Un bonheur à court terme
Death voulait me récompenser de mon travail fourni à la Coalition Noire en m’offrant un voyage aller-retour à Costa Del Sol. Je ne connaissais absolument pas ce monde. Mais rien que le nom de cette destination me faisait rêver.
J’ai juste pris un petit sac -vide- avec moi et je suis parti prendre un billet pour à la station Shin-Ra et me voila parti. Le voyage se déroule dans le plus grand des calmes. Et lorsque je vois enfin ce monde se dessiner sous mes yeux, je ne peux m’empêcher de penser à Milla. Car dans c’est un sens, c’est grâce à elle que j’ai pu obtenir ces vacances et c’est plutôt elle qui devrait en bénéficier. Je pose mes doigts sur la marque à mon cou et me concentrer sur mes pensées et laisse mon enveloppe charnelle profiter de ce repos bien mérité.
Lorsqu’elle rouvre enfin les yeux, c’est toujours autant flou, mais je lui « parle ».
Je la vois qui regarde partout autour d’elle, ses mouvements sont brusques, mais en même temps, cela peut se comprendre, elle n’avait pas été éveillée depuis que j’avais été à San Fransokyo pour le combat de robots.
Je sens sa respiration ralentir, elle arrive enfin à se détendre. Je décide de ne plus rien faire pour la « contrôler » et la laisse profiter de ce petit séjour.
Milla partit vers un des nombreux hôtels de ce monde, elle regarda même de plus près un en particulier. Il était en bord de mer. Avec une petite imitation de paillote. Quelques palmiers venaient décorer ce somptueux décor, l’air était frais et ce soleil était absolument délicieux.
Là, un jeune homme, les cheveux noirs d’ébène derrière un comptoir accueillit Milla avec un grand sourire.
Le jeune homme lui tendit une clé en lui indiquant le numéro de sa chambre que Milla s’empressa de rejoindre. Lorsqu’elle passa la porte, je ressentis son cœur ralentir. Même si pour moi c’était très flou, je pouvais tout de même « voir » que c’était magnifique.
J’avais légèrement oublié que je « contrôlais » Milla par la pensée. Je décidais de ne plus trop penser à rien. Ces vacances étaient faites pour la remercier. Je sais que je n’en profiterais pas autant qu’elle, mais je lui devais bien ça.
Elle regarda rapidement par la fenêtre et laissa perdre son regard sur ce lieu enchanteur. J’aurai tellement aimé pouvoir voir ça moi aussi de mes propres yeux, ressentir la chaleur sur mon corps, le sable entre mes doigts, l’eau de mer… Je m’étais un peu égaré et Milla avait décidé de quitter la chambre.
Je ne m’en étais vraiment pas rendu compte mais elle était parti vers les rues marchandes. J’espère à cet instant, qu’elle ne voudra pas essayer des vêtements, je me sentirais honteux de pouvoir la « reluquer » à son insu…
Evidemment, j’aurai mieux fais de me taire, elle partit dans un magasin de vêtement. En même temps, je peux la comprendre. Se trimbaler dans un monde comme celui-ci avec sa tenue, c’est un peu dommage. Bon si elle décide d’essayer un maillot, je ferme les yeux. C’est décidé.
Mais c’est qu’elle a bon goût. Un bikini, blanc en haut avec un nœud devant et le bas noir. Elle trouve aussi un petit paréo dans les tons jaune, orange et rouge et une petite paire de sandales blanches. Elle fouille à plusieurs reprises pour trouver sa taille dans les rayons et part en cabine d’essayage.
Elle se dépêcha de se changer, mais resta tout de même en maillot après son essayage. Elle ramassa ses vêtements dans le sac et partit payer.
Je sentais bien à cet instant que Milla se mit à grimacer, mais elle fouilla dans sa bourse, elle contenait le prix d’un aller-retour dans ce monde en vaisseau Shin-Ra -enfin la moitié maintenant- elle remarqua donc qu’il n’y avait pas assez pour ses achats. Elle fouilla alors dans ma réserve personnelle, mais dans un sens, c’est aussi son argent.
Elle remercia la vendeuse et partit pour la plage. Elle déposa son sac sur le sable et s’assit rapidement aussitôt. Elle récupéra son énorme chevelure qu’elle ramassa dans une queue de cheval. Elle ferma les yeux, je sentais son cœur battre doucement, au rythme des vagues.
