Pactiser avec le Diable
Je retournais une nouvelle fois dans ce monde peuplé de cowboys. Death avait eu vent d’un pénitencier dans ce monde. Et donc qui de mieux que des loubards pour nous aider dans cette guerre qui était sur le point d’éclater.
J’avais donc revêtu la même tenue que la dernière fois. Ce n’est qu’après mon arrivée que l’idée d’avoir mis mon manteau n’était peut-être pas une si bonne idée… J’avais terriblement chaud là-dessous.
Je me dirigeais donc vers le bureau de sheriff, je n’avais pas eu la chance de le rencontrer la dernière fois, c’était donc une bonne occasion de le faire et ainsi je pourrais en apprendre un peu plus ce monde.
Je longeai la grande rue principale. Il y avait quelques personnes dehors, mais presque aucunes ne faisait attention à moi et dans un sens, ça m’arrangeait. Je n’avais pas trop envie de m’éterniser ici, je voulais surtout obtenir les informations que je cherchais. Je n’avais pas tellement envie de taper le carton avec eux.
Je passai devant un épicier -sur ma gauche- un cordonnier -sur ma droite- mais toujours pas de bureau de sheriff, je continuai encore et là, je trouvais enfin le lieu que je cherchais, il était sur ma droite. Je m’avançai vers la bâtisse et vis que la porte était ouverte -avec cette chaleur, un peu de fraîcheur ne faisait pas de mal-.
Je retrais en souriant tout en frappant doucement à la porte. Un homme assis derrière un bureau leva la tête en m’apercevant.
Le sheriff avait un physique banal. Il était reconnaissable à n’importe quel autre homme grâce à son étoile accroché sur son veston.
Il me fit signe de m’asseoir, ce que je fis immédiatement, tout en souriant. Il était important de le mettre en confiance, et il valait mieux sinon il pourrait rester très silencieux et cette mission risquerait d’être un échec si je revenais sans mes informations.
Je jetai un rapide coup d’œil aux prisonniers derrière les barreaux et pour être honnête, j’étais bien content d’être habillé en homme. Car même s’ils n’étaient pas très loin du sheriff et moi, ils ne pouvaient pas trop entendre notre conversation.
Certaines avaient des têtes de fous, d’autres en revanche avaient l’air plus calme… Mais ils me faisaient tout de même froid dans le dos.
Je sentis un frisson glacé parcourir mon échine en les regardant aussi intensément. Mon interlocuteur avait très bien remarqué mon malaise à l’instant.
L’homme retira son chapeau, le posa sur le bureau et passa une de ses mains sur son visage pour essuyer les gouttes qui perlaient sur son front avec un mouchoir qu’il avait attrapé un peu plus tôt d’une de ses poches.
Je me contentais de sourire en lui laissant le temps de prendre soin de lui. Et même s’il est vrai que je connais la chaleur. Je ne voulais pas retirer ce long manteau, car en réalité j’avais l’impression de ressembler à un cornet de glace qui fond au soleil de midi…
Il ébouriffa rapidement ses cheveux en arrière avant de remettre son chapeau, il regarda les prisonniers et me regarda de nouveau.
Je les regardais rapidement. Ils avaient de bonnes têtes de vainqueurs. Plutôt baraqué avec des chemises à carreaux. Ils étaient tous bruns mais avec des cheveux très court. Sauf le dernier qui était devant ses acolytes. Il était légèrement plus menu que les deux autres. Mais portait le même accoutrement –et coiffure-.
En entendant cette manière de m’interpeller, je retournais aussi sec ma tête vers la cellule. Je voyais un des gros costauds me faire signe de la main.
Je souriais -jaune- et me retournais immédiatement vers le sheriff qui avait bien vu la peur s’afficher sur mon visage. Émotion encore plus visible que lorsque je les ai regardé la première fois.
Je me relevai de ma chaise et remerciai le sheriff qui ne comprit pas pourquoi je voulais m’en aller. Je lui fis comprendre que je devais rentrer chez moi et le remerciai pour toutes ces informations.
Il ne me restait plus qu’à faire part à Death du crime de ces hommes pour que l’on puisse ensuite faire d’eux, des « alliés » pour la guerre qui était à venir.
J’avais donc revêtu la même tenue que la dernière fois. Ce n’est qu’après mon arrivée que l’idée d’avoir mis mon manteau n’était peut-être pas une si bonne idée… J’avais terriblement chaud là-dessous.
Je me dirigeais donc vers le bureau de sheriff, je n’avais pas eu la chance de le rencontrer la dernière fois, c’était donc une bonne occasion de le faire et ainsi je pourrais en apprendre un peu plus ce monde.
