Désolé pour l’attente.
« le paysan lui présenta sa main, et énuméra sur ses doigts ses exactions du jour. « Troubler le calme du village, ignorer de présenter vos requêtes au conseil municipal, sciemment entrer dans des réserves de grain qui ne vous appartiennent pas, mettre à sac lesdites réserves tout en y étant entré par effraction ! »
Je dois dire que… ta première phrase m’avait jeté dans la confusion. D’une parce que je ne me souvenais plus vraiment de ta mission sauvetage là-bas, mais également parce que c’était un exploit… donc tu pouvais faire ce que tu voulais !
Ce simple rappelle aide le lecteur à se situer tant temporellement que logiquement. On sait pourquoi t’es dans la mouise ! Même si c’est juste des pécores !
« Le maire de la ville le regardait avec insistance »
C’est ça que j’aime bien avec vous ! Vous construisez sans cesse les uns sur les autres. Quand Agon avait créé le village il y a de ça de nombreuses lunes, en lisant son rp, il ne me semble pas qu’elle mentionnait un quelconque maire. Et dans mon imaginaire, le village n’était que trois cahutes avec Guetnoc et Roparz qui s’engueulaient ! Puis tu en as fait une ville, et grâce à cet exploit tu développes encore un peu plus le truc. C’cool.
Bon par contre ça reste un village hein ! N’allez pas m’en faire un château dans trois rps !
« La crédibilité de son interlocuteur fut alors mise à rude épreuve puisque, expliqué sans vraiment trop de sens, le raisonnement de Fabri quant à l'étrange épidémie que subissait le village était tout sauf clair. »
La fatigue joue peut-être mais… Ouah ! Trois lectures juste pour tenter de comprendre ta phrase ! Je dirai que tes virgules mettent à rude épreuve mes capacités de compréhension également ! Il ne faut pas trop en mettre, mais essaie de les positionner aux bons endroits. Par exemple, après Fab et avant était permet d’isoler la cause de ton explication farfelue. Mais je pense que, malgré ça, le plus dur à comprendre, c’est la crédibilité mise à l’épreuve, et l’explication sans sens. Comme nous ne l’avons pas eu, et que rien n’indique que Fab a raconté conneries sur conneries depuis sa venue… c’est dur de visualiser la discussion, et ce tournant précis que tu essais de faire passer. J’imagine que la « crédibilité » doit faire référence à l’aisance à l’oral de Fab qui est peut-être plus soldat que politicien même… sans certitude.
T’écris bien ! Mais parfois il vaut mieux privilégier un sens plus simple, plus aisé à saisir qu’une belle phrase ! J’aurai aimé que les Grecs pensent pareil !
« Le maire parut satisfait de l’explication, comme le prouva son hochement de tête et son souhait d'une bonne journée au soldat du Sanctum, qui resta sur place. »
L’idée est… sympa. Le sanctum, même sur ses propres terres, n’est pas toujours bien vu. C’est normal, logique d’avoir des opposants. Mais… je ne peux m’empêcher de me dire que c’est étrange. Le village est sous le coup d’une maladie, un agent du gouvernement (on va dire) vient pour enquêter et trouve le problème… et un sous-fifre vient réclamer des comptes ? Le maire aurait du te remercier. Potentiellement te mettre dehors rapidement maintenant que tu as réglé le problème (s’il n’aime pas le sanctum) mais pas t’engueuler sans raison… et repartir aussi rapidement.
En lisant le début du rp, j’avais l’impression que l’engueulade durait depuis un moment, que Fab était complètement démuni face à un politicien qui râle pour le plaisir… et on résout la crise assez facilement (par une solution déjà donné à la fin de ta mission si je ne me plante pas).
Tu peux faire mieux !
« du bâtiment de pierre était plu qu'agréable »
Plus ! Attention aux fautes !
« la température de l'intérieur du bâtiment de pierre était plu qu'agréable, le soleil était monté haut dans le ciel et tapait fort ne cette fin de matinée. Il était accompagné d'un très léger vent qui n'était définitivement pas assez fort pour rendre la température plus supportable. »
Toujours les fautes : en*
Cependant, plus important, c’est la lourdeur du texte. Tu as beaucoup de vocabulaire, beaucoup de connaissances, tu sais créer des ambiances, rendre un texte vivant et plaisant à lire. Et là, en deux phrases, tu répètes température et fort ! Fais attention à ça !
« « Je l’ai trouvé ! » — Rhys trotta avec aisance vers Fabrizio, tandis qu’Agon le suivait à quelques mètres de distance. »
Alors ! C’est pas mal de reprendre directement à la suite de Fab. Ca permet de ne pas casser le rythme, et si on s’en souvient, tu partais directement pour Mornevie avec Rhys lors de ta dernière mission (sauf erreur de ma part) donc on ne se sent pas perdu. A condition d’avoir lu cette dernière bien entendu.
Mais le problème de perdre ton lecteur n’est pas le plus important ! Tu enchaînes directement oui… et puis tu nous sors de longues tirades sur qui est Fab ! Que tu exposes votre relation, entre vous et celle à Mornevie ? Ok, pourquoi pas, c’est une bonne idée. Mais le reste, alors qu’on ne sait pas d’où tu viens, ou pourquoi tu es venu… ça fait un peu lourd je trouve. Pense à espacer ce genre de penser. Tu commences dans le moment présent, tu te rappelles de qui t’a envoyé à Mornevie et tu te moques intérieurement de Fab, tu lui parles en lui donnant la raison de ta venue, puis, alors que tu le regardes, tu peux potentiellement amené tout le bardas sur qui est Fab. Je pense que cette manière de faire serait plus agréable à lire. Vos textes sont liées, sont la suite de précédents. Et c’est bien. Mais ne perdez pas le lecteur occasionnel qui n’a pas tout lu de vous deux.
« cette mission lui avait permit de rencontrer Gregor Martigan. Ce paysan qu’il finissait (à l’usure) par apprécier. Lui, et d’autres, comme le jeune Ian ramené dans les ordres. »
Là aussi ! Un petit lien rapide, discret sur ton passé avec ces persos et ta mission, c’est sympa. C’est efficace (même si je ne vois pas pourquoi tu parles du marchand) ! Tu écris bien, et tu crées de la vie. Tu as de bonnes idées dans tes rps.
