Voyage jusqu'au bout du monde ! Szp8Voyage jusqu'au bout du monde ! 4kdkVoyage jusqu'au bout du monde ! 4kdk
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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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C’est bien vrai les gars, aujourd’hui, Chen Stormstout s’apprête pour le voyage le plus long de sa vie. Ici, j’parle pas de sortir du Moulin Rouge pour prendre des viennoiseries à la boulangerie du coin ou un vaisseau Shin’ra pour effectuer le trajet avec couchette. Que nenni ! Là, j’suis avec mon balluchon et mon zhuli devant les portes de la Cité Interdite. Enfin, les portes sont dans mon dos et j’commence déjà à avancer vers ma destination.

Bref ! V’là que j’vais faire le chemin jusqu’à la grande muraille en compagnie d’une caravane de soldat de l’empereur, une histoire de défense à la grande muraille, j’ai pas trop suivi. Un gars est v’nu me dire qu’il y avait moyen que j’évite de trainer quatre journées à pied comme un animal pour rejoindre la première étape de mon voyage. Autant vous dire que j’ai hoché la tête et que j’suis d’accord. Et puis, un peu de ballade avec des soldats, j’ai déjà vécu pire.

J’espère, j’suis quand même bon pour m’trainer dans cette charrette pendant les douze prochaines heures. Il y aura p’tet une pause pour goûter et trois arrêts pipi.

Enfin, j’parle et j’vous raconte pas c’qui se passe autour de moi ! Là, j’suis dans une charrette avec quinze soldats de l’armée de Chine et nous sommes tirés par deux chevaux, de belles bêtes. Le gars qui dirige le tout est lui-même un mec de l’armée et il suit bien tranquillement le chariot devant lui sur une route de terre. Ouais, nous sommes loin des belles allées pavées du Jardin Radieux.

À titre de comparaison, j’vais pas risquer à rouler l’un de mes tonneaux là-dessus.

J’en suis où… Oui ! Donc, nous sommes en rang d’oignons, le cul sur une planche de bois avec nos sacs aux pieds. Et est-ce que c’est chiant de passer le temps ici ? Un peu, mais au moins, il y a de l’animation. Les gars, ils parlent, racontent des histoires et font des blagues. Ça aurait pu être pire ! Des fois, dans les vaisseaux de la Shin’ra, j’me retrouve à côté de personne qui s’moquent royalement de discuter et qui pose directement des écouteurs sur les oreilles. Les jeunes, de nos jours…

Eh toi, là… L’panda !
Oh ! Ils me parlent. Vite, une pose naturelle.

Ouais, c’est moi.
En même temps, il n’y a pas deux pandas dans le coin.
C’est même le seul que j’ai jamais vu.
Toi aussi ? Xian, tu viens pourtant de l’est du pays, non ?
Et alors ? Automatiquement, j’viens de l’est donc j’au déjà vu des pandas ?
Carrément.

Bon, ils ont totalement oublié leur question et recommencent une nouvelle discussion. Pas grave, j’vais continuer à regarder le paysage. C’est sympa et ça change de la ville. Au moins, ont respire ici ! Et puis, c’est un peu chez moi, j’me sens pas trop mal.

Donc, le panda !
Oui !

Directement, j’me suis retourné.

Qu’est-ce que tu fais avec nous ?
T’es des effectifs promis par l’empereur, les gars entrainé au sud ?
Les gars, ceux du sud, c’est nous.
Ah oui, c’est vrai.
Et donc ?
Rien de tout ça, j’suis rien d’autre qu’un consul en mission. Votre général m’a proposé de monter avec vous, comme quoi, ce serait le plus simple pour rejoindre la grande muraille.

Il y en a un qui a commencé à rigoler, les autres ont haussé les épaules et celui qui me posait la question s’est approché. Enfin, il s’est pas levé, il a juste tendu la tête.

