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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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Dix jours que Naran observait la toile de tente qui surplombait son lit. Elle avait disserté des heures sur l’origine de la brulure qui défigurait l’infirmier, sur les ingrédients de l’immonde bouillasse qu’on lui servait à manger, et sur l’origine de la tâche jaunâtre qui marquait le pan ouest de l’infirmerie déserte. Elle avait réinventé une vie à Uldin, l’araignée qui avait fait sa toile dans un recoin de la tente, et aux valeureuses aventurières fourmis qu’elle attirait avec une cuillère de soupe. Elle avait trouvé le cri parfait pour faire sursauter d’horreur toute personne qui passait à côté de l’infirmerie. Elle avait tellement taquiné l’infirmier, que le pauvre bougre avait fuis la tente.
Dix jours qu’elle n’avait pas bougé, et Naran sentait sa santé mentale lui échapper petit à petit. Il fallait qu’elle fasse quelque chose, n’importe quoi. Ou sinon elle allait finir par foutre le feu.
Mais elle était désespérément coincée ici, au milieu du camps du chantier du Chemin de Fer. Mandatée il y a presque un mois pour placer les premières charges explosives d’un tunnel, Naran avait effectué sa tâche... Même si, par la même occasion, elle avait chuté d’une centaine de mètre dans un rapide peu accueillant. Le médecin du chantier lui avait imposé une immobilisation prolongée, qui lui devenait de plus en plus insupportable.

Quand Naran fit part de son ennui, Naran se vit mutée à au laboratoire de Thomas, pour servir de laborantin temporaire. Le sourire narquois de l’infirmier, qui se réjouissait de son départ, la fit tiquer. La mercenaire elle n’était pas tout à fait enthousiaste. La tente du chimiste était irrespirable, et le chimiste lui-même tout aussi… étouffant. Sans parler de devoir manipuler des explosifs à longueur de journée. Mais ce serait toujours mieux que l’inactivité de l’infirmerie.
C’était surtout un des seuls postes stationnaires du chantier. Naran était encore incapable de marche sans aide, avec les attelles imposantes dont l’avait affublé le médecin du chantier. Elle dut donc se résoudre à élire domicile dans le laboratoire de chimie, ou tout du moins en journée. Les normes de sécurités et de santés avaient beau ne pas être très développée dans ce monde, personne n’était encouragé à dormir au milieu des fumées du labo, encore moins une convalescente.

Naran retrouva donc la tente-laboratoire, dont la toile originellement grisâtre avait viré au jaune. Elle fut installée sur une chaises dans un coin, pour pouvoir observer les opérations. Mais le chimiste n’était pas encore là, et elle put prendre le temps redécouvrir le laboratoire.
Ses yeux s’arrêtèrent d’abord sur la large cuve qui trônait au centre de la salle. Lors de son cours apprentissage sous Thomas, ça avait été sa tâche de la remplir d’eau fraiche trois fois par jour, et de la vider par un petit robinet et une série de canalisation qui déversait son contenu loin du camp.
Ensuite, elle détailla les trois paillasses rudimentaires entouraient la cuve, chacune couverte d’alambics, de pots et de balances ; Les deux petits brasiers à pétrole, pétaradaient joyeusement dans un coin de la tente ; Les imposantes malles de bois de chêne, disposées dans deux autres coins, écrin sobre d’une multitude de bouteilles multicolores.

C’était un spectacle captivant, rempli de couleur, de son, d’odeur… Naran étaient encore fascinée par un précipité violet qui flottant dans une minuscule bouteille, que Thomas passa le seuil du labo. Il sourit à la mercenaire, de son sourire solaire, désarmant. Après s’être enquis de sa santé, de sa convalescence, et de l’état de sa calligraphie, le chimiste lui confia de quoi écrire pour qu’elle prenne note, et se lança dans un long monologue sur la saponification des différentes huiles animales, comparée au procédé de lixiviation des cendres.

À la fin de la journée, Naran avait compris que le travail de laborantin se rapportait plus à écouter Thomas déblatérer sur ses nouvelles théories que de manipuler quoique ce soit. C’était peut-être pour le mieux, au final. Forcée par l’ennui et sa prise de note à se concentrer sur ses leçons de chimies, Naran découvrait peu à peu les subtilités des explosifs.
La nitroglycérine par exemple, était relativement facile à créer. Naran s’était rédigée une jolie recette, décorées d’explosions stylisées.

  1. Mélanger de l'eau forte et de l'huile de vitriol dans un large pot
  2. Refroidir en plaçant le pot dans de l’eau froide
  3. Ajouter une demie dose de glycérine
  4. Verser de l’eau fraiche sur le mélange
  5. Jeter le liquide pour ne garder que la fine substance blanche qui se masse au fond du pot.