Mais il faudrait que tu apprennes à faire léger. Pense que tu peins et non que tu écris. Tu n’appuies pas le pinceau contre la toile comme une tarée. Tu fais de légère touche, tu effleures ton support ! Et c’est au fur et à mesure, peut-être avec un peu de recule, qu’on aura la vision entière et magnifiée de l’histoire.
« sa propre mauvaise foi. L’homme de foi »
Je ne te refais pas le même speech que pour Fab, tu l’as lu !
« Aucun d’eux ne pouvait se douter de la sombre inquiétude qui planait sur Mornevie tandis que les récoltes du village paraissaient filer entre les doigts de ses habitants, malgré la promesse que « les choses seraient arrangées ».
« — Ah Monsieur Valeri, nous vous trouvons enfin »
Et on enchaîne enfin sur le présent ! Les choses avancent ! Bon, comme je te l’ai dit, espace peut-être un peu les souvenirs, anecdotes et pensées. Mets un peu d’action !
Comme dit Chen pour les longs monologues, ne serait-ce qu’une ligne pour dire que tu bouges la tête, bouge les bras, salue Fab ou le maire que tu as vu sur la route… quelque chose quoi !
Ensuite… Sombre inquiétude ? Même si le village a encore des malades, la source de l’empoisonnement a été trouvé, Fab s’en débarrasse et il y a une solution pour contrer la famine qui les guette. Donc… j’veux bien que durant votre passage, il se passe une autre chose traumatisante dans ce petit village, mais… Créer la progressivement. Agon vient de se pointer après des semaines voire des mois sans y avoir foutu les pieds, et il repère déjà une sombre inquiétude ?
Vous savez bien construire vos histoires toutes les deux, montrez le ! Ne tombez pas dans des facilités !
« L’Archiviste a eu vent de la fin des troubles de Mornevie et m’a fait parvenir ses désirs. A savoir, que nous vous rejoignions afin d’en apprendre plus sur ce qui avait pu se produire et accompagner la population. »
En parlant de facilité !
Honnêtement, je dois avouer être déçu. Fab et Ian avaient été envoyé là-bas pour régler le problème. S’ils avaient eu besoin de monde, je conçois qu’on aurait envoyé d’autres personnes mais ce n’est pas le cas.
Alors que, globalement, Fab est a peine parti depuis 5 minutes, l’archiviste envoie quelqu’un pour te chercher toi qui est déjà occupé à rassembler des fonds, de la nourriture et tout ?
Je rappelle que ce rp a eu place peu de temps après BE. Les ressources humaines étaient tout aussi rares et précieuses que le reste. Si en temps normal, le comportement de l’archiviste est… illogique on va dire, il devient carrément stupide et dangereux en temps de crise.
Vu le passif que tu nous as décris en long en large et en travers, dire qu’Agon y retournait parce qu’il s’inquiétait, de son propre chef… Ca aurait eu beaucoup plus d’impact, ça aurait été tellement plus cohérent.
Et ça explique pourquoi un prêtre et un guerrier soucieux désertent leur poste !
« L’une des questions à venir était délicate, et il craignait la réponse. »
Le pire, c’est qu’on a ce soupçon d’inquiétude chez Agon !
Si vraiment ce n’était qu’une mission parmi d’autres, sachant qu’en plus il n’est pas réellement un homme de foi… la question n’aurait pas été délicate justement. Et il n’aurait eu aucune inquiétude concernant la réponse !
Voilà voilà… c’est dommage !
« Combien de temps depuis qu'il avait envoyé Ian prévenir les autorités compétentes que l'épidémie n'était rien d'autre qu'un probable effet boule de neige lié à une mauvaise récolte et des forces de la nature ? Il n'en avait, mais alors, aucune foutre idée. »
Je trouve que foutue idée sonne mieux… mais je suppose que c’est personnel.
Ici on retrouve le problème de la temporalité ! Il faut quoi ? 4 heures de cheval, à une demie-journée, pour se rendre à Mornevie ? On compte le temps de la mission de Fab, allez disons une heure. Le fait que Ian est retourné à la capitale donc de nouveau le même temps de trajet (et il ne revient pas dans son village alors qu’il était mort d’inquiétude de base hein!). Puis on envoie Rhys sur la route d’un autre village encore plus loin. Il croise Agon, mettons à deux heures de la capitale. Et ils font route vers Mornevie. Même si on compte que les deux compères ont mis deux fois moins de temps (donc entre 2 et 6 heures) pour aller à Mornevie… ça laisse minimum 8 heures à Fab pour virer les sacs d’un silo. Au vu de sa condition physique, même si on compte la chaleur, la fatigue et sa blessure (sans compter qu’il peut être aider des villageois aussi potentiellement)… J’pense que c’est largement suffisant pour qu’il ait parfait son bronzage le temps que vous soyez réuni.
Je comprends que l’opportunité de rp ensemble vous plaise, et c’est cool que vous le fassiez. Cependant, n’oubliez pas la cohérence et la logique derrière !
« « Alors, pour faire court, disons que... »
Il chercha ses mots, le temps de quelques secondes. Pendant ce temps et de manière fort involontaire, il se résumait ce qu'il connaissait d'Agon Wiley. »
Voilà ! Ca, je trouve ça bien mieux ! Une petite phrase, deux paragraphes assez courts pour décrire Agon et tout et on retourne à l’action. Même si c’est pour l’arrêter après la fin de cette explication pour de nouvelles pensées, de nouveaux souvenirs. Ca allège grandement le rp, et ça évite de se retrouver après tes 10 paragraphes à se demander ce qu’on lit, ce qui se passe.
Comme je sais globalement tout ce que vous avez fait depuis que je suis boss, et que je lis tout d’une traite, ça ne me pose pas trop de problème. Mais j’imagine facilement les difficultés pour un lecteur qui vous lirait au jour le jour.
Pensez peinture ! Comme vous êtes deux artistes en plus d’être écrivaines, c’est pas bien dur ! Vous êtes déjà cablés pour ça !
« Ensuite, pas de maladie, juste des plantes moisies, et comme beaucoup de gens en ont mangé, ils sont tombés malades. »
Je te laisse relire ta phrase ! Ca me semble évident.
