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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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Tout le monde doit faire ses preuves.

Ainsi, il était toujours en vie. Une nouvelle qui ne manqua pas de lui faire hausser un sourcil, si tenté que l’on puisse parler de sourcils lorsque l’on parlait de Waltz.

Lui qui avait fait tout ce chemin pour confronter son jugement reçu simplement une nouvelle épreuve. Il n’était pas « déçu », loin de là, mais après toutes les horreurs qu’il avait fait, après la furie et la déception, après s’être transformé en quelque chose de si horrible que même lui n’oserait pas confronter au travers d’un miroir… Il avait accepté son sort en se disant que l’univers vivrait bien mieux sans un petit être corrompu comme lui. A croire qu’il y a plus qu’une « seconde » chance.

Bien entendu, on l’avait accueillit avec méfiance et une certaine hostilité. Pour cause, non seulement était-il un être figé dans les ténèbres mais les agents de la lumière semblaient être un peu … sous tension. Il n’eut que les grandes lignes, comme quoi les sans-cœurs avaient envahi le berceau même des guerriers se dressant contre les ténèbres et ils semblaient à ce point débordé qu’ils aient pour ainsi dire « perdu » la ville se trouvant non loin de l’imposant château dans lequel il avait atterrit. Là, il rencontra une jeune femme lui donnant une première mission pour, sans aucun doute, savoir si les manières plutôt calmes et courtoises du valseur n’étaient pas en fait que de simple ruse menant à des dessins plus noirs. Le fait qu’il soit testé et non jugeait le surprenait déjà dans le bon sens, quand bien même il cherchait, à la base, un moyen de retirer ce lourd fardeaux de ses épaules, cette culpabilité, ce regard … si triste et décomposé de Noole, sa tendre amie, qui prenait peur de ce qu’était devenu le mage noir. Cependant, peut-être était-ce un nouveau départ pour lui : une occasion de se racheter et peut-être … trouver une solution à son problème de ténèbres récurant.

Laissant son Vaisseau Gummie en gage de bonne foi au hangar du château, le petit être noir se mit en route, à pied, vers la ville pour s’occuper de ce sans-cœur qui semblait tant poser problème. Tapant de son sceptre sur le sol à chaque pas, il avança sans grandes craintes, confiant de son expérience en la matière. Son exile à la fin des monde lui avait bien apprit et ce n’était pas une simple bête comme celle-là qui allait lui faire peur. Mais tout de même, sa marche se ponctua par de longues interrogations. Un roncier, avait dit la cheffe ? Il n’avait jamais rencontré un tel sans-cœur et pourtant seuls les dieux savaient à quel point il était calé en la matière. Sa curiosité l’aidait à chasser les idées noires, les fantômes d’un passé pourtant si proche.

Et alors qu’il passait à travers les plaines colorées de ce monde, il pu apercevoir les portes de la ville se rapprocher. Des barricades et de nombreux soldats semblaient maintenir un blocus pour empêcher ces « sales bêtes » de se répandre. A cette vue, le petit mage se tint à deux mains à son sceptre, se laissant un peu pendre à celui-ci, poussant un profond soupire. Quelle sera la réaction des soldats en voyant venir par derrière un être comme lui ? Se défendre, il pourrait le faire contre une quelconque prise d’initiative trop hâtive mais se faire des ennemis était loin d’être son objectif. Si il voulait se faire accepter, il devait être lui-même un bon petit soldat et entre deux, faire profile bas. Contournant le problème, le mage fit tournoyer son sceptre d’un habile jeu de main et en un balayage de son bâton, le ténébreux disparu derrière son invisibilité éphémère pour continuer sa route.

Esquivant les obstacles et les mauvaises bousculades, Waltz finit par passer la barricade et s’enfoncer petit à petit dans une ville à la fois pleine de couleur … et en ruine. Un sentiment très étrange que de sentir la joie et la bonne humeur, à un certain degré, même lorsque les échoppes étaient ravagées, les murs abimés et certaines installations mise à terre. Ainsi, Disneyville était bel et bien tombé ? Un beau gâchis pensa le mage, car il semblait bien imaginer la splendeur passée de cet endroit. Alors qu’il continuait d’évoluer dans les rues, à pas feutrés, il finit par entendre des bruits d’armures résonner dans les ruelles adjacentes.

