Le maillet de la justice ! Szp8Le maillet de la justice ! 4kdkLe maillet de la justice ! 4kdk
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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.


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Bon, j’suis en retard. J’me suis levé bientôt, histoire de faire mes exercices pour ne pas arriver en retard au Palais de Justice de la Cité des Rêves et pourtant, ma montre pointe treize heures et quart.

Néanmoins, j’ai une bonne excuse. Il y a un glacier qui a ouvert le mois dernier, un p’tit gars ayant tout appris à l’académie du Consulat et faisant une crème glacée à vous taper le cul par terre. Et puis, il est super sympa ! Il m’a fait un cornet à trois boules… Pistache, myrtille et moka… Pour ensuite me taper la discute en rangeant ses pots. Un gamin charmant, j’aurais bien voulu l’avoir durant mes cours à l’académie. Sauf que les glaces et la bière, ça fait jamais bon ménage. Enfin, vous avez compris, j’ai perdu du temps à discuter avec le gamin et m’voici seulement devant les portes du Palais de Justice. D’ailleurs, il y a un type en robe noir qui tape du pied au sol et qui regarde à droite et à gauche, j’crois que c’est le type que j’dois retrouver et…

— Vous êtes en retard !
— Ouais, pardon… Il y avait un glacier au coin de rue qui…

Autant dire la vérité, il s’agit d’un juge ! Et qu’est-ce que font les juges ? Eh bien, j’vous le donne en mille, ils jugent. Alors, avec la fin de mon cornet en main et de la pistache dans les poils, autant éviter un mon mensonge et risquer la perpétuité ! Ah, elle est pas mal celle-là.

— Pas la peine de perdre plus de temps, vous avez écrire vite j’espère, nous avons plus d’une dizaine de cas à traiter aujourd’hui et il nous faut conserver des traces écrites de nos procès.
— J’sais écrire, c’est déjà pas si mal… Non ?

Il me regarde de haut en bas avant de soupirer et marmonner un truc dans sa barbe, il n'a pas l’air super content. Enfin, il est bien gentil ! Ici, il va juste juger des types du haut d’une chaise en agitant un maillet en vois. Alors que moi, plume et encrier pour la journée ! J’ai déjà connu plus marrant comme mission, enfin, il s’agit d’une sorte de punition pour avoir ramené que trois médecins de la Terre des Dragons.

Donc, m’voici dans le Palais de Justice pour la journée avec de noter c’qui se raconte durant les jugements. Du genre, les alibis ainsi que les sanctions et les paroles de notre bon juge et des accusés. J’déconne pas, j’dois vraiment noter tout ce qui est raconté ! Même les onomatopées, j’vais quand même demander confirmation au juge pour ce point.

Une dizaine de minutes plus tard, j’me retrouve dans une grande salle avec un petit pupitre m’ayant été attribué pour la fin de la journée. Il y a tout le confort nécessaire, une table avec plume et plusieurs encriers ainsi qu’une montagne de feuille et un petit siège pour poser mes fesses. Le juge m’indique rapidement les choses à faire en pointant les différents trucs présents dans la salle, genre la barre à laquelle les accusés devront répondre de leurs crimes et son siège duquel il rendra le jugement. Aussi, il y a pas mal de banc, histoire que les gens viennent voir c’qui se raconte ici.

Ma montre indique treize heure trente, et m’voilà assis sur ma chaise avec la plume à la main alors que le spectacle se dresse devant moi. La salle se remplie tranquillement et j’écris des bêtises sur une feuille, histoire de voir si je n’ai pas perdu la main.

— Le juge Constant Marot.
Un garde devant les portes de la salle avait annoncé l’arrivé du juge, celui-ci arrivant par une porte derrière son perchoir et allant s’installer avant de faire un signe de la main et d’enchaîner. D’ailleurs, tout le monde s'est levé à l’annonce, comme quand le professeur rentre en classe. Bizarre.

