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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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« Salut c'est D.Va ! Aujourd'hui, super top journée dans un super top monde, Costa ! Première fois que j'y vais, et là c'est limite pour me la couler douce, mais en gagnant des sous pour ça ! Et je suis super contente. »

Je finis ma phrase en soupirant tout en regardant ma caméra que je tiens à bout de bras. Je prends une inspiration mais... rien. Mes phrases d'accroche sont bien pourtant, enfin je trouve, mais rien à faire. Troisième fois que j'essaie. Dès qu'il s'agit de montrer que je suis motivée et tout, ça cale.

« Excusez-moi... que faites-vous ? » me demande le gars assis devant moi dans le vaisseau. C'est un beau mec avec des lunettes carrées et les cheveux quasiment rasés. J'étais pas vraiment gênée jusqu'ici de me filmer dans un transport en commun, parce que c'est le genre de truc qui fait quand même un peu rire les gens. Et c'est rare qu'il y en ait qui m'embêtent. Je dis pas que c'est le cas ici, attention.

« Oh je... » Je glisse une mèche rebelle derrière mes oreilles tout en baissant les yeux sur ma caméra. J'efface la vidéo que je viens de commencer. « Je galère. » dis-je en soufflant du nez et en souriant. « Je suis vidéaste. Et là, précisément, je dois faire croire à ceux qui me regardent que je suis super trop contente de faire ce qu'on me demande. »

« Mais ce n'est pas le cas. » Le jeune homme se penche légèrement vers moi. Pour parler d'autre chose que de lui, on est dans un train spatial donc... si je le voulais, mettons, j'aurais le temps de lui parler pas mal.

« Pas vraiment. » Je lui souris une nouvelle fois. « En fait j'en sais rien. » Et diable, je suis quand même contente de pas être dans ma combi super moulante mais dans des habits simples, un shirt beige et un t-shirt super ample, avec des manches méga larges, dans lequel je flotte mais qui est quand même joli. Je peux le faire tomber d'un côté pour que mon épaule soit nue, juste divisée par la bride de mon soutien-gorge. Là non, il est droit et relativement pas trop sexy. « Enfin si. Ca reste sympa, je suis sûre, j'ai pas à me plaindre. Disons que je sais pas, je suis pas méga excitée, juste... je ne sais pas. »

« Vous faites partie de la shinra ? Vous êtes bien jeune et trop jolie pour être enthousiaste de travailler pour eux. »

« Oui. » Le mec est pas un devin pour avoir deviné ça dans la mesure où on est dans un direct Vaisseau Mère – Costa del Sol. Lui-même, y a de grandes chances pour qu'il soit un soldat qui profite d'une permission. « Soldat deuxième classe. » Je lui souris gentiment en détournant les yeux.  Tant pis pour la vidéo maintenant, je la ferai sur place. À présent qu'il fait super gaffe à moi, qu'il est gentil et tout, je vais pas recommencer à faire mon show.

« Moi aussi, c'est formidable. Peut-être fera-t-on une mission ensemble, un de ces jours ! »

« Ce serait super. » Je hoche la tête. Je me sens un peu obligée de renvoyer la balle. « On m'appelle D.Va. »

« Ah c'est un surnom original ! Pour ma part, mes supérieurs m'appellent Soldat 2ème classe Ellekson, mais mon prénom, c'est Pierre-Louis. »

« Enchantée. » Je hoche la tête machinalement et je range ma caméra. Un peu instinctivement, je vais chercher mon casque suspendu à mon cou et le mets sur mes oreilles avant de lancer une musique. C'est un peu grossier. En fait c'est carrément pas poli. Je le trouve sympa mais... Je suis pas du tout à l'aise quand on me drague. J'aime pas du tout du tout ça. C'est trop embarrassant, j'ai pas envie d'endosser le rôle de la petite ingénue. Moi j'ai envie de me marrer, de faire ce que je veux, de m'impliquer dans mon travail, dans mes loisirs, dans ma ville. Mais sentimentalement, non. C'est comme... Pas une perte de temps, pas du tout mais ça me convient pas. Je suis pas cette fille-là. Je me dis que je m'occuperai de tout ça quand je m'occuperai de tout ça !
Alors par contre, être la jolie miss qui kiffe son public et qui leur envoie plein d'amour, ça oui ! Cet amour-là, il me parle !

Bon finalement. C'est de ça que je dois me soucier. Ce qu'on me demande m'emballe pas. Je vais l'expliquer tantôt donc patience mais... voilà ! C'est pas ennuyant, c'est spécial, je l'ai jamais fait et ça m'angoisse un peu. Ils sont comiques les gens à la Shinra... ils me collent l'étiquette de la starlette, oui d'accord ça je veux bien, et du coup ils t'en font plein de conclusions folles. Elles sont pas bêtes mais bon ! Ils pourraient me demander mon avis, non ? Enfin j'arrête de teaser, j'en parle plus.

Je passe la fin du voyage à pas du tout écouter ma musique mais seulement l'entendre, à échanger quelques sourires à Pierre-Louis, si je me trompe pas, et à me poser la question « est-ce que ça va le faire ? ».
Mais on finit par arriver. Je sors du train dans la station Shinra qui est super moderne et tout, et aussi super vitrée. Rien qu'en levant les yeux sur le plafond du batiment, je vois le grand beau temps. Allez après tout. Je décide d'oublier mon petit tracas tant que j'y suis pas confrontée et je sors. Bang. Frère, il fait super chaud, y a plein de gens qui ont la banane, je vois à même pas cent mètres des kilomètres de plage et une mère bleue mais... on voit à travers, quoi !
Allez, Di ! Ça te motive, tu dois garder cette énergie et c'est maintenant ou jamais pour la vidéo ! Je la sors et aussitôt fait, je lance la vidéo, je me mets dos à la plage pour pouvoir la filmer en même temps.


« Comment ? La plage ?! Le soleil alors que chez nous, c'est de nouveau la pluie ?! Les mecs torse nu, les nanas en maillot ?! Mais où suis-je, vous vous demandez ! » Wop, petit tour sur moi-même et je filme le gros panneau de la station Shinra avec Costa del Sol écrit dessus. « Mouais je suis carrément chanceuse. » Je mets ma main, les ongles tournés vers moi, un peu à côté de mon visage en premier plan et je fais semblant de les regarder l'air de rien. « Sans payer un sou, oui absolument.  Aujourd'hui, je vous fais rêver, les filles ! Pour les mecs, on va parler de shopping mais on va aussi parler de bikini ! » Je commence à marcher dans la rue. Je sais pas trop trop dans quelle boutique exactement je dois aller mais c'est bien d'avoir l'air occupé, devant la caméra. Que tes viewers se disent que hey, je suis bien une fille super occupée ! Donc je fais moins gaffe à la façon dont je me filme, je fais plus trop gaffe à faire des plans sur la plage ou le port sur lequel je marche mais enfin ! « Illusiopolis, » Je mets une main sur mon coeur. « , mon monde adoré, il y fait toujours nuit. Ici, bah... la nuit tombe aussi bien sûr mais il y fait toujours été, soleil, bonheur. Et genre... pour aller plus loin dans le fantasme de l'absolu ! » Je souris aux gens qui me croisent et qui me regardent d'un air curio-amusé, leur adressant un petit bonjour du bout des lèvres. « On me demande de poser pour la nouvelle ligne de vêtements d'un magasin, non... DU magasin de fringues de la Shinra, ici à Costa del Sol ! Donc photos, shooting, dédicaces, non-je-plaisante ! Je serai... » J'éloigne la caméra de mon visage, fais tournoyer mes cheveux autour de moi avant de me figer, des cheveux devant mes yeux et dans ma bouche, et dis d'un air faussement sexy : « la star. »

Je recommence à marcher en regardant les gens sur la plage. J'en profite pour filmer un peu quand même. C'est pas du tout grave si y a de gros blancs entre les moments où je parle dans la mesure où de toutes façons, au montage, je suis Freddy Krueger, une vraie slasheuse. Et de toutes façons, ce que je coupe, je le garde en souvenir ou pour moi, pour regarder des heures de rush où j'ai l'air cool, dans les moments où j'ai pas le moral. Bon ! Je me refilme.

