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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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Du port à moitié détruit, on pouvait observer les épaves partiellement submergées des navires de Port Royal. Yavier, un des vieux croyant de Triton du port, et d’autre représentants de cultes divers, allaient d’une épave à l’autre, accompagné de grassouillet maîtres de port. Un à un, les navires étaient identifiés formellement, et les dommages étaient consigné pour les archives. Ensuite, si le capitaine l’avait requis, une brève eulogie était déclamée, pour célébrer la vie écourtée du navire.

Un rite douloureux, qui voyait certains de ces vieux loups de mer pleurer à chaude larmes. Après tout, ne dit on pas qu’un navire était l’âme de son capitaine?

Naran était présente depuis le petit matin, et avait l’occasion d’entendre Yavier en déclamer une. Au lieu de déplorer la mort d’un navire, le patriarche y faisait l’éloge du bâtiment ; remarquant sa coque qui avait résisté à tant et tant d’assauts ; son mat qui, touché par l’éclair, avait tenu envers et contre tout ; ou encore sa ligne de flottaison, son tonnage, sa rapidité… Après avoir listé toute les qualités de la « Dame », comme disait les marins, Yavier avait remercié Triton pour sa clémence en la gardant à flot jusqu’à présent. L'équipage du navire avait ensuite disposé de sa carcasse.


Ces rites durèrent toute la matinée. Le port était en effervescence, même si l’attention venait plus vers les célébrations arrosées de la fin des attaques que la reconstruction. Les cadavres qui s’amoncelaient sur les quaisquais avaient été nettoyé la veille ; Les ruines et débris, eux, étaient encore entreposé, avant d’être réutilisé dans les réparations.
Naran ferma un instant les yeux, profitant des rires et des fin rayons de soleils qui perçaient occasionnellement les nuages.
Les températures étaient redescendues à un niveau presque acceptable : Ce qu’on appelait le printemps en Mongolie, mais que les locaux désignaient comme "froid comme le téton d’une sorcière."



La mongole était présente, d’une part pour montrer le soutien des mercenaires, mais aussi pour discuter du problème du ravitaillement. Elle avait d’abord voulu en discuter avec Yavier. Toutefois, le vieux pécheur avait froncé les sourcils. « Les pécheurs de Port Royal compenseront tant bien que mal la pénurie prochaine. Mais si c’est du spectacle que vous cherchez, allez voir Madame Giselle. » Sa voix, bien que dénuée de mépris, dénotait d’une certaine désapprobation.

Naran en resta perplexe. Elle ne connaissait pas l’intéressée, même si son nom avait parfois été cité au Centurio. L’expression étrange de Yavier avait toutefois piqué sa curiosité.
La mongole interrogea quelques marins sur cette fameuse Giselle. Elle n’en apprit pas grand-chose : C’était une prostituée, mais dont les matelots ne décrivaient ni les courbes avantageuses, ni l’hygiène douteuse. Au contraire, ils étaient presque réservés, voir respectueux. Naran commençait à penser que cette femme devait avoir beaucoup de pouvoir pour bénéficier d’une telle reconnaissance de la part de ses clients… à moins que ses services soient suffisamment étrange pour mériter une certaine réserve.


Finalement, c’était un peu des deux.
En entrant dans le bordel de Madame Giselle, Naran compris peu à peu que les services proposés étaient assez inconventionnel. Là où la plupart des maisons closes offraient un service purement sexuel, constitué en général d’une paire de cuisse ouvertes sans grande cérémonies, l’établissement de Madame Giselle proposait une formule bien plus complète. Rien d’aussi scandaleux que ce que Naran aurait pu prédire, cependant ; Mais néanmoins un besoin que des loups de mer était réticent à admettre.
En effet, les femmes de la maison proposaient de prendre soin de leur client pendant tout leur séjour à terre ; De les nourrir, de les loger, de les choyer, et même de les forcer à économiser leur paye au lieu de la dilapider en boisson. Ces "mariages" temporaires satisfaisait un besoin de domesticité chez certains marins que Naran ne comprenait absolument pas.