— Je déclare la séance, ouverte. Faite entré les accusés.
Dans un autre coin de la salle, des gardes s’activent et ouvrent une autre porte pour qu’une quinzaine de types enchaînée arrive et s’installer derrière une barrière en bois, bien loin du public de la ville. Un peu comme s’ils allaient devenir fous et commettre un nouveau crime au beau milieu du Palais de Juste. Enfin, j’regarde ça et j’écris c’qui se raconte. Deux phrases, ça va, j’tiens le rythme.

— Gontrand Theoghal, accusé de violences ayant causé une infirmité permanente sur la personne de Lucie Theoghal, sa fille.
— Qu’avez-vous à dire pour votre défense.

Des murmures parcourent la salle alors que j’écris rapidement c’qui est dit, la langue sortant légèrement de ma gueule. Alors que j’lève les yeux, j’vois un type tout gringalet avec une paire de menottes s’avancer devant la barre. Genre, j’vois le gars dans la rue, j’pense pas un instant qu’il puisse faire ce genre de chose !

— C’est un accident, un père ne pourrait faire de mal à sa propre fille… Elle a juste trébuchée alors que nous chargions la charrette et… Et le cheval est parti en trombe…
— Un témoin, votre fils, confirme que vous étiez sur votre véhicule et que vous hurliez afin qu’elle s’active plus vite à charger les sacs de grains. Qu’ensuite, vous avez donné un coup de chambrière à votre cheval, précipitant la charrette et brisant le tibia de votre fille. Désormais incapable de marcher correctement et l’handicapant à vie.
— Ce n’est pas vraiment ça… Juste que…

Et ils ont parlé comme ça pendant dix minutes, voir vingt. De mon côté, pas le temps de lever la tête ! J’écris, j’lève le bras et trempe la plume dans l’encrier alors que les deux gars enchaînent argument sur argument. L’accusés à l’air sincère, sauf que le juge laisse rien passé et l’interrompt sans cesse, du coup, il finit par frapper de son maillet et annonce deux ans de travaux non-rémunérés pour l’entretien de la ville. Et qu’accessoirement, que sa famille soit placé dans un centre d’accueil en raison d’autre accusations de violence conjugale.

— Edwil Ticard, accusé de vol avec effraction dans la boulangerie de Ladsa Vim.
Le juge regarde attentivement le gars, un homme d’une trentaine d’années et d’un air bien miséreux, c’est à peine s’il lève la tête pour regarder le juge et il ne cherche même pas à défendre son cas. Nouveau retentissement de marteau et voilà que le juge donne sa sanction.

— Deux semaines de cachot, que ça lui fasse passer le goût du vol. Suivant.
— Yves Riaroc, déserteur de la garde du Consulat en activité à la Cité des Rêves.
— Cinq ans d’emprisonnement, ou le choix de rejoindre la garde et une obligation de dix années de service.

À peine le temps de changer de feuille ! Il n'est pas là pour rire notre juge, il enchaîne et ne donne pas spécialement la chance à tout le monde de répondre. Ou du moins, aux crimes qu’il n’estime pas défendable. Entre murmure dans la salle, bruit de chaîne et coup de maillet, j’me retrouve à écrire comme un dingue et mon poignet supporte plutôt mal l’activité. À peine le temps de profiter d’un moment de répit qu’il appelle déjà un autre accusé.

— Robert Nath, accusé du vol et du viol de la propriété de Margot Delstice.
Cette fois, c’est moi qui hausse un sourcil et quitte ma feuille de papier pour voir un type de cinquantaine d’années avancer à la barre. Et aussi étonnant que cela puisse paraître, le juge à pas l’air de trouver ça choquant.

— Précisé.
— Il aurait volé la chèvre de sa voisine et aurait eu des rapports sexuels avec celle-ci.