« On dirait un mytho, pas vrai ? Pourtant ! Et pourtant !  Je vous dis la vérité. La Shinra a longuement réfléchi, le directeur marketing qui doit bien profiter de son temps libre, a fait un casting entre toutes les jolies filles de la Shinra pour élire la nouvelle star, la plus canon de toutes et clairement, je suis ressortie du lot. » Je regarde la caméra très sérieusement pendant de longues secondes, je m'arrête de marcher avant de rire leeeeeentement. Au ralenti. Jaune ! « Non pas du tout ! Je suis la seule meuf qu'ils ont choisie parce que j'ai les mensurations qui conviennent pour le job. »

Je ris un peu plus naturellement. C'est quand même tout un truc, hein. Avant j'étais totalement dans le milieu du pro-gaming, entourée de gars méga geek que certains imaginent fantasmer à longueur de journée sur le tapis de souris en forme de décolleté... mais c'est maintenant que je suis une militaire qu'on me parle de mes mensurations. Ils sont pas gênés, quand même. Après ! C'est le risque quand on porte une combi moulante !

« Geeeenre ! Le couturier, là... Attendez, je vous ai pas dit ! C'est une taille unique, qu'il me dit, le pro du marketing ! Y aura pas la même tenue en M, L ou tout ce que tu veux, non. Et je conviens ?  1M58 ? » Et là, grand secret... Grand grand grand tabou absolu : le poids. Je ne le dis jamais, pour survivre dans ce métier. Les mecs n'ont pas besoin de le savoir et je peux énerver des filles. Si j'ai l'air de me plaindre, j'aurai des pages de commentaires qui parleront que de ça. Alors que les gens adorent que je parle du fait que je suis petite. « Non, cette taille unique, j'y crois pas du tout. No way ! Je suis la seule qui convenait parce que je vous ai vous et que vous m'aimez, c'est tout ! Ils vous croient assez bêtes pour acheter ce que je vais mettre.» J'attends quelques secondes avant de faire un clin d'oeil exagéré à la caméra.

« Bon et parlons sérieusement, oui c'est génial, super marrant, tout ça mais je stresse. Ah, je crois que je suis arrivée. » Je m'arrête à une centaine de mètres du magasin. Plutôt grand, sur le port, très bien situé en fin de compte ! Et il s'appelle Cosmo ! Ce qui est un nom ok. « Des shootings j'en ai jamais vraiment faits. Ouais j'ai fait le modèle comme ça, mais c'était en portant ma tenue de méka, donc je me sentais bien, surtout que j'adore être dans cette combi. Là, euh... bon on verra. Vous venez avec moi, buddies ? »

J'entre dans le magasin et j'arrête l'enregistrement. Autant la jouer safe au début. Petite cloche, air co', je me recoiffe en entrant en glissant mes doigts dans mes cheveux et en les rabattant en arrière.

« Bonjour mademoiselle. » me dit chaleureusement une employée du magasin, qui a vraiment tout de la petite jeune employée du coin et genre pas du tout de la maison Shinra, au final. Mignonne, blonde, jolie poitrine, jolies hanches, taille normale et tellement plus mannequin que moi. « Salut ! Je suis D.Va, je viens pour les photos. » Elle a un petit mouvement de recul surpris, me regarde de haut en bas rapidement mais avec un rire un peu gêné, je le prends pas mal du tout pour vous dire.  « Ah je... j'appelle ma patronne. » Je hoche la tête, suuuuper contente que ce soit une meuf et pas un gars, j'aurais trouvé ça trop bizarre. Non je râle mais... mince quoi. Y a des filles qui vont au jardin radieux, s'embêter à faire des études, et être hyper canons tout le temps, pour faire ce que je vais faire maladroitement. Pourquoi ils leur demandent pas à elles ?

Bon côté des choses, oui bien sûr, c'est méga génial pour la renommée. Si pendant trois mois, tous les clients voient des photos superbement retouchées de moi, ça servira mon activité annexe, tout ça. Je devrais pas me plaindre, je sais que j'ai de la chance blablabla. Mais voilà, j'ai juste pas du tout envie d'être jugée sur un travail que je ne sais PAS faire.

Et en parlant de photo, oui. Le magasin est beau mais pour l'instant, pas de grande affiche avec un mannequin. La fille revient seule, me fait comprendre que sa patronne va arriver.


« Ca... C'est un magasin exclusivement féminin ? »

« Euh... non non. » Elle me fait un grand sourire en s'approchant un peu, genre tactile. Je comprends, dans mon métier, toucher le bras d'un fan c'est super utile donc dans le sien, encore plus. « On a aussi un rayon pour les enfants. »

« Oui. J'imagine que les mecs, ça vient pas spécialement réfléchir longtemps sur le maillot à porter. Enfin encore, il y a pas que les maillots, c'est... » Je regarde autour de moi. Non si, c'est beaucoup beaucoup de maillots, quand même. « diversifié. » Mais ahah. J'ai pas trop l'air d'y croire.

« Voilà désolée. » Une femme arrive. Elle porte la même tenue que l'employée, a la même coiffure chignon impec' mais a dix ans de plus et des cheveux blonds pas naturels (contrairement à l'employée). Elle me tend la main. « Bonjour Mlle Song, bienvenue au Cosmo. »

Je me force à garder mon grand sourire, histoire d'avoir l'air d'être faite pour le job, et je lui serre la main. Je ne l'aime déjà pas du tout !

« Bonjour. Vous allez toutes les deux rester avec moi pendant tout le... le je-ne-sais-quoi ? »

« Seulement moi. » me dit la patronne. Pas de chance, l'autre me mettait en confiance. « Pourquoi ? »

« Pour connaître vos prénoms, histoire que ce soit plus facile. »

« Tiffany. »

« Et moi c'est Lola. »

Comment je suis sûre que la patronne s'appelle pas Lola en vrai. Oh arrête, t'es mauvaise langue, Di.  Je hoche la tête et... l'instant d'après, je me retrouve à suivre la Lola, donc la patronne, qui me montre une porte et qui m'invite à venir avec elle dans l'arrière-boutique. Assez chic, assez grand, on passe entre des rideaux de vêtements avant de retrouver un gars, pas de chance, en veston, avec des cheveux avec plein de gel dedans.

