Un peu de ménage s’impose…
Je venais d’obtenir une magnifique opportunité, celle de ne plus vivre a manoir. Et j’avais désormais entre les mains les clefs d’une maison qui n’attendait que moi.
Je me demandais bien à quoi elle pouvait ressembler, je m’étais imaginé tout un tas de chose. Une grande bâtisse légèrement à l’abandon, où je devrais faire quelques travaux à l’intérieur. Mais cette nouvelle demeure me donnait envie de revivre en partie mon ancienne vie. J’essaierai de l’aménage de la même manière qu’à l’époque où je vivais avec Sheena.
Lorsque j’arrivais enfin devant la maison, je souriais. Elle n’était pas délabrée, loin de là. Un petit coup de peinture devrait lui redonner sa splendeur d’antan. Mais je souriais.
Je m’approchais un peu plus de l’entrée pour insérer la clef et enfin pouvoir pénétrer dedans… Mais la serrure avait été forcée et la porte était légèrement entrouverte, je la poussai un peu pour entrer.
L’extérieur n’était pas très beau… Mais l’intérieur était vraiment en piteux état. Mon sourire se changea en une vilaine grimace. Je ne faisais pas cette tête en voyant l’ampleur des travaux, mais surtout que ma maison avait été visité et squatté… Bon avant que je ne possède les clefs, elle n’était pas à moi, mais le simple de savoir que des gens étaient venu ici me donnait envie de vomir…
J’avançai plus dans cette maison, je marchais sur des débris de verre, des morceaux de pierre ou encore du carton. Je peux comprendre qu’on ne veuille pas dormir dehors, mais au point de rendre invivable une maison… Là, c’était juste inadmissible.
Je continuais de me frayer un chemin parmi les cadavres de bouteilles et autres ordures, jusqu’à ce que j’entende un murmure derrière une des portes se trouvant face à moi. Je dégainai ma rapière et m’approchai doucement de la porte pour y coller mon oreille… Il y a avait l’air d’avoir deux voix, celle d’un homme et d’une femme.
Je reculai alors de deux pas, levai ma jambe et donnai un grand coup dans la porte qui s’ouvrit avec fracas et tomba par terre devant les deux personnes qui étaient en train de manger à même le sol.
Les deux squatteurs se levèrent en me voyant et crachèrent leur nourriture à mes pieds.
Cette espèce de gougnafier qui venait de m’insulter, commençait légèrement à m’énerver. Il est vrai que je pouvais avoir de la peine pour des gens dans la misère, mais je n’en avais aucune pour de vulgaires branquignoles qui occupaient illégalement un logement… Et encore moins si c’était le miens.
Ma rapière toujours sortie, je la brandissais devant eux. Si je pouvais les faire déguerpir sans avoir à me battre, c’était bien, mais si vraiment il voulait aller plus loi, je n’allais pas me priver.
L’homme se releva, il était assez grand et mince, mais il ne fallait pas fier aux apparences, il était peut-être tout aussi musclé que Death ou n’importe qui d’autre. La pièce était assez sombre, car ils avaient recouvert les fenêtre avec des cartons trouvés je ne sais où ce qui fait que je ne pouvait pas trop voir à quoi il pouvait ressembler.
Il se mit à faire craquer ses doigts ainsi que son cou en le faisant basculer une fois à droite puis une fois à gauche et posa ses mains devant son visage comme le ferait un boxeur.
Il resta quelques secondes immobiles comme pour me laisser la possibilité d’attaquer en premier, mais c’était une feinte et il se jeta sur moi. J’esquivai plus ou moins facilement son coup et en profitai après à mon tour pour donner de nouveau un coup de pied, mais cette fois dans ses fesses. Il bascula légèrement en avant, et c’est alors que la femme se jeta sur moi, elle était sur mon dos et commençait à me donner des claques sur la tête.
Je me mis à grogner, car elle me gonflait sérieusement et reculai rapidement vers un mur pour qu’elle se le prenne directement. Lorsqu’elle le percuta, j’avais visé dans la fenêtre sans m’en rendre compte et le carton tomba au sol, mais la violence du coup avait aussi un peu brisé la fenêtre.
La femme se mit à hurler en tombant au sol après m’avoir lâché et en voyant son coude -qui avait traversé la vitre- ensanglanté. L’homme, lui s’était relevé et se jeta un nouvelle fois sur moi, mais je n’avais aucunement de me laisser faire et le frappai directement au visage avec la lame de ma rapière.
Il possédait désormais une magnifique coupure sur le visage, sa compagne ou sa sœur, je n’en savais absolument rien, posa son coude dans ce qui ressemblait à ses vêtements pour essuyer le sang et comme pour atténuer la douleur.