Amenant ma patte à la gueule, j’étouffe un rire avant de remarquer que personne ne rigole du tout. Et là, j’comprends qu’en vérité, c’est pas une connerie et que le type est vraiment coupable de c’qu’ils racontent. Autant dire que, dans ma vie, j’avais jamais immergé écrire sur un bout de papier la chose suivante.

« Monsieur Nath sera emprisonné pendant un mois dans les prisons de la ville après avoir reçu quinze coups de fouet pour le vol et le viol d’un animal. »

Autant dire que cela est inédit, et qu’heureusement pour moi, l’accusé suivant à juste été amené pour trouble sur la voie publique en soirée dans les quartiers du Moulin Rouge. Apparemment, le garçon était rond comme une queue de pelle et avait uriné sur les bottes des gardes de la ville avant de vomir dans le casque, précédemment volé, d’un autre garde. Une semaine au cachot et un mois de travaux publics. Lui au moins, il était marrant comme cas à traiter.

— Albert Menson, accusé d’être un espion de la Lumière.
— Vingt ans de prison, aucune remise de peine.

Le maillet résonna dans la salle et l’accusé n’ayant pas pu défendre son cas l’espace d’une minute se retrouve déjà tiré en arrière pour quitter la salle. Bien entendu, il ne le fait pas dans le plus grand des calmes, il hurle au mensonge et affirme vivre dans cette ville depuis de nombreuse années. Alors que j’me décide de regarder le juge, j’le vois en train de tasser ses feuilles avant d’appeler un nouvel accusé, comme si cela ne le touchait pas le moins du monde.

Soupirant, j’note l’échange le plus court du tribunal avant d’entendre l’arrivé d’un voleur de chevaux et une nouvelle sanction. Autant dire que mon poignet me fait toujours aussi mal et j’ne comprends toujours pas la raison d’un emprisonnement pour espionnage. Enfin, c’est pas comme si j’avais mon mot à dire dans cette histoire, je ne suis que scribe et les lois me dépasse de loin.

— Isaac Bierre, accusé d’extorsion de fond sur la personne de Marie Villogue et de proxénétisme.
Même histoire qu’au début, le gars cherche à défendre son cas et le juge casse chaque argument de la personne pour exposer des faits amenés par les gardes de la ville. Là, ils parlent beaucoup et j’suis à la deuxième page pour la même affaire. Et au final ? J’vous le donne en mille, prison ferme et remboursement ! Autant vous dire que, une fois cette affaire terminée, j’ai soupiré en reposant la plume dans l’encrier et regarde sur ma montre.

Il n’est que quinze heures et il y a encore plein de personnes sur le banc des accusés. Lentement, j’tombe sur ma chaise alors que la voix du juge retentit une fois de plus la voix du juge.

Massant ma nuque un instant, j’attrape de nouveau la plume et recommencer à noter les trucs. Après une heure, j’ai eu le temps de faire un petit tableau indiquant le nom et le crime de la personne et terminant par la sanction. Clairement, ça n’a pas été le moment le fun de ma journée ou de ma semaine. Autrement dit, c’était un peu chiant ! Et pas le temps de pratiquer les choses que j’ai appris ce matin, et j’ai pas envie de passer devant le juge pour avoir voulu joué pendant ma sanction.

Encore trois heures de travail, j’le savais, il aurait fallu que j’prenne à boire et à manger.


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Mission accomplie.

Quand je vous ai donné les missions punition, je m'attendais à quelque chose de pas terrible et espérais quelque chose de vraiment bien parce qu'on est vraiment dans un cadre... auquel les boss des différents groupes n'habituent plus : Des missions très sobres. En somme, des missions en trois lignes avec des intitulés très simples, style "Va tuer du sans-coeur". Personnellement j'ai toujours voulu faire des intitulés bien expliqués pour justifier la nécessité d'aller tuer ces sans-coeurs, pour vous donner des pistes de réflexion durant le rp, pour que vous ayez quelque chose à dire. Et comme toi tu as commencé au Consulat, j'ai la prétention de croire que la façon de faire au Consulat a du au moins un peu t'influencé en tant que futur boss de la Coalition noire, etc.