« Salut Hana, c'est moi qui va te photographier. »

« Génial. »

« Tu peux m'appeler Phil ! » Et... Voilà ! En deux secondes, il m'a rappelé l'un des pires souvenirs de ma vie, ma rencontre avec Philoctète qui est, par association, la pire image que je pouvais avoir de ce Phil pour un shooting en maillot. « Alors je t'explique le programme de la journée, Hana. Là il est 11h00, je vais te photographier dans trois endroits différents, ici, la plage, un escalier sur le port. À 18h00, on devrait avoir fait le gros, genre... tout. Nous manquera plus qu'une séance coucher de soleil et tu pourras y aller. »

« Ca marche. Je... »

« Un truc à dire, Hana ? »

« Oui je suis vidéaste et... en bref. Est-ce que je pourrai me filmer quelques secondes régulièrement pour... »

« Ouais ouais carrément. Si tu veux, je te file une copie du shooting complet à la fin. Ce sera pas arrangé mais ce sera déjà très bien. »

« Ah ouais sympa, ce serait super ! »

« Ok alors on commence ! Donc le matos, dans ce monde, c'est... tu vois donc. Deux projos. Des parapluies pour diffuser la lumière, l'appareil, et le fond pour l'instant, blanc. Simple. Voilà alors Lola va te montrer ta première tenue, Hana. »

J'ose même pas leur demander la faveur de commencer avec quelque chose de soft. J'ai... au moins une cabine. Lola me file le tissu, je le regarde même pas tant je suis stressée et j'entre. Ok bon... J'allume ma caméra. « Me revoilà. Je suis hyper tendue... » Je soupire devant l'objectif et prends quelques secondes pour respirer. J'aurais vraiment du leur demander combien j'allais devoir en faire. J'ose jeter un regard sur la tenue. Je rigole nerveusement. « Ca va encore. » Je pose ma caméra sur un tabouret et comme c'est une grande cabine d'essayage, je m'éloigne pour être dans le champ et je montre le truc. C'est un maillot une pièce super coloré. Bon... ahah ! J'ai déjà une petite idée de ce que ça va donner mais comme ça c'est difficile de dire. « Je crois que sur le devant, ça représente un coucher de soleil sur l'océan, donc... des couleurs très chaudes au-dessus et plus on descend, plus c'est froid. Oui c'est joli. Bon, vous allez regarder ailleurs le temps que je me change ! » Je tourne la caméra, ce qui peut sembler inutile dans la mesure où je vais couper au montage tout le moment où la caméra filme un mur et capte les bruits de moi qui m'emmêle dans mon maillot... mais je tiens à garder le moment où je tourne la caméra juste avant le cut. Et après, ça reprend avec moi qui la retourne vers moi, mais habillée cette fois !

Je m'habille. Je me regarde dans le miroir, c'est... devant c'est super joli. Ca met en valeur mes abdos, qui sont, depuis que j'utilise mon méca, carrément en forme ! Sauf que hey hey, derrière ! Je me tourne et regarde par-dessus mon épaule mon reflet dans le miroir. Dans le dos, c'est totalement nu ! Le haut se ferme au-dessus de ma nuque, là je descends... plus de tissu directement, dos nu pâle de babtou, dos nu pâle de babtou, petit bouton de beauté, bas du dos nu pâle de babtou et juste au-dessus des fesses, le tissu revient ! Difficile d'expliquer mais en gros, sur le côté... on voit mes seins. Le tissu, c'est que devant, même pas pour couvrir mes côtes, ou à peine, mes épaules sont totalement nues et d'accord si c'était que mon dos ! Mais on voit mes seins, façon... un genre de décolleté... par le côté ?
Avant de le mettre, je pensais que le dos nu me dérangerait mais là... Même sans photo, j'oserais pas. Bon je sais pas si je dois filmer ça du coup, je veux surtout pas donner cette image. La catastrophe, ce serait qu'on me colle l'étiquette « met des décolletés pour plus de vues ». L'image est super importante, je fais gaffe à être jolie et ma combi est sexy mais là ? C'était peut-être une giga mauvaise idée de filmer tout ça. D'un autre côté !


« Hana ? Hana tout va bien ? »

« Je... » manque de leur dire de porter leur idiot de maillot pour travailler, parce que c'est ce qu'on me demande de faire, là... Au lieu de ça. « Oui. » Tant pis pour ce maillot-ci, je filmerai pas. Je sors et je sens tout le poids de la pudeur qui m'oppresse les épaules. Trop dur, je croise les bras devant ma poitrine, faisant bien gaffe de cacher les côtés de celle-ci de mes deux mains. Je passe devant Lola sans la regarder et me dirige vers le studio méga éclairé. Je vais devant le fond, je suis... blanche sur blanche, ça donne rien du tout.

« T'es très belle, Hana, t'es super. » me dit Philoctète que je ne devrais définitivement pas appeler comme ça dans cette tenue ! Je n'arrive même pas à dire merci. Au moins... au moins merci, et vraiment là oui je le remercie tendrement, il me trouve assez bien pour le shooting. « On commence quand tu veux. » Le mec dit ça, il est quand même déjà l'oeil devant son appareil photo gigantesque. « Euh... La montre, c'est pas possible, chérie. »

... Mince. J'ai beau être tétanisée, je trouverai bien un peu de force pour lui expliquer que...

« Elle est obligatoire, Phil. Je... suis soldat deuxième classe et, le règlement m'impose d'avoir toujours un badge ou une arme sur moi. Et c'est... »

« Putain me dis pas que t'es sérieuse... C'est un badge ? »

« Non une arme. Enfin... ça appelle mon arme. »

« Putain... »

« Désolée, Phil, sincèrement... j'ai pas pensé à le dire. »

« Et tu n'as pas... un badge ou quoi ? Comme ça tu le glisses quelque part, on fait ça, puis tu remets ta montre ? »

« Non désolée. »

Je le vois qui s'éloigne en se massant les tempes. Il parle à Lola mais je n'entends rien... C'est moche, je vais me faire disputer par le Président comme jamais, si Phil me renvoie faute d'étourderie !
J'attends une minute là, couvrant toujours mon corps.


« Ok, Hana... T'es un genre de vidéaste un peu connu, c'est ça ? »

« À Illusiopolis oui. Et oui, quand même un peu aussi à la cité du crépuscule. »

« Bon bah... Elle est quand même big ta montre mais écoute... On essaiera de la cacher la plupart du temps. Quand ce sera possible, je l'effacerai sur un logiciel et... bah les moments où on pourra pas, on essaiera de rendre ça cohérent avec ton image. Et tu te débrouilles pour être universellement connue dans l'année, ça te va ? » dit-il en rigolant. Je ris moi aussi, contente de m'en être sortie, et je décide, oui ! Je décide de baisser les bras. « Ok alors... super, Hana, t'as un très beau corps, t'as pas à en avoir honte. Là t'es tendue donc... comme ça, on va faire un shooting malin. T'es petite, asiatique et t'es gênée d'être là donc on va jouer sur le cliché de l'étudiante jap' de San Fransokyo qui en trébuchant sur un malentendu, s'est retrouvée dans un maillot qu'elle assume pas. » Je rigole plus volontairement, quand même super contente de pas être tombée sur un sale type, genre Karlos Legarfield. « Jusqu'à ce que tu sois à l'aise. Pose, mais... tranquillement. »

Je change pas trop de posture et il commence à photographier, me disant plein de mots d'encouragement qu'honnêtement, je ne mérite pas à l'heure actuelle. Et il me donne aucun ordre donc, je me balance un peu d'un pied à l'autre.

« Ok Hana, tu... »

« Excuse-moi, Phil. Tu... C'est super grossier, désolée, mais si tu veux me mettre à l'aise, tu peux m'appeler D.Va ou Di ? C'est mon surnom et...