Cette substance blanche, molle et inodore semblait inoffensive. Pourtant, une goutte était suffisante pour causer une explosion plus sonore qu’un coup de pistolet, et tout aussi destructive.

Thomas Clay, comme la plupart des chimistes de sa spécialité, concentrait tous ses efforts dans la stabilisation de la nitroglycérine. Ses expérimentations avec de la terre de diatomée donnaient d’ailleurs des résultats encourageants…
Mais Naran préférait s’intéresser aux autres utilisations de la substance. Après tout, exploser des rochers, c’était bien, mais pourquoi ne pas aller plus loin ? Elle avait écouté Clay se plaindre des usages mal avisés que certains bandits faisaient de l’explosifs, et depuis les rouages ne cessaient de tourner dans sa tête. Il était temps d’expérimenter à son tour.

Test n°1 – Flèches explosives

Son premier réflexe fut d’adapter cette technologie à son arme de prédilection : L’arc, et l’arbalète.
Naran réclama de larges bâtons de bois de la scierie et un bon couteau, pour se faire des béquilles. D’une des branches restantes, elle se façonna un arc de fortune et quelques flèches creuses. Profitant de la pause midi de Thomas, elle subtilisa un petit cocktail de poudre, et juste suffisamment de nitro pour déclencher l’explosion sur le choc : Elle ne voulait pas exploser avant d’avoir lancé une flèche.  
Le soir venu, elle se traina jusqu’à une esplanade en retrait du campement, pour faire ses premiers tests. Elle tira une dizaine de flèches, sans vraiment réfléchir à la possible création d’avalanche. Résultat : Quelques cratères de plus dans la montagne opposée, et des sourcils cramé par une explosion un peu prématurée.
Bon, les flèches explosives, ce n’était pas idéal. Trop instable, et pas assez puissant : Les flèches étaient trop fines pour contenir suffisamment de poudre. Pour certaines occasions, à la limite, comme déclencher à distance des explosifs (pourquoi elle n’y avait pas pensé plus tôt…), ou pour commencer l’assaut lors d’une embuscade... Mais dans l’ensemble, c’était très moyen.

Test n°2 - Grenades

Alors que les flèches explosaient avec fracas contre la roche, Naran se souvint des pétards utilisés par les Chinois pendant les fêtes. Inspirée, la mercenaire se décida à créer sa propre version. Mais pas comme on en lance au nouvel ans, oooh non. De vraies bombes, le genre de chose suffisamment puissant pour faire chuter même un soldat en armure. Thomas lui avait parlé de telle choses, utilisé par les bandits locaux pour braquer des banques.  Naran se mis donc en tête de copier l’idée.

En trois jours, Naran avait chapardés différents types de gourdes : En cuir souple et durci, en céramique, en verre, en fer-blanc et en lin. Consciencieusement, elle les rempli d’explosif, et de matériaux divers : Cotton, clous, grains de riz, farine, sable…
Elle inséra une mèche dans chaque réceptacle. Elle n’avait pas les connaissances nécessaires pour créer un système de déclenchement complexe : Elle se contentera pour l’instant d’allumer ses bombes une à une.
Pour ses tests, elle trouva un ravin désert pas trop loin du camp. Un soir, elle y lança une à une ses grenades, prenant soin d’examiner les effets de chacune.
C’était artisanal, rustique même. Une bonne partie des bombes n’explosèrent même pas : La poudre était mouillée, ou la mèche s’était éteinte lors du lancer. Une autre partie était mal dosée : Certaines firent une telle explosion que l’arbre derrière lequel Naran s’abritait failli s’abattre sur elle. D’autre eurent à peine la puissance d’un gros pétard.  

Après quelques tests, Naran réussi à sélectionner une composition et un dosage satisfaisant : Une belle explosion, pas très puissante mais suffisamment surprenante pour déstabiliser un groupe d’adversaire. Un taux de succès de 4 sur 5, ce qui était… encourageant, pour un début.
Par ailleurs, l’une de ses expériences lui fit s’interroger. La grenade qu’elle avait rempli de farine avaient explosée dans un nuage blanc, tout à fait inoffensif mais suffisamment dense pour rester suspendu en l’air pendant quelques instants. Naran avait observer la réaction en plissant les yeux. Certains récits de guerre prétendaient que des combattants chinois utilisaient des bombes à fumée, pour aveugler leurs adversaires et disparaitre sans laisser de trace. L’idée était à creuser, à l’occasion…

Test n°3 – Cambriolage

Pas encore assez experte pour se lancer dans la confection de bombes fumigènes, Naran préféra se concentrer sur un autre usage des explosifs. Quelque chose de simple, d’efficace… Mais pas forcément subtil.  
D’abord, Naran dû débourser un paquet de munnies pour acquérir une douzaine de cadenas et verrou, ainsi qu’une large malle de bois cerclé de métal. Puis subtiliser une petite bouteille de nitroglycérine du laboratoire de Thomas. Finalement, il lui fallait trouver un nouveau terrain de jeu : Les deux zones qu’elle avaient employées précédemment étant truffé d’explosifs humide et instable.

