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Kingdom Hearts RPGConnexion
Kingdom Hearts Rpg
Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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Arthur a toujours aimé contempler le coucher de soleil, peu importe le jour ou la saison.
L'astre solaire se pare alors de ses plus beaux atours, il est toujours unique. Couleur sable avec des touches parsemées d'or, d'un dégradé de bleu qui vire aux teintes violines.  Apparaissant parfois dans des nuances de jaune, orangé, rouge flamboyant. Il n'y a pas de mot pour décrire alors ce qui se dévoile sous ses yeux. 
Cette vision le saisit


L’astre calme descend vers l’horizon en feu... le jour, dans le crépuscule et le poudroiement d’or, s’estompent peu à peu. Quand l'instant se déchire dans un ciel en mille reflets... et que le soleil s'étire en traînes carminées. Quand l'heure se fait plus douce juste avant la nuit débutant, on dirait que des lueurs rousses enveloppent le temps. Quand la mer apaisée, inondée de lumière, s'amuse à se parer de dentelles si légères. Quand le cœur s'en va, glissant et se fondant... au spectacle divin de ce soleil couchant. Quand le ciel et la mer flamboient de tous leurs feux, dans l'extraordinaire fusion en rouge et bleu... l'on goûte à l'air magique, au tableau étonnant... de la mer magnifique... et du soleil triomphant !
Le même soleil qui sur les monts s'écroule, s'empourpre et graduellement, rétrécit son rayonnement toujours plus se ramasse en boule. Sa grande âme presque exhalée, de ses derniers soupirs de feu rougit la côte et va l'âme émerveillée.

Le couchant s'illumine ainsi qu'une fournaise sous les derniers rayons d'un chaud soleil d'été ; les nuages au ciel, ont des rougeurs de braise, sur les bords arrondis de leur groupe ouaté. L'œil ébloui contemple l'immense fournaise, faite d'un voile pourpre et d'un voile bleuté. Un tableau fantastique est taillé dans la glaise de lourds nuages sombres au front ensanglanté. Tandis que dans le ciel brille encore de longs rayons couleurs passions, la nuit coule sans bruit, remplit les vallons... et bientôt, dans son ombre toutes choses se noieront !

Arthur reste là, bouche bée devant ce spectacle. Un merveilleux coucher de soleil comme il les aime, comme il aime contempler l'immense boule orangée au dessus de la ligne de la mer.

La soirée est encore chaude mais déjà les sons de la nuit se font percevoir, au pied du mont Olympe où un frais vent marin hante alors la côte. Et la mer qui reste sans bouger, on dirait qu'elle est là pour lui. Les oiseaux de nuit se promènent une dernière fois avant d'avoir dormis. Il est là, assis, les jambes pliées, ses genoux dans ses bras touchant son menton, d'une admiration profonde pour ce moment unique d'une telle perfection. Un tout petit reflux de l'eau sur la plage qui va et qui vient lentement : effaçant du même coup, les Je t'aime tracés avec les doigts d'un solitaire ; effaçant du même coup, les cœurs tracés avec un petit bout de bois par des pèlerins amoureux.
L'astre du jour disparaît lentement mais sûrement vers son lit ! Tandis que l'astre de la nuit devient tout à coup plus brillant à mesure qu'il se réveille... d'une transition magique ou la bataille entre les deux est veine car demain matin c'est l'autre qui gagnera. Qui ne le sait pas ?

Apollon a alors, sa journée de dur labeur, terminé et en même temps que le jour se termine, au pied du géant de pierre Olympien vient se poser. Comme une météore incendié d'or, son char tiré par d'ardents étalons si forts ! Le dieu brille toujours malgré son char éteint, athlétique et la peau violette douce comme du satin, le porte de tête noble et haut, se tient droit comme un héro. Son armure rougeoie et la crête en lumière de son casque d'une étoile possède l'éclat. Arthur ne fut pas sincère, au départ... mais Aphrodite connaît ses secrets désirs, faut croire.
Le poète, déjà levé d'un sursaut, s'en va humblement faire face à celui qui, de tout l'Olympe, est le plus beau.