Tu connais le général Ming ?
Non, pas un seul instant.
Et il vous propose comme ça de rejoindre les troupes ?
Bah… Ouais.
Les gars, c’est l’ambassadeur du Moulin Rouge, il a le bras long.

Ils se sont retourné vers le gars qui avait répondu ça, et moi, j’ai juste levé mon pouce comme pour l’félicité d’avoir trouvé. Mince, v’la un an que j’suis à la tête du cabaret et on m’reconnait pas ! Alors que j’suis persuadé que personne n’ignore qui est l’patron. Peut-être parce que c’est l’patron, justement.

Marrant, le gars est ambassadeur et il traine avec nous.
Ouais, tu dois te tromper.
Ah mais non, il a raison. J’suis bien Chen Stormstout et j’dirige le cabaret.
Alors le général doit pas te connaître, il aurait dû te filer un cheval ou même une carriole rien que pour toi.
Oh oui, j’ai refusé.
T’es sérieux ?
C’est moins rigolo de voyager seul, et puis, vous êtes marrant comme gars !

Ils se regardèrent, choqués l’espace d’un instant avant de rigoler de bon coeur et d’me donner une tape dans le dos. Qu’est-ce que j’ai dit de marrant ?

Toi, c’est un sacré spécimen.
Il y en a des dizaines qui se serait coupé un bras pour être bien tranquille durant le voyage.
Sans ton odeur.
La ferme !
Y a que la vérité qui blesse !
De véritable gamin…

Bref, j’le fais pas en mille, voilà à quoi se résumait le voyage avec les gars. Et vraiment, j’ai pas envie de vous parler des pauses pipi et du goûter, c’est la même chose avec plus de soldats. Quoique, il y a une différence. Ils sont sérieux à l’instant ou le général passe dans les parages, comme s’il allait avoir une sanction. Vous l’aurez compris, c’était cool et pas trop à la fois.

Donc, c’est au bout de douze heures de transport que nous sommes arrivé devant les sommets de la muraille de Chine. Quand j’suis arrivé, il commençait déjà faire nuit et j’ai juste eu droit à la lumière de la lune et aux torches accrochées un peu partout sur l’bâtiment. Même comme ça, c’est génial. Vous attendez pas à ce que j’sois ébahi comme Arthur devant une danseuse, mais il faut reconnaître que ça a vachement de la gueule. Aussi, c’est grand. Pas grand comme le Moulin Rouge ou le Sommet de l’Art, non, grand comme la grande muraille ! A droite, des pierres et même chose à gauche. Ce genre de grand, vraiment… Grand.

Après cinq minutes, j’me retire de ma contemplation pour retourner près du général, c’est quand même grâce à lui que j’suis ici et j’peux bien le remercier.

Vous êtes encore là ?
Hum, j’venais quand même vous saluer avant d’continuer ma mission, c’est la moindre des choses… Non ?
C’est fait, vous devriez partir.
Vous êtes sûre…? La nuit vient de tomber et…

Le gars m’a regardé en haussant un sourcil, un peu en train d’me demander si j’suis sérieux ou pas. Même si j’viens de passer ma journée les fesses sur une planche en bois, j’suis pas pour autant chaud à me taper directement un campement de nuit dans la nature sauvage. Même si cela devait arriver plus tard, j’veux bien en épargner un. Et puis, ça doit être trop génial de passer une nuit à la grande muraille de Chine, imaginez l’histoire à raconter.

En finalité, je me suis retrouvé avec mes compagnons de voyage de la journée pour passer la nuit au pied de l’édifice. Pas aussi génial que comme j’voulais l’imaginer, mais pas mal horrible pour autant. Vous l’aurez compris, le lendemain, j’pose enfin mon pied de l’autre côté après un petit déjeuner militaire. Le baluchon toujours sous l’coude, c’est maintenant que les choses sérieuses vont commencer pour moi. Enfin, pas pour les premiers kilomètres ! Si trouve le moindre Mongol par ici, c’est que j’me retrouve au centre d’une guerre improvisée et j’vais clairement pas faire mon malin.