En dépassa sa tête d’un coin, il pu voir le spectacle presque surréaliste de deux « nobles » et « fiers » chevaliers du château prendre leurs jambes à leur cou et visiblement pour aucune bonne raisons puisque, quand bien même cela serait leur travail que de rester au front, il n’y avait pas l’ombre d’un sans-cœur derrière eux.

« Non ! Non non non ! Il fait trop peur celui-là, Tony ! » S’exprima l’un deux, un ours un peu rondouillard et à l’air benêt, trainant derrière lui une masse digne de ses proportions.

« T’as raison, Edd ! Faut continuer de charger ! Charger dans le sens inverse de l’ennemi ! C-Comme ça on reste chevaleresque, pigé ? Faut dire ça, au lieutenant !» Répliqua dans sa course un tigre l’accompagnant, plus petit, maigrichon et roublard, les mains fermement agrippées à son épée.

« Oh oui oui ! C’est une bonne idée Tony ! Ouah ! »

Alors que Waltz allait simplement les laisser passer, son sort prit fin petit à petit et il redevint visible, ne s’en rendant compte uniquement au regard surpris des deux chevaliers qui finirent par apercevoir l’apparence si singulière du mage noir. Dans un réflexe, les deux brandirent leur armes, sans grande confiance néanmoins, fixant la créature noire.

« Tony ! U-Un autre sans-cœur ! »


« Arrière, mécréant ! N-Nous somme les gardes du château et v-vous serrez punis pour nous barrer la route ! … S-Si vous osez, biensur… »

Un soupire s’échappa du néant ténébreux de son visage, ses yeux lumineux se plissant d’une manière lasse. C’était toujours le même refrain mais cette fois-ci, il n’était pas réellement frustré ou juste affecté de la même manière que par le passé. S’il était ici, c’était pour se racheter des choses horribles qu’il avait fait. Un sans-cœur, il ne l’était pas mais à vue de nez il n’était pas loin de le devenir il y a à peine quelques jours. Il portera ce fardeau, pour l’instant. Pour l’heure présente, son air las se changea rapidement en des yeux rieur ainsi qu’un maigre sourire lumineux, sortant de sa cachette pour se mettre en plein milieu de la rue, sautillant presque en s’aidant de son sceptre.

Si il avait apprit une chose durant sa courte vie, c’était que les premières impressions étaient parfois trompeuses mais pourtant très importantes. Il remit son masque, son autre persona et s’adressa aux deux chevaliers d’un ton joueur et détendu.

« Veuillez m’excusez, mes braves, pour vous avoir ainsi fait peur ! La vérité étant que je ne suis point un sans-cœur mais simplement un petit mage qui vous vient en aide. Je sais, une situation cocasse, n’est-il pas ? Si vous pouviez m’indiquer simplement où est ce fameux sans-cœur qui vous fait « trop peur », je me ferais une joie de vous aider à le faire disparaitre d’un simple coup de baguette magique, comme le veux la tradition chez les personnes de mon gabarit ~ »

Ses manières étaient théâtrales, s’inclinant en tirant sur la pointe de son chapeau, sa queue blanche balançant doucement derrière lui mais malgré son plus bel effort, les deux habitants de ce monde continuaient de fixer la créature devant eux, armes belles et bien en mains, la confusion dans le regard … Et ce jusqu’à ce que l’ours ne se penche un peu vers son ami.

« D-Donc on fait quoi ? »

« Maintiens ta garde, Edd ! C’est un sans-cœur ! »

« Maaaais t’en as déjà entendu parler, des sans-cœurs ? »

« Je … N-Non mais … J’ai entendu que c’était possible. »

« D’accord mais … Il nous a pas encore attaqué. Les autres ils le faisaient, eux. »

« C’est peut-être une ruse. Tu sais, l’histoire du cheval en bois là, offert en cadeau et en fait, boom, plein de méchant dedans ! »

Le Valseur était à son tour confus et consterné par la situation. Il leurs avait expliqué, s’était excusé, a essayé de les rassurer au mieux en prouvant même son « intelligence » en posant une question simple, une solution simple à leur problèmes … Et pourtant, ils étaient là, à débattre de sa nature, toujours. Il hésitait même à hausser la voix à nouveau puisqu’ils semblaient complètement l’ignorer. A chaque fois qu’il voulait lever un doigt pour reprendre la parole, il se retrouvait couper pas d’avantage de débats d’une nature pour le moins incroyable.