Mais elle ne jugera pas. Du moins pas ouvertement. Naran préféra plutôt se présenter à la maquerelle, cette fameuse Madame Giselle. Cette dernière lui ouvrit sa porte sans difficulté, apparemment ravie de l’attention d’une Mercenaire. « C’est que nous recevons rarement la visite de vos membres, vous comprenez. » Expliqua-t-elle d’une voix rauque. D’une cinquantaine d’année, la matrone portait une robe rose pâle plutôt modeste ; Seule son maquillage un peu outrancier, sa prononciation du mot "membre", et sa luxueuse pelisse de fourrure pouvait laisser deviner son statut.

« J’ai expliqué à Yavier mon plan, et ce dernier ne s’est pas montré engageant… Eh, quoi, il n’a pas le monopole de l’interprétation de notre cher Triton ! Si lui se concentre sur la mer, moi j’offre aux pauvres hère un foyer. N’est-ce pas tout aussi noble ? »

« Certainement »Acquiesça docilement Naran, qui n’en avait que faire de leur dispute pseudo théologique.
« Ahh, vous comprenez, vous ! Eh bien voilà, je vais vous expliquer. La nourriture va se faire rare, avec le climats que nous avons eu ici... J’ai fait venir un de mes fils, un grand gaillard qui travaille dans le nord, pour nous aider ici. De son métier, il a toujours eu plus de viande qu'il ne savait que faire... Mais d’ailleurs, je pense qu’il ne va pas tarder. Venez avec moi, nous l’accueillerons ! »

Naran l’accompagna jusqu’au port, où régnait toujours une atmosphère de fête. Contrairement à la plupart des putains de la ville, Giselle n’était ni sifflée par les matelots, ni menacée par les gens d’armes. Les marins semblaient conscients de son existence, de son identité, et l'ignoraient ; Quelques rares levaient même leur chapeau à son approche.

Giselle marchait d’un pas assuré à travers les débris. Occasionnellement, elle saluait d’un signe de tête tel ou tel marin, glissant parfois un commentaire à Naran sur ses habitudes, ou des choses plus privées encore. La mercenaire n'en avait pas grand-chose à faire, et hochait la tête nonchalamment.
Après s'être installé sur un banc de fortune, la maquerelle racontait comment elle avait lancé son commerce, et Naran faisait semblant de s'intéresser tout en observant les quais.



Soudain, des éclats de voix fusèrent. À l’entrée du port, trois navires s’avançaient majestueusement. Ils semblaient pacifiques, mais leur forme était étrange : Des trois-mâts au pont très large, au-dessus duquel pendait quelques énormes crochets. Chaque bateau était flanqué de deux pirogues, suspendues sur chacune de leurs flancs.
Naran perçu un murmure appréciateurs s’élever des groupes de marins. Des baleiniers.

Narantuyaa n’en avait entendu que des rumeurs. Dans son monde, certains peuples sibériens se consacraient à la chasse à la baleine. Toutefois, comme ils vivaient bien loin de ses steppes natales, la mongole n’en avait jamais observé de près.
Et voilà que trois baleiniers apparaissaient en plein Port Royal.


Les navires s’étaient amarrés un à un. Soupçonneuse, Naran gardait un œil sur les marins qui les opéraient. Ils portaient des vêtements adaptés au grand froid, et des barbes drues bouclées par les rudes vents du nord. L’un d’entre eux, un blond massif mais relativement petit, était venu trouver Giselle.

L’homme avait l’air sombre. « Mama, on a fait aussi vite qu’on a pu. » Giselle le gratifia d’un grand sourire, s’exclamant : « Herbert, tu es arrivé juste. à. temps ! La chasse peut commencer dès maintenant ! »
Le marin fronça ses sourcils désordonnés. C’était probablement un des capitaines, et il semblait peu habitué à se voir donner des ordres de telles façon, même si… Il ne s’y refusait pas. « Mama… Je ne sais pas si- »
« Ah-ah, pas un mot, mon Herbert, je compte sur toi ! » l’interrompit Giselle. « Et, tiens, si tu emmenais une des Mercenaires ? Ça devrait t’éviter des ennuis auprès de la Compagnie des Indes… »
Herbert n’eut pas le temps de répondre, que Giselle le quittait déjà pour s’entretenir avec les autres capitaines. Il finit par tourner son regard vers Naran.

