Faire du bruit et tout casser, c'est ma passion Szp8Faire du bruit et tout casser, c'est ma passion 4kdkFaire du bruit et tout casser, c'est ma passion 4kdk
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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.


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Toujours le sale boulot pour ma gueule… Mais ça me plaisait, faire du bruit pour que des mecs viennent se faire casser la mâchoire, en voilà une bonne idée !
Rien de plus facile pour moi que d’attirer l’attention, surtout dans un endroit sombre et qui résonne, cette mission allait être rapide, et tant mieux.

Tombant lourdement dans les égouts, j’entendis l’écho des crissements de mon corps se propager dans les lieux. J’allais vite pouvoir rencontrer certains de ces fameux rebelles et constater ce dont ils étaient capables.
Je regardai autour de moi, à la recherche d’un truc à casser pour commencer à foutre un peu le bordel dans cet endroit. Des canalisations, des murs, l’endroit était désert et d’après l’écho, vaste. Ça n’allait peut-être pas être si rapide finalement…
Je concentrai la chaleur de mon corps dans mes mains avant de saisir un tuyau afin de l’arracher plus facilement. Le métal ne tarda pas à fondre et à céder.
Je pris alors le bout de métal encore chaud et frappa le reste des canalisations avec. Le son allait se propager le long du réseau et avec un peu de chance me mener aux souris qui se cachaient.
Mon corps éclairait le passage devant moi, et indiquait clairement ma position, et tant mieux. S’ils me voyaient, ils hésiteraient peut-être avant de m’attaquer, mais si je fous le bordel chez eux ils appelleront des renforts. Et plus on est de fous, plus on rit !
Je continuais donc mon cinéma, frapper du pied, hurler, faire résonner le métal… Rien, je commençais à me demander comment j’allais sortir de ce dédale, y avait personne pour s’amuser et je commençais vraiment à me faire chier.

Plusieurs minutes étaient déjà passées dans ces foutues égouts, quand le Graal m’est apparu.
Une sorte de couchette, visiblement abandonnée.
J’étais débile, pourquoi les rebelles engageraient-ils le combat contre moi ? Ils n’avaient rien à y gagner et savaient très bien qu’ils ne pourraient me vaincre. Il fallait donc que je leur donne une raison d’intervenir… C’est-à-dire la personne qui dort ici.
J’allais m’armer de patience, pour attendre l’intéressé, et me servir de lui comme d’un appât. Un autre problème s’est alors présenté : Comment me cacher, moi, dans un endroit comme celui-là ?
La lumière qui émane de mon corps, même réduit au minimum permettrait à n’importe qui de se méfier et d’y réfléchir à deux fois avant d’avancer.
Mais il me fallait trouver une solution rapidement, avant que ce dernier n’arrive et ne me repère, à moins que ce soit déjà le cas…

Dans la précipitation, je plaquai mes mains contre le mur et lançai un brasier suffisamment puissant pour éclater le mur et me créer une petite cachette. Le bruit avait certainement alerté du monde, peut-être même les habitations au-dessus de ma tête mais qu’importe. J’en avais marre du cache-cache, je me frayai dans le passage que j’avais créé et attendis. Posé au sol, je me concentrai désormais pour limiter les lueurs de mon corps et sentir la personne de quiconque s’approcherait.
C’était difficile, mes sensations étaient floues, réaliser ces deux choses en même temps me donnaient mal au crâne, mais je me rassurai en pensant au massacre qui suivrait.
Je ressentais pourtant quelque chose, plusieurs présences qui semblaient attendre un mouvement de ma part.

Ce stratagème ne servait à rien, et ça commençait à me saouler… Si ça se trouve, ils avaient averti le mec et j’attendais pour rien. Pire, si ça se trouve ils se foutent de ma gueule depuis le début…
Relâchant ma vigilance, je cherchai un autre moyen pour les faire venir, mais je n’avais rien. J’aurais donc perdu tout ce temps à tourner en rond pour au final ne pas être récompensé ?