« saloperie. »
Le bilan était lourd, parce que le bilan se résumait en sacs de seigle, sacs de farine, sacs de n'importe qui qui avaient étés stockés dans ce silo et qui avaient pu être contaminés par la saloperie »
Outre le langage que je préfère châtié, c’est surtout la répétition le problème. Diversifier comme vous savez si bien le faire !
« c'était un prêtre, il s'y connaissant probablement en maladies, en soins et en prières curatives »
C’est assez drôle ! Parce qu’on sait qu’Agon est un imposteur mais aussi parce que tous les prêtres ne sont pas médecins, loin de là.
Mais ça va avec l’image moderne qu’on a du monde médiéval (surtout avec de la magie et tout).
Vivent les barbiers et les sangsues !
« Et Aleile, qui avait, depuis le décès de sa sœur Sedris lors de l'attaque de la Coalition Noire, entamé une formation d'apprenti alchimiste dans une boutique de bonne réputation de la ville. »
Alors autant je connaissais le marchand d’Agon, donc je n’ai pas eu besoin de précision (même si, à la réflexion, comme on ne le voit pas dans le rp, deux trois détails auraient aidé le lecteur occasionnel), autant… Tu me sors déjà de ces noms ! Et j’ai aucune idée de qui sont ces personnes. J’ai dit d’effleurer la toile mais mettez y de la couleur aussi, des détails ! Vous n’êtes plus à deux ou trois phrases près pour expliquer qui sont ces gens, d’où ils sortent, d’où vous les connaissez et que sais-je d’autre encore !
« Il s'était toujours considéré comme imperméable à la magie, mais, comme l'indiquait sa facilité à faire naître une petite flamme dans le creux de sa paume afin de mettre le feu aux sacs de céréales, ce monde avait fini par détendre sur lui. »
Question intéressante ! Un habitant d’un monde sans magie (passons les gargouilles, c’est Quasi qui est fou) peut-il acquérir la magie en vivant dans un univers « féérique » ? Si on prend Peter Pan et sa bande… non, pas tellement. Ils ont besoin de la magie des fées, les pirates et indiens sont impotents. Mais comme nous avons des pjs qui sont cheatés… ouais pourquoi pas ! Ca mérite un essai théorique !
J’vais vous faire plancher dessus Agon et Fiathen !
« Non, il n'avait aucune peur de tout ce qui était feu et incendies, même si les événements de l'année passée avaient largement réduit sa propension à se tenir proche de flammes, fussent-t-elles bougies ou tas de sacs brûlants allègrement dans la brise d'un début d'après-midi. »
L’idée que les conséquences d’un rp fasse naître une peur est super cool ! Ca peut être agaçant mais c’est le jeu ma pauvre Lucette.
Et ce passage… me laisse perplexe. Ok, comme tu le dis, il n’a pas peur. Il utilise le feu, il transpire pas à grosses gouttes juste à la mention du mot, et n’a pas une douleur atroce qui lui déchire l’échine juste à ce souvenir… mais il s’éloigne quand même. Donc, tout guerrier qu’il fut… est-ce possible qu’il en ait peur tout de même ? Ne serait-ce qu’un peu ?
Je ne le saurai pas ! Mais j’aime bien l’idée que c’est l’cas !
« Est-ce que vous êtes familier avec les Arsenault ? »
Un jour faudra les crâmer ceux là.
« « Eh bien… » — Agon tourna la tête vers Fabrizio. Il avait jusque là été occupé à regarder les récoltes prendre feu. Oh bien sûr, il avait remarqué les brûlures qui tapissaient la joue du garçon, et coulaient le long de son cou. Il savait très bien d’où elles lui venaient. Son regard se fit et plus grave et plus posé, pendant une demi-seconde de silence qui le ramena aux évènements qui suivirent l’attaque. »
Et tu le fais également ! Voilà, ça c’est bien ! Comme quoi, généralement, quand on a un truc à critiquer sur tes rps, il suffit juste d’attendre la suite avec toi !
« C’est le moment où vous avez le droit à un résumé des épisodes précédents. »
Et… tu m’as sorti complètement du rp.
C’est personnel, mais briser le quatrième mur (sauf en de rares occasions), parler clairement de notre monde et de ce qu’il contient… ça me sort toujours de la lecture. Je n’aime pas ça, mais alors pas du tout.
C’est possible d’inclure une chanson de Dion par exemple, mais il faut que ça vienne des personnages du rp, qu’on ait l’impression qu’ils l’aient inventé. Autre que ça, ça me fait détester le texte que je lis (et fort heureusement je te note, sinon j’aurai probablement arrêté de te lire).
Petit coup de gueule personnel mais bon. On ne peut pas se dissocier complètement de ce qu’on est, de ce qu’on aime (je ne te dis pas ça pour que tu arrêtes, si ça te plait et que t’es à l’aise, continue).
« Un gamin (Fabrizio) lui avait donné pour mission de se rendre à Mornevie. »
Bon, on sort de nouveau complètement du présent et de l’action, et c’est retour à raconte moi une histoire Père Agon.
Mais c’est pas pour ça que je reprends ta phrase !
Durant tout le long de ton rp, dès que tu parles de Fab, tu le rends juvénile à un bon ! Si je devais retenir une idée de la fin de votre rp, c’est qu’Agon c’est un vieux pépé de 90 balais, et Fab un bébé de 5 ans !
C’est assez drôle comme vision des choses.
« Petit bled autour duquel gravitaient cinq terres tenues par des familles tantôt paysannes, tantôt artisanes. »
Au départ, j’allais élever une critique… mais c’est plutôt un compliment qui vient !
C’est vrai que de la manière dont tu avais écris Mornevie, c’était un petit village avec de vastes terres. Quelques familles vivaient là-bas et puis c’est marre. Puis Fab est passé par là, et a étendu le village.
Chose que tu réutilises très subtilement par tantôt artisane. J’aime bien !
Bon, je le redis quand même pour tous. N’allez pas m’en faire un château dans vos prochains rps !
« Sa vengeance serait terrible, et il prit sur lui d’empoisonner le peu de cultures qu’elle se réservait au vinaigre. »
Plus que parfait ! Tu fais un récit d’événement antérieurs à ceux que vous vivez. T’es littéralement devenu conteur là ! Donc imparfait, passé simple à la rigueur. Sinon, plus que parfait.