« Loin de moi l’idée de vous offensez, messieurs, mais il semblerait qu- »

« Tu pense qu’il y a des méchants en lui ? »

« Qu-…Quoi ? Mais non, réfléchit ! De toute façon il est trop petit pour avoir quoi que se soit de dangereux sur lui. »

« Mais Tony … Les petits sans-cœur « normaux », ils sont plus petit que lui… »

« … Bon, okay Edd. PEUT-ETRE pourrait-on y glisser UN ou DEUX petit sans cœurs, voir TROIS, sous le chapeau. »

« Ah ! Tu vois que je ne dis des choses correctes, parfois ! »

« … Messieurs ? … Uhm … Messires ? Braves gens ? »

« Mais là n’est pas la question Edd ! Ce n’est pas le moment ! »

« Oui, tu as raison … Mais du coup, c’est un sans-cœur ou non ? »

« JE VIENS DE TE DIRE … QUE … EN PLUS D’AVOIR SEMER LE GROS SANS-CŒUR … ON NE DEVRAIT PAS- … ! »

Et alors qu’ils continuaient leur querelles, Waltz se rendit bien compte que cette situation n’allait pas se débloquer toute seule et en remarquant les deux chevaliers petit à petit se tourner l’un vers l’autre pour parler avec de plus en plus de passion du sujet qui les intéressaient, si oui ou non le Valseur était un sans-cœur … Il décida de simplement faire quelques pas, tester leur attention... et en venant à la conclusion qu’ils était bien trop distrait, finit par simplement les dépasser et suivre la direction qu’ils fuyaient. Il semblait il y avoir un monde de différence entre eux et le mage noir, au sens littéral comme figuré. Sans vouloir se vanter … Le mage noir se dirait presqu’il ferait meilleur chevalier qu’eux mais là n’était pas la question du jour pour lui.

Alors que les râles et les exclamations derrière lui se faisaient plus lointain, il usa de la même technique qu’au coin de rue précédent et décida de se pencher pour voir ce qui l’attendait. Et il semblerait que bien des épreuves l’attendent encore puisqu’il finit par tomber nez à nez, littéralement, avec un sans-cœur qu’il n’avait encore jamais pu apercevoir. La peur et le choc l’ayant figé sur place, il fut violement agrippé par un long bras épineux, celui-ci brisant la roche qui composait l’habitation derrière laquelle il se cachait, se sentant quitter le sol dans un étreinte de plus en plus étroite et douloureuse.

Le bruit et la violence du coup fit se retourner les deux chevaliers à l’autre bout de la rue, tout deux paniqué à nouveau.

« Edd ! Faut qu’on se tire d’ici ! »

« Mais … Mais il attaque le petit pas-sans-cœur ! »

Préoccupé par d’autres problèmes épineux, Waltz se focalisa plutôt sur sa survie et, de sa main plus ou moins libre, agrippa cette tige l’entourant, poussant un râle d’effort alors que des arcs électriques commençaient à parcourir son bras … et rapidement, une décharge violente remonta la plante pour faire hurler la créature d’un cri unique, lâchant sa proie avant de se pencher en avant, se tenant au sol de ses longs appendices.

Le Valseur quand à lui se réceptionna au sol en s’aidant de son baton, s’accrochant à celui-ci pour ne pas tituber, tremblant légèrement de cette confrontation, de cette violence qu’il venait de subir. Cela lui permit d’observer la bête devant lui, durant un bref instant. Cette chose était noir comme un sans-cœur et ses yeux luisant comme les siens mais malgré cela, il ne pouvait s’empêcher de se poser des questions. Lui qui a fait la chasse aux sans-cœur pendant des années à la fin des mondes, il n’avait jamais rencontré ses « ronciers » et quand bien même, au château, on les lui avait décris comme beaucoup plus petit. Cette chose, étourdit devant lui, atteignait bien le deuxième étage des maisons qui l’entouraient. Ce n’était pas un sans-cœur comme les autres … Il devrait étudier la chose une fois la situation sous contrôle, chose qui n’était pas établie puisque la créature commençait à remuer à nouveau.

