Dé-sans-cœur-isation compromise
J’arrivais pour la première fois dans ce monde qu’était celui d’Halloween, j’avais eu vent d’une transformation et j’avais toujours regretté ce moment. Jusqu’à ce que je me retrouve directement ici, j’avais pris avec moi un petit miroir pour voir le visage de Milla défiguré par cet accoutrement et… Je ne m’étais absolument pas attendu à ce que j’allais découvrir.
Je n’avais pas une apparence de monstre, zombie ou autre créature terrifiante, mais j’avais tout simplement pris l’apparence de Sheena. Pourquoi est ce que je me retrouvais avec le corps de ma défunte femme ?
Je n’avais plus cette immense mèche sur le dessus de la tête avec les pointes vertes. Ma tenue avait aussi radicalement changé, je portais la tenue que Sheena avait pour habitude de revêtir ; une tenue blanche et noir avec quelques petites formes et arabesques rouges.
Trop de questions se bousculaient dans ma tête et je ne voulais pas penser à ça. Mais le simple fait de revoir le vissage de ma douce et tendre épouse, me faisait perdre complètement pied.
Ila fallait que je me concentre sur cette mission qui me paraissait très compliqué. Je devais éradiquer les sans-cœur qui étaient désormais dans ce monde pour pouvoir accéder au village du Père Noël.
Je m’avançais donc vers la forêt me permettant d’accéder au portail qui m’amènerait à ce lieu. Cet endroit était très sombre et je n’avais vraiment aucune envie de rester ici indéfiniment. D’une part, de par mon apparence, cela me dérangeait légèrement d’être devenu Sheena -et qu’accessoirement, je n’avais pas envie de la voir blesser- et d’autre part, je n’avais pas envie de perdre une nouvelle fois la vie à cause de ces créatures.
Si la princesse Ariez avait voulu créer une armée de sans-cœur, c’est qu’à mon avis, il ‘y avait pas juste une dizaine de ces créatures qui se baladaient dans ce monde. Je devais donc prendre mon courage à deux mains et essayer de vaincre ces monstres une bonne fois pour toute…
À cette période de l’année, l’air avait commencé à se réchauffer, mais il faut croire que ce monde fait complètement abstraction des saisons et des températures. E plus d’être dans un endroit plutôt lugubre, j’avais un peu froid.
Je continuais de marcher tout en restant sur mes gardes et je dégainai ma rapière… Quelle ne fut ma surprise lorsque je vis qu’elle aussi avait changé. Elle n’était plus blanche et bleue au niveau de la poignée, mais elle était désormais blanche et rouge à cet endroit. La lame -argentée d’ordinaire- était devenue noire et deux ailes blanches avaient fait leur apparition dessus.
Je ne comprenais absolument pas ce que cela voulait dire, mais il y avait une explication à tout cela, c’était obligé. Je voulais ignorer ces pensées un maximum, mais je devais bien l’avouer j’avais énormément de mal…
Je marchais sans savoir où j’allais exactement, je fermai les yeux et pris une profonde inspiration. Je les rouvris en soufflant doucement par la bouche, un petit nuage de buée apparu devant moi. Je tournai légèrement ma tête sur la gauche tout en baissant mon regard, une ombre était là, juste derrière moi.
Je me retournai lentement et levai ma rapière, la lame face au sans-cœur, il remuait la tête de gauche à droite. Ses yeux globuleux me fixaient, il arrêta de bouger sa tête quelques secondes avant de courir vers moi. Je levai mon bras prêt à abattre la lame sur cette bestiole.
Je donnais quelques coups d’épée dans la créature qui couinait, elle ne mit pas longtemps à quitter ce monde, mais ses cris avaient fait venir d’autres créatures et je décidai que celles-là aussi devaient finit de la même façon.
Plus les sans-cœur apparaissaient et plus j’avais de mal à respirer. Ils n’étaient pas très résistants mais ils étaient trop nombreux pour moi. Et je commençais sérieusement à fatiguer. Je reculai de quelques pas pour tenter de fuir mais je sentis quelque chose attraper mes cheveux.
Ma tête tomba en arrière, pris au dépourvu je lâchai ma rapière tout en poussant un cri de douleur. Je tombais violemment au sol. Je vis à cet instant un de ces petits monstres juste au dessus de mon visage, je le frappai avec le plus de force que je possédais pour le repousser de mon corps. Je tentai de me relever mais un autre sans-cœur s’était accroché à ma jambe que je repoussais tant bien que mal avec mon pied.