« T'as pas besoin d'expliquer, Di ! Alors en échange, tu vas me rendre un service. Là t'as décroisé les bras mais t'es hyper voûtée, c'est dommage, ça cache ta poitrine, tes côtes qui ressortent alors essaie de te tenir bien droite. Et tu me fais face, genre statue. Je te photographie... tu vas voir, on va y arriver. »

Ok alors j'obéis, constatant sous mes yeux que ma poitrine ressort clairement plus, ce qui n'est pas mon problème, clairement. Il me prend en photo alors que je suis super rigide.

« Tourne sur toi-même, lentement. A ton rythme, en fait. »

Ah oui je comprends. Bon je tourne un peu alors qu'il continue de prendre des photos... et encore un peu jusqu'à être totalement de profil, ce qui est la position délicate, bien sûr !

« Le sideboobs c'est rien, D.Va. C'est super mignon, c'est comme un décolleté normal, rien ne change, sauf l'habitude. »

On y arrive, je commence à me décontracter quand je lui tourne carrément le dos. C'est moins gênant, bien qu'hyper dénudé, alors qu'on est qu'au premier ! Et voilà, tour fini. Il me félicite et s'arrête pour me poser LA question.

« T'es pas une fille timide, Di, je me trompe ? »

Je rigole, glisse une mèche derrière mon oreille et réponds plutôt franchement.

« Ah mais carrément pas. J'ai même l'habitude d'être habillée sexy, d'être vue, tout. »

« Ouais tu vois, faut pas t'en vouloir. Les seules personnes au monde qui assument directement le fait d'être photographiées à moitié nues, ce sont les bébés. Donc... méthode simple pour te mettre à l'aise. Tu vas me parler de ce que tu fais comme vidéaste, moi je vais te répondre et photographier tout ça. Et hésite pas à commencer à prendre des poses et tout. N'importe quoi. »

J'acquiesce et avant même de commencer à me parler, je me recentre. Parce que Hana, un moment... T'es précisément la fille parfaite pour ce rôle ! Alors gère, lance-toi.
Je décide d'adopter les poses que je connais le mieux, parce que le posing, c'est 20% de qui je suis. Je mets mes deux mains en forme de coeur sur ma poitrine et fais un grand sourire, et j'enchaîne avec mes grands classiques alors que je commence à tout lui raconter. Le « j'attends... », le « Bang ! », le « Je croise les bras et j'attends ! », le « Je croise les bras et te regarde avec défi.. » Après tout ça, oui, faut commencer les choses sérieuses, il me le dit d'emblée. Mais là, je suis super à l'aise avec le maillot. Ca  fait au bas mot déjà trois quarts d'heure que je le porte, qu'on perd un temps fou, mais je suis bien et bon... si même y a des photos de moi comme ça qui circulent, bah ça fait parler ! Et le maillot est joli.

Il me dit de faire comme si je me recoiffais en passant mes mains dans mes cheveux. C'est encore le plus facile pour moi, le « fais comme si ».  Je fais ce qu'il me dit de toutes les façons imaginables, donc en ouvrant mes coudes vers l'appareil, en n'ayant qu'une seule main dans les cheveux, en cachant une partie de mon visage dans le creux d'un de mes coudes. Et il n'arrête de photographier que pour lancer un ventilo assez puissant qui secoue mes cheveux. Un peu plus tard... J'ose même mettre mes mains dans mes cheveux, tourner le dos à l'appareil et le regarder par-dessus mon épaule.


« Super. Maintenant... Je vais te photographier, tu vas poser, mais toujours en touchant ton maillot. »

« Où ? Comment ça ? »

« Genre... » Il s'approche, prend ma main et la glisse un peu plus haut que mon bas ventre, je ne dis rien. Il la glisse sur ma poitrine, puis sur mes côtes et finit par « Bref, t'as compris. Sensuel. » J'essaie de capter son regard mais il est totalement indifférent, ce qui est logique... mais rassurant ! C'est pas un pervers. « Tu peux aussi glisser un doigt sous ton maillot. Rien d'extrême, hein, mais par exemple comme si tu remettais une bretelle en place. »

Bon j'essaie ! C'est super sexuel mais j'y pense que par jeu. C'est encore comme ça que je préfère le voir. Le moment le plus difficile : une phase où je dois uniquement faire du « dos ». Donc je me tourne et je fais plein de mouvements un peu sexy mais pas vulgaires non plus, pas plus vulgaires que le maillot. Par exemple, je pose mes deux mains dans le bas de mon dos d'un air détendu. C'est assez bizarre d'imaginer qu'un gars te photographie et fait un zoom sur tes fesses alors que t'es au courant mais voilà, comme je le disais, ça devient un jeu.

On a enchaîné sur du facile. Je dois me tortiller, jouer avec mes mains, faire plein de poses un peu instinctivement et quand j'en tiens une bonne, il me donne des consignes comme « Regarde ailleurs, fronce un sourcil, entrouvre la bouche, ferme les yeux et souris comme si on te racontait un secret adolescent » c'est presque mignon.
Un moment, on en arrive à une partie super intéressante, c'est limite du théâtre. Il s'approche, ne photographie que mon portrait et me dit d'être droite, de bomber un peu la poitrine mais de ne rien faire avec mon corps mais tout avec le visage... et enchaîner les expressions.


« Ok franchement, t'es de plus en plus naturelle, Di, c'est un plaisir de travailler avec toi. Maintenant, moi ou Lola, on va mouiller tes cheveux et te mettre un peu d'eau partout sur le corps. Lola, tu le f... »

« Non non, tu peux le faire, ça me dérange pas. » dis-je naturellement en lui souriant. Et je sais ce que vous vous dîtes ! Mais non, rien n'a changé ! Phil m'attire pas, je sens juste qu'il s'en fout et qu'on est sur la même longueur d'ondes sur un truc : Mon corps c'est aussi mon outil. J'assume grave. Et mon agent m'a manipulée dans tous les sens, j'ai l'habitude. Rien que pour accepter que quelqu'un te mette un micro, pour une interview, faut déjà être en confiance avec.

« Tu m'impressionnes. » me dit-il gentiment en trempant ses mains dans un sceau et en les glissant avec précaution dans mes cheveux. « Franchement je pensais qu'on m'enverrait une pro. Le prends pas mal. Et j'ai eu un peu peur au début mais t'es bien. T'as pas vraiment le... »

« Ah ben j'aime bien porter des tenues avec quinze sponsors sur la poitrine. Ca ne fait pas de moi un   mannequin. »

« Non mais... maintenant que t'en fais un, hésite pas. Quand on te demande, tu dis que t'es mannequin à tes heures en plus de pro-gameuse, soldat deuxième classe et vidéaste. Les gens, tu sais ce qu'ils vont se dire, Di ? »

« Non dis-moi. » Je frissonne quand je sens ses doigts dans un gant de toilette humidifier tout mon dos. Parfois, il enlève le gant pour projeter plein de gouttes sur mon corps, pour que ça ait l'air plus naturel.