« Affaire de brouiller les pistes. »
Histoire de
« le chef de famille Arsenault était d’un sang chaud dangereux »
Parce qu’on peut être d’un sang chaud hippie ? Ca me paraît bizarrement dit même si on comprend l’idée.
« il était celui qui montait le premier à la marche supérieure »
L’étape suivante/supérieure. L’échelon aussi.
Mais la marche supérieure ? Première fois que je le vois.
« Bien que, quelque part, contrainte par son père, elle devrait payer pour ce crime qui, au-delà du vandalisme pur, aurait pu coûter la vie aux Bourget. »
Ton mélange temps/mode n’est pas évident à comprendre mais… Agon veut faire payer Alice du coup ?
Et je viens seulement de m’en rendre compte mais… Autant Ian qui dégage et est formé pour devenir un homme bien, ça enlève un poids au village. Autant… Laisser Alice libre, ne pas emprisonner le père… Qu’est-ce qui rétablit la paix et la sécurité dans le village ? Rien. Les querelles sont toujours présentes. Les moyens d’agir aussi. Et un fou dangereux pense avoir été invisible sur les radars du Sanctum (le fait que seul Agon sache la vérité joue pour lui en plus). Mouais mouais mouais… C’est pas joli joli tout ça !
« le prêtre fit craquer ses doigts avant de reprendre. »
A défaut de prendre quelque chose de précis…
On est à deux rps partout, et jusqu’à présent, vos échanges ont été… quasiment nul. Pas dans le sens mauvais hein !
La plus grande discussion, c’est entre Agon, Rhys et Agon (ouais tu parles beaucoup) !
Pour un rp en commun, de votre initiative et où vous êtes réuni tout du long… c’est dommage d’en avoir si peu.
On a beaucoup de souvenir, beaucoup de descriptions et de rappel. On a les discussions Rhys-Agon, et le compte rendu de Fab (plus longue discussion à ton encontre)… et voilà. Le but d’un rp à deux, c’est vraiment de mettre l’accent sur le dialogue, les échanges ! Si encore il y en avait des non-verbaux, pourquoi pas… mais c’est pas vraiment le cas.
Je le redis, c’est vraiment dommage. Certes, on est sur un début de rp, mais vu tous les liens et souvenirs que vous avez du lieu, et entre vous… Y aurait de quoi discuter pendant des heures ! Ne serait-ce que de votre ressenti post BE.
« si jamais on lui sort que la prochaine fois, c'est les villageois qui vont venir lui quémander son blé »
Je rappelle quand même que dans le premier rp, tu étais la figure d’autorité, le représentant du sanctum, ce qui t’accordait le loisir de ne pas t’expliquer. Tu avais l’immunité !
Sans dire que c’est des conneries, si on se base là-dessus, tu es l’état. Une de tes villes a un soucis, et un habitant peut le régler sans que ça ne lui soit trop préjudiciable. Tu lui demandes, s’il refuse, tu te sers. S’il se plaint, tu le préviens qu’effectivement, à s’opposer aux villageois et à l’état, il risque d’être pendu. Point barre.
T’es la loi !
« J'attendrais votre rapport avec le plus vif intérêt. »
Agon, docteur es pécore.
Même si c’est pas le cas, j’aime bien l’idée que Fab donne des ordres au prêtre ! Et qu’il se glisse les pieds sous la table en attendant. C’est marrant. Pas possible à tenir sur tout le reste du rp mais c’est marrant !
« Sa première solution probablement, mais il avait le privilège d'avoir, littéralement, d'autres cordes à son arc. »
Métaphoriquement. A moins que Fab ait emmené son arc pour enquêter sur une épidémie… et qu’il se trimballe avec plusieurs cordes de rechange.
« Il n'entendit pas clairement ce que Ian Goguen, essoufflé et s'approchant d'eux à grands pas, venait de leur dire. »
TADAAAAAAAAAAAAAAAAA
Donc on revient sur un soucis de cohérence. Déjà, c’est bien qu’il soit revenu. Ca fait sens puisqu’il était inquiet.
MAIS
Il revient après avoir déposé son message, que Rhys soit parti et que lui et Agon soit arrivé ? Les tires au flanc, on les fouette en temps de catastrophe hein !
« Sa présence ici... signifiait bien des choses. »
A vrai dire, comme vous êtes parti en mission ensemble, s’il n’est pas retenu par autre chose… il vient juste terminer sa mission avec toi, potentiellement resté quelques jours pour s’occuper de son père. Au delà de ça… Quelles choses ?
« AH DANS TA GUEULE VALERI ! — Hem. Ressaisissons-nous. »
Je ne sais pas si c’est le gras, ou la grosseur du texte mais… j’ai eu plus l’impression que c’était la personne Agon qui disait ça à la personne Fab… Donc encore une fois, briser le quatrième mur (plus le langage)… C’est violent comme réaction, et ça sort très facilement quelqu’un de la lecture.
« sur la Foi. Une Foi que Ian découvrait au contact des gens du Sanctum et qui le travaillait. Et l’homme (de foi »
Ca se passe de mots.
« Qui était le con qui avait monté cet ordre de mission ? »
On s’le demande !
« Dans quelle sombre pagaille s’était-il mit ? »
On en revient aux raisons faciles données précédemment. Comme Agon n’est pas venu de son chef, qu’il a eu une mission… bah vu les précédentes, il ne peut pas s’attendre à une promenade de santé !
Donc à moins qu’il regrette d’avoir rejoint le Sanctum (ce que cette phrase ne laisse pas pensée explicitement)… Il ne s’est mit dans rien du tout. On l’a envoyé. Donc il connaissait un minimum ce qui se tramait.
« A croire qu’il était ce genre de professeur qui avait la solution, mais laissait tout de même son élève trimer pour qu’il ait la satisfaction de travailler son propre raisonnement. »
Encore le même reproche mais… ça serait bien que l’élève partage un peu. j’ai l’impression que le rp se passe dans un sens, le tien Agon. Fab pourrait ne pas être présent, je ne suis pas sur que ça changerait quelque chose.