Tenant son chapeau d’une main, le petit être noir s’élança devant lui pour rouler au sol et glisser, échappant à la pointe de colère de l’animal qui fouetta le sol de ses longs membres, essayant de l’écraser en signe de représailles. Il se retrouva aux pieds du monstre, profitant de sa petite taille et de sa vitesse de réaction pour passer derrière lui et, par ce billet, créer un minimum de distance. Comment, cependant ? Une fois derrière lui, son sceptre s’illumina de la puissance magique qu’il lui imprégnait et finit, par sa puissance mystique, par l’enfoncer entre les pavés de la route, soulevant la terre en plusieurs pics escarpés qui vinrent percuter de plein fouet la bête qui décolla légèrement pour se faire expédier à l’autre coté du croisement.

Voyant la bête s’agiter dans les décombres d’un kiosque abandonné, le mage arrangea à nouveau son chapeau, s’époussetant les vêtements … et finit par remarquer que les deux chevaliers étaient toujours à l’autre bout de la rue, bouche bée et toujours hésitant à propos de quelque chose. Ce comportement … agaça légèrement l’être de ténèbres, il devait l’avouer. Si ils se seraient sauvé, peut-être aurait-il pu oublier leur lâcheté mais les voir ainsi figé sans rien faire lui donnait une bien mauvaise opinion des gens de ce monde. Il s’exclama donc en leur direction.

« Pardonnez-moi, messieurs ! Il semblerait qu’il y ait (encore) un mal entendu ! J’ai exprimé le souhait de vous aider … Mais je m’attendais tout de même à un peu d’aide de votre part en retour, si c’était possible … Je ne pense pas que cela soit trop demandé de la part de « braves » chevaliers comme vous ! »

Son ton était sarcastique de temps à autres, essayant du mieux possible de cacher ce ressentiment de mépris envers eux au travers sa personnalité joueuse et éloquente. En réponse, les deux gardes balbutiaient quelques paroles emplies de gênes, restant toujours bien accroché à leurs armes comme si ses simples bouts de bois et de métal allaient les protégés de l’horreur à venir. Cette horreur, d’ailleurs, disparu du champ de vision du mage, ne voyant plus traces de l’ennemi une fois que le nuage de poussière qu’il avait soulevé s’était dissipé. A la place, seulement un trou béant en plein milieu de la chaussée.

Oubliant les deux poltrons, il ne comprit que trop tard ce que sa vision lui indiquait, un grondement venant d’en dessous remonta jusqu’à son niveau, les deux tentacules du monstre sortant de la terre pour entourer à nouveau le petit être. Cependant, le sans-cœur semblait avoir apprit sa leçon et ne prit que quelques instant pour le lacérer avant de sortir complètement du sol, utilisant son élan pour jeter violement son ennemi au sol avant qu’il ne puisse lui envoyer un nouveau choc. Les vêtements légèrement déchirés ici et là, laissant échappé quelques effluves noir, Waltz grogna de douleur à se heurter au sol tête la première, d’une manière si violente qu’il rebondit même contre le sol dur, finissant sa course non loin d’Edd et Tony.

Se redressant difficilement, secoué et courbaturé, il chercha de sa main son sceptre, prenant en même temps une poignée de pierre dans son autre. Il jeta un regard noir aux deux pitres une fois qu’il se remit sur pied, sentant la hâte lorsque le sol trembla, signe que le monstre avait lui aussi atterrit. Il adressa une dernière chose aux deux gardes qu’il coïnciderait désormais comme des idiots, beaucoup moins jovial.

« Toujours pas ? … Pourquoi je devrais m’efforcer à protéger vos terres si même vous ne le faite pas ? Méditez là-dessus … Ou allez au diable. »

Malgré ses mots, Waltz n’était pas du genre à abandonné aussi facilement. Certes il était énervé par le comportement des deux témoins mais en toute honnêteté, ce sans-cœur était loin d’être insurmontable. Il entendit les rugissements du monstre derrière lui et se retourna vivement pour le voir à nouveau s’élancer sur lui. Préparé cette fois et décidé à se concentrer seulement sur son objectif, il fit tournoyer son sceptre entre ses doigts, le cercle qu’il décrivit se changeant presque en une image éthérée d’horloge qui se figea subitement, en même temps que la bête pour qui le temps s’arrêta, même en plein air.