« Je t'adore, Soleil ! Ô toi dont la lumière, pour bénir chaque front et mûrir chaque miel, entrant dans chaque fleur et dans chaque chaumière, se divise et demeure entière pareille à mon amour éternel ! Gloire à toi sur les prés! Gloire à toi dans les vignes ! Sois béni parmi l'herbe et contre les portails ! Dans les yeux des lézards et sur l'aile des cygnes ! Ô toi qui fais les grandes lignes et qui fais les petits détails ! C'est toi qui, découpant ta sœur jumelle et sombre, qui se couche et s'allonge au pied de ce qui luit, de tout ce qui nous charme as su doubler le nombre. A chaque objet donnant une ombre... souvent plus charmante que lui ! Je t'adore, Soleil ! Tu mets dans l'air des roses, des flammes dans la source, un dieu dans le buisson ! Tu prends un arbre obscur et tu l'apothéoses ! Ô Soleil ! Toi sans qui les choses... ne seraient tristement que ce qu'elles sont !

Dieu ! Que les airs sont doux ! Grâce à ta lumière si pure ! Tu règnes en vainqueur sur toute la nature !
Ô soleil ! Des cieux, où ton char est porté, tu verses sur nous la vie et la fécondité ! Le jour où, séparant la nuit de la lumière, on te lança dans ta vaste carrière... l'univers tout entier te reconnut pour roi ! Et l'homme, en t'adorant, s'inclina devant toi ! De ce jour, poursuivant ta carrière enflammée, tu décris sans repos ta route accoutumée ; l'éclat de tes rayons ne s'est point affaibli... et sous la main des temps ton front n'a point pâli !

Quand la voix du matin vient réveiller l'aurore, les consuls prosterné te bénit et t'adore !

Et moi, quand le midi de ses feux bienfaisants ranime par degrés mes membres languissants, il me semble qu'un Dieu, dans ses rayons de flamme, en échauffant mon corps, pénètre dans mon âme ! Et je sens de ses fers mon esprit détaché, comme si du Très-Haut, du Très-Beau, le bras m'avait touché !

Ah ! Si j'ai quelquefois, aux jours de l'infortune, blasphémé du soleil la lumière importune ; si j'ai maudit les dons que j'ai reçus de toi... toi qui lis dans les cœurs, ô Dieu ! Pardonne-moi ! Je n'avais pas encore assez goûté à la volupté suprême, de revoir la nature auprès de ce que j'aime... de sentir dans mon cœur, aux rayons d'un beau jour, redescendre à la fois et la vie et l'amour ! Insensé ! J'ignorais tout le prix de la vie ! Mais chaque me l'apprend, et je te glorifie !

Béni sois-tu quand tu chasses la nuit noire !  N'es-tu point de l'Olympe -ô soleil !- mille rayons de sa gloire ? Quand tu vas mesurant l'immensité des cieux -ô soleil !- n'es-tu point son regard et ses yeux ?

Accepte mon offrande, Soleil Divin ! Après ton labeur quotidien, je t'offre de ce précieux vin ! »


Apollon parait d'abords surpris, joignant ses mains comme on prie... gêné mais toujours droit comme un I, l'air doucement triste comme le regard peint d'un Christ. Euphémisme que de dire qu'Arthur avait la pression ! Première fois qu'il drague avec sincère passion ! Est-ce qu'Aphrodite savait qu'à ce point la classe du dieu l'obsèderait ? L'hypnotiserait ? Que son esprit à sa vue chavirerait ? Sans aucun doute, la déesse de l'amour perça du poète les désirs secrets.
Pendu aux lèvres du soleil, Arthur attends et bien qu'inquiet, s'émerveille. Puis le dieu hausse les épaules en souriant et attrape, si aisément, la pleine amphore d'un bras si fort. Bien que majestueux, Apollon est tout aussi charmant.

« Après tout, pourquoi pas ? J'ai toute la nuit pour souffler un peu. Et comment refuser face à un si beau poème ! » Le dieu poète bu une gorgée, aussi décontracte que si raffiné sans pourtant perdre en virilité. « Erato m'a dit que le Consulat avait depuis peu un nouveau poète... et soit, ca ne m'étonnerait pas que ce soit toi. Aphrodite l'a rencontré et tu ressembles à la description qu'elle m'en a faite. »

« C'est bien moi, Arthur Rainbow ! » Répond-il les yeux qui brillent, si heureux qu'on ait parlé en bien de lui à tel dieu. « Vous connaissez donc Erato ?! »

« Bien sûr que je la connais voyons ! Quand les Muses doivent se déplacer et ne peuvent le faire elle-même... ou se sentent trop paresseuse de le faire, c'est moi qui leur sert de chauffeur. Le plus souvent la nuit, puisque je ne travaille pas mais parfois, le jour, je les dépose sur ma route. Qui plus est, ta mère reste avec Polymnie, Terpsichore et Euterpe les muses avec qui j'ai le plus en commun. Ah... je peux passer des heures à échanger des vers avec Erato sans m'en lasser. Ravi de te rencontrer. »

Il est ravi ! Arthur doit vite trouver quelque chose à dire, s'empresse et dit ceci.

