...chaque portrait peint avec passion est un portrait du peintre, pas du sujet.
Immondice que cet autoportrait ! Si moche et tellement hideux... si laid ! Arthur ne put en aucun cas tolérer que le dôme soit à ce point défiguré. Roxas avait peut-être nombres de talents... mais vraiment aucun pour l'art, c'est évident ! Seul mot assez moche pour décrire cette peinture : tâche ! Et elle sera nettoyer se promit Arthur. Rien que de la regarder était une torture. Décidément... entre Roxas et Septimus, le Consulat a des problèmes de blonds. Et que de peindre cette laideur à la vue de tous, pour le groupuscule des arts, l'on n'imaginait point pire affront. Que de pauvres yeux violés par cette horreur qui, aux regards du Jardin Radieux, fut forcé par cet éhonté ! Si hideux ! Un dessin digne d'un enfant... et encore, pas tellement. Les gosses dessinent avec inconscience, crachent leurs jeunes âmes pleines d'innocences dans des œuvres abstraites. Leurs dessins sont nobles de sens. Ici, tout ce qu'on voyait, c'était la provocation hautaine et vulgaire d'un branleur pleins de reproches mais sans peurs.
Chen et Genesis, que de braves frères... pour qui Arthur n'a rien pu faire. Alors au moins, au minima, il irait arranger le tag de ce pas. Ca serait au moins ça.
Ses lèvres se déformèrent, s'allongeant jusqu'à former un bec jaune crochu... et ses doigts de mains comme de pieds changèrent en serres pointus. Des plumes poussèrent, multicolores, tout le long de son corps... et le plumage forma des ailes sous ses bras, avec une petite traine sur son dos en contrebas. Sur ce, l'homme-perroquet s'envola ! Pour voler battant des bras, tenant un gigantesque pinceau de ses deux pattes-jambes, l'outil avait la taille d'un marteau. Du genre qu'utilisaient les paladins dévots !
Tout d'abords, Arthur se servit des cheveux blonds hérissés... étendit chaque mèche follement, jusqu'à entouré le visage de Roxas et le recouvrir complètement. Ne restait alors plus qu'une masse jaune à la forme de flamme. Via du rouge, l'homme-perroquet joua sur un panel de nuances oranges... et, finalement, transforma le tag en un sublime soleil flamboyant.
Mar 17 Oct 2017 - 16:26Immondice que cet autoportrait ! Si moche et tellement hideux... si laid ! Arthur ne put en aucun cas tolérer que le dôme soit à ce point défiguré. Roxas avait peut-être nombres de talents... mais vraiment aucun pour l'art, c'est évident ! Seul mot assez moche pour décrire cette peinture : tâche ! Et elle sera nettoyer se promit Arthur. Rien que de la regarder était une torture. Décidément... entre Roxas et Septimus, le Consulat a des problèmes de blonds. Et que de peindre cette laideur à la vue de tous, pour le groupuscule des arts, l'on n'imaginait point pire affront. Que de pauvres yeux violés par cette horreur qui, aux regards du Jardin Radieux, fut forcé par cet éhonté ! Si hideux ! Un dessin digne d'un enfant... et encore, pas tellement. Les gosses dessinent avec inconscience, crachent leurs jeunes âmes pleines d'innocences dans des œuvres abstraites. Leurs dessins sont nobles de sens. Ici, tout ce qu'on voyait, c'était la provocation hautaine et vulgaire d'un branleur pleins de reproches mais sans peurs.
Chen et Genesis, que de braves frères... pour qui Arthur n'a rien pu faire. Alors au moins, au minima, il irait arranger le tag de ce pas. Ca serait au moins ça.
Ses lèvres se déformèrent, s'allongeant jusqu'à former un bec jaune crochu... et ses doigts de mains comme de pieds changèrent en serres pointus. Des plumes poussèrent, multicolores, tout le long de son corps... et le plumage forma des ailes sous ses bras, avec une petite traine sur son dos en contrebas. Sur ce, l'homme-perroquet s'envola ! Pour voler battant des bras, tenant un gigantesque pinceau de ses deux pattes-jambes, l'outil avait la taille d'un marteau. Du genre qu'utilisaient les paladins dévots !
Tout d'abords, Arthur se servit des cheveux blonds hérissés... étendit chaque mèche follement, jusqu'à entouré le visage de Roxas et le recouvrir complètement. Ne restait alors plus qu'une masse jaune à la forme de flamme. Via du rouge, l'homme-perroquet joua sur un panel de nuances oranges... et, finalement, transforma le tag en un sublime soleil flamboyant.