Je ne voulais pas la déranger. Mais, je me devais de lui expliquer qui j’étais et pourquoi je pouvais lui parler par pensée… Et que parfois, elle se retrouvait dans un endroit qu’elle n’avait pas « décidé » de visiter.
Je décidai de faire ce qu’elle m’avait demandé. Je remarquai bien que je l’avais vexée. Mais, je restai désormais silencieux et je ne reprendrai la parole que lorsqu’elle acceptera ma présence auprès d’elle.
Milla resta assise sue le sable encore quelques minutes. Elle retira ses chaussures et se releva. Elle se mit à marcher le long de la plage, elle traînait des pieds sur le sable, je comprenais que je la dérangeais, mais il était impossible de faire marche arrière.
Elle ne voulait pus me parler non plus, mais décida de retourner à l’hôtel lorsque le soleil se couchait. Le simple fait de percevoir cet astre au dessus de l’eau avec ces teintes orangées me faisait plaisir, même si je savais pertinemment que ce n’était pas la même sensation qu’éprouvait Milla.
Elle retourna à la chambre, ouvrit la baie vitrée de sa fenêtre, et vint s’asseoir sur la chaise posée sur le balcon.
Elle resta encore quelques minutes sur sa chaise devant cet horizon devenu beaucoup plus sombre avant de repartir plus vers la chambre et alla se coucher.
Je restai « éveillé » toute la nuit, je ne pouvais pas dormir comme à l’époque où j’étais encore un humain. Milla resta un instant au lit. Je ne comprenais toujours pas pourquoi, elle et Sheena se ressemblaient. Et je finirais par le savoir.
Elle se releva, partit à la salle de bain et fis mon possible pour ne pas bigler sur elle. Lorsqu’elle eut terminé, elle partit rendre les clefs au réceptionniste.
Milla récupéra la somme demandée dans « notre » inventaire, paya l’homme et le remercia.
Elle sourit et repartit à la station Shin-Ra. Elle regarda le vaisseau un instant tout en restant immobile. Elle prit une profonde inspiration.
Elle venait de poser sa main sur sa marque et je retrouvais mes esprits. Je clignais des yeux rapidement, le temps qu’ils s’habituent de nouveau.
J’ai juste pris un petit sac -vide- avec moi et je suis parti prendre un billet pour à la station Shin-Ra et me voila parti. Le voyage se déroule dans le plus grand des calmes. Et lorsque je vois enfin ce monde se dessiner sous mes yeux, je ne peux m’empêcher de penser à Milla. Car dans c’est un sens, c’est grâce à elle que j’ai pu obtenir ces vacances et c’est plutôt elle qui devrait en bénéficier. Je pose mes doigts sur la marque à mon cou et me concentrer sur mes pensées et laisse mon enveloppe charnelle profiter de ce repos bien mérité.
Lorsqu’elle rouvre enfin les yeux, c’est toujours autant flou, mais je lui « parle ».
Tu te trouves à Costa Del Sol, fais toi plaisir, tu es là pour te détendre.
Je la vois qui regarde partout autour d’elle, ses mouvements sont brusques, mais en même temps, cela peut se comprendre, elle n’avait pas été éveillée depuis que j’avais été à San Fransokyo pour le combat de robots.
Je sens sa respiration ralentir, elle arrive enfin à se détendre. Je décide de ne plus rien faire pour la « contrôler » et la laisse profiter de ce petit séjour.
Milla partit vers un des nombreux hôtels de ce monde, elle regarda même de plus près un en particulier. Il était en bord de mer. Avec une petite imitation de paillote. Quelques palmiers venaient décorer ce somptueux décor, l’air était frais et ce soleil était absolument délicieux.
Là, un jeune homme, les cheveux noirs d’ébène derrière un comptoir accueillit Milla avec un grand sourire.
- Bien le bonjour !
- Heu... Bonjour ! Je souhaiterai une chambre pour cette nuit. C’est possible ?
- Un instant, je vérifie… Oui. Il nous reste une chambre.
Le jeune homme lui tendit une clé en lui indiquant le numéro de sa chambre que Milla s’empressa de rejoindre. Lorsqu’elle passa la porte, je ressentis son cœur ralentir. Même si pour moi c’était très flou, je pouvais tout de même « voir » que c’était magnifique.
Pourquoi on n’a pas des chambres comme ça à la Coalition Noire ?
- Hein ?