« Ces muses partagent vos passions... mais qu'en est-il des autres, notamment Uranie ? Vous devez être bien concerné par l'astrologie. »

« Astronomie. » Corrige-t-il du tac au tac. « J'ai honte de l'oublier, maintenant que tu le dis... puisqu'Uranie est une collègue de travail et m'aide à tracer ma route dans la voute céleste, on se voit très régulièrement. Quand à Clio, Thalie, Calliope et Melpomène, je m'entends très bien avec aussi... bien plus que les autres dieux, sans vouloir me vanter. Ne restons pas debout ! Allons nous asseoir dans mon char et mettons à l'aise avant que je remonte au Mont Olympe. »

Apollon et Arthur, côte à côte à l'arrière du char, se mette alors à parler de choses et d'autres. Principalement d'art, un peu du consulat... dans le but de le charmer, la poète dirige la discussion vers les centres d'intérêts du dieu. Notamment le sport et plus particulièrement la chasse. Évidement, Arthur fait dériver la discussion sur un sujet qui l'arrange, tout à fait sciemment. L'amphore est vide depuis bien longtemps, le consul n'ayant pratiquement rien bu.

« Et toi mon ami ! Chasses-tu ? Pratique-tu un sport quelconque ? »

« Oh, et bien... j'aime l'activité physique, oui... tandis que je chasse principalement... la beauté. Si je dois chasser une créature, ca serait uniquement pour pouvoir l'admirer de tout mes sens. Je n'ai chassé qu'une fois et pour l'instant... je ne sais pas si j'ai réussi à l'attraper ! »

« Et bien ! Parle donc ! Quelle était cette créature ? »

C'est l'heure de vérité...

« Vous. »

« Je vois... » Répond le dieu, bien trop sérieux. « ...jusqu'à peu, je n'aurais pas hésité. Tu es parfaitement mon genre mais... voilà, à l'amour ? J'ai bien trop donné. »

« Comment peut-on trop aimer ?! » Lance Arthur, si révolté ! Si blessé ! Qui aurait cru que se serait si vexant de se prendre un râteau de la part d'un dieu ? Agressif, le consul calma bien vite ses ardeurs lorsque Apollon se leva pour lui faire face, lui toujours assis... sévère et assez peu content du ton du jeune mortel.

« Laisse-moi te répondre dans ta langue, petit consul.

Et regarde-les passer, ces couples éphémères ! Dans les bras l'un de l'autre enlacés un moment. Tous, avant de mêler à jamais leurs poussières, font le même serment : toujours ! Un mot hardi que les cieux qui vieillissent, avec étonnement entendent encore prononcer, et qu'osent toujours répéter vos lèvres qui pâlissent et qui vont se glacer.

Vous qui vivez si peu, pourquoi cette promesse, qu'un élan d'espérance arrache à votre cœur ? Vain défi qu'au néant vous jetez, dans l'ivresse d'un instant de bonheur ? Un jour tu mourras mais pas moi.

J'ai déjà espéré... sous le voile léger de la beauté mortelle, trouver l'âme que je cherche et qui pour moi a éclos. Le temps de l'entrevoir, de s'écrier : c'est Elle ! Que je la perd aussitôt et la perd à jamais ! Cette seule pensée... change en spectre à mess yeux l'image de l'amour. Pourquoi ferais-je... ces vœux infinis, cette ardeur insensée... pour un être d'un jour ? »



« Mais... »

Se faire couper est d'autant plus douloureux, le rend d'autant plus amoureux. Quand il s'agit de vers, de prose, d'alexandrins et poésie, jamais Arthur on ne contredit. Et ainsi, son verbe balayé par celui d'Apollon, le jeune consul comprit qu'il était bien loin de devenir poésie. Puisqu'on trouve encore bien plus doué que lui.

