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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.


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« Le climat s’est adoucit. »

De mon balcon, en pleine fin de matinée, j’observe la Costa del Sol qui s’étend devant moi. L’écho des travaux se font même entendre jusqu’ici, le travail avance bien et le « Bubble Bath » est bientôt prêt à recevoir ses premiers clients nocturnes. Une chance pour la Shin-Ra de commencer à obtenir un retour sur investissement durement mérité. Malgré cette nouvelle plutôt réjouissante, je reste pensive quant à ma dernière mission diplomatique. Le Consulat me paraissait déjà bien louche de mon point de vue, la rencontre avec Arthur Rainbow m’a plus mis dans un état de confusion qu’autre chose. Que veut réellement le Consulat ? Répandre les Arts à travers les mondes, est-ce vraiment leur véritable objectif ? J’en doute fortement. Ou en tout cas, je suis fortement dubitative.

J’ai encore été envoyée à Costa del Sol, je commence à avoir une certaine responsabilité quant à ce monde : j’ai l’impression que le Président souhaite me mettre en poste ici pour que je gère l’implantation –massive- de l’entreprise dans cet endroit. Je ne vais pas me plaindre, le temps s’est adoucit, la route pour venir est plutôt calme – je commence à piloter seule, sans Francis !-permettant aux ouvriers de travailler beaucoup plus pendant la journée. Je n’ai pas à me plaindre Rodrick Têtaqueue est plutôt rapide et les plans de Monsieur de Freinarrière semblent simples à mettre en place par les travailleurs. Rufus sera content, je l’espère sincèrement en tout cas. Ce monde ne me plaît guère, mais je fais de mon mieux pour le bien de la compagnie.

Je m’éloigne du balcon pour rejoindre ma suite, transformée en bureau improvisée. J’ai une partie chambre, une salle de bain, et une pièce –anciennement un simple salon- désormais remplit de documents, déposés en mon absence. J’ai deux secrétaires entrain de faire le tri pour me permettre d’avoir une partie plus… Résumée, dirons-nous. J’enfile un impair noir, très simple mais qui me donne une silhouette élégante. Le téléphone sonne. Je fais signe aux dames que je vais répondre moi-même. Je décroche le combiné et je le porte à mon oreille droite.


« Allô ?  Ici Madame Song, je vous écoute. »

Ma voix n’est pas des plus sérieuses pour l’instant. Tendant vers l’aigüe, j’ai presque l’air d’une simple jeune fille innocente. Presque.

« Allô, Madame Song ! C’est Rodrick ! Je suis au Bubble Bath, et on a un petit souci.
- Quoi donc ?
- On a trouvé des caisses suspectes sur le chantier du nouveau casino. J’ai fait moi-même retiré les caisses et je les ai transportées au Bubble Bath, à l’abri des regards. Vous devriez venir voir.
- J’arrive tout de suite. Gardez un œil sur elles. »

Je raccroche et je prends un instant pour réfléchir à la situation. Des caisses d’armes ? Qu’est-ce qu’elles feraient sous terre ? Ce genre de situations me rappelle étrangement les évènements survenant régulièrement à Illusiopolis, ce monde complètement corrompu par la délinquance et le crime. Dans quoi nous avons bien pu fourrer notre nez ? Qui possédait ce terrain ? Pourquoi mettre des armes là ? Il va falloir enquêter et vite. Rodrick a eu une bonne réaction en retirant rapidement l’objet du problème et le transférer ailleurs, loin des yeux et des oreilles indiscrètes.

« Chantal, avez-vous l’ancien titre de propriété du terrain où nous sommes en train de construire le casino ?
- Oui, il est là sur le tas gauche de votre bureau Madame ! »

Je jette un œil sur la pile de papiers et je cherche pendant deux minutes, je le trouve enfin et je regarde le document, quelque peu froissé par le temps. Je regarde les noms, l’historique des transactions sur ladite propriété… Ah ça y est, le propriétaire précédent : « Société Bouchère des Routes Stellaires. ». Qu’est-ce que c’est que ce nom ridicule ? C’est certainement une société-écran, ou fantôme. Autant dire que je n’ai pas les moyens à ma disposition pour remonter la trace de cette entreprise fictive, je me rabats donc sur la trouvaille du jour : les armes. Je sors de la suite avec mes affaires et je me dépêche d’aller à l’accueil.