« Femme d'affaires. Ils vont se dire... C'est une femme d'affaires. »

Je rigole, assez flattée par le terme. Oui c'est pas mal ! Et c'est vrai que c'est assez sérieux, quand même. C'est qu'un magasin, qu'une ligne de vêtements mais si quelqu'un cherche D.Va mannequin, il trouvera ! Alors que sans la Shinra, ça me serait jamais arrivé !
On reprend les photos tranquillement et arrive enfin le moment attendu mais pas trop. C'est fini pour ce maillot. Il m'explique d'emblée que pour les autres ça ira plus vite parce qu'on va faire des poses assez similaires. Après tout, pour chaque maillot, c'est quatre ou cinq photos qui vont être sélectionnées sur des centaines. Donc là je sais quoi faire. Et je dis maillot mais on me file une robe toute mignonne, blanche, avec des taches bleues représentant des étoiles de mer, des coquillages. Je suis dans un tel esprit de décontraction et de confiance envers mon corps que pour un peu, je me déshabille devant Lola qui ne dit rien et Phil. Mais l'appel à la raison et à la vidéo me fait quand même revenir. Je me change rapidement, fais enfin tourner la caméra et me dévoile. Le truc est court court. Genre bonjour petite culotte et compagnie. Oui mais c'est moi qui n'ai pas réfléchi, en fait à la base... je l'ai mise sur mes sous-vêtements, sauf que ça se met au-dessus d'un maillot. C'est un peu comme une robe de tennis, comme j'imagine ça. Les bretelles sont fines et se croisent dans mon dos, et le maillot en-dessous est plus ou moins de la couleur des motifs, donc bleu clair.


« Re ! Voilà ! Alors avant ça, j'ai essayé un maillot. J'ai préféré ne pas me filmer dedans parce que... Pour des raisons qui ne valent plus maintenant donc vous aurez des photos ! Et là... pas mal, hein ? C'est mignon. Le photographe s'appelle Phil, il est super sympa, je suis trop en confiance. Franchement j'étais pas tranquille mais là ça roule ! »

J'arrête de parler et je commence à un peu bouger devant ma caméra. Histoire de pouvoir faire un montage en musique plus tard, un genre de résumé mode. Ca me donne le temps en plus de m'habituer à ma  tenue. Et j'y vais ! La deuxième se passe suuuper facilement. Le moment le plus difficile, c'est la fin, parce que...

« Ok maintenant, tu vas enlever ta petite robe, lentement et avec beaucoup de précaution, comme si tu ne voulais pas la brusquer. »

« Wola, pardon ? »

« Ton maillot deux pièces en-dessous. Il fait partie de l'ensemble mais on doit le présenter aussi indépendamment donc tu dois enlever la robe. »

« Mais c'est pas un peu... Un strip-tease ? »

« Un strip-tease ou alors... t'es une superbe fille sur la plage, t'es dans ta robe mais tu veux bronzer, heureusement t'as ton maillot en-dessous, donc... t'es pas pudique, tu l'enlèves devant tout le monde. »

« Ouais vu comme ça... »

Je m'exécute. Première fois, pas terrible. Je dois la remettre juste pour l'enlever. Deuxième fois, j'enlève une bretelle et puis l'autre mais là ça fait carrément strip. Troisième, je tourne le dos à la caméra, et j'ai une idée super. Je m'imagine plus belle que je ne le suis, tenir mes cheveux au-dessus de ma nuque d'un air fougueux et de mon autre main, défaire le noeud qui retient les deux bretelles, tout en regardant légèrement derrière mon épaule la personne énigmatique, ici c'est l'appareil photo, qui me regarde. Et je suis super fière de moi quand enfin ma tenue tombe à mes pieds. Là, toujours dans le jeu, en maillot, plus nue que je l'ai été jusqu'ici, j'attrape un des pans de ma robe entre deux orteils et lève mon pied en me penchant légèrement comme en perdant l'équilibre, pour saisir de ma main la robe défaite.

Et le maillot, c'est quelque chose. Il est très standard puisqu'il doit pas voler la vedette à la robe. Mais il est sexy. Dans le dos, les fines bretelles du haut se croisent en un X très discret, et au centre de cet X, il y a le noeud qui le retient, pendant jusqu'au bas de mon dos... Je suis pas spécialement une dingue de la plage, ayant surtout connu le Jardin radieux et Illusiopolis mais je trouve ça incroyablement sexy. Même en tant que fille, un noeud de maillot très long, ça me donne envie de le défaire.
On a pas mal introduit les accessoires, avec ce deux pièces ! En gros je me suis couchée sur le dos sur un gros ballon de plage, me cambrant en arrière. Un moment on m'a aspergé à nouveau et j'ai tenu un drap de plage contre mes épaules d'un air secourable. Et finalement, on a « collé » du sable sur moi et fait plein de photos comme ça.

Après ça, je rentre dans ma cabine, me filme un peu en maillot en évitant les poses un peu osées que j'ose justement devant l'appareil de Phil. Et la quatrième et cinquième tenue, c'est sympa. L'une, c'est un peu démodé, je trouve mais ça a du charme. C'est un pantalon très léger en chanvre qui tombe jusque mes mollets et qui est très ample. Et le haut, un débardeur rouge pétant assez décolleté. J'ai l'impression d'être une Spice girl, clairement.
La cinquième c'est un maillot avec un drap de bain aux couleurs de la Shinra. Normal qu'on le fasse au studio !


« Change-toi. C'est bien mais on est un peu en retard donc tu te filmeras en marchant. On se dirige vers la plage. »

On s'y est dirigé, avec quelques gars engagés pour transporter tout le matériel vraiment nécessaire, les accessoires, les vêtements, etc. On s'est installés et... Je me retrouve sur la plage, devant me changer dans une petite cabine et surtout... Je vois plein de gens, pas seulement sur la plage mais autour du carré où je vais prendre mes photos. Le seul endroit où ils ne sont pas, c'est dans le cadre où on va me photographier. J'aurai un îlot... entouré par des requins. Sérieusement, je suis même pas encore changée que je les vois comme des mouches autour du cadre !

Et ma tenue. C'est un bikini deux pièces serrées, rose avec des pois noirs. Je la mets et je me filme avec, dans l'espace que j'ai dans ma cabine. Ca rend le point de vue plus intimiste, c'était pas forcément ce que je voulais... Et je murmure, pas trop confiante envers le bois tout léger qui me sépare de Phil, de Lola et des dizaines de plagistes curieux.


« Trop trop trop de monde. Photos en extérieur et... Je dois m'imaginer à la plage, normalement. Me concentrer sur l'objectif alors que plein de personnes me regardent ! Le stress ! »

Je sors. Je me place, essayant de ne pas avoir l'air trop mal à l'aise. Au début, je ne fais que ce que j'ai déjà fait dans d'autres tenues, donc je pose en glissant mes mains dans mes cheveux, je glisse un doigt sous la bretelle de mon haut comme pour l'ajuster, je fais tout ce pour quoi je suis à l'aise.

« Ok très bien, D.Va, t'es très bien. La mer est derrière toi, ça donne super. Là je veux que tu te mettes à genoux. »

J'hésite mais j'obéis, simplement. Je me mets à genoux comme à la japonaise, si je puis dire, comme si j'allais m'incliner, donc... les deux jambes l'une contre l'autre, les fesses sur mes pieds et le corps assez droit.

« Ok, je vais te demander d'écarter tes jambes. »

Je regarde les gens. Je vois pas mal de gars qui rigolent, je vois des filles qui cachent le fait qu'elles trouvent ça super choquant en mettant leurs mains devant leur bouche. En gros, personne qui se dit « C'est une femme d'affaires » et là... ça me plait beaucoup moins.
J'écarte  les jambes, oui mais pas assez pour Phil, qui me demande de les écarter quand même beaucoup.