Subitement, du point de vue du mage, la tension descendit au point qu’il planta son bâton au sol pour avoir les mains libres, faisant passer d’une main à l’autre les pierres qu’il avait ramassées, les faisant luire d’une aura rougeâtre durant un maigre instant. Il savait de quoi il était capable et le sort Stop le mettait en totale sécurité pendant un bon moment. Du moins, lorsqu’il s’agissait de sans-cœur. Un être avec plus de volonté pourrait s’en extraire plus rapidement mais il savait quoi faire pour les sans-cœur. C’était son dada.

Le regard aiguisé, les yeux plissé, il lança ses cailloux à des endroits précis, semblant réfléchir et calculer son coup … Mais alors qu’il tendait son piège, les deux « idiots » regardaient l’action de loin. Il sembleraient qu’ils luttaient intérieurement entre fuir et apporter leur aide mais ce sentiment semblait tracasser d’avantage l’ours.

« Je … Il dit vrai, Tony. Un sans-cœur dirait pas des choses aussi vraies … »

Le tigre quand à lui se frottait le front, clairement plus décidé que son ami à partir et se mettre à l’abri. L’ours finit par voir quelque chose que Waltz ne semblait réaliser cependant. Le monstre suspendu dans les airs commençait à trembler, légèrement … Le sort se dissipait et le petit mage, confiant, ne semblait pas le remarquer. Edd finit alors par sursauter.

« Oh ! Non ! Il va se faire … ! »

Et alors que le grand carnivore allait s’élancer en direction du Valseur, le tigre essaya de le retenir par le bras. « Qu’est-ce que tu fais Edd ?! Je dois te rappeler comment on est arrivé ici ?! On n’a pas la carrure, tu vas te faire tuer ! »

En conflit avec la raison et la passion, l’ours paru torturé un instant avant d’extirper son bras de la prise de son ami « Non ! C’est à mon tour d’aider ! »

Et alors que l’être de ténébre semait ses pierres, l’ours s’élança en criant l’alerte vers le mage. Waltz eut à peine le temps de se retourner pour s’interroger que la créature tomba à terre, libéré du sort. Cependant, avec le même élan qu’il s’était donné avant d’être figé, la partie supérieur de son corps tourna telle une toupie, déployant son bras épineux de façon à écorcher vif son cousin ténébreux. Cependant, le tentacule n’atteignit pas sa cible puisque celle-ci fut bousculée par la masse imposante du chevalier qui le poussa hors de la trajectoire du membre, de façon à venir encaisser le coup, tenant sous son bras le puissant appendice sans trop bouger, usant de sa force naturelle pour défier la bête, lui tenir tête.

Waltz se réceptionna comme il le pouvait, encore surprit de voir que son sort n’avait pas duré aussi longtemps que d’habitude … preuve qu’il s’agissait d’un sans-cœur bien spéciale. Il regarda alors la scène où cette montagne de muscle, tantôt peureux et maladroit, le sauver des griffes d’une mort certaine. Le tentacule commença à encercler le corps de l’ours qui avait déjà les mains pleines, serrant les dents à sentir les épines … Mais avant qu’il puisse à son tour l’aider, le tigre, d’un geste rapide, brandit son épée et cisailla la ronce en se jetant vers son ami.

« Tu vas te faire tuer, j’ai dit ! RAH ! »

La bête eut un mouvement de recule alors qu’une matière noire et ténébreuse suintait de sa plaie, donnant ainsi la parfaite occasion pour Waltz d’exécuter son plan. Il brandit son sceptre, donnant ses indications aux deux gardes.

« Reculez ! Plaquez-vous contre les murs ! »

Sans perdre un instant, une énergie noire se forma autour de la bête, un dôme se formant autour d’elle pour un quart de seconde à peine … Avant qu’il ne décolle dans les airs, emporté par son sort de gravité. Une fois bien haut dans le ciel, par-dessus les bâtiments, les gravats emporté en même temps heurtèrent la créature … dont les pierres rougeâtre préparées par Waltz. Au contacte, celles-ci explosèrent dans une gerbe de feu, consumant le corps en partit végétal de la créature, se faisant propulser à droite, à gauche, plus haut, causant réactions en chaines sur réactions en scène jusqu’à ce que dans le ciel ne se trouvait que les lumières de ses brasiers et les cendres de la créature, tel un feu d’artifice malheureusement moins impressionnant en plein jour.

Comme par réflexe, Waltz fit une révérence, faisant tourner son sceptre avant de s’incliner. Cela lui rappelait le temps où il était un artiste ambulant.