Vous faîtes un rp à deux les filles, ça serait bien que ça se voit (même si vous avez pu décider des événements, de qui les introduit et tout ensemble… en rp niet)
« A contrecœur, il continua d'écouter le prêtre, qui n'en finissait plus de parler. »
Exactement.
Xaldin m’a pas mal reproché mes conversations temporelles. Je réponds à tous, je reviens sans cesse en arrière. Et ça peut être gonflant ouais, je l’imagine bien. Mais quand je vois votre… discussion… bah je préfère quand même ma méthode ! Au moins on a l’impression d’une réelle discussion, d’un échange entre deux personnes.
C’est pas pour enfoncer le clou, vos rps (non dénué de défauts ou fautes) sont bien et plaisants à lire. On est sur une intrigue générale lancée par le groupe de reconstruction. C’est cool. Ca fait suite à d’autres rps ? C’est encore plus cool.
Mais je vous lis depuis quelques heures maintenant (adieu déjeuner), et c’est le sentiment que j’ai. Vous faites un rp à deux… sans le faire réellement. C’est comme un projet de groupe où un fait tout pendant qu’un autre glande, et un autre ne peut que regarder parce qu’on ne lui laisse rien faire ou dire. C’est triste… et rageant !
« Même s'il n'y avait qu'une petite chance pour que le fermier accepte, il fallait la tenter. »
Je me répète (en même temps le rp est long) mais… vous êtes les figures d’autorité. De nombreuses personnes vont mal donc s’il faut forcer la main, casser des doigts… on le fait.
« Agon pouffait un rire »
Pouffer un rire ? Première fois que je vois ça. Etouffer un rire, cacher un rire, lâcher un petite rire à la rigueur. Mais sinon, soit pouffer, soit rire. Jamais vu les deux ensemble.
« tandis que Valeri se tenait près deux, monté. »
Ca fait super hautain quand même de chevaucher alors que ses compagnons marchent… Comme Fab n’a pas dit qu’il remontait, je pensais qu’il tenait juste les renes… ce qui aurait été plus logique et poli.
« « Maman ! » implorait-il, comme si elle eut détruit tout ce qu’il avait pu être, mais ne pouvait le tenir contre elle. »
Passons outre le deus ex mami.
Le mec est un pécore tout ce qui a de plus vrai. C’est une force de la nature. C’est le père de la famille, celui qui provient à tous leurs besoins… Le gag du mec ultra violent réduit à un gosse devant sa maman peut faire sourire mais… c’est pas logique. Rien dans ce que vous avez construit et dit jusqu’à présent ne l’a mis en place. Le mec domine sa famille. Potentiellement il la bat. Mère comprise si elle s’interpose.
« Ca, c’était leur porte d’entrée. Et il ne fallait pas la laisser passer. »
On en revient aux facilités… c’est dommage. Avec vos précédents rps, vous avez toutes les deux construit ce chef de famille comme l’ennemi. Un ennemi à la volonté de fer, aux méthodes plus que douteuses pour s’imposer. Qui ne plie ni devant la religion, ni devant l’armée.
Et… vous avez tout détruit en l’espace de deux secondes.
Si encore vous en aviez marre du rp, que vous vouliez abréger parce qu’il vous avait été imposé et qu’il ne vous inspirait pas… j’aurai trouvé ça dommage mais j’aurai compris.
Cependant, là… C’était de votre volonté, de votre initiative.
« Il fallait pas attendre, se jeter dans la mêlée. »
J’en reviens au sens unique. Vous avez construit ce rp à deux, que vous incluiez les paroles de l’autre dans votre rp, ça aurait fait sens. Et ça aurait éviter d’avoir des moments où… bah il ne se passe rien avec l’autre, puis quand vient son tour, il monopolise l’attention, la parole, les actions jusqu’à ce que revienne son tour de dormir.
« Cette vieille, c'était leur porte de sortie. »
On finit le rp d’Agon avec l’idée (correcte) de porte d’entrée dans la famille. Donc une porte de sortie, ça ne saurait être plus faux. Le rp est long, mais pense à faire attention à ce que disent les autres, et la manière dont ils le disent. Dans le pire des cas, si tu ne désires pas relire, ou chercher ce que tu cherches, utilise la logique, la cohérence, le bon sens !
« Ronnie, putain. »
A la manière des deux autres occurrences, je suis sorti du rp. J’ai même entendu ta voix et non celle de Fab. Vous êtes très sociables, donc on vous connaît plutôt bien, on connaît la manière dont vous parlez, dont vous vous exprimé. Et bien que les personnages que nous créions soient généralement une partie de nous… il faut veiller à créer suffisamment de distance pour qu’on n’en vienne pas à ce dire en lisant : c’est Ciss/Agy qui parle là !
« Comme si les mots de la petite grand-mère faisaient loi, ils outrepassaient ainsi la colère du paysan qui voyait ses hurlements ignorés. »
J’ai pas mal regardé NCISLA (tous les épisodes à la suite en vérité) ces derniers jours. La série a implosé tellement la logique et la réalité se font tabassés. Mais passons !
Si vous deux, en tant que représentants de l’ordre, vous étiez sûr de vous, confiant, que vous aviez la loi pour vous, que vous alliez la faire appliquer… ça aurait presque pu passer pour un petit moment drôle où vous vous jouez du suspect… Sauf que, comme dit précédemment, le petit « Ronnie » était la message qui vous terrifiait, que vous ne pouviez pas passer. Pire que la coa et son dragon.
Vous vous êtes simplifiées la vie avec la petite grand-mère. Mais du coup, plus rien n’a d’importance, il n’y a plus d’enjeu, de risque avec ce personnage. Même dans la suite de ton paragraphe, il n’ose rien faire.
« Et l'intérieur n'avait pas changé. Fabrizio avait cet étrange sentiment auquel il ne pouvait pas donner de nom. C'était à mi-chemin entre une revanche pour s'être fait dégager de ce même endroit un peu plus tôt dans la journée »
A moins que l’endroit soit parti en cendre… c’était peu probable que ça ait changé oui.
Le rappel à ta mission est… bien. Mais il me ramène à l’esprit les problèmes de temporalités.