Par chance, la mercenaire était enfin débarrassée de ses attelles, même si tenue à être modérée dans ses efforts physique. Elle eut donc l’occasion d’explorer les abords du camp, pour finalement sélectionner une clairière reculée.
Là, Naran déposa la malle, qu’elle verrouilla avec plusieurs cadenas. C’était de la camelote, qu’elle aurait pu aisément crocheter, mais ici le but était d’essayer une nouvelle méthode.
Méthodiquement, elle plaça une minuscule dose de nitroglycérine dans une vielle douille, d’où elle tira une longue mèche. Naran coinça la douille dans un des cadenas, alluma la mèche et se recula précipitamment.
Dix seconde plus tard, la douille explosait. La malle était projetée en arrière dans un bruit de coup de canon. Le verrou sauta, écartelé par l’explosion. Le cadenas, qui retomba à terre après quelques secondes, n’était plus qu’un cercle de métal fondu. La malle aussi avait été touchée : L’explosion avait bruni le bois, et le métal était déformé, s’enfonçant de près de deux centimètres dans le bois
Naran examina son résultat, puis ajusta la dose pour une deuxième expérience.

À la fin de la soirée, Les cheveux habituellement noir et lisse de Naran étaient presque bouclé par l’énergies de multiples explosions. Son visage rieur, ses fossettes tachées de suie, ses yeux pétillant de malice étaient autant d’indices de ses méfaits du soir, alors qu’elle se glissait dans sa tente.
Là l’attendait Thomas, assis sur son lit et visiblement furieux. Son regard incandescent de rage la fixait, accusateur.
« Alors c’est toi qui te sert dans mes réserves ? Une semaine que j’entends des explosions dans la forêt, et tu n’as rien daigné me dire ?? »
Naran se mit instinctivement en garde, surprise de voir le chimiste habituellement si enthousiaste dans un tel état. « C’étaient que des petites expériences- »
« Alors pourquoi les faire dans mon dos ? » Le ton de Thomas se faisait de plus en plus sombre. « J’ai entendu les travailleurs, sur tes achats ces derniers jours. Je ne suis pas dupe. »  L’homme se leva pour sortir, et baissa les yeux sur Naran pour lui cracher :
« Demain, première heure, tu déguerpis. Je ne veux pas voir mon art souillé par des corsaires dégénérés dans ton genre. »
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Alors ! Je ne saurais être long pour cette mission dont j'ai particulièrement aimé le principe. Concrètement... c'est une mission de power-up. C'est à dire une mission ou le personnage s'entraine/médite et d'une manière générale, fait un truc pour devenir plus puissant. Un mec comme Jecht irait à la salle soulevée de la fonte... un mec comme Natsu s'entrainerait façon DBZ... et Surkesh ferait un truc de communion avec les ténèbres. Une fois, avec un perso, je lui ai fait lire un livre pour apprendre des trucs magiques.
En bref ? Y a pleins de types de power-up et le tient est, je dirais... un power-up de type technique qui concerne l'armement. C'est intéressant et dans ce cas là, ce qui fait l'intérêt ou le ratage, c'est justement l'aspect technique.

A ce niveau-là, c'est plutôt réussi et Naran' nous offre une bonne analyse de ce qu'on peut faire ou ne pas faire... genre les flèches explosives c'est cool mais moyen, les potions ne marchent pas tout le temps et... j'aime assez le côté artisanal de la chose, ça fait très mercenaires.

Ma petite déception -même si tu abordes rapidement le sujet dans ta précédente mission- ce sont les armes à feux. Okay, okay, okay... y en a à Port Royal et Naran' ne le découvre pas. Sauf qu'à Port Royal, on se bat autant à l'arme à feux qu'au sabre, te dire à quel point les flingues sont rudimentaires là-bas. Au mieux on trouve des tromblons et des canons. Par contre... la mongole qui se bat à l'arc et à l'arbalète... n'est presque pas intéressé par des revolvers qui peuvent te cracher six balles en rafales ?

Je veux dire... tu sais... une tireuse comme Naran' serait tenté de faire la comparaison, de voir ce qu'elle peut en tirer tout ça... donc ça manque un peu. Même dans ta dernière mission, je reste un peu sur ma faim de savoir ce que la belle mongole pense des flingues.

La fin me donne envie d'en savoir plus, au passage ! Ca m'étonne un peu d'ailleurs, je me demande comment cette histoire va tourner.

Bon, les explosions c'est dangereux et tout... blabla... je note ça normal.

20 points d'expérience + 200 munnies + 3 PS en dextérité pour toutes tes manipulations.


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