Mais je pense que les missions aux intitulés très courts ont la force de laisser totalement le champ-libre à la personne. Dans le sens où c'est elle qui va devoir se démerder pour faire d'une mission chiante un bon rp. Et c'est toujours très dommage quand on voit que ce n'est pas fait.

Bon ici, c'est évidemment très bien. Y a deux défauts.

D'une, y a quelques erreurs qui ne sont pas orthographiques à proprement parler mais... qui relèvent d'un manque de relecture évident. Surtout durant la première moitié du rp.

De deux... Le dernier cas du proxénète. C'était sans doute le cas le plus intéressant dans la mesure où on est dans la cité des rêves qui a un lien très trouble avec la prostitution. Elle l'a prohibé avant le Consulat, et genre à la mode de Frollo donc hyper violemment (en témoignent des personnages comme Mila et d'autres)... Elle existait encore, de manière assez forte notamment avec les gitans qui étaient moins regardant pour ça. Puis le Consulat la légalise et tend maintenant, avec le temple d'Aphrodite, à l'encourager.

Là on parle d'un proxénète d'accord mais justement. Je sais que ça ne se dit pas mais on pourrait imaginer dans une des cités dorées un proxénète qui soit ok. Donc là, y a un appel à défense obligatoire, oui.

Tu dis toi-même que c'est le cas le plus long mais tu ne le détailles pas du tout, ce que j'ai trouvé dommage dans la mesure où je pense que tu savais que c'était une bonne piste mais que tu ne l'as pas exploitée.

Mais j'ai trouvé cette mission vraiment bien dans la mesure où tu fais ce que j'ai toujours voulu rendre, tu expliques la justice de la cité des rêves. Bon, je suis pas du tout expert et on croit peut-être des énormités sur la justice de Paris au 15ème siècle mais enfin... Concrètement, je pense comme toi que le Consulat n'a pas vraiment changé la justice en elle-même à la cité des rêves. Et ça tu le rends très bien. On a un jugement qui laisse très peu de place à la défense, voire aucune.
Ce sont les lois que le Consulat a changé, rien d'autre.

Ca aurait été cool qu'il y ait des jugements de personnes venant des autres cités dorées, en l'occurrence, le jardin radieux (puisque la terre des dragons est encore sous l'hégémonie de l'empereur et que Atlantica ne laissera jamais, j'en suis sûr, un autre pays juger à sa place.)

Ca je ne te l'avais pas dit mais ça avait été dit ici et là : Le palais de justice de la cité des rêves est en réalité l'endroit qui juge la presque totalité des crimes du jardin radieux et de la cité des rêves. Qu'ils soient mineurs ou majeurs, c'est là-bas que ça se passe. Et en-dehors du fait que tu ne le savais pas (ou peut-être pas), j'aimerais bien rendre ça clair, je dois dire. En vérité, les deux seuls lieux de jugement dans la cité des rêves et au jardin radieux sont : le Palais de justice pour la plupart des cas et le Sommet des arts dont la justice est souveraine (mais qui la rend dans de très rares cas, genre Roxas)

Et on remarquera que les deux ne laissent pas grande place à la défense ^^.

Enfin voilà, j'ai trouvé ça très chouette. Petite mention aux noms et aux cas que tu as décrits qui sont assez réalistes. C'est pas Bob qui a frappé Jerry. Tu essaies de trouver des prénoms, des noms et des cas un peu parlant, ce que j'ai trouvé franchement appréciable. En fait, tu as fait un peu le contraire de ce que tu as fait dans ta mission précédente, dans un autre sens : Tu aurais pu décrire très bien trois cas mais tu as décidé d'en traiter dix, ce qui ici était préférable.

Et l'intro est très bien.

Donc mission facile : 12 xp, 120 munnies et 2 PS en magie.
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