« Peut-être que son nom et son grade feraient office d'un dernier ressort si jamais la famille ne se montrait pas coopérative ? »
Il était temps de penser à ça oui. Encore une fois, période de crise. Gouvernement. Bonne action. Vous avez parfois tellement peur d’exagérer que vous faites l’inverse totale et vous minimisez tout. Ce qui fait que les problèmes apparaissent mille fois pires qu’ils ne le sont.
A chaque discussion qu’on a sur le sanctum, son état et tout, c’est pareil !
« Au Domaine des Ténèbres Valeri ! »
Et repatatras ! La personne pas le personnage. J’entends même un rire !
Bon, au moins c’est la preuve que vous vous êtes éclatée à écrire ça.
« S’il nous reste de la brioche, sers-en donc à ces messieurs. Tu pourras rester avec nous. Vous voulez quelque chose à boire ? Par cette chaleur, il faut se désaltérer. »
Bon, admettons pour le rafraîchissement, qu’elle ne l’ait pas apporté. Admettons.
En revanche, grave répétition ! Fab a déjà donné cette petite ligne à la mémé. Que tu le refasses dans ton rp, ça ne fait qu’alourdir la chose. Et ça rend Alice très bête (elle n’a pas effectué sa tâche), et la mémé bien moins… « puissante » puisque sa voix ne résonne pas tant que ça, et ne fait pas office de loi dans cette maison. Bref, ça reprend, et ça contredit les propos précédents.
« - Je pense voir ce qu’il s’est passé. C’est malin d’y avoir pensé — elle félicitait amicalement Fabrizio par la parole comme par le regard comme s’il eut été son garçon.
- Comme vous l’avez sûrement remarqué, personne n’a été atteint par chez vous.
- Car nous conservons notre propre grain ?
- C’est exact.
- Je vois. Dites-moi donc ce que vous vouliez. »
Elle passe de Nancy Drew à Lestrade en l’espace de deux secondes… Vous construisez habillement le récit, ses personnages d’habitude. Mais là, vous êtes en dents de scie par rapport à votre talent habituel.
« - Vous savez, cette exploitation est familiale, mais avant tout c’est encore nous qui avons le titre. Légalement j’entends. Ronald n’obtiendra un réel intérêt dans cette propriété qu’à ma mort. — Agon ne savait trop quoi ajouter, aussi reprit-elle — Et je sais qu’il est un peu à vif en ce moment. Il vaut mieux s’occuper de cette affaire entre vieilles personnes. Je vais les consulter. »
Je ne reviens pas sur la déconstruction totale de Ronnie, je pense que vous avez compris.
Par contre là c’est pas possible… Vous vous arrangez une facilité déconcertante avec la petite grand-mère d’accord sur tout, qui veut le bien d’autrui. Et derrière, alors que c’est la cheffe de famille du coup, que les exploitations sont à son nom comme elle le dit si bien… elle ne peut pas décider ? Les grand-parents maternelles, qui n’ont rien à voir avec la ferme, décident ?
Je ne sais plus quoi vous dire honnêtement… Ca n’a rien à voir avec tout ce que j’ai lu de vous jusqu’à présent, c’est bien en deçà de vos capacités. Je comprends qu’on peut parfois avoir des coups de mou, aucune idée ou motivation mais c’est de bout en bout que je constate ça (et je n’en suis qu’à la moitié à peu près)… Si je ne faisais que lire, je pourrais peut-être passer outre et continuer. Mais en commenter, je me concentre vraiment sur ce que vous faites. Et je dois vous avouer que je n’ai pas du tout envie de continuer ce rp.
« Mais ils insisteront pour une compensation. »
Vous ne falsifiez pas le rapport, et Matthew les fait enfermer. Voilà leur compensation.
« Les événements de la semaine passée, avec un passage obligé sur l'étrange épidémie de Mornevie en premier lieu. »
Qui sont ? Vous n’êtes généralement pas avares en détails mais sur ce genre de détail, je reste vraiment sur ma faim avec ce rp.
Mis à part l’épidémie, il n’a du y avoir rien de passionnant à Mornevie. Donc vous parlez des nouvelles du monde. Mais quelles sont-elles ?
« Situation : tout le monde attendait le dessert. »
Situation : ça me fait penser à toutes ces films et séries qui zappent le transport (logique) mais qui poursuivent la discussion ultra importante laissée en suspend lors du cut de la scène précédente.
Vous êtes invité à manger, donc ok, par politesse, vous ne commencez pas par parler du boulot. Pour l’entrée ! Arrivé au plat principal, faut peut-être l’engager quand même. Après tout, vous êtes là pour affaire, pas en tant qu’ami venu prendre des nouvelles.
« Fabri s'exaspérait dans la discrétion la plus avancée de son état de délabrement relationnel tandis que Agon semblait peut-être mieux s'en sortir. Il ne se permettait pas de juger ; le prêtre et lui étaient dans la même galère. »
On revient à ce problème. Vous avez très certainement construit le rp à deux (dans le pire des cas, une demande de modification comme les gens ordinaires peuvent le faire), donc il n’y avait aucune surprise (ou demande en mariage) venant de l’un et l’autre lors de l’écriture. Mais vous n’avez pas écrit le rp à deux.
Avoir un mot sur Agon, savoir comment il est, s’il tient l’alcool, ce qu’il a pu dire… ça aurait été bien. Si encore il n’y avait pas se « semblait peut-être ». Si tu affirmais de quoi il avait l’air (quitte à ce que ça ne soit qu’une façade qu’il montre puisque c’est un imposteur) ! Ca aurait tout changer.
« si je puis me permettre, Madame Arsenault vous aura probablement parlé d'une certaine proposition concernant Mornevie ? »
Après ce repas gargantuesque, ces litres d’alcool, je vois mal Agon ou Fab pouvoir négocier. En soit, ça pourrait être bien. Un nouvel obstacle voire même un retournement de situation où la famille vous fait promettre monts et merveilles.
Mais vu ce qui s’est déjà passé, j’ai mes appréhensions.
« - Oh tu dois avoir raison, répondit son mari. »
Attention au code.