Lorsqu’il atterrit plus loin, je me levai enfin. Ma respiration saccadée, je cherchai du regard ma rapière que je vis à quelques mètres de moi, je me jetai dessus et la ramassai, je la pointai immédiatement devant moi tout en la tenant à deux mains.
Je pivotai rapidement, un coup à gauche, un coup à droite, j’étais encerclé d’ombres. Je levai le regard, plus loin j’aperçu de nouveaux yeux jaunes briller.
Une des ombres courut vers moi rapidement, je tendis immédiatement ma rapière pour l’arrêter. La lame venait de le transpercer et il s’évapora, un petit nuage violet sombre presque noir apparu devant moi et lorsqu’il se dissipa un autre était à quelques centimètres de moi. Je donnai un coup… Dans le vide, le sans-cœur avait disparu avant même que je ne le touche. Je le cherchai du regard mais ne le voyais pas, les autres, eux, se contentaient d’avancer également vers moi à différentes vitesses.
Je fis volte face pour tenter de retourner à l’entrée de ces bois et quitter ce monde, mais le sans-cœur que je n’avais pas touché était là, face à moi et me repoussa violemment en arrière tout en criant. Je retombai une nouvelle fois à terre, mais cette fois, ma rapière ne m’échappa et je la plantai directement dans mon ennemi qui disparu dans un cri de douleur.
Je me relevai et couru aussi vite que possible pour quitter cet endroit. Mais il faut croire que ces montres ont oublié d’être idiot et se mirent à me suivre en courant. J’avais pris un peu d’avance et m’arrêtais un instant, au sol quelques feuilles et de l’herbe. Je rangeais ma rapière dans son fourreau et posais mes mains l’une contre l’autre tout en fermant les yeux.
Lorsque je sentis une délicate chaleur entre mes mains, je les posais au sol. Un feu commença à naître sur cette partie de nature, il se déclara un peu plus sur les autres feuilles mortes, je continuais de reculer devant ce « brasier » qui prenait de plus en plus.
Les sans-cœur avaient ralenti leurs couses et regardaient ce feu avec leurs grands yeux jaunes. J’en profitai alors pour reprendre ma fuite.
Je ne mis pas très longtemps à retourner à la place de la guillotine pour reprendre le vaisseau Shin-Ra pour retourner au quartier général de la Coalition Noire et ainsi faire mon rapport à Death.
Je n’avais pas une apparence de monstre, zombie ou autre créature terrifiante, mais j’avais tout simplement pris l’apparence de Sheena. Pourquoi est ce que je me retrouvais avec le corps de ma défunte femme ?
Je n’avais plus cette immense mèche sur le dessus de la tête avec les pointes vertes. Ma tenue avait aussi radicalement changé, je portais la tenue que Sheena avait pour habitude de revêtir ; une tenue blanche et noir avec quelques petites formes et arabesques rouges.
C’est parce qu’elle est morte et que je suis un esprit qui a fait que je suis comme ça ?
Trop de questions se bousculaient dans ma tête et je ne voulais pas penser à ça. Mais le simple fait de revoir le vissage de ma douce et tendre épouse, me faisait perdre complètement pied.
Ila fallait que je me concentre sur cette mission qui me paraissait très compliqué. Je devais éradiquer les sans-cœur qui étaient désormais dans ce monde pour pouvoir accéder au village du Père Noël.
Je m’avançais donc vers la forêt me permettant d’accéder au portail qui m’amènerait à ce lieu. Cet endroit était très sombre et je n’avais vraiment aucune envie de rester ici indéfiniment. D’une part, de par mon apparence, cela me dérangeait légèrement d’être devenu Sheena -et qu’accessoirement, je n’avais pas envie de la voir blesser- et d’autre part, je n’avais pas envie de perdre une nouvelle fois la vie à cause de ces créatures.
Si la princesse Ariez avait voulu créer une armée de sans-cœur, c’est qu’à mon avis, il ‘y avait pas juste une dizaine de ces créatures qui se baladaient dans ce monde. Je devais donc prendre mon courage à deux mains et essayer de vaincre ces monstres une bonne fois pour toute…
À cette période de l’année, l’air avait commencé à se réchauffer, mais il faut croire que ce monde fait complètement abstraction des saisons et des températures. E plus d’être dans un endroit plutôt lugubre, j’avais un peu froid.