Je longeai la grande rue principale. Il y avait quelques personnes dehors, mais presque aucunes ne faisait attention à moi et dans un sens, ça m’arrangeait. Je n’avais pas trop envie de m’éterniser ici, je voulais surtout obtenir les informations que je cherchais. Je n’avais pas tellement envie de taper le carton avec eux.
Je passai devant un épicier -sur ma gauche- un cordonnier -sur ma droite- mais toujours pas de bureau de sheriff, je continuai encore et là, je trouvais enfin le lieu que je cherchais, il était sur ma droite. Je m’avançai vers la bâtisse et vis que la porte était ouverte -avec cette chaleur, un peu de fraîcheur ne faisait pas de mal-.
Je retrais en souriant tout en frappant doucement à la porte. Un homme assis derrière un bureau leva la tête en m’apercevant.
- Mam’zelle ! Que puis-je pour vous ?
- Bien le bonjour ! Je viens vous voir dans un but intéressé.
- Je vous écoute.
- Bien le bonjour ! Je viens vous voir dans un but intéressé.
- Je vous écoute.
Le sheriff avait un physique banal. Il était reconnaissable à n’importe quel autre homme grâce à son étoile accroché sur son veston.
Il me fit signe de m’asseoir, ce que je fis immédiatement, tout en souriant. Il était important de le mettre en confiance, et il valait mieux sinon il pourrait rester très silencieux et cette mission risquerait d’être un échec si je revenais sans mes informations.
- Voila, j’ai vu en fait que vous avez une prison. Et en fait, je me demandais quelle en était sa capacité.
- Pour l’instant, juste une dizaine. Pourquoi ?
- Pardon, je ne me suis pas présentée. Je m’appelle Milla. Et e fait, je me renseigne sur différentes structures pouvant accueillir des prisonniers.
- D’accord, mais ça ne répond toujours pas à ma question…
- Je vis dans un monde où nous avons quelques prisonniers et je cherche à faire évoluer notre prison, faire en sorte qu’elle soit moins « fragile » de l’intérieur, comme de l’extérieur.
- Ho je comprends. Et bien il est vrai que nous avons une structure quasi-impénétrable.
- Quasi ?
- En fait, le seul moment où il est possible de faire une brèche dans notre sécurité, c’est quand mon bureau est vide. Ils sont toujours surveillés sinon.
- Je comprends.
- Pour l’instant, juste une dizaine. Pourquoi ?
- Pardon, je ne me suis pas présentée. Je m’appelle Milla. Et e fait, je me renseigne sur différentes structures pouvant accueillir des prisonniers.
- D’accord, mais ça ne répond toujours pas à ma question…
- Je vis dans un monde où nous avons quelques prisonniers et je cherche à faire évoluer notre prison, faire en sorte qu’elle soit moins « fragile » de l’intérieur, comme de l’extérieur.
- Ho je comprends. Et bien il est vrai que nous avons une structure quasi-impénétrable.
- Quasi ?
- En fait, le seul moment où il est possible de faire une brèche dans notre sécurité, c’est quand mon bureau est vide. Ils sont toujours surveillés sinon.
- Je comprends.
Je jetai un rapide coup d’œil aux prisonniers derrière les barreaux et pour être honnête, j’étais bien content d’être habillé en homme. Car même s’ils n’étaient pas très loin du sheriff et moi, ils ne pouvaient pas trop entendre notre conversation.
Certaines avaient des têtes de fous, d’autres en revanche avaient l’air plus calme… Mais ils me faisaient tout de même froid dans le dos.
Ils sont peut-être tous très dangereux, mais certains veulent cacher leur dangerosité en tentant de montrer un visage d’ange ?
Je sentis un frisson glacé parcourir mon échine en les regardant aussi intensément. Mon interlocuteur avait très bien remarqué mon malaise à l’instant.
- Tant qu’ils sont derrière les barreaux, il ne vous arrivera rien !
- Je n’en doute pas. Mais pardonnez ma curiosité… Mais… Qu’ont-ils fait exactement pour se retrouver ici ?
- Bah des crimes voyons !
- Je comprends bien, mais vous arrêtez des gens pour quels motifs je veux dire. C’est sûr qu’on ne se retrouve pas derrière les barreaux sas aucunes raisons.
- Vous êtes loin d’être idiote vous.
- Ai-je l’air d’une ingénue ?
- Non ! Ce n’est pas ce que je voulais dire… Pardon…
- Il ‘y a pas de mal ne vous inquiétez pas. dis-je en souriant.
- Je n’en doute pas. Mais pardonnez ma curiosité… Mais… Qu’ont-ils fait exactement pour se retrouver ici ?