« - Et je refuse. Qu'est-ce qu'ils vont nous inventer après, une taxe pour avoir des soldats sous notre porte !? »
Le problème du retour du père. En donnant les droits de la ferme à la mami, en faisant intervenir le conseil des trois vieux comme décisionnaire… Bah qu’est-ce qu’on s’inquiète de Ronnie ? Il gueule, il gueule mais il ne représente plus un obstacle.
« Agon n’était même plus intimidé ou réticent à l’idée d’une confrontation avec le paysan. »
Quand je lis ça, preuve qu’ils sont passés de gamins terrorisés à adultes, je me dis que vous êtes conscientes du problème que vous avez créé. Mais… alors pourquoi ne pas l’avoir réparé ?
« Je vous permets pas d’lui parler comme ça. Ronald donne beaucoup à c’terres, alors la moindre d’choses c’est d’l’écouter aussi. N’oubliez pas qu’vous dépendez d’lui. »
Ouais, c’est le langage paysan qu’on s’imagine trouver. J’trouve que c’est bien rendu.
Seul problème ? Tous parlent normalement sauf elle. Sachant qu’elle est effacée et invisible, je ne l’imagine pas du tout pouvoir parler comme ça.
« Je crois que tu n’as pas bien compris qui dépend de qui ici. L’avis de ton mari a sa place ici tant qu’il l’exprime avec respect. S’il n’est pas capable de ça, et qu’il pense qu’on lui doit tout… ce que tu sembles penser aussi ma fille, je vais devoir vous expliquer une petite chose. Nous, nous pouvons engager des gens pour gérer cette exploitation, et nous passer de vous. Et nous pouvons choisir de transférer nos parts non pas à vous mais à vos enfants. Alors vous devrez vous débrouiller. Ceux qui n’en ont pas dépendent de ceux qui possèdent la terre, remets-toi bien ça en tête. »
Admettons qu’ils en aient le droit, le pouvoir. Ils restent vieux.
Et dans l’époque médiévale, si les vieux de la famille avaient le droit à un certain respect… c’était le chef de famille, le fils ou le gendre dans la force de l’âge, qui décidait. Admettons également que ça ne s’applique pas ici (ou que je me goure totalement). Ronnie est violent, puissant, bourru et tout ce que vous voulez. Il les tue sur le champ (ou dans la nuit peu importe). Il est le légitime propriétaire de ces terres.
Ca a quelque chose de bien que les vieux dirigent. Mais ça n’a jamais été amorcé jusqu’alors. Et à partir du moment où vous émasculez le fils, il n’a plus son mot à dire. Et donc cette discussion est stérile et ennuyeuse. On a pigé que les vieux décidaient.
« - Pourriez-vous s’il vous plaît aller trouver mon fils ? J’aimerais qu’il nous revienne raisonné.
- J… »
Evidemment. Qui de mieux pour le raisonner que le prêtre qu’il prend en idiot et en ennemi dans sa demeure ? Pour autant, il était inutile de froisser la vieille Brunhilde. Toute l’opération du Sanctum pour Mornevie reposait sur sa bonne volonté. »
J’vais vous poser une question. Qu’est-ce qu’on en a à faire ? Sérieusement ?
L’intrigue du fils est terminée. Il ne représente pas un obstacle, il est tout sauf amical (j’pense pas que quelqu’un sur le forum aime ce personnage outre le fait qu’il était un bon connard à l’origine)… Il n’y a aucun intérêt à le faire revenir encore et encore et encore.
Si vous éliminez un problème, qu’importe le temps que vous avez passé à le construire, ça ne sert plus à rien d’en parler. Ce n’est pas amour, gloire et beauté.
Vous êtes ici pour une mission.
Alors certes, tu es « prêtre ». Mais tu n’as aucun attachement à cette famille. Aucun de vous ne se souciait de Ronnie, si ce n’est à l’éviter.
« Le père Arsenault, aîné de leurs soucis »
Cadet de leur soucis oui. Aîné ? Si jamais ça se dit, c’est clairement pas le cas. Il n’est plus un problème depuis longtemps.
« Ronald n'a jamais été prompt à se rendre en ville »
Village à la rigueur.
« Mais bien qu'il ait son mot à dire »
J’insiste dessus mais puisque c’est ce que vous présentez… j’peux pas faire outrement, aussi lourd que ça puisse être.
Je vais résumé le soucis « Père Arsenault doit donner son accord > Mami doit donner son accord > Conseil des vieux doit donner son accord > Conseil des vieux doit donner son accord et être accepté par Ronnie ». Sachant qu’en prime ils acceptent d’aider… et qu’on attend juste ce qu’ils veulent en retour à ce point-là.
« qui semblait tenir toute sa descendance à carreau »
C’était le cas. Puis son autorité suprême a été détruite par une petite vieille.
Sa fille Alice a parlé librement plusieurs fois (que ça plaise ou pas à la petite vieille). A ce point, je ne vois pas des masses ce qu’il tient à carreau.
« Doucement, Fabrizio se faisait son idée de ce qui se passait ici »
En comptant qu’il était midi quand vous vous êtes rendu sur place, que vous avez discuté tout l’aprem jusqu’au diner, et que vous avez attendu le désert pour potentiellement parler affaire… Doucement est un sacré euphémisme. Je suis lent d’esprit mais je pense que même moi j’aurai compris plus rapidement. D’autant que si on s’en tient aux mots, il se fait son idée. Donc c’est pas encore clair et défini…
« Toute la première génération des Arsenault-Gainville semblait des plus déterminées à donner son accord pour aider Monervie qui, à son tour aiderait le Sanctum une fois que son grain serait récolté. Mais le nœud du problème résidait dans leurs enfants. »
Pleurer ou crier ?
Vous avez fait passé le soucis sur l’accord des vieux. Puis vous l’avez détourné sur la compensation qu’ils voudraient. En quoi les enfants ont une quelconque importance dans cette histoire ? Ils n’ont pas leur mot à dire, ils n’y sont mêlés ni de loin ni de près.
Je vous parais peut-être dur et méchant mais j’suis sur votre commentaire depuis 13h (sans manger en prime)… Quelqu’un qui ne fait que lire ce rp va le trouver certainement plaisant, agréable. Peut-être même bien construit. Mais en devant regarder chaque détail, chaque incohérence, chaque défaut (et leurs contreparties positives)… bah j’en viens à en avoir marre et le détester !