Hors de question, je retournai le problème dans tous les sens… Et une idée lumineuse me parvint, la vengeance.
Aussi sages soient-ils de ne pas se frotter à moi, ils n’auraient d’autres choix que de m’attaquer, il ne suffisait que d’une personne, d’une attaque, d’une parole pour que je prenne le dessus et ne découvre leur petite cachette.
Je savais qu’ils m’entendraient.


« Quelqu’un se souvient d’un massacre qui a eu lieu dans une maison près de la gare ? »

J’attendis, il y a quelques mois j’avais massacré une famille entière pour obtenir des informations sur ces rebelles, certains s’étaient enfuis, l’histoire et mon identité ne doit donc pas être inconnue.

« Personne ? Personne ne se souvient de cette famille qui fut abominablement exterminée par une bête redoutable ? Personne n’est revenu dans vos rangs, la queue entre les jambes, pleurant toutes les larmes de son corps et à quel point il avait été impuissant et lâche ? »

Je pouvais commençait à sentir une légère tension, j’y étais presque.

« Si personne ne s’en souvient je peux peut-être remédier au problème et recommencer, après tout, la population ne manque pas »

Quelqu’un s’avança, les bras tendus, les poings fermés, les yeux larmoyants.

« Nous t’en empêcherons »

Ce n’était plus un seul homme, ils étaient une dizaine, ou moins… Avec l’étroitesse du lieu, compter était difficile, mais leur nombre paraissait imposant, la fête pouvait commencer.

« Enfin vous vous montrez, vous voulez pas m’escorter jusqu’à votre QG ? »

Ils étaient nombreux ouais, mais ils avaient des carrures de pom-pom girls, c’était marrant, les voir si sérieux, comme s’ils avaient une chance. La différence de taille parlait d’elle-même, je pouvais en tuer un à chaque coup.
Ils étaient armés… des pieds de biche, des tuyaux, des épées… Ici les armes à feu serait trop dangereuses pour eux visiblement, surtout compte tenu de leur nombre et de ce dont je suis fait. Un ricoché sur mon corps pouvait rapidement coûter la vie d’un de leurs camarades.
M’enfin, ils répondaient toujours pas à ma question et semblaient hésitants, comme si la tension était redescendue et qu’ils se rendaient compte de ma puissance.


« J’arrive »

Je me ruai vers eux, ils étaient tous agglutinés, avec un peu de chance je ferai un strike.
Soudain, ils s’écartèrent tous, ils étaient maigres, certes, mais rapides aussi. Je m’arrêtai net, les pieds enfoncés dans le sol, ils m’avaient encerclé.
Ils semblaient confiants, comme s’ils s’étaient préparés et avaient eu le temps de mettre en place une stratégie pour m’abattre.
L’un d’entre eux se jeta sur moi, je l’attendis de pied ferme et lança mon poing en avant pour lui écraser le visage, mais il fit un pas sur le côté et profita de mon élan pour me déséquilibrer.

Cinq autres se sont alors jeté sur moi pour me faire basculer, ce qui réussit.
J’étais à terre et encerclés, ils étaient rapides, organisés et malins. Mais c’était tout, je n’avais rien et ils ne pouvaient rien me faire.
Je commençai à me relever quand ils commencèrent à s’agiter, lançant des cordes d’un côté et de l’autre. Des dizaines de cordes s’entrelaçaient autour de moi, à quoi jouaient-ils ?
Soudain, elles se resserrèrent sur moi, j’avais les bras le long du corps, incapable de résister à l’étreinte. Si une de ses personnes ne faisaient pas le poids, à eux tous ils étaient capables de rivaliser.
Il me fallait réagir, ils étaient trop agiles pour que j’essaye de me battre sans mes poings.
Je m’assieds donc, concentrant toute l’énergie de mon corps en son sein afin d’augmenter la température de mon armure.
Ils étaient sceptiques, comme surpris que je me laisse capturer, puis un homme s’avança, tremblant, son pied de biche à la main, levé, comme s’ils avaient gagné.