Ses yeux étaient fatigués, tant par le voyage que par les demandes de sa mère. Il eut toutefois un sourire pour la mercenaire, et une presque révérence. Voyant son air curieux, le capitaine s’expliqua.
« Giselle nous a convoqué ici pour une chasse. Certaines baleines ont été aperçue dans ces eaux, hors saison des amours. Le climat, probablement. » Herbert eut un coup d’œil autour de lui, ne reconnaissant probablement qu’à peine le port.

Un ange passa. Naran détaillait tantôt les marins qui s’activaient autour de leurs navires, tantôt Herbert qui se tordait discrètement les mains.
« Vous voulez vraiment venir ? » Demanda finalement le capitaine. « La chasse peut être rude. Et ce n’est pas toujours beau à voir… »
« Je manquerai ça pour rien au monde. » Répondit Naran, l’œil brillant.
Herbert grimaça. « Soit. » Il soupira. « Nous partirons demain. Giselle peut tempêter autant qu’elle veut, les hommes sont fatigués. »



L’air marin était vif, et encore frais. La brume matinale était zébrée par les trois baleiniers qui filaient sur les flots. L’océan, habituellement miroitant de bleus et de verts transparents, était terne sous les quelques nuages. Après quelques heures, les bâtiments se séparèrent.
Sur son navire, Herbert était bien moins docile qu’en présence de sa mère. Il reprenait vertement toutes les erreurs que Naran pouvait faire, et lui lançait des regards furieux dès qu’elle prononçait le mot "corde". Ce n’était pourtant pas un capitaine particulièrement autoritaire : Il s’assurait seulement que la discipline la plus basique soit maintenue.

L’équipage était principalement masculin. Comme à Port Royal, on comptait des roux brunit par le soleil, des natifs basanés des îles, et quelques hommes de terres lointaines, caractérisés par leur peau noire et cheveux crépu. Tous travaillaient dans un ensemble synchrone, une machinerie bien huilée et efficace. Il suffisait que le vent change d’un degré, et avec souplesse le cap était ajusté et les voiles harmonisées. Le tout était fait avec un naturel qui ne pouvait résulter que d’une longue habitude.


« Nous avons déjà repéré les baleines. A notre arrivée, nous avons croisé leur route. Il faut croire qu’elles ne sentent pas le parfum de mort de ce navire… »
« Vous ne semblez pas particulièrement fier de votre occupation. » Remarqua Naran, qui, accoudée au bastingage, écoutait le capitaine lui expliquer la marche à suivre.
« La plupart des marins ont un certain respect pour les baleines. Ce sont des bêtes impressionnantes, mais pacifiques. En croiser au début d’un voyage est un bon présage. » Le capitaine fixait l’horizon. « Chasser de telle bêtes, c’est pénible et difficile, mais ça n’a rien d’héroïque. Toutefois, seul nous et certaines tribus du Nouveau Monde sont prêt à le faire. C’est pourquoi les marchands s’arrachent le résultat. » Le capitaine se tut un instant. « Comme vous dites, vous mercenaires, on fait ça pour la paye. » Finit-il.

« Je vois. » Naran profitait du vent marin qui lui soufflait au visage, des rayons de soleils qui réchauffaient peu à peu l’océan. Elle n’avait jamais vu ces mystérieux béhémoths, d’où sa curiosité pour l’équipée. Même si elle ne partageait pas les superstitions des matelots, elle pouvait comprendre la révérence qu’on pourrait ressentir face à de tels être, vu ce qu’on lui en décrivait.
« Vous êtes ici pour faciliter les relations si on tombe sur un vaisseau de la Compagnie. Mais… » Le Capitaine se passa la main sur l’arrière du crâne. « Si vous savez viser, il nous manque quelqu’un sur les pirogues. »
Naran n’eut pas besoin de répondre. Ses yeux scintillant d’enthousiasme suffirent au capitaine, qui n'en paru pas plus heureux pour autant.


Le temps se levait : Au loin, d’immenses nuages gris pointaient. Après quelques heures de navigation, la zone de pêche fut atteinte. Tous les marins se mirent sur le qui-vive. Le navire, lui, restait immobile L’esprit alerte, Naran les imita, et fixa les eaux grises et agitées.
L’eau semblait avoir une volonté propre. Elle se mouvait de façon hypnotique, et Naran se retint plus d’une fois de tomber dedans tellement sa contemplation en était fascinante. Alors qu’elle fixait les flots, la mercenaire compris peu à peu ce que fixaient tous les marins. Une sorte de mouvement, un remous presque imperceptible.