« J’ai besoin d’un véhicule pour rejoindre un chantier en urgence. Je dois aussi envoyer un message au siège, je vous prie. »

La dame me fait un signe d’accord avec sa tête et me fait signe d’utiliser une cabine réservée aux employés de la Shin-Ra. Elle décroche un téléphone et appelle un chauffeur de voiturette. Je ne perds pas de temps et je vais vers le moyen de communication le plus direct vers le siège. Je vais contacter mon supérieur hiérarchique pour le tenir informé de la situation. Après quelques instants d’attente, je peux enfin m’identifier :

« ID : 230997-TD1-771617.
- Bienvenue Madame Song. Cette ligne est sécurisée. Nous allons joindre … »

Je raccroche. Je n’ai pas encore constaté réellement le problème… Je dois être sûre avant d’alerter le siège pour rien. Mieux vaut en avoir le cœur net, je sors de la cabine et rejoint ma voiturette en vitesse. Si cela peut être interprétée comme de la vitesse, bien sûr. Un cheval est plus rapide que cela. Je rejoins le Bubble Bath, la voiturette me laisse et je décide de faire le tour pour passer par l’entrée arrière du bâtiment. Un peu à l’écart de la piste centrale, j’aperçois facilement Rodrick dans son bleu de travail. Il est seul. Les ouvriers ne travaillent ici que quand il y a les fortes chaleurs extérieures. Je m’avance vers lui, curieuse et alerte. Il semble tourner en rond, attendant que quelqu’un arrive, lorsqu’il m’aperçoit, il se met à sourire : il est rassuré que je sois là.

« Ah Madame Song ! Vous êtes là ! Je ne comprends vraiment pas ce que cela faisait sur le chantier !
- Du calme Rodrick. Qui a trouvé ces caisses ?
- L’équipe en poste vers dix heures a trouvé les caisses. Je les ai mis de côté et j’ai décidé d’en ouvrir une. J’ai vu les armes, je vous ai appelé tout de suite.
- Très bien, bonne réaction. »

Je me tourne vers les caisses posées là. Il y en a cinq, de différentes tailles. L’une est très carré, avec un volume important, trois autres sont plus fines mais sont beaucoup plus en longueur, la dernière est d’une taille intermédiaire. Je pense que ce pauvre Rodrick est déjà assez agité comme cela, je vais m’en charger moi-même.

« Rodrick, retournez au chantier du casino. En partant, appelez la sécurité de la Shin-Ra. Demandez-leur de m’envoyer quelqu’un. 
- Très bien Madame Song. »

Il s’éloigne de moi d’un pas rapide, il ne se retourne même pas une dernière fois. Je détourne le regard pour revenir sur les caisses recouvertes de terre, de poussières, et d’un peu de sable. Le bois semble usé, elles sont sous terre depuis un petit moment. Je ne vais pas les ouvrir moi-même : mes mains sont propres, je n’ai pas envie de les salir. Cependant, celle que Rodrick a déjà ouvert est exploitable. Je pousse un peu du pied les planches et je peux donc constater le contenu : des armes automatiques. Elles ressemblent à s’y méprendre de celles qu’on peut trouver à tous les coins des « bonnes rues » d’Illusiopolis. Qu’est-ce qu’elles peuvent bien faire là ? J’en prends une pour l’inspecter, elle est neuve. Jamais utilisée. La Costa del Sol n’est pas connue pour ce genre d’activités mafieuses, ou alors jusqu’à présent c’était rester trop discret pour être suffisamment remarquable. Je repose l’arme dans la boîte. Après une vingtaine de minutes, j’entends une porte s’ouvrir, signe que quelqu’un arrive. Je suis à la fois surprise et rassurée de voir que c’est quelqu’un de confiance qui arrive : Yijun. Surprise de voir qu’il est à la Costa, rassurée de savoir que c’est un individu de confiance qui est envoyé.

« 你在这儿 ?
- 哈哈哈 ! 您不高兴见到我?
- 草包。 »

Nous nous jaugeons un peu du regard, pour voir qui va faire le premier pas pour clarifier la position de l’autre. C’est Yijun qui cède le premier.