J’avais légèrement oublié que je « contrôlais » Milla par la pensée. Je décidais de ne plus trop penser à rien. Ces vacances étaient faites pour la remercier. Je sais que je n’en profiterais pas autant qu’elle, mais je lui devais bien ça.
Elle regarda rapidement par la fenêtre et laissa perdre son regard sur ce lieu enchanteur. J’aurai tellement aimé pouvoir voir ça moi aussi de mes propres yeux, ressentir la chaleur sur mon corps, le sable entre mes doigts, l’eau de mer… Je m’étais un peu égaré et Milla avait décidé de quitter la chambre.
Je ne m’en étais vraiment pas rendu compte mais elle était parti vers les rues marchandes. J’espère à cet instant, qu’elle ne voudra pas essayer des vêtements, je me sentirais honteux de pouvoir la « reluquer » à son insu…
Evidemment, j’aurai mieux fais de me taire, elle partit dans un magasin de vêtement. En même temps, je peux la comprendre. Se trimbaler dans un monde comme celui-ci avec sa tenue, c’est un peu dommage. Bon si elle décide d’essayer un maillot, je ferme les yeux. C’est décidé.
Mais c’est qu’elle a bon goût. Un bikini, blanc en haut avec un nœud devant et le bas noir. Elle trouve aussi un petit paréo dans les tons jaune, orange et rouge et une petite paire de sandales blanches. Elle fouille à plusieurs reprises pour trouver sa taille dans les rayons et part en cabine d’essayage.
Par pitié, fais vite !
- Quoi ?
- Un problème mademoiselle ?
- Non, aucuns.
Désolé.
Elle se dépêcha de se changer, mais resta tout de même en maillot après son essayage. Elle ramassa ses vêtements dans le sac et partit payer.
- Le bikini, plus le paréo et les chaussures, ça vous fera un total de 240 munnies s’il vous plait.
Sérieusement !?
Je sentais bien à cet instant que Milla se mit à grimacer, mais elle fouilla dans sa bourse, elle contenait le prix d’un aller-retour dans ce monde en vaisseau Shin-Ra -enfin la moitié maintenant- elle remarqua donc qu’il n’y avait pas assez pour ses achats. Elle fouilla alors dans ma réserve personnelle, mais dans un sens, c’est aussi son argent.
Elle remercia la vendeuse et partit pour la plage. Elle déposa son sac sur le sable et s’assit rapidement aussitôt. Elle récupéra son énorme chevelure qu’elle ramassa dans une queue de cheval. Elle ferma les yeux, je sentais son cœur battre doucement, au rythme des vagues.
Je ne voulais pas la déranger. Mais, je me devais de lui expliquer qui j’étais et pourquoi je pouvais lui parler par pensée… Et que parfois, elle se retrouvait dans un endroit qu’elle n’avait pas « décidé » de visiter.
Je peux te parler ?
- Vous êtes qui au juste ? Et pourquoi je vous entends ? Et pourtant, ce n’est pas la première fois ! Vous me voulez quoi au juste !?
Je me doute que cela peut paraître étrange. Mais s’il te plait. Ne prends pas peur. Je vais tout t’expliquer… C’est un peu compliqué. Mais… Je suis un esprit.
- Un esprit !? Mais vous êtes sérieux ? Comment un truc pareil est possible ? Ça n’existe pas !
Et bien, si. La preuve je suis vivant… Enfin, façon de parler. Mais laisse moi t’expliquer. Je ne veux plus avoir à te cacher des choses et qu’après tu te retrouves dans des situations étranges.
- Allez-y. De toutes façons, je n’ai pas vraiment le choix…
Ha non. Sache que si tu veux que je te laisse tranquille, je le fais. Je te laisse profiter de tes vacances.
- Non, c’est bon. Je vous écoute.
Mon nom est Maxwell. J’avais une quarantaine d’année avant de perdre la vie, il y a bien longtemps. Avant que ce monde ne soit crée. À l’époque de la Guerre des Keyblades. Je me doute que ça ne doit pas te dire grand-chose. Mais je ne vais pas entrer dans les détails. J’aimais ma vie, a femme, mon fils… Mais je n’ai jamais a réussi à retrouver le salut. Et j’ai erré, pendant de nombreuses années. J’étais à la dérive. Jusqu’à ce qu’un jour, je te rencontre. Au pays Imaginaire…
- Attendez un instant. Je me souviens de quelque chose de très étrange qui date un peu maintenant, je dois l’avouer. Mais, je me souviens clairement que j’étais suivi. Mais pourtant, il n’y avait personne… C’était… Vous ?