Ce remous semblait s’agiter, cercler le bateau, et même laisser quelques bulles s’échapper.
Une forme immense se dessinait peu à peu à côté du navire, s’approchant petit à petit de la surface.
Sur un signe que la mercenaire ne put discerner, la chasse commença.

Les harponneurs s’élancèrent vers les deux pirogues. Le capitaine, lui, resta sur le pont. Il enleva son large manteau de marine, dévoilant… une sacrée musculature. Trois mousses préparaient pour lui une baliste mobile. Une fois chargée d’un colossal harpon, la corde fut tendue par un complexe système de manivelle.
Naran observait la scène depuis l’une des pirogues, encore attaché sur les flancs du navire. Le capitaine fixait les flots, ses yeux bleu acier cherchant parmi les vagues…

Le trait fila, avant que Naran ne puisse même voir le capitaine tirer. Un hourra parcourra l’équipage, tandis que le harpon se plantait profondément dans le queue d’une baleine. L’animal avait à peine effleuré la surface, et pourtant Herbert l’avait touché. Le harpon, relié par une corde épaisse au navire baleinier, indiquait clairement leur proie.
La clameur ne dura pas. Les pirogues furent balancées à la mer, Naran comprise. Les harponneurs aux côtés de la mercenaire y brandissaient maintenant des harpons dentelés, tandis que les rameurs se lancèrent dans la course, filant derrière la baleine.

En quelques minutes, les pirogues avaient atteint la bête. Le cétacé se débattait, se tordant de douleur tandis que les harponneurs la ciblaient de leurs armes. Chaque harpon était une épine de plus, qui se fichait dans la peau grise et luisante de la bête.
Le sang visqueux de la baleine coulait maintenant à flot. Le liquide se dispersait autour de l’animal, formant une mare rougie au milieu de l’océan.

La bête n’en finissait pas de trembler. Ses coups de queue menaçaient à tout moment de renverser les embarcations, d’arracher la tête d’un de ses attaquants. Et pourtant, l’équipage adepte ne lui laissa aucune occasion. Chaque pirogue semblait avoir ses pas de danse, s’approchant de la baleine pour lui déverser un torrent de dard métalliques, puis se reculer hors de portée. Alternant leurs attaques, enfonçant et arrachant leurs harpons, les marins s’acharnaient tandis que la baleine trépignait de douleur.

Naran arracha un énième harpon. Le sang gicla, brièvement. L’organisme de la bête était à bout de souffle. Elle avait cessé de bouger. Naran compris que l’animal avait rendu l’âme. Elle s’essuya le sang et l’eau qui tachait son visage, reprenant peu à peu son souffle. La mise à mort avait été tellement rapide, tellement brutale, elle avait l’impression d’avoir perdu conscience d’elle-même. Désormais, la baleine gisait sur les flots, inerte.
Rapidement, le navire s’approcha, dont fut descendu un grapin monumental. Le métal du crochet fut fermement enfoncé dans la queue flasque de la baleine. Puis, à l’aide d’une poulie et d’un mécanisme actionnée par cinq hommes restés sur le navire, la bête fut lentement remontée.


Pendue par la queue au-dessus du pont, le cétacé oscillait doucement. Son sang gouttait sur le tillac, alors que de grand bacs étaient sorti de la cale. Après avoir remonté les pirogues, l’équipage s’apprêtait à dépecer la bête.

L’orage grondait, au loin. Mais les marins ne perdirent pas de temps ; Une grande partie des plus précieux ingrédient devaient être récolté immédiatement.
Alors que l’un des harponneurs s’apprêtait à écorcher la bête, la baleine eut un soubresaut. Elle sembla reprendre vie, avec un hoquet de désespoir. Se balançant furieusement sur sa queue, elle s’agitait du bout du crochet. Sa chair semblait se déchirer sous l’effort, tandis que le navire tanguait sous son poids.

Naran fut prise d’une migraine aigüe. Elle crut entendre un chant, un hurlement de désespoir qui lui perça les tympans. Le cri était terrible, déchainé. Tout s’effaça de sa conscience, ne laissant plus que ce mugissement irrésistible. Naran ferma les yeux, dodelina de la tête, puis fini s’écraser sur le plancher du tillac.



