Si déception il y a, elle ne viendra pas de moi. J’aime faire les choses convenablement.
Dans la rue, habillée comme une simple civile, parmi les quelques corps se perdant dans cette rue d’Illusiopolis. J’appuie une épaule nonchalamment sur le fourgon noir. Quelques gouttes d’eau glissent sur ses parois. Du coin de l’oeil, j’observe la sortie du building. En apparence, je ne suis qu’une fille qui attend son mec devant la voiture.
Le Président souhaite me mettre à l’épreuve. Ou plus précisément, c’est lui qu’il souhaite mettre à l’épreuve. Nous verrons. Ce sera dans des circonstances inhabituelles mais cela ne m’effraie pas. Cela ou quelque chose d’autre, qu’importe pourvu que cela me rende visible à ses yeux. Il semble avoir compris que ce genre de pratique ne me révulsait pas.
Ca y est. Il sort.
Une silhouette —que j’ai déjà longuement étudiée les derniers jours pour être certaine de la reconnaître— sort par la porte principale. Hey Doc Brown. Il parait qu’on vous appelle comme ça, alors je me permets.
Très naturellement, je frappe lourdement à trois reprises sur les parois du véhicule.
En quelques secondes, alors que le Docteur a à peine entamé sa marche, plusieurs hommes imposants et encagoulés sortent et vont dans la direction indiquée par mon indexe, celle de ma cible.
Je sais déjà que cet homme est puissant, bien plus résistant que je ne le suis. Mais les hommes sont bien plus nombreux, ils l’emporteront, et je suis couverte par la Shin-ra.
Ils s’en prennent à lui par derrière. Un tente de le prendre par le cou et l’immobilise. L’autre par le bras. Bien que surpris, il est agile et évite plusieurs coups.
Les quelques gens qui étaient dans la rue s’en sont déjà allés, effrayés par la rixe.
Je reste là à les observer, sans bouger le petit doigt, sans m’abîmer un seul ongle. Je ne jubile pas mais je ne les plains pas non plus. Après quelques instants, ils parviennent enfin à le maîtriser, ou plutôt à l’assommer si l’on s’en tient à son air vaseux.
Le Docteur a trouvé ses appartements tout à fait agréables. Depuis qu’il est là, il n’a de cesse de nous féliciter de la charité et de l’hospitalité dont nous faisons preuve. De bonne humeur, il l’est, à n’en pas douter. Il mange beaucoup, est très discret.
Je passe devant sa porte après une longue journée de labeur standard au centre-ville. Ironiquement, je m’adresse à notre invité.
Il est couché — plutôt recroquevillé en fait — dans sa cellule. Cette petite chose, cette petite pièce, où l’on n’a pas assez de place pour s’éloigner de toute son long. Cette petite pièce où il fait humide et sombre et où peu d’air entre, faute d’aération suffisante. Cette petite pièce où il n’y a aucune lumière, que celle du couloir lorsque j’ouvre le petit volet sur la porte.
Un coup retentit, c’est celui de son pied sur la porte en métal. Il n’a rien bu ou mangé depuis trois jours, il n’a pas vu la lumière, il dort à même le sol — mal.
Je passe de temps en temps, voir comment il évolue, quel est son moral car il faut qu’il soit bien entamé si je dois passer à l’étape suivante. Je n’attends pas plus longtemps et quitte les lieux une fois de plus. Je reviendrai plus tard.
En somme, j’ai enlevé Docteur Brown.
Dans la rue, habillée comme une simple civile, parmi les quelques corps se perdant dans cette rue d’Illusiopolis. J’appuie une épaule nonchalamment sur le fourgon noir. Quelques gouttes d’eau glissent sur ses parois. Du coin de l’oeil, j’observe la sortie du building. En apparence, je ne suis qu’une fille qui attend son mec devant la voiture.
Le Président souhaite me mettre à l’épreuve. Ou plus précisément, c’est lui qu’il souhaite mettre à l’épreuve. Nous verrons. Ce sera dans des circonstances inhabituelles mais cela ne m’effraie pas. Cela ou quelque chose d’autre, qu’importe pourvu que cela me rende visible à ses yeux. Il semble avoir compris que ce genre de pratique ne me révulsait pas.
Ca y est. Il sort.
Une silhouette —que j’ai déjà longuement étudiée les derniers jours pour être certaine de la reconnaître— sort par la porte principale. Hey Doc Brown. Il parait qu’on vous appelle comme ça, alors je me permets.
Très naturellement, je frappe lourdement à trois reprises sur les parois du véhicule.
-Sortez-de là, il est arrivé.
En quelques secondes, alors que le Docteur a à peine entamé sa marche, plusieurs hommes imposants et encagoulés sortent et vont dans la direction indiquée par mon indexe, celle de ma cible.
-Attrapez-le.
Je sais déjà que cet homme est puissant, bien plus résistant que je ne le suis. Mais les hommes sont bien plus nombreux, ils l’emporteront, et je suis couverte par la Shin-ra.
Ils s’en prennent à lui par derrière. Un tente de le prendre par le cou et l’immobilise. L’autre par le bras. Bien que surpris, il est agile et évite plusieurs coups.
Les quelques gens qui étaient dans la rue s’en sont déjà allés, effrayés par la rixe.
-Allez, faites plus vite et enfermez-moi ce fabuleux Docteur.
Je reste là à les observer, sans bouger le petit doigt, sans m’abîmer un seul ongle. Je ne jubile pas mais je ne les plains pas non plus. Après quelques instants, ils parviennent enfin à le maîtriser, ou plutôt à l’assommer si l’on s’en tient à son air vaseux.
-Dans la camionnette et en route.
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Le Docteur a trouvé ses appartements tout à fait agréables. Depuis qu’il est là, il n’a de cesse de nous féliciter de la charité et de l’hospitalité dont nous faisons preuve. De bonne humeur, il l’est, à n’en pas douter. Il mange beaucoup, est très discret.
Je passe devant sa porte après une longue journée de labeur standard au centre-ville. Ironiquement, je m’adresse à notre invité.
-Salut !
Il est couché — plutôt recroquevillé en fait — dans sa cellule. Cette petite chose, cette petite pièce, où l’on n’a pas assez de place pour s’éloigner de toute son long. Cette petite pièce où il fait humide et sombre et où peu d’air entre, faute d’aération suffisante. Cette petite pièce où il n’y a aucune lumière, que celle du couloir lorsque j’ouvre le petit volet sur la porte.
Un coup retentit, c’est celui de son pied sur la porte en métal. Il n’a rien bu ou mangé depuis trois jours, il n’a pas vu la lumière, il dort à même le sol — mal.
Je passe de temps en temps, voir comment il évolue, quel est son moral car il faut qu’il soit bien entamé si je dois passer à l’étape suivante. Je n’attends pas plus longtemps et quitte les lieux une fois de plus. Je reviendrai plus tard.
En somme, j’ai enlevé Docteur Brown.