avec ? Non. V’là longtemps que tu décris Noah de cette façon. De plus, il va y avoir des trucs assez intéressants par rapport à son maniement de l’arme et ainsi de suite. Enfin, voilà, j’tenais à le dire. Maintenant que j’ai réalisé la chose. Et pour te dire, mon Tengu était super cool. Il s’appelait Arakoa.

Sinon, les points positifs à soulever, ce sont les mêmes dont je parle depuis v’là longtemps avec ce genre de rp. Ici, c’est cool de voir le trajet au milieu des plaines et d’avoir l’histoire de Xupeng. Mon seul regret, c’est peut-être que l’histoire est un peu trop téléphonée. Genre : « Blablablba » suivit d’un « Et alors ?! » pour un petit « Blablablabla » et finalement « Ensuite ! ». J’crois que c’est mon seul regret, en attendant, j’apprécie beaucoup de côté road trip. Souvent, nous avons tendance à faire cela en ellipse.

Est-ce que c’est un mal ? Non. Est-ce que c’est bien ? Non plus. En soit, j’crois qu’il y a un juste-milieu à trouver.

Genre, si tu commences à faire le voyage en six étapes, décrites chacune dans six rp différents et qu’il se passe globalement la même chose. C’est pas intéressant. Voilà, j’crois que c’est le point du truc. C’est d’arriver à raconter quelques choses d’intéressant dans nos textes. Par exemple, ici, en plus d’être un moyen de continuer l’histoire de ton personnage, nous en apprenons plus sur tout ce qui l’entoure. Tu vois où j’veux en venir ?

Enfin, pour dire, c’est intéressant et j’aime bien le chemin que tu prends. Il ne reste plus qu’à voir la suite.


Facile : 11 points d'expérience + 100 munnies + 2 PS en Symbiose !

EDIT : N’oublie pas que, ici, ce sont des exploits ! Donc, le bonus du vaisseau… Il n’y en a pas ! Ici, j’suis pas en train de dire que tu fraudes, c’est simplement un petit rappel !
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