Elle se releva ensuite et grâce à la lumière qui était désormais présente dans la pièce, elle regarda ma tenue et aperçut l’insigne de la Coalition Noire sur mes vêtements.
La femme fit un signe de tête vers ma tenue pour montrer au dénommé Aiden l’emblème qui ornait mes habits.
Ils commencèrent à quitter de la pièce. C’est alors que je récupérai ce qui leur servait d’assiette -bien que ça ressemblait plus à un écuelle- que je leur lançais dessus.
Je me retrouvais désormais seule, j’inspirai profondément et soufflais violemment, comme pour essayer d’oublier cette rencontre et me donner un peu de courage pour commencer à ranger le bazar qu’ils avaient mis chez moi.
Au bout de plusieurs heures, la maison avait enfin retrouvé un aspect bon aspect. Il ne me restait plus qu’à remettre un bon coup de peinture, remplacer quelques lattes du parquet… Ou complètement fait, ils avaient trouvé judicieux d’allumer un feu grâce à lui…
Le soleil commençait à se coucher, et je n’avais plus du tout le courage de travailler, sans compter que devant la maison, des tas de déchets avaient leur apparition. Je tentai de fermer la porte aussi bien que je le pouvais.
Je retournai vers le bureau de Death, le fait d’avoir une maison, c’était bien. Mais finir de la retaper seul, il était hors de questions. J’allais lui demander un peu d’aide. Pas de sa part spécialement, mais avoir une servante, ça pourrait être sympa… Et il fallait aussi à tout prix changer la serrure.
Je me demandais bien à quoi elle pouvait ressembler, je m’étais imaginé tout un tas de chose. Une grande bâtisse légèrement à l’abandon, où je devrais faire quelques travaux à l’intérieur. Mais cette nouvelle demeure me donnait envie de revivre en partie mon ancienne vie. J’essaierai de l’aménage de la même manière qu’à l’époque où je vivais avec Sheena.
Lorsque j’arrivais enfin devant la maison, je souriais. Elle n’était pas délabrée, loin de là. Un petit coup de peinture devrait lui redonner sa splendeur d’antan. Mais je souriais.
Je m’approchais un peu plus de l’entrée pour insérer la clef et enfin pouvoir pénétrer dedans… Mais la serrure avait été forcée et la porte était légèrement entrouverte, je la poussai un peu pour entrer.
L’extérieur n’était pas très beau… Mais l’intérieur était vraiment en piteux état. Mon sourire se changea en une vilaine grimace. Je ne faisais pas cette tête en voyant l’ampleur des travaux, mais surtout que ma maison avait été visité et squatté… Bon avant que je ne possède les clefs, elle n’était pas à moi, mais le simple de savoir que des gens étaient venu ici me donnait envie de vomir…
J’avançai plus dans cette maison, je marchais sur des débris de verre, des morceaux de pierre ou encore du carton. Je peux comprendre qu’on ne veuille pas dormir dehors, mais au point de rendre invivable une maison… Là, c’était juste inadmissible.
Je continuais de me frayer un chemin parmi les cadavres de bouteilles et autres ordures, jusqu’à ce que j’entende un murmure derrière une des portes se trouvant face à moi. Je dégainai ma rapière et m’approchai doucement de la porte pour y coller mon oreille… Il y a avait l’air d’avoir deux voix, celle d’un homme et d’une femme.
Je reculai alors de deux pas, levai ma jambe et donnai un grand coup dans la porte qui s’ouvrit avec fracas et tomba par terre devant les deux personnes qui étaient en train de manger à même le sol.
Il y avait des travaux à faire de toutes manières, alors une porte en plus ou en moins…
Les deux squatteurs se levèrent en me voyant et crachèrent leur nourriture à mes pieds.
- Mais vous êtes une grande malade !?
- Vous pouvez me dire ce que vous foutez chez moi ?
- Chez vous ? Je ne crois pas non…
- Et ça, c’est quoi ? Répondis-je en faisant gigoter les clefs de la maison devant eux.
- Ça pourrait être les clefs de n’importe quelle maison…
- J’ai l’air d’avoir vos tronches de pestiférés ?
- Pestiférés ? Toi-même, greluche !
- Vous pouvez me dire ce que vous foutez chez moi ?
- Chez vous ? Je ne crois pas non…
- Et ça, c’est quoi ? Répondis-je en faisant gigoter les clefs de la maison devant eux.
- Ça pourrait être les clefs de n’importe quelle maison…
- J’ai l’air d’avoir vos tronches de pestiférés ?
- Pestiférés ? Toi-même, greluche !
Cette espèce de gougnafier qui venait de m’insulter, commençait légèrement à m’énerver. Il est vrai que je pouvais avoir de la peine pour des gens dans la misère, mais je n’en avais aucune pour de vulgaires branquignoles qui occupaient illégalement un logement… Et encore moins si c’était le miens.
Ma rapière toujours sortie, je la brandissais devant eux. Si je pouvais les faire déguerpir sans avoir à me battre, c’était bien, mais si vraiment il voulait aller plus loi, je n’allais pas me priver.
L’homme se releva, il était assez grand et mince, mais il ne fallait pas fier aux apparences, il était peut-être tout aussi musclé que Death ou n’importe qui d’autre. La pièce était assez sombre, car ils avaient recouvert les fenêtre avec des cartons trouvés je ne sais où ce qui fait que je ne pouvait pas trop voir à quoi il pouvait ressembler.
Il se mit à faire craquer ses doigts ainsi que son cou en le faisant basculer une fois à droite puis une fois à gauche et posa ses mains devant son visage comme le ferait un boxeur.
Il resta quelques secondes immobiles comme pour me laisser la possibilité d’attaquer en premier, mais c’était une feinte et il se jeta sur moi. J’esquivai plus ou moins facilement son coup et en profitai après à mon tour pour donner de nouveau un coup de pied, mais cette fois dans ses fesses. Il bascula légèrement en avant, et c’est alors que la femme se jeta sur moi, elle était sur mon dos et commençait à me donner des claques sur la tête.
Je me mis à grogner, car elle me gonflait sérieusement et reculai rapidement vers un mur pour qu’elle se le prenne directement. Lorsqu’elle le percuta, j’avais visé dans la fenêtre sans m’en rendre compte et le carton tomba au sol, mais la violence du coup avait aussi un peu brisé la fenêtre.
Et voila, même pas arrivé que j’ai déjà trop de frais dessus… Ils vont me le payer…
La femme se mit à hurler en tombant au sol après m’avoir lâché et en voyant son coude -qui avait traversé la vitre- ensanglanté. L’homme, lui s’était relevé et se jeta un nouvelle fois sur moi, mais je n’avais aucunement de me laisser faire et le frappai directement au visage avec la lame de ma rapière.
Il possédait désormais une magnifique coupure sur le visage, sa compagne ou sa sœur, je n’en savais absolument rien, posa son coude dans ce qui ressemblait à ses vêtements pour essuyer le sang et comme pour atténuer la douleur.
Elle se releva ensuite et grâce à la lumière qui était désormais présente dans la pièce, elle regarda ma tenue et aperçut l’insigne de la Coalition Noire sur mes vêtements.
- Aiden, arrête !
- Que j’arrête !? Cette garce vient de me défigurer…
- Je t’ai dis d’arrêter !
- Que j’arrête !? Cette garce vient de me défigurer…
- Je t’ai dis d’arrêter !
La femme fit un signe de tête vers ma tenue pour montrer au dénommé Aiden l’emblème qui ornait mes habits.
- Pourquoi vous ne l’avez pas dis plus tôt que vous êtes une coalisée ?
- Ça aurait changé quelque chose ? Vous êtes chez moi.. Illégalement !
- On n’aurait pas cherché à vous battre.
- Vous avez sérieusement cru que vous auriez pu gagner cet espèce de combat ?
- On est en train de s’excuser et vous êtes… Condescendante.
- T’as oublié d’être con toi... Barrez-vous de chez moi !
- Ça aurait changé quelque chose ? Vous êtes chez moi.. Illégalement !
- On n’aurait pas cherché à vous battre.
- Vous avez sérieusement cru que vous auriez pu gagner cet espèce de combat ?
- On est en train de s’excuser et vous êtes… Condescendante.
- T’as oublié d’être con toi... Barrez-vous de chez moi !
Ils commencèrent à quitter de la pièce. C’est alors que je récupérai ce qui leur servait d’assiette -bien que ça ressemblait plus à un écuelle- que je leur lançais dessus.
- Et ramassez vos merdes !
Je me retrouvais désormais seule, j’inspirai profondément et soufflais violemment, comme pour essayer d’oublier cette rencontre et me donner un peu de courage pour commencer à ranger le bazar qu’ils avaient mis chez moi.
Au bout de plusieurs heures, la maison avait enfin retrouvé un aspect bon aspect. Il ne me restait plus qu’à remettre un bon coup de peinture, remplacer quelques lattes du parquet… Ou complètement fait, ils avaient trouvé judicieux d’allumer un feu grâce à lui…
Le soleil commençait à se coucher, et je n’avais plus du tout le courage de travailler, sans compter que devant la maison, des tas de déchets avaient leur apparition. Je tentai de fermer la porte aussi bien que je le pouvais.
Je retournai vers le bureau de Death, le fait d’avoir une maison, c’était bien. Mais finir de la retaper seul, il était hors de questions. J’allais lui demander un peu d’aide. Pas de sa part spécialement, mais avoir une servante, ça pourrait être sympa… Et il fallait aussi à tout prix changer la serrure.