« Abattons-le et renvoyons sa tête à la coalition, qu’ils comprennent notre force et que justice soit rendue ! »

Son arme retomba aussitôt sur mon crâne, le choc résonna dans mon corps tout entier, je voyais double, ils devaient être une bonne vingtaine, ils semblaient énervés, les esprits s’échauffaient… Je devais me dépêcher de défaire ces liens et leur botter le cul avant que ça n’empire.
Je les sentais approcher de moi, bien que les coups soient faibles, ils étaient nombreux et la douleur commençait à se faire sentir.
Je lançai un brasier pour les distraire un instant, j’étais prêt. Je commençai alors à me relever, quelques-uns me sautèrent dessus pour me garder à terre, mais ils reculèrent aussitôt au contact du métal de mon corps.
Les liens qui me retenaient se desserraient petit à petit et tombèrent au sol, brûlés. Ils s’étaient bien amusés, c’était mon tour.
Je décochai un coup au premier devant moi, qui avait lancé l’assaut, il heurta le mur derrière lui et perdit connaissance. Son visage était déformé et brûlé, ils allaient goûter au retour de flamme. Un par un, je croisai leur regard, leur donnant un bref instant un aperçu de ma force et de leur petitesse.
Ils étaient fébriles, tétanisés, ce coup que j’avais porté leur avait fait comprendre qu’ils jouaient avec leur vie, la leur et celle de leur famille.
Je m’avançai vers une autre personne, pris son crâne dans ma main droite et lançai un brasier. Tous virent le corps flotter quelques instants dans les airs, comme si le temps avait été ralenti avant de retomber au sol, inerte.

Les hurlements se firent entendre à la retombée du corps, et ils relancèrent l’assaut, comme aveuglés par la colère, le désespoir, l’envie de vengeance.
Je chargeai aussi, le choc fut terrible… Pour eux. Le métal brûlant de mon corps les faisait se tordre de douleur, l’adrénaline avait effacé la douleur des coups qui m’étaient assénés. Petit à petit, ils tombaient, les coups que je mettais semblaient instinctifs. Lors du premier contact, je lançai mon bras en avant, et traversai la foule avec le crâne d’un de leurs camarades au bout, je fis demi-tour et ruai à nouveau dans leur direction, les cris de douleur se mêlaient aux cris de rage, ils s’avançaient, inconscients de ce qui les attendaient, armes en avant pour certains, poings pour d’autres. J’arrêtai ma charge et me concentrai pour encaisser leurs attaques, qu’ils constatent la différence de niveau et que je puisse contempler leur rage se déverser.
On aurait dit des moucherons qui s’attaquaient à un lion.

Mais un coup dans la jambe me fit plier le genou, ma main fendit alors l’air pour s’enfoncer dans le ventre de l’auteur de l’attaque. J’ouvris ma main à l’intérieur de celui-ci et lançai un brasier des plus puissants.
Dans une explosion de sang, je me retournai et fit de nouveau face à eux, ça suffisait pour aujourd’hui.
Je m’avançai vers eux, ils ne me regardaient pas, leur visage était pétrifié dans un sentiment de dégoût, d’horreur, et de chagrin. Leurs yeux étaient vides de tout envie, de tout espoir… de toute vie.

Un par un, les corps allaient tomber, le premier eut la chance de rencontrer son âme-sœur, le mur.
Le second semblait garder une lueur d’espoir que je pouvais guetter au fond de ses yeux. Je me saisis de l’arrière de son crâne et enfonçai mes doigts encore brûlants dans ses globes oculaires pour qu’il ne puisse garder en dernier souvenir mon visage et le corps de ses compagnons.
Le troisième avait les jambes qui tremblaient, je lui brisai les genoux afin qu’il soit dans un état qui lui correspond davantage, rampant au sol.
Les trois derniers commençaient à reprendre leurs esprits et tentèrent de fuir, deux m’échappèrent. Mais le dernier était à ma merci, la terreur sur son visage méritait d’être immortalisée. Je concentrai du feu au bout de mon doigt afin de graver mon nom sur son front… Ce qui était trop long, seules les quatre premières lettres figurent alors sur le visage de cet individu.