« C'est bien. Maintenant, au lieu de te laisser tomber sur tes pieds, je veux que tu te tiennes droite, que tu te dresses. Donc tes fesses, pas sur tes jambes. Tout ton corps doit être perpendiculaire à tes mollets. Et tu gardes les jambes bien écartées. »

Et j'obéis. Mais au début seulement. En faisant ça, direct, ça me semble évident que ça met à fond le focus sur mon bas de bikini. C'est peut-être pas choquant sur une photo mais quand c'est toi qu'on regarde d'une façon horrible ? Je supporte pas le regard des gens plus d'une seconde, je me lève. « Attends. »

Je m'éloigne, vais vers ma cabine mais n'y entre pas. Je m'appuie un peu contre une des façades de la petite bicoque, tournant le dos à tout le monde. Je sens une main se poser sur mon épaule et Phil s'approcher fort de moi pour me me parler doucement mais je l'interromps.

« J'ai besoin de deux secondes, Phil. »

« Ca va. Prends ton temps. »

Il s'éloigne. Et moi je réfléchis, ou j'essaie.
Je sais plus quel est mon but, là. Y a une heure, j'avais une vraie raison de le faire mais c'est comme si je la retrouvais pas, maintenant. Parce que rien ne suffit à m'expliquer que je fasse ça. Qu'on regarde mes fesses, ok, et si la photo était prise de derrière, ce serait pas si grave mais devant, c'est super obscène. Mais enfin même, non. C'est pas une question de photo mais de regards. Dresse-toi tout nu devant cinquante personnes et tu verras ce qu'ils vont regarder. Qu'un fan me voie en photo comme ça, c'est pas si grave. Je suis une image, même eux ils le savent... C'est un numéro, y en a pas un qui se dit qu'au naturel, je suis tout le temps maquillée avec des moustaches de lapin et habillée comme une parodie sexy de pilote de course.
Alors si l'image, elle peut leur évoquer quelque chose de sexy, c'est pas grave. C'est une image. Mais maintenant, là. J'ai pas du tout l'impression d'être autre chose que moi. Si j'étais juste avec Phil, ça irait. Même si le président Shinra se retrouvait avec cette photo de moi sur son bureau, ça irait. Mais en direct, quand c'est ton corps et pas l'image, c'est dur.

Je commence à pleurer donc j'entre dans la cabine et je reprends la vidéo. J'essaie de rester jolie, de garder le maquillage, tout en pleurant. Ca me gêne pas devant la caméra, c'est bien ce que je vous dis... Même si des millions de gens devaient me voir, ça me dérangerait moins que trois personnes qui me voient en vrai pleurer. C'est comme ça.


« C'est dur. » Je passe une main sous mon oeil pour essuyer mes larmes qui continuent à couler doucement. « J'ai plus envie de le faire comme ça. Là j'ai vraiment l'impression d'être nue et de devoir faire des poses suggestives devant tout le monde. » Je reste une bonne trentaine de secondes sans parler, en regardant parfois l'objectif, parfois une tache sur le mur de ma cabine. « Désolée. Je devrais pas me mettre dans cet état mais c'est difficile. »

Au bout d'un petit temps, je toque à la porte.

« Hana ? Est-ce que ça ira ? »

« Oui mais... est-ce que tu as un téléphone sur toi ? »

« Non mais attends. Phil en a un. »

« Merci. »

Quand j'obtiens le téléphone portable, je compose le numéro de la seule personne qui peut vraiment m'aider. Phil en plus chiant, en toujours là mais en mieux.

« Commor ? » Mon agent. Je mets le haut-parleur pour que la caméra entende. Une voix de mec assez aiguë me répond d'un air affolé. « D.Va ?! Tout va bien ? Y a un problème ?! »

Il est pas bête. Juste en entendant ma voix, il se doute. Et c'est la voix un peu brisée, en reniflant un peu, que j'essaie de lui expliquer ce qu'on me demande.

« Je veux pas donner cette image-là de moi. » dis-je en pleurant, en passant une main sous mes yeux. « Et j'ai... pas envie d'être à l'aise, qu'on me détende ou rien. »

« Mademoiselle, vous n'avez pas à vous forcer. Quelle que soit la mission que l'on vous demande d'accomplir, vous avez vous aussi le droit d'échouer. »

« Tu... Je pensais que tu penserais que c'est une super occasion pour moi ? »

« C'est génial, bien sûr. Mais écoutez, D.Va... l'important c'est pas seulement d'assumer de faire ce que vous faites plus tard... L'important c'est de l'assumer maintenant. »

« Oui. »

« Un sponsor vous offre un chèque faramineux pour présenter un produit avec lequel vous n'êtes pas à l'aise ? Demandez-vous si ça vaut le coup plus tard... et maintenant. »

« Ca vaut peut-être pas le coup non. » Je souris légèrement en frottant mon oeil gauche, qui doit être super rouge. Je me filme pendant tout mon coup de téléphone, c'est mon activité qui veut ça. Et si je suis ce que me dit mon agent et sauveur, et bien j'assume de faire ce genre de choses devant ma caméra, maintenant ou plus tard. « On me connaîtrait mais... là j'ai l'impression d'être une... »

« Ne réfléchissez pas à ça. Vous n'êtes pas quelque chose qu'on peut nommer, D.Va, vous êtes une chose unique, un astéroïde de nouveautés qui chamboule l'univers, vous êtes la future étoile qui définira plus tard ce qui est normal. Vous savez ce qui est normal ? »

« Non. » dis-je en rigolant et en sanglotant. J'ai l'impression d'avoir la même discussion qu'avec Phil.

« Ce qui n'est pas vous, ce qui n'est pas exceptionnel. »

« Ah. » J'éclate de rire avant de m'asseoir par terre, contre la porte de ma cabine, une main sur le front.

« Alors... Vous allez abandonner la mission ? »

« Oui. C'est pas grave. »

« Vous voulez que je prévienne le président Shinra ? Pour qu'il ne vous passe pas un savon ? »

Je fronce les sourcils et ne réponds pas tout de suite. Je souris à la caméra d'un air complice avant d'essuyer mes larmes et mon nez qui coule un peu. « Non je m'en occupe. Merci, Com'. »
Je me lève. Autant faire ça à fond. J'essaie d'être présentable et je ressors, mais avec la caméra cette fois. Je vais jusque Phil qui me regarde en fronçant les sourcils, d'un air soucieux, au milieu de la petite foule.

« Écoute je t'ai entendue parler. Si tu veux, on peut laisser tomber. »

« Non non. On continue, Phil. »

Je prête ma caméra à Lola et lui demande de filmer. Mon agent a raison... C'est moi qui définis mes limites. Et j'en ai qu'une seule. La seule limite que je refuse de franchir, c'est celle du bureau de mon patron pour lui avouer que je me suis plantée. Je suis une pro gameuse, j'ai poussé ma maîtrise de certains jeux jusqu'à un point proche de la perfection et je suis ivre de compet' alors l'échec, c'est pas possible. D.Va ne se plante jamais !
Et je posterai des vidéos de moi sur ma page, où je suis habillée en maillot sideboob, bikini ou string si je veux !

Je me remets en position, dos à la mer. À genoux, les jambes écartées, droite. Et mes mains commencent à caresser le sable, à jouer avec, à en prendre des pincées pour les glisser sur mes jambes. Et c'est pas agréable d'être regardée comme si j'étais ceci ou cela, par les filles ou les gars. Mais la finalité, c'est que je suis juste D.Va, je refuse d'être autre chose... et même si je fais plus de vidéo et que je finis dans un couvent du Sanctum à passer le balai, je serai toujours une D.Va.