A son réveil, Port Royal était en vue. Elle pouvait entendre les cris des mouettes, et le battement régulier de la pluie sur le pont.
Etendue dans un des hamacs de la cale, Naran avait le souffle court. Elle s’était éveillée en sueur, prise d’une panique incompréhensible. Mais sa terreur avait peu à peu cédé. Ne lui restait qu’une profonde incompréhension. Qu’avait-elle entendu, sur le pont ? Qui avait poussé ce cri ?
Un des marin, descendu pour s’enquérir de son état, lui expliqua qu’elle s’était brutalement évanouie. La bête, elle, avait été rapidement achevée, puis dépecée.

En remontant sur le tillac, Naran pu voir le cadavre de la baleine, qui pendait encore au milieu du navire. Sa chair était encore ballante, même si ses tripes avaient été soigneusement vidée. Ses organes, ses yeux avaient été extrait et empaqueté. Le vent soufflait à travers ces cavités vidées, donnant un semblant de vie à l’amas de viande sanguinolent.
Naran aurait dû être ravie. De la viande fade, mais nourrissante, qui tiendrait une dizaine de famille au moins pour les mois à venir au lieu de finir jetée à la mer. Peut-être même, si les baleiniers acceptaient de leur revendre, de la graisse et des matériaux précieux, qu’ils pourraient échanger contre des nécessités.

A travers la pluie devenue battante, la mercenaire observait les autres baleiniers. Chacun revenait avec un ou deux cétacés écorchés. Les trois navires allaient arriver de concert à Port Royal, pour y exhiber leurs proies.
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Il n'y a que chez les mercenaire que  l on peut voir une mission pareille! Une chasse à la baleine ! rien que ça!
Vous avez les crocs? bougez pas on va vous en trouver de la viande!
Alors mon commentaire va être un peu brouillon n'etant pas avec mon matériel habituel, désolée d avance. Ca va pas être dingue et je vais suivre le sens de la lecture.

Une eulogie. On apprend des mots en plus. Donc en français ça signifie " dire du bien de quelqu'un" et il y a un équivalent en anglais mais attention c est un faux amis, le terme anglais voulant signifier un éloge funèbre. Est ce que tu ne serais pas tomber dans le piège ? possible, après ça se comprend malgré tout facilement.

J'aime bien ta vue de la vie des marins, leur superstition, leurs expressions. Port-Royal reste un port de commerce avant tout et il faut le rappeler. On retrouve aussi le culte de triton. Toute cette vie qui passe d'un rp à un autre en une toile donne un tissu réellement intéressant à la ville pour ceux qui suivent.

J'aime beaucoup le concept de madame Gisèle, j'avoue que j'y crois volontiers. Un peu de tendresse bordel!

L'arrivée des baleiniers est très bien rendus, mais auraient ils eu des soucis avec la compagnie des indes? Ils ne sont plus que l'ombre de ce qu'ils étaient, je ne sais même pas si ils ont encore des navires qui sillonnent les mers de ce monde, je pense qu'ils auraient eu plus à craindre des pirates. Leur navire imposant ne dois pas être facile à manoeuvrer face à une attaque.

En fait je n'ai que deux regrets. D'abord le combat avec l'animal est assez peu détaillé, sans remous, sans problème, trop lisse alors que ça aurait pu être épique, rappelle toi mobidick. Le charcutage lui n'est pas trop détailé par contre même si il prend plus de place dans le texte.

Deuxièmement, je trouve Naran trop passive. Elle se contente de suivre et les autres pensent et décident pour elle. Elle a juste décider d accepter et je trouve ça dommage. Le même texte mais avec l idée venant de naran (quitte à ce que ça soit issu d une discussion) aurait eu plus de poids dans la notation de la difficulté. Va falloir qu'elle s'émancipe et qu'elle montre ce qu'elle sait faire!!

Voilà je pense pas avoir plus à dire j'aime bien ce vent de fraicheur marine ça change des crasseux scélérat que nous sommes.
mission Normal parceque t as pas non plus été pêché la truite à la rivière du coin et que ça va soulager pas mal les habitants: 20 points d'expérience + 200 munnies + 3 PS. 2 en défense pour ton endurance et 1 en dextérité pour le maniement du harpon.
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