Je continuais de marcher tout en restant sur mes gardes et je dégainai ma rapière… Quelle ne fut ma surprise lorsque je vis qu’elle aussi avait changé. Elle n’était plus blanche et bleue au niveau de la poignée, mais elle était désormais blanche et rouge à cet endroit. La lame -argentée d’ordinaire- était devenue noire et deux ailes blanches avaient fait leur apparition dessus.
Je ne comprenais absolument pas ce que cela voulait dire, mais il y avait une explication à tout cela, c’était obligé. Je voulais ignorer ces pensées un maximum, mais je devais bien l’avouer j’avais énormément de mal…
Je marchais sans savoir où j’allais exactement, je fermai les yeux et pris une profonde inspiration. Je les rouvris en soufflant doucement par la bouche, un petit nuage de buée apparu devant moi. Je tournai légèrement ma tête sur la gauche tout en baissant mon regard, une ombre était là, juste derrière moi.
Je me retournai lentement et levai ma rapière, la lame face au sans-cœur, il remuait la tête de gauche à droite. Ses yeux globuleux me fixaient, il arrêta de bouger sa tête quelques secondes avant de courir vers moi. Je levai mon bras prêt à abattre la lame sur cette bestiole.
Je donnais quelques coups d’épée dans la créature qui couinait, elle ne mit pas longtemps à quitter ce monde, mais ses cris avaient fait venir d’autres créatures et je décidai que celles-là aussi devaient finit de la même façon.
Plus les sans-cœur apparaissaient et plus j’avais de mal à respirer. Ils n’étaient pas très résistants mais ils étaient trop nombreux pour moi. Et je commençais sérieusement à fatiguer. Je reculai de quelques pas pour tenter de fuir mais je sentis quelque chose attraper mes cheveux.
Ma tête tomba en arrière, pris au dépourvu je lâchai ma rapière tout en poussant un cri de douleur. Je tombais violemment au sol. Je vis à cet instant un de ces petits monstres juste au dessus de mon visage, je le frappai avec le plus de force que je possédais pour le repousser de mon corps. Je tentai de me relever mais un autre sans-cœur s’était accroché à ma jambe que je repoussais tant bien que mal avec mon pied.
Lorsqu’il atterrit plus loin, je me levai enfin. Ma respiration saccadée, je cherchai du regard ma rapière que je vis à quelques mètres de moi, je me jetai dessus et la ramassai, je la pointai immédiatement devant moi tout en la tenant à deux mains.
Je pivotai rapidement, un coup à gauche, un coup à droite, j’étais encerclé d’ombres. Je levai le regard, plus loin j’aperçu de nouveaux yeux jaunes briller.
- Ils sont bien trop nombreux…
Une des ombres courut vers moi rapidement, je tendis immédiatement ma rapière pour l’arrêter. La lame venait de le transpercer et il s’évapora, un petit nuage violet sombre presque noir apparu devant moi et lorsqu’il se dissipa un autre était à quelques centimètres de moi. Je donnai un coup… Dans le vide, le sans-cœur avait disparu avant même que je ne le touche. Je le cherchai du regard mais ne le voyais pas, les autres, eux, se contentaient d’avancer également vers moi à différentes vitesses.
Je fis volte face pour tenter de retourner à l’entrée de ces bois et quitter ce monde, mais le sans-cœur que je n’avais pas touché était là, face à moi et me repoussa violemment en arrière tout en criant. Je retombai une nouvelle fois à terre, mais cette fois, ma rapière ne m’échappa et je la plantai directement dans mon ennemi qui disparu dans un cri de douleur.
Je me relevai et couru aussi vite que possible pour quitter cet endroit. Mais il faut croire que ces montres ont oublié d’être idiot et se mirent à me suivre en courant. J’avais pris un peu d’avance et m’arrêtais un instant, au sol quelques feuilles et de l’herbe. Je rangeais ma rapière dans son fourreau et posais mes mains l’une contre l’autre tout en fermant les yeux.
Lorsque je sentis une délicate chaleur entre mes mains, je les posais au sol. Un feu commença à naître sur cette partie de nature, il se déclara un peu plus sur les autres feuilles mortes, je continuais de reculer devant ce « brasier » qui prenait de plus en plus.
Les sans-cœur avaient ralenti leurs couses et regardaient ce feu avec leurs grands yeux jaunes. J’en profitai alors pour reprendre ma fuite.
Je ne mis pas très longtemps à retourner à la place de la guillotine pour reprendre le vaisseau Shin-Ra pour retourner au quartier général de la Coalition Noire et ainsi faire mon rapport à Death.
- En espérant qu’ils ne soit pas trop dégoûté de cette mission ratée.