« Pars et hurle, hurle mon nom : "Ormagöden", préviens tes chers camarades que je reviendrais bientôt, préviens le plus de personnes possibles et n’oublie pas qu’il faut vraiment que tu foutes un bordel monstre partout où tu passes, raconte ce qui s’est passé, ce qui attend les rebelles »

C'était des conneries, mais peut-être qu’il croiserait la route de Milla, peut-être qu’il mourrait de ses blessures avant de le faire, peut-être qu’il allait sombrer dans la folie et que personne ne le reverrait, et peut-être que je n’aurais pas dû le laisser partir.
Mais ces détails je m’en foutais pas mal, mon rôle était de foutre le bordel, donc on peut dire que la mission est accomplie.

Bref, par où je sors, moi ?
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Alors alors ! J’balance d’emblée, j’vais être plus critique sur cette mission qu’à mon habitude. Et avant de dire quoi que ce soit, j’vais dire quel est le problème.

Simplement, il y a une surévaluation du personnage par rapport à ses PS. Clairement, ne t’inquiète pas, il n’y a pas une seule personne sur le forum qui n’a pas fait cette erreur par rapport aux statistique. Aussi, ce n’est pas le pire, juste un mauvais moment à passer maintenant et tu retiendras la leçon.

Par exemple, Orma qui détruit le mur de la canalisation avec un brasier ? Même avec l’harmonie de feu, tu restes une personne avec 20PS en Magie. Tu peux le faire, mais pas avec un seul sort. Ou bien, l’affrontement contre vingt pnjs. Certes, tu possèdes une bonne défense, sauf que tu te retrouves avec rien dextérité et que tu ne peux rien faire d’autre que de prendre les coups et en parer quelques-uns.

Après, j’vais dire, j’ai adoré l’idée que les rebelles soient plus malin et qu’Orma se fasse malmener et traîné au sol comme une victime. Genre, j’me posais la question de savoir comme t’allait t’en sortir.

Malheureusement, il y a eu l’épisode où les pnjs sont passés d’intelligent à complètement con. Pour revenir à cette histoire de PS, Orma est certes une armure bien vénère, sauf qu’il est extrêmement lent et pas agile pour un pet. Et c’est là le problème, c’est qu’au moment où tu as décidé de « J’vais me les faire » qu’il n’agisse plus du tout en coopération pour t’avoir. Voilà, c’est ce que je trouve dommage. Le rp n’est pas « humble » et les pnjs sont clairement des faire-valoir pour que ton personnage les anéantisse tous. C’est un peu le problème « Assassin Creed », ils viennent tous à toi un à un alors qu’ils ont clairement une chance à plusieurs.

Donc voilà, j’ai pas besoin d’enfoncer le clou plus longtemps. Il s’agit simplement de faire un travail sur soi, de réfléchir en terme de statistique et de tes limites imposées par le système.

Après, j’ai dit le problème, ton texte n’est pas mauvais de bout en bout. Pas du tout. Tu écris bien et tu réfléchi à interagir avec ton environnement. Par exemple, l’idée d’abord d’enflammer pour parvenir à extraire un tuyau ou les idées nombreuses et multiple pour torturer des gens. Les combats aussi, nous arrivons facilement à se représenter le lieu et tout ce qui t’entoures.

Par contre, j’ai pas grand chose à rajouter et la proportion entre bonnes choses et mauvaises choses est inégale. Ne va pas penser en mal de cette mission. Comme j’le dis, c’est une erreur que nous faisons tous et qu’on sera tous réprimé dessus. Voilà.

Mission accomplie !


Avancé : 25 points d'expérience + 250 munnies + 3 PS ! Deux en Défense et un en Magie.
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