« Ah … Si ils pouvaient me voir, ils seraient fière de moi ~ »

Mais cette fanfaronnade commentant l’exécution de son tour, encore dans la peau de son autre personnalité, tourna amèrement dans son esprit. Son sourire rapidement s’évanouit pour une expression plus dure, se rendant compte de ce qu’il disait. Il n’y avait aucune raison que qui que se soit n’éprouve de la fierté à le voir, surtout ses anciens amis … Il les avait trahis en devenant un monstre … Une pensée qui ruina sa bonne humeur d’un instant.

Il reprit une pose normale, cherchant du regard les deux idiots qui l’avait sauvé … Ou devrait-il les appeler de véritables chevaliers, à présent ? Tony aidait son ami à se relever avant que les deux ne se retrouvent un peu gêné devant le petit être mais pas de commentaire piquant au vif cette fois, ou d’air mécontent car Waltz leur accorda également un salut polis.

« Je vois que les chevaliers se sont réveillé et je vous en suis reconnaissant, messieurs. Mieux vaut tard que … Et bien … Trop tard, dans ce cas là ! Héhé … »

« N-Non, c’est à nous de vous remercier … et de nous excuser. On avait trop peur pour réfléchir comme il faut … »

C’était un comportement très étrange pour des chevaliers. Maintenant qu’il avait la paix, le mage écorché pouvait se poser la question : Comment ses deux là pouvaient être chevaliers ? Ils avaient la tenue, l’insigne, ils sont même dans Disneyville même, un endroit surveillé par les gardes du château et qui est interdit d’accès. Se tenant à son sceptre et se frottant le menton d’un air pensif, le Valseur ne pu se retenir de poser la question.

« Dites-moi … Vous n’êtes pas de vrai chevaliers, n’est-ce pas ? »

Le silence et la gêne qui s’en suivit lui suffit comme réponse mais le tigre, qui semblait plus individualiste que son ami, finit par déballer la vérité avec beaucoup moins de gêne.

« Edd, c’est mon ami depuis toujours et depuis toujours, il voulait devenir chevalier… Alors je me suis laissé embarquer avec lui, vu qu’on avait besoin de plus de personnes pour défendre le château et la ville. »

« Mais, uhm … L-La vérité c’est que … On… On a jamais vraiment reçu l’entrainement… O-On nous as toujours dit qu’on était pas taillé pour ça et … qu’on faisait les choses mal. »

Le mage se pinça doucement l’arrête de ce qui devrait être son nez, soupirant doucement. Ils étaient des incapables et des bleusailles mais ils n’avaient pas de mauvais fond. C’était le cas d’Edd en tout cas qui fut le premier à montrer son esprit de chevalerie en lui venant en aide. Ainsi il se mit en marche, faisant signe aux deux autres de le suivre.

« Vous ne semblez pas vous rendre compte de la gravité de la situation. Ce n’est pas un jeu, quand bien même certains font croire que ! Le mieux est d’avouer que … par je ne sais quelle raisons, ils ont engagé des gens sans expériences. Si vous continuez ainsi … Il n’y aura pas toujours un mage pour vous prêter main forte lors de moments périlleux et vous finirez la tête dans le mur ! … Ou dans les ronces. Vous devez vous préparer ou faire face aux conséquences. » Les deux restaient pensif, ce qui fit réagir à nouveau le sorcier « Enfin, je dis cela pour votre bien. »

« Ah, non, vous avez raison … Uhm, mais alors … vous êtes … aussi un chevalier, en fait, m-monsieur ? … »

« … Waltz. Et, disons plutôt que … je suis un joyeux petit assistant ! ~ » dit-il de son ton chantant qui commençait à revenir. « Mais quand bien même, si vous pouviez m’aider en expliquant à vos collègues que je ne suis pas un sans-cœur … Et bien … que diriez-vous que je leurs raconte vos exploits ? Je suis sur qu’ils accepteront de vous enseigner la chevalerie et vous accepter officiellement dans les rangs ! »

« V-Vous croyez que ça va marcher, M’sieur Waltz ? »

Le tigre finit par tapoter le bras de son ami « Hey, ça a toujours était ton rêve, l’ami ! Faut pas laisser ça filler ! »

« O-Oh, d’accord … Mais, et toi, Tony ? »

« Heh… Tu sais que je ne serais jamais loin. Et qu’est-ce que tu ferais sans moi ? Tu te serais déjà fait tuer ! »

Et ainsi, les trois avancèrent prudemment dans les ruelles déserte de la ville jusqu’aux portes barricadées où se faire entendre et raisonner fut une toute autre histoire encore.