Bon, allons-y, trouvons donc s’il y a un campement qui traine pas loin de chez nous. Et trouvons aussi des tenues, ce ne serait pas trop mal. Mince, j’vais avoir l’air de quoi en volant les sous-vêtements accrochés au fil ?

Ah oui, c’est vrai, vous comprenez pas c’que j’raconte. Vous inquiétez pas, j’y viens bientôt.


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Mission accomplie.

J'ai vraiment... rien à dire, ici. C'est pas mal, j'ai trouvé ça bien et j'ai aucune critique à faire. Tout est assez cohérent, y a pas de problèmes, de trous. Euh... donc comme je n'ai absolument rien de négatif à dire, je peux me concentrer sur le positif, ou du moins ce que j'ai particulièrement remarqué ici (ça date mais enfin): je trouve que c'est plutôt soigné. Y a pas beaucoup de fautes.

Là je viens de relire et y en a très peu.

J'en vois une qui a été faite deux fois :

"en compagnie d’une caravane de soldat de l’empereur"

"Des fois, dans les vaisseaux de la Shin’ra, j’me retrouve à côté de personne"

de + singulier ou pluriel ? Concrètement : de + soldat ou soldats ? Tu te doutes que c'est l'autre, mais la règle est un petit peu plus compliquée que ça. Ce n'est pas toujours de + pluriel. En fait, tout dépend du sens. Quand tu as une phrase avec de + un mot, tu dois reformuler la phrase et voir ce qui en ressort.

"en compagnie d'une caravane où il y avait des soldats de l'empereur."

"à côté de moi, il y a des personnes dans les vaisseau de la shinra qui..."

Par contre !

"Un bol de soupe = un bol où il y a de la soupe. Alors que... bol de céréales = un bol où il y a des céréales."

La méthode la plus rapide, et qu'on finit par adopter, est celle-ci : Quand tu as un de + nom commun, tu dois regarder ton nom commun et te demander si tu désignes une situation où il y a plusieurs de ces "noms communs". Par exemple... une caravane pleine de soldats, y a plusieurs soldats, donc s.

Y a une exception notable, à tout ça, c'est pour les noms indénombrables. Du genre... "Une poignée de sable/de neige". Il y a plusieurs grains de sable mais comme on ne sait pas dire combien, on va parler du sable comme étant un mot au singulier qui désigne de base une quantité de grains de sable.

Une autre faute intéressante que tu as faite :
"Ils sont sérieux à l’instant ou le général passe dans les parages, comme s’il allait avoir une sanction."

Il manque quelque chose, dans cette phrase. Je ne peux qu'insister sur l'importance de l'analyse grammaticale, quand je vois ce genre d'erreur, puisque... si tu regardes : comme s'il allait avoir une sanction. Quel est le sujet de cette phrase ? Il. Oui mais c'est qui, il ? A priori, sans indication, ça doit être le général (dernier mot au masculin singulier utilisé)...
Mais ça n'a pas de sens. Le général ne va pas avoir une sanction.

Tout simplement, parce qu'il manque le "y". Il va donner toute sa nuance à la phrase.

"Comme s'il allait y avoir une sanction", c'est très parlé, c'est pas joli mais c'est le vocabulaire familier de ton personnage. Mais attention... c'est pas parce que tu fais du langage familier qu'il faut oublier ce genre de particules, sauf si vraiment tu veux que ton texte ressemble à rien (pourquoi pas mais ici c'est pas ton but)

"Comme s'il allait y avoir une sanction." Ici, quel est le sujet ? Il, toujours. Oui mais il représente quoi ? Et bien rien du tout. C'est un sujet impersonnel, comme quand tu dis "il pleut". Et tout ça, juste parce que j'ai mis un y au bon endroit. Concrètement, le "y" est un pronom qui veut souvent dire "ici" ou "maintenant".

Donc ! Mission très facile : 6 xp, 60 munnies et 1 PS en défense.,
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