« Je suis en faction à la Costa en tant que membre du Soldat. J’ai vu qu’on cherchait quelqu’un à vous envoyer, je me suis porté volontaire. On ne peut pas laisser une dame comme vous seule après tout !
- Je me débrouille très bien seule, Yijun, huhu.
- Oui, bien sûr ! Je n’en doute pas !
- Bien. Ouvre les caisses et tu vas comprendre le problème. »

Il prend un outil et enlève les clous des caisses délicatement. Il les ouvre une par une, dévoilant leurs contenus. Des munitions, des pistolets, des armes automatiques et quelques grenades. Qu’est-ce que c’est que ce bazar ?

« Ça vient d’où tout ça ?
- Un chantier vers la plage.
- Vous comptez en faire quoi ?
- Comment cela ?
- On garde le matériel ? On l’envoie au siège ?
- Déjà tu vas me ranger ce bazar. Emmène les caisses dans le bureau là-haut. Je vais réfléchir. »

Il me fait un signe de la tête et commence à remballer les armes, direction « mon » bureau du Bubble Bath. Heureusement qu’il n’y a pas encore les caméras d’installées. Je vais probablement faire un rapport, mais nous allons conserver ces armes avec nous, jusqu’à ce que nous puissions apprendre d’où elles viennent et qui les avaient en sa possession. Je rejoins Yijun dans le bureau, il a l’air un peu fatigué de s’être trimballé les caisses, il exagère : il est plutôt musclé maintenant. L’entraînement des Soldats semble très… Intensif.

« Yijun, faites donc un rapport quant à ses armes. Précisez bien que je demande à ce que nous les gardions… Pour analyse et enquête. Puis, cela peut toujours servir aux services de sécurité locaux.
- Bien, Madame. Je vous ramène à votre hôtel ?
- Non merci. Je vais aller en ville maintenant.
- Je vous raccompagne dehors, je vais aller mettre ces caisses dans le coffre principal du bureau ensuite.
- Parfait. »

Il m’escorte jusqu’à la sortie arrière du bâtiment.

« Si tu as le temps, rejoins-moi en ville. »

Il hoche de la tête avant de refermer la porte derrière moi. A l’ombre des palmiers, je me dirige vers le chantier du casino, déjà débuté depuis quelques temps. Je rentre sur le chantier et je suis contrainte de mettre l’un de ces affreux casques de sécurité sur la tête. On lave ses cheveux, on se fait belle et voilà le résultat. J’ai l’air ridicule avec ce truc ! Je retrouve Rodrick Têtaqueue sur le flanc donnant sur le front de mer. Il donne quelques ordres à des ouvriers qui s’occupent des machines et vient vers moi ensuite.

« Problème réglé ?
- C’est réglé, oui. Cependant je serai curieuse de voir où vous les avez trouvé.
- Suivez-moi. »

Nous avançons au milieu des constructeurs et des machines, pour arriver à l’emplacement du futur jardin. Il me montre un trou, maintenant remplie de canalisations. Rodrick pointe l’endroit de la patte.

« J’ai trouvé ça là ce matin avec quelques ouvriers quand on a creusé pour mettre les canalisations en place pour la fontaine.
- Quelle profondeur ?
- Deux mètres maximum je pense.
- Très bien. Combien de personnes ont vu les caisses ?
- Une dizaine maximum et j’ai ouvert une caisse qu’à l’abri des regards.
- Vous avez bien fait, Rodrick. Si cependant vous continuez à déterrer des curiosités, là il faudra que l’on prenne des mesures plus conséquentes.
- J’imagine oui. »

Nous bavardons un petit peu ensemble et nous dévions rapidement vers la construction du casino.