On enchaîne facilement avec des accessoires. Je vais dans l'eau et on part sur autre chose ! Un maillot noir une pièce très... Le mot qui me vient à l'esprit c'est pin-up. Avec, j'ai vraiment une taille de guêpe, et il fait push-up avec un très grand décolleté. Les bretelles ressemblent à de vraies petites cordes et y a ici et là pas mal de petites références à la mer. Un petit bouton totalement esthétique en forme de coquillage sur le haut, juste sous ma poitrine, et autour de ma taille, des motifs en vague gris.

Juste après, un autre maillot une pièce, donc très facile et plutôt joli. En bas, il se finit en shorty, et le tout est en marinière. À part une chose ! Un petit voile plissé, un peu dans le genre collerette, en guise de ceinture. Pour ce maillot-ci, je mets des ballerines bleues foncées avec un motif d'étoile sur son dessus.

Avec ça, on finit enfin la plage ! On quitte la foule pour nous diriger vers l'escalier où Phil veut prendre des photos. Il est sur le port et mène jusqu'aux profondeurs des terres, et c'est un assez grand escalier, très clair. Pour le coup, son but va être justement de me photographier en train de faire à peu près n'imp sur les marches. Monter, descendre, me coucher dessus, rester immobile et avoir l'air d'attendre, être assise de plein de façons différentes et méga pompom ! Le truc que j'osais même pas imaginer : Des... Non je vous dis plus tard, avant je finis mon idée. Là, c'est très facile et je regrette vraiment qu'on n'ait pas commencé par ça, même si du coup je suis super à l'aise, vraiment dans mon élément même si... il est 18h30 et je commence à fatiguer. On a pris beaucoup de retard, totalement de ma faute. Et bref ! C'est facile parce que je porte beaucoup plus de tissus. La plupart des tenues sont des robes courtes, voire très très courtes, en-dessous desquelles je mets un maillot ou non ! Il y a aussi des robes de soirée, mais légères avec de beaux décolletés. Ce sont les robes que je prends le moins de plaisir à enfiler, d'une parce que les robes... oui un peu mais pas trop. Mais surtout parce que c'est pas du tout décontracté et que ça transpire la richesse ! Moi je suis une fille du peuple !


« Je dois dire que porter une robe aussi chère... »

« Ouais... 400 munnies, facile. Lola ? »

« 459, si je ne m'abuse. » dit-elle tout en continuant à me filmer comme elle l'a fait tout ce temps. Mon premier à priori sur elle, c'était que je n'aime pas qu'on m'appelle par mon prénom sans me connaître. Moi c'est tout le contraire des gens normaux. Pour le monde, je veux être D.Va et oui, peut-être que pour quelque chose de plus intîme, je serai pour lui ou pour elle Hana mais à part ça... Je comprends pas les gens. Ils m'appellent Hana comme pour avoir du pouvoir sur moi, comme pour dire que eux, ils sont pas des fans mais des gens qui me connaissent vraiment alors que non...  Mais enfin, Lola a passé son temps à nous suivre et à tenir ma caméra donc je suis un peu forcée de lui pardonner.

« Ouille... »

« Cela dit, D.Va, la plupart des tenues que tu as portées sont dans ces prix-là. »

« Ah j'aurais pas dit. Bah ce que je voulais dire, c'est que ça fait bizarre. »

Et donc, la surprise ! On arrive à la surprise ! On amène devant moi un autre mannequin. Un gamin de... huit ans ?

« Voilà. Petit, voici ta maman pour le shooting à venir et maman, voici ton enfant. »

« Que j'ai eu pour mes douze ans, je dirais ! » dis-je avec une voix enjouée en me penchant vers le gamin, brun, avec des yeux bleus alors que les miens sont bruns. Il porte une tenue assortie à la mienne. On nous demande de nous tenir la main et de nous promener sur l'escalier. Un moment, je dois le prendre sur mes genoux et la plupart du temps, on doit faire des visages super blasés, genre famille mystérieuse ou... hyper uppée, je ne sais pas quelle est l'impression qu'on doit avoir des familles se payant des tenues assorties pour 800 munnies.

« Ok et clou du spectacle... Enfin... c'est la robe star de la ligne, on aime ou on n'aime pas... Le mélange d'exotisme et de modernité, selon le créateur : Ceci. »

Il me dévoile une jolie robe soleil, donc sans manches et tombant jusqu'aux genoux. Elle est ceinturée par un beau ruban dont le nœud est dans le dos. Tout est en soie. Quand je la mets, j'ai l'impression d'être une poupée... Les motifs rappellent ceux qu'on voit sur des robes chinoises très serrées, avec un col très élégant et une fermeture entourant la poitrine et rejoignant la gorge, sans jamais qu'il y ait de décolleté. Ici, il y a un décolleté, léger. Et au lieu d'un col, elle a de simples bretelles. Elle est bordeaux, ce qui est classique pour ce genre d'exotisme, avec plein de fleurs sur ses pans. C'est une très belle robe qui...

« Elle coûte 600 munnies. »

« C'est très différent du reste. C'est plus élégant, moins sexy. »

« Tu préfères ? » me demande-t-il tout en me photographiant alors que je pose sans même y réfléchir.

« Non pas vraiment... Mais c'est bien. »

« Legarfield était en étroite collaboration avec la Shinra pour la confection de celle-ci. Il a eu droit aux conseils avisés d'une autre Mlle Song, dont il parle sans cesse. Ca te dit quelque chose ? »

« Non. »

« Une autre asiatique. »

Je me baisse comme pour ramasser un objet, en pliant les genou dignement. On m'a coiffé de façon à ce que j'aie l'air un peu plus chinoise. En me relevant, je jette un sourire à Phil. « Une autre copieuse. » J'éclate de rire. Je suis confiante, surtout après une journée de shooting à voir mon estime de moi voler et s'écraser à répétition. S'il y a une autre personne, dans le département marketing, qui commence à gagner en popularité, avec les mêmes atouts que moi, c'est tant mieux. Rien de mieux que la concurrence. Si je la vois... je l'écrase ! Elle est peut-être un des cerveaux derrière ces robes mais c'est moi qui les porte, ahah !

« Direction la plage, à nouveau. Le soleil va se coucher. »

Pour plus de facilités, je me change déjà, c'est ce que me conseille Phil, pour m'habituer au nouveau numéro. Un maillot deux pièces bleu marine, avec des motifs marins et un châle transparent... oui... sur lequel sont accrochés des petits crabes, des crevettes, des bigorneaux et plein d'autres surprises.

« C'est super moche, Phil. »

« J'y peux rien. »

« Lola, c'est méga moche. » Je m'adresse soudainement à la caméra en changeant d'attitude et avec un air exagérément commercial, je poursuis. « Je veux dire par là que c'est hautement sophistiqué. » Clin d'oeil. Oui mais ça reste moche.

« Tu veux que je m'habitue à quoi ? On s'habitue pas à ce genre de choses. C'est des vrais ? »

« Oui oui. »

« T'as pas un string ou un monokini ? Je peux poser nue si tu veux ! » Clin d'oeil à la caméra.

« Ca peut se faire, juste après que tu t'es promenée le long de la plage sous le soleil couchant, avec ça autour de ta taille. »

Le maillot, je le porte, ça va... Mais ça, même avec un baton... Mais enfin, j'imagine qu'il y a quelque chose de rigolo à tout ça.