...
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A ton tour, petit sans-cœur ! Alors, j'ai déjà lu ta mission, mais impossible de savoir si je l'ai terminée ou pas ; est-ce que c'est une bonne chose ? Je ne saurais le dire...

Tout ce que je peux dire, c'est qu'il y a quelque chose qui me plaît dans ton introduction, un petit air qui me fait me dire « oh, il sait ce qu'il raconte celui-là » qui rend le texte intéressant et qui accroche à la lecture. Et ça, dès le premier paragraphe, c'est cool ! Ce qui est à dénoter ceci dit, c'est la longueur de tes phrases. Ton texte est très bien écrit, pourtant je me perds, aussi, je me demandais « est-ce que c'est moi ? » alors j'ai vérifié... la longueur des phrases sur le paragraphe suivant !

« Lui qui avait fait tout ce chemin pour confronter son jugement reçu simplement une nouvelle épreuve. // Il n’était pas « déçu », loin de là, mais après toutes les horreurs qu’il avait fait, après la furie et la déception, après s’être transformé en quelque chose de si horrible que même lui n’oserait pas confronter au travers d’un miroir… // Il avait accepté son sort en se disant que l’univers vivrait bien mieux sans un petit être corrompu comme lui. // A croire qu’il y a plus qu’une « seconde » chance. »

On est sur de la longue phrase ! Ce n'est pas un mal en soi, sachant que le rythme reste bon parce que les phrases ne sont pas toutes longues, néanmoins, veille à ne pas abuser de la virgule. On se perd facilement ! Ce qui est très dommage. Il y a aussi quelques fautes, de l'ordre du « t » en trop ou tu « t » qui manque d'ailleurs, on a tous des embrouilles avec cette lettre... j'avais un excellent moyen de me rappeler quand est-ce qu'il fallait en mettre ou pas et... impossible de m'en souvenir ! Tu recevras peut-être un MP de moi qui te hurle que je m'en souviens, juste pour te prévenir, bref. Il y a plein de petites erreurs qui, au milieu d'un texte qui est très bon, nous arrachent à la lecture et c'est vraiment dommage ! Parce qu'en soi, ce sont de petites fautes, mais elles reviennent. « Vaisseau Gummie » par exemple, ne prend pas de « e », de même, tu as écrit « exile ». Ah, et on a aussi « profile » ! Je vois un motif ici, fais attention !

L'intervention des PNJs est géniale. Alors, d'habitude je ne suis pas fan de ce trop du « soldat trouillard » mais je dois avoir qu'il est bien amené et que ces deux employés communaux en armure sont très cools !

Il y a une insistance sur la condition de presque-sans-cœur de Waltz, c'est vraiment appréciable. On a le moindre détail de ses réactions.

Le combat est ralenti par quelques phrases qui sont assez longues. Alors, je ne peux pas te jeter la pierre parce que c'est quelque chose qui m'arrive aussi. Il y a des langues qui adorent les virgules, et d'autres non (tu touches dans le mille : le français adore les longues phrases, big up Zola, big up Hugo). Ca a ses avantages pour des descriptions que je qualifierait de simples, de statiques, mais pour un combat, c'est tout de suite plus chaud pour le lecteur de suivre s'il se perd dans les phrases ! Sous-estime ton lecteur. Surtout si ton lecteur c'est moi, je suis pas futée. Herm. Je vais te donner un exemple utile ; dans les films, les scènes bougent moins lors de scènes de parlotte, mais sont plus vivantes lors de scènes de combat. Tous les Matins du Monde aura des plans statiques très (TRES) longs, et Hunger Games aura des plans saccadés de la mort qui donne envie de vomir (j'exagère, hein-).

On a des références au passé de Waltz, dont je n'ai pas lu la fiche. Ces occurrences sont très bienvenues ! Tout comme tous ces détails sur comment il agit, ça donne de la vie au texte, c'est vraiment excellent.

20 points d'expérience + 200 munnies + 3 PS, 1 en dextérité, 1 en magie et 1 en force !
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