Oui, c’était moi. Je suis désolé. J’ai bien remarqué que tu pouvais percevoir ma présence. Et j’en ai lâchement profité. J’ai pris possession de ton corps. Et par je-ne-sais quel miracle, cela a fonctionné. Et depuis ce jour, tu as une marque sur ton cou… Non, ne la touche pas. Sinon, je vais reprendre le contrôle de ton corps. Et inversement, si je touche, c’est toi qui « apparaît ».
- Vous vous rendez compte, que vous êtes en train de me dire, que vous m’avez volé ma vie ?
Je sais bien. Et présenté de cette manière, ça parait très glauque. Mais crois moi Milla. Si je pouvais trouver un autre moyen de subsister sans t’empêcher de vivre, je le ferai. Mais il y a quelque chose qui nous lie tous les deux… Mais je ne sais pas ce que c’est.
- ...
S’il te plait Milla. Crois moi. Et si tu veux que je te prouve ma bonne foi. Je te laisserai être toi, plusieurs fois par mois.
- Pourquoi vous ne me rendez pas ma vie directement ?
Cela m’est impossible pour la simple et bonne raison que je travaille désormais pour la Coalition Noire.
- Laissez-moi tranquille !
Je décidai de faire ce qu’elle m’avait demandé. Je remarquai bien que je l’avais vexée. Mais, je restai désormais silencieux et je ne reprendrai la parole que lorsqu’elle acceptera ma présence auprès d’elle.
Milla resta assise sue le sable encore quelques minutes. Elle retira ses chaussures et se releva. Elle se mit à marcher le long de la plage, elle traînait des pieds sur le sable, je comprenais que je la dérangeais, mais il était impossible de faire marche arrière.
Elle ne voulait pus me parler non plus, mais décida de retourner à l’hôtel lorsque le soleil se couchait. Le simple fait de percevoir cet astre au dessus de l’eau avec ces teintes orangées me faisait plaisir, même si je savais pertinemment que ce n’était pas la même sensation qu’éprouvait Milla.
Elle retourna à la chambre, ouvrit la baie vitrée de sa fenêtre, et vint s’asseoir sur la chaise posée sur le balcon.
- Vous êtes toujours là ?
Oui, tu voulais me dire quelque chose ?
- Cette situation est dingue. Faut être honnête. Mais, je veux bien vous… « prêter » mon corps. Mais, je veux aussi pouvoir le contrôler quand j’en ai envie.
Je comprends tout à fait ton envie. Mais, je n’ai pas encore trouvé le moyen de le faire, autrement que de toucher ton « Aum ». Mais, si un jour, je n’ai « rien » de particulier à faire, que je ne suis pas ne mission, je te laisse la place et je me retire.
- Mais ça ne vous posera pas de problèmes ?
Je te prive de vivre. C’est donc la moindre des choses que je puisse faire. Au diable la hiérarchie. Ta vie, est plus importante.
- Merci.
Elle resta encore quelques minutes sur sa chaise devant cet horizon devenu beaucoup plus sombre avant de repartir plus vers la chambre et alla se coucher.
Je restai « éveillé » toute la nuit, je ne pouvais pas dormir comme à l’époque où j’étais encore un humain. Milla resta un instant au lit. Je ne comprenais toujours pas pourquoi, elle et Sheena se ressemblaient. Et je finirais par le savoir.
Elle se releva, partit à la salle de bain et fis mon possible pour ne pas bigler sur elle. Lorsqu’elle eut terminé, elle partit rendre les clefs au réceptionniste.
- 250 munnies s’il vous plait.
Milla récupéra la somme demandée dans « notre » inventaire, paya l’homme et le remercia.
- Nous espérons vous revoir un jour à Costa Del Sol.
Elle sourit et repartit à la station Shin-Ra. Elle regarda le vaisseau un instant tout en restant immobile. Elle prit une profonde inspiration.
- Merci Maxwell.
Elle venait de poser sa main sur sa marque et je retrouvais mes esprits. Je clignais des yeux rapidement, le temps qu’ils s’habituent de nouveau.
- Merci à toi Milla.
PS : Je me suis retirée les 490 munnies (entre les achats et la nuit à l'hôtel). J'avais 4 867 munnies, je possède donc 4 377 munnies.