« Entre nous, tu les touches bien pour les manger. »

« Oui mais ils touchent pas mes fesses quand je les mange. Et Mlle Song a validé ça ? »

« Bah j'en sais rien. Sans doute. Elle décidait pas vraiment non plus. »

« Ah ben elle est nulle. »

« Bon allez... Le soleil ne se recouchera pas une deuxième fois pour nous faire plaisir. »

« Plaisir, c'est vite dit... »

Je me suis quand même exécutée, par professionnalisme, et pour que le président puisse dire que non seulement D.Va représente le fantasme de la fille parfaite, mais qu'en plus elle n'hésite pas à se mettre dans des situations ridicules pour lui faire plaisir !
Et là c'est le jeu kitsch du châle. Je me ballade les pieds dans l'eau, ce qui est très agréable, avec le châle avec lequel j'ai l'air de danser tant je le change de position. Autour de ma taille, le bout de mes bras. Je tournoie, je le laisse s'envoler derrière moi en ne le tenant que de deux doigts. Tout pour faire croire qu'il est indispensable. Avec plaisir, je fais le même numéro mais cette fois avec d'autres châles et un autre ensemble mais bien sûr, les bonnes choses ont une fin. Je me retrouve dans un joli maillot deux pièces couleur chemise de bûcheron, quand je reprends la caméra à Lola en la remerciant et que je reprends mes habits. J'enlace Lola, j'enlace Phil. Il me remet un disque avec la copie de l'ensemble du shooting, qui doit peser 500 TB, ainsi que son numéro et son adresse, pour qu'on garde contact.


« Les gars, je pense qu'il faut tout oser. Alors, pour mes fans, un geste. Vous m'offrez le maillot que je porte ? Vous aurez qu'à dire que j'ai renversé du guacamole dessus et que vous avez du le jeter, d'accord ? »

« Allez ! Pour ce que ça me coûte. » répond Lola dans un soupir de fatigue.

« Génial ! » Je les quitte en les embrassant une dernière fois et, tous mes vêtements dans les bras et en me promenant dans la soirée sur le port,  en bikini, je fais mon outro à la caméra.

« On finit sur un vote avec un cadeau à la clé ! Vous élisez la meilleure tenue slash meilleure photo de moi en maillot de toute la liste. Et je l'enverrai dédicacée aux trois commentaires que je trouverai les plus cools ou originaux ! Narcissique ? Non, juste une D.Va ! Bisou ! »
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Alors, j’vais commencer direct par ça, ta mission était complète ! Pour ne pas dire long. Vraiment, en te donnant cet ordre de mission, j’me suis pas dit que ça serait aussi poussé dans la démarche.

Démarche que j’félicite, par ailleurs. J’pense qu’il devait s’agit d’un vrai défi pour toi, de devoir faire cela et surtout le rendre cohérent. Que ce soient tes interactions avec Phil’ et Lola, ou encore la description des poses et des mimiques avec le style de D.Va.

Par contre, j’vais te dire ça maintenant, sinon j’risque d’oublier. L’une de mes grosses critiques de ce rp, ce sont simplement les fautes d’inattention. Pour le moment, j’tente pendant la lecture de mes rp à faire plus attention aux règles de grammaire, à l’orthographe et ainsi de suite. Et pour cette lecture, j’ai l’impression qu’il y avait moins de rigueur que d’habitude.

Voilà, je t’ouvre la porte pour me le reprocher à ma prochaine notation !

Je n'ai pas noté toutes les erreurs que j’ai vues, finalement, il n’y en a pas cinquante. Néanmoins, j’reste surpris et j’y attache d’autant plus d’importance quand c’est quelque chose venant de toi. D’ailleurs, pour ne pas faire genre que ça sort de mon chapeau, voici un exemple qui arrive tôt dans le texte.

« Frère, il fait super chaud, y a plein de gens qui ont la banane, je vois à même pas cent mètres des kilomètres de plage et une mère bleue mais... on voit à travers, quoi ! »

D’ailleurs, la phrase porte un peu à confusion.

« …trempant ses mains dans un sceau et en les glissant avec précaution… »

Cette faute, elle a été faite mille fois dans mes rp, j’me trompe toujours et j’la corrige après coup. C’est un « seau » pour l’eau ! Le « sceau », c’est pour une tout autre utilisation.

Bref. Il y en a encore quelques-unes et j’ne vais pas m’amuser à les énumérer pour faire un commentaire plus gros. Et puis, il arrive aux meilleurs d’entre-nous de faire des erreurs. D’ailleurs, j’profite de la parenthèse ouverte pour dire un truc. Chaque fois que j’voyais un « Di » dans ta narration, j’croyais que tu faisais référence à un tic de langage que j’connais bien. Et j’ai seulement compris à un dialogue avec Phil’ qu’il s’agissait simplement du diminutif de ton surnom.

Donc, voilà, c’est la seule critique sur la forme que j’ai à faire. Parlons donc du fond !

Plus haut, il y a déjà une partie de mon appréciation. Cette mission est très complète et j’aime beaucoup voir cette pointe de doute chez D.Va au début du rp et au moment sur la plage, ça ne rend le personnage que plus humain et cela nous redonne un petit « récapitulatif » sur la vision des choses du personnage. J’me pose d’ailleurs la question de connaître les raisons possibles d’un éventuel échec de mission, outre une mort prématurée.

Cependant, pour moi, il manque juste un truc pour qualifier cette mission de parfaite ! Et le plus rageant, c’est que tu en touche un mot durant la mission.

Simplement, le maquillage. Tu sais que j’vis avec ta sœur, et cette dernière regarde très (ou trop, au choix) de vidéo de maquillage. Et par cette expérience unique, j’ai appris que la retouche physique n’est pas toujours liée à un logiciel. Il y a certaines maquilleuses qui font des effets d’ombre et des jeux de lumière afin d’embellir / mettre en avant la poitrine et / ou le bas du dos. Certes, le début de la séance de shooting défend la thématique de la pudeur et j’imagine mal (avec du recul) ton personnage se laisser palper les hanches ou le haut des seins par une maquilleuse.

Et s’en parler de cette partie de l’anatomie, pour compléter certaines poses, le coup de l’eye-liner et conneries du genre aurait été juste parfait. Voilà, de mon point de vue de lecteur à la fin, il y avait juste ce rien pour que l’expérience soit complète. Après, sèche tes larmes, ça ne gâche pas ta mission. Elle est quand même très bien !

Bon, tu te doutes que je n’ai pas tout dit de cette mission, il y a beaucoup à dire et vraiment beaucoup de chose positive. Ma lecture, malgré la densité du contenu, est très facile et c’était cool de voir D.Va en demi-teinte. Le dialogue avec ton agent est très bon, j’pense que c’est le meilleur de ce texte. Il y a vraiment mille choses à dire, sauf que j’vais m’arrêter là pour ne pas passer des heures à tout analyser et donne mon avis sur tout. Vraiment, bonne mission.

Si ! La réflexion par rapport aux études de mannequin au Consulat m’a fait sourire. Il ne fallait pas oublier de signaler ce petit moment.

Mission accomplie !


Normal : 26 points d'expérience + 250 munnies + 3 PS ! Deux en Dextérité et un dernier en Symbiose.

Tiens, dans le sachet que Lola t’a remis avec le maillot, ce n’est pas un ticket de caisse… C’est un rapport ! Vite, demande toi à toi-même de t’en donner un.
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