« Je crois que cet accord mérite une petite tournée. Restez-là, je vais chercher une bouteille, je dois encore avoir une cuvée de trente ans d'âge...
- Brunhilde ! Nous n'avons pas l'accord de tout le monde ! »
Sauf qu’en s’en balance ! C’est la compensation qui intéresse le lecteur ! A ce point, on le sait qu’ils sont d’accord, tant la première que la troisième génération.
« Mais le père Arsenault pouvait évoquer la terreur dans le regard de ses enfants ; cela, le prêtre le savait. Il le savait depuis qu’il était venu pour la première fois à Mornevie et quelque chose en lui, tout individualiste qu’il fut, l’empêchait de briser son ‘plancher de morale’. Plancher qu’il situait déjà bien bas. En d’autres termes : il avait des limites bien personnelles à ce qu’il laisserait ou ne laisserait pas passer. »
Et j’aurai été d’accord avec ça. Ca m’aurait même plus (j’ai presque l’impression d’être dans un autre rp en lisant ça). Sauf que Ronnie.
« Par contre une fois qu’vous aurez fait un pas dans ma direction c’est pas de me supplier qui va m’empêcher de vous fourrer mon poing dans la gueule. »
Il… menace… le… prêtre…
Mais alors qu’il ne bouge pas, Ronnie s’approche ! A ce point-là, je ne sais même pas si je dois ou non considérer le non respect de cet ultimatum… Ca aurait été normal qu’il attaque Agon en tant que Père Arsenault. Ca aurait été normal qu’il menace Agon en tant que Ronnie. Faire les deux ? On a tout le problème du personnage… sa construction et sa déconstruction.
« Le prêtre s’était plié, prenant pour lui la douleur, le souffle coupé »
J’ai regardé tes stats. Sachant que tu te prépares au coup, à le subir… Full défense.
Admettons que Ronnie ait un poil plus de force que la normale compte tenu des travaux à la ferme, sa constitution et tout. Il t’a fait une pichenette.
« Vous me refaites ça… je vous appelle l’autre bourrin. »
Bon, plusieurs choses.
Fab a pas forcément été super loquace ou brillant certes… mais il n’a pas été bourrin. A aucun moment. Et vu leur précédente rencontre, Ronnie ne peut que penser que Fab est un couard, tout entraîné qu’il puisse être.
Ensuite, toujours vu tes stats, t’a pas besoin de lui pour lui coller une raclée.
Enfin… De dieu ce que ça fait lâche ! Tu encaisses comme un dur, et trois secondes après tu sors une réplique pareille ? Pourquoi encaisser alors ? Pourquoi chercher à se battre ? En entendant ça, Ronnie aurait du te dire de courir dans les jupons de ta mère, il aurait du rire.
« Je vais appeler à l’aide comme une fillette je vous préviens»
Tellement classe… Aucune brute qui est aveuglé par la rage ne te laisserait en placer une. C’est bien de vouloir défendre Alice mais ça n’a aucun sens qu’il te laisse le couper, que tu fasses toute cette tirade.
« Vous allez accepter le marché pour Mornevie.
- Allez crever.
- Je vais vous expliquer pourquoi.. »
Attention au double point.
Et encore une fois, ça n’a pas d’importance qu’il accepte ou non.
« Je vais jouer franc jeu avec vous. Valeri et moi, on veut aider Mornevie. Ce qu’on espère, c’est que le village nous aidera ensuite à approvisionner la Citadelle en récoltes. »
Chose dite, dite et redite mille fois.
C’est vraiment un truc que je ne comprends pas… Séparément, vous êtes inventive, vous créez un univers cohérent et logique. Vous apportez sans cesse de nouvelles choses.
Et dans ce rp… Si ce n’est que, globalement, c’est bien écrit, et que c’est long… Bah je ne vous retrouve pas, ni l’une ni l’autre. Je n’ai pas lu, de mémoire, de rp à plusieurs avec toi Agon, donc je ne sais pas si t’arrive à gérer (bien que Chen ne m’ait fait aucun retour négatif sur le vôtre, il a plutôt pris son pied). Par contre toi Fab, j’ai eu l’occasion de te lire de nombreuses fois, de te commenter également, et même d’écrire avec toi. Tu gères. D’habitude.
« La discussion s'était aventurée de nouveau vers des sujets plus agréables. Le fait était que l'alcool aidait grandement. »
Sachant que vous avez picolé depuis le début de repas, verre après verre, bouteille après bouteille… J’peux peut-être tenter de vous vendre à Chen comme barils d’alcool… J’ai une lettre à écrire.
« Il hésitait à boire, se sachant bien moins résistant à la boisson que son interlocuteur. »
Comme rien n’a été laissé entendre concernant Agon et Fab, je les considère complètement saoul à ce moment-là.
La seule qui n’a pas bu, ça a été vaguement précisé après, c’est la femme de Ronnie !
« Et puis vous l'avez dit et répété depuis trois heures, ct'un emprunt, pas un don. »
Ah ? C’est nouveau ça.
« Chacun respectant l'autre »
Là encore… aucun signe de respect n’est visible de part et d’autres.
Bon, ce rp est enfin terminé. J’ai loupé l’occasion de faire des courses moi… Mais j’ai battu un nouveau record : 15 pages et 7 heures ! J’imagine… que c’est équitable ?
Bref ! Pour en revenir à une impression générale (même si vous l’avez eu tout du long).
Le rp… a beaucoup de défauts. Des défauts qui ne ressemblent pas à ce que j’ai lu et commenté de vous.
Mais, si on sort de la sphère commentaire, je pense que les gens qui ont pu vous lire ont trouvé ça agréable (même si la négociation ne s’est jamais faite, que la compensation n’a jamais été dite!). Vous écrivez bien, ça, que vous ayez un mauvais jour ou non ça ne part pas. Maintenant, si je n’ai qu’un conseil à vous dire, c’est de penser à la cohérence. Et quand vous faites un rp à deux, faites le vraiment à deux. Discuter entre vous. Faites intervenir les actions de l’autre, et ses paroles, dans votre rp !
Mission très facile (ce sera votre malus)
Vous gagnez 5 d’xp, 50 munnies et 1 ps en dextérité.
Mar 16 Jan 2018 - 19:58