« On est largement dans les temps pour la construction Madame Song. D’ici la fin de journée, on va mettre en place les fondations et après on s’attaquera aux murs. D’ici trois semaines, ce sera fini, finitions et jardins compris.
- C’est formidable. D’où vous vient cette excellente en maîtrise d’ouvrages ?
- Oh vous savez, c’est de famille. Même la maison de ma famille est au bord d’une rivière, à Sherwood.
- Votre famille n’a pas trop de peines avec la situation locale ?
- Ils sont un peu à l’écart, dans un petit village tranquille. Faut faire attention aux étrangers et aux gens bizarres, mais c’est tout.
- Bien, bien… »

Il me raccompagne vers la sortie du chantier. J’en profite pour lui poser une dernière question :

« Concernant les autres chantiers, quelles sont vos prévisions ?
- Le Bubble Bath, c’est une affaire d’une semaine tout au plus. C’est que de la décoration maintenant. Pour le centre commercial, on a fait les fondations, les murs commencent à s’élever… D’ici un mois, le centre pourra recevoir les premières boutiques. Pour les hôtels, je vous avoue qu’on y est pas encore. Je pense qu’on pourra finir tous les hôtels dans deux mois. Les édifices sont beaucoup plus grands et complexes que le casino et les commerces.
- Tâchez de tenir les durées et tout ira bien, Monsieur Têtaqueue.
- Ça devrait le faire !
- Je vous fais confiance. A plus tard. »

Je m’en vais sur le front de mer. Une légère brise venant de la mer me rafraîchit l’atmosphère autour de moi. L’hiver est doux à la Costa del Sol, c’est indéniable, mais le vent est un adversaire aussi sournois que le froid. Je profite un peu de la balade… Avant de retourner à mes affaires. Je crois avoir vu que la Société Bouchère des Routes Stellaires a une autre propriété ici, dans une rue à l’écart du centre-ville. Je vais aller jeter un œil.

La curiosité est un vilain défaut… Mais ce serait dommage de mourir idiote.
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En soit, c’est ça qui me dérange dans les notations « en retard » et que tu rattrapes par après. Simplement que, je trouve que nous avons une certaine maladresse et on ne peut pas la rattraper. Enfin, je vais m’expliquer.

Là, c’est purement une question de goût par rapport à la thématique de ta présence à Costa Del Sol.

Costa est un monde récent, il n’a qu’un an à compter de ce jour. Avec cela me vient un questionnement, c’est pourquoi vouloir glisser des évènements courant d’un autre monde dans celui-ci ? Ici, j’parle de cette cache d’armes. Moi, l’idée d’en retrouver une justement sur le terrain de la Shin’ra, j’suis clairement pas fan.

Pourquoi ? Simplement parce que le monde est récent et la présence me pose trop de question.

- Pourquoi est-ce que, si le terrain était une cache d’armes, il a été revendu ?
- Ok, la prime était alléchante, pourquoi ne pas avoir récupéré les armes ?
- Comment les armes sont arrivés là ?! Vraiment, la Shin’ra, pour assurer la sécurité du monde, à du faire un filtre de dingue à l’entrée avec toutes la technologie pour protéger les touristes.
- Il y a donc une faille dans la sécurité ?! Merde, j’vais pas passer mes vacances là-bas.
- Chen, t’es vraiment chiant à dire ça. Ouais ! Mais j’admets être probablement trop exigeant pour le cas présent.

Clairement, j’me rends compte que j’suis bien chiant avec ça. Sauf que c’est un truc que j’dis souvent, chaque monde possède un contexte et il mérite tout de même d’être respecté. Ici, comme je m’amuse à le souligner violemment, c’est censé être un des mondes les plus sécurisés de l’univers. Et voir une cache d’armes me semble un peu trop facile pour l’endroit.

Navré, j’suis vraiment très critique sur le fond. Sauf que clairement, c’est mon point de vue par rapport au monde dans un univers à la KH, la spécificité des mondes en est le contexte et j’vois pas le besoin d’amener celui d’un autre.

Bon, après avoir été très chiant, j’vais quand même parler de ce qui est bien !

Le lien entre tes personnages. En soit, j’adore l’idée de développer ce genre de lien et de faire vivre un pnj à chaque fois, que celui-ci grandisse et en devienne plus intéressant. Ici, avec le gars de la Shin’ra et le contre-maître. Attention cependant, la façon de les faire revenir pour ce pas que ça en devienne du stalking. Genre Yijun, la manière dont il arrive, j’ai imaginé le gars un peu en chien qui apparaît au coin d’un bâtiment.

Pour le reste, c’est déjà des remarques que j’ai fait ! Mais le contexte faisant… Bah… Tu peux bien être repris dans les notations plus récentes !!! Ça reste plaisant à lire même si, personnellement, l’idée ne me branche pas.

Mission accomplie !


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