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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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La sueur coulait encore sur le front de Septimus alors qu’il descendait de son vaisseau sans son habituel manteau rouge. Ses yeux reflétaient l’horreur et la peur, la douleur et l’espoir alors qu’il posait pieds à terre. Il avait désespérément besoin du soutien et des conseils de son ami William. C’était cette unique raison qui l’avait poussé à aller sur un monde contrôlé par la Coalition Noire - quand bien même le Consulat avait établi un traité avec elle. Il commença à faire quelques pas en direction du village.

L’étudiant ne savait pas où habitait exactement le grand ténébreux, mais il espérait que des villageois pourraient le renseigner. Le dos voûté, la tête baissée, marchant d’un pas lent, il devait y avoir un demi-kilomètre entre l’endroit où il s’était posé et sa destination provisoire. Il renifla. Il devait faire peine à voir mais pour une fois, il se fichait du regard des autres.

Lorsque le maître de la keyblade arriva au milieu de la place où se tenait la boulangerie et le stand délabré du vendeur de poisson, il fut un brin interloqué. Les marchands avaient la mine lugubre, les rares habitants qu’il pouvait voir pressaient le pas. Était-ce son arrivée qui avait provoqué de telles réactions ? Pensaient-ils qu’il venait les maltraiter ? Non. Ce n’était pas possible. Pas avec la démarche qu’il avait adopté. À moins que la Coalition s’amuse à employer ce genre de stratagème pour leur faire baisser leur garde… juste avant de faire ce dont elle avait l’habitude.


-Excusez moi monsieur…

-Si tu n’achètes rien, dégage petit, grogna le vendeur de poisson.

Il n’eut pas plus de chance avec le boulanger. Le blond se demanda s’il y avait une taverne dans ce petit hameau. Peut-être pourrait-on le renseigner là-bas ? Enfin, si les consommateurs n’étaient pas complètement saouls lorsqu’il arriverait. Auquel cas, il risquait de sérieux ennuis. Il n’avait pas besoin de ça actuellement. Il grimaça mais reprit néanmoins sa route. Il s’arrêta un instant devant la librairie avant de penser que le libraire n’aurait rien pour lui – et puis William n’apparaissait pas être le genre de type à fréquenter ces boutiques, à première vue.

La façade de la taverne paraissait quelconque – s’il exceptait la plaque concernant un certain Gaston – l’intérieur en revanche semblait plus chaleureux – pas aussi sale qu