- Bah des crimes voyons !
- Je comprends bien, mais vous arrêtez des gens pour quels motifs je veux dire. C’est sûr qu’on ne se retrouve pas derrière les barreaux sas aucunes raisons.
- Vous êtes loin d’être idiote vous.
- Ai-je l’air d’une ingénue ?
- Non ! Ce n’est pas ce que je voulais dire… Pardon…
- Il ‘y a pas de mal ne vous inquiétez pas. dis-je en souriant.
L’homme retira son chapeau, le posa sur le bureau et passa une de ses mains sur son visage pour essuyer les gouttes qui perlaient sur son front avec un mouchoir qu’il avait attrapé un peu plus tôt d’une de ses poches.
- Comment vous faites ?
- De ?
- Tenir avec cette chaleur…
- L’habitude. J’ai tendance à aller dans des mondes où il y a énormément de chaleur.
- Vous êtes bien chanceuse de gérer votre température corporelle et celle à l’extérieur…
- J’ai eu quelques faux pas, je vous rassure. Je n’y suis pas arrivée du premier coup.
- De ?
- Tenir avec cette chaleur…
- L’habitude. J’ai tendance à aller dans des mondes où il y a énormément de chaleur.
- Vous êtes bien chanceuse de gérer votre température corporelle et celle à l’extérieur…
- J’ai eu quelques faux pas, je vous rassure. Je n’y suis pas arrivée du premier coup.
Je me contentais de sourire en lui laissant le temps de prendre soin de lui. Et même s’il est vrai que je connais la chaleur. Je ne voulais pas retirer ce long manteau, car en réalité j’avais l’impression de ressembler à un cornet de glace qui fond au soleil de midi…
Si je me déshabille, je risque d’attirer l’attention des psychopathes qui sont à côté et accessoirement, le sheriff remarquerait immédiatement que je lui ai mentis. Il pourrait donc en déduire que je lui mens depuis le début.
Il ébouriffa rapidement ses cheveux en arrière avant de remettre son chapeau, il regarda les prisonniers et me regarda de nouveau.
- En fait, trois d’entre eux ont participé à un braquage de la banque. Ils ont tué pas loin de dix personnes, mais ils ont été rattrapés très rapidement.
- Heureusement !
- Je vous le confirme, ce sont les plus dangereux de la prison.
- Et…
- Les trois lascars là. Ceux qui vous regardent depuis que vous êtes arrivés dans mon bureau.
- Heureusement !
- Je vous le confirme, ce sont les plus dangereux de la prison.
- Et…
- Les trois lascars là. Ceux qui vous regardent depuis que vous êtes arrivés dans mon bureau.
Je les regardais rapidement. Ils avaient de bonnes têtes de vainqueurs. Plutôt baraqué avec des chemises à carreaux. Ils étaient tous bruns mais avec des cheveux très court. Sauf le dernier qui était devant ses acolytes. Il était légèrement plus menu que les deux autres. Mais portait le même accoutrement –et coiffure-.
- Ensuite les autres ont tenté le vol aussi. Mais ils n’ont tué personnes.
- Encore une chance qu’ils ne se ressemblent pas tous sur leurs actes.
- Oui. Mais vous vos prisonniers, il y a une raison différente pour que vous les enfermiez ?
- Ho pour beaucoup ce sont des rebelles.
- Je vois, vous ne les arrêtez pas pour de gros délits.
- Merci poupée !
- Encore une chance qu’ils ne se ressemblent pas tous sur leurs actes.
- Oui. Mais vous vos prisonniers, il y a une raison différente pour que vous les enfermiez ?
- Ho pour beaucoup ce sont des rebelles.
- Je vois, vous ne les arrêtez pas pour de gros délits.
- Merci poupée !
En entendant cette manière de m’interpeller, je retournais aussi sec ma tête vers la cellule. Je voyais un des gros costauds me faire signe de la main.
Oups… Ils entendaient en fait notre conversation depuis le début. Moi qui pensais que nous étions discret…
Je souriais -jaune- et me retournais immédiatement vers le sheriff qui avait bien vu la peur s’afficher sur mon visage. Émotion encore plus visible que lorsque je les ai regardé la première fois.
Je me relevai de ma chaise et remerciai le sheriff qui ne comprit pas pourquoi je voulais m’en aller. Je lui fis comprendre que je devais rentrer chez moi et le remerciai pour toutes ces informations.
Il ne me restait plus qu’à faire part à Death du crime de ces hommes pour que l’on puisse ensuite faire d’eux, des « alliés » pour la guerre qui était à venir.