« Non, non, tout n'est pas dit ! Puisque mortel, vous êtes peu fidèles aussi... bien trop rapide est votre vie. Avec l'âge, même pas quelques années, tu ne tiendras plus le même adage. Face à ta mort arrivant, d'amant tu voudras changer et de nouveaux êtres tu voudras essayer. Et si toi, tu seras libre au trépas, de ma peine jamais nulle mort ne me libèrera. »

Ca suffit bon sang ! Arthur ne voulait pas entendre un mot de plus, peu importe de quelles sublimes lèvres elles s'échappent !

« Certes elle se dissoudra, notre argile si légère qu'ont émue un instant la joie et la douleur ;
les vents vont disperseront cette noble poussière qui fut jadis un cœur. Mais d'autres cœurs naîtront qui renoueront la trame de vos espoirs brisés, de vos amours éteints, perpétuant vos pleurs, vos joies, vos rêves, votre flamme jusque dans les âges lointains.

Tous les êtres même immortelles forment une chaîne éternelle, se passent, en courant, le flambeau de l'amour. Chacun prend la torche immortelle et la rend à son tour. »


« Aveuglés par l'éclat de sa lumière errante, je souhaite obstinément à chaque histoire d'amour où le sort me plongea, de la tenir plus longtemps... mais à votre main mourante elle m'échappe déjà. Du moins mortels, vous aurez vu luire un éclair sublime ; il aura sillonné votre vie un moment ; en tombant vous pourrez emporter dans l'abîme votre éblouissement. Quand, pressant sur ce cœur qui va bientôt s'éteindre un autre être mourant, forme vaine pour nous tout là-haut, il vous semble, mortels, que vous allez étreindre l'infini dans vos bras.

Ce flambeau et son éclat, maintes fois, à le tenir je m'y suis brûlé les doigts. A trop l'admirer, mes yeux ont fini écorchés. »


« C'est un râteau, donc. »

« Oui... je suis désolé, mortel, te faire souffrir n'a jamais été mon intention. Si tu en souffres, sache que ta peine ne m'est pas étrangère... et si le cœur t'en dit, tu peux me considérer comme un ami. »

« C'est... » Que dire ? Arthur ne peut prétendre le haïr, pas plus qu'il ne peut nier ne pas l'apprécier. Venant d'un dieu, l'amitié est aussi flatteuse que précieuse... même si c'est encore trop peu. « Bref, changeons de sujet. » Soupire le poète avant de reprendre, plus léger mais soudain fatigué et blasé. Séduire un dieu, comment avait-il pu l'espérer ? « Comme je vous le disais, le Consulat vous adore et n'hésitera pas à vous rendre service, vous n'aurez qu'à demander. Et... nous avons bien quelque chose à vous demandez. Un service. »

« Je t'écoute, Arthur. »

« En fait, on a pour projet de... »

...

« Comme je te le disais, je suis très proche des muses et passionné des arts, je soutiens le Consulat. Pour le service que vous me demandez, c'est d'accords. »
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Mission accomplie.

Que dire ? Quelle révélation... Quel texte... Quelle idée. Encore une fois, en lisant... Woah. C'était vraiment super. C'était génial.

Je pense que ce mois de septembre se souviendra de ces trois rps qui sont absolument géniaux, et surtout celui-ci. C'est une super conclusion, une réalisation géniale. Je t'ai donné une mission ambitieuse, et tu en as fait quelque chose d'encore plus ambitieux. Tu as fait ça vraiment à fond.

Je ne vais pas faire un long commentaire. Je veux pas trop décrire ce que tu as fait parce que je veux que le lecteur découvre de lui-même. J'ai trouvé les poèmes toujours très justes, le duel vraiment génial, les idées défendues convaincantes.

Y a que deux choses que je te reproche. D'une... c'est que l'orthographe gâche un peu le rp. Y a des fautes d'usage, des fautes de grammaire que tu aurais quand même pu éviter si tu t'étais relu sérieusement. Et ta rigueur orthographique c'est la cata. Quand tu as un doute sur l'orthographe d'un mot ou d'une forme grammaticale, tu dois vérifier sur le net ou ailleurs.

Et la deuxième chose, et bien j'ai oublié ! Donc une seule chose ! J'ai vraiment aimé cet rp.

Mission facile : 13 xp, 130 munnies, 3 PS dont un bonus en symbiose.

Edit : Si oui ! Tu aurais quand même pu dire le service que Arthur demandait à Apollon. Les gens se seraient interrogés, les lecteurs auraient été étonnés. Là, tu fais un gros teasing un peu... Bah concrètement, on risque de ne pas mettre autant l'accent sur la révélation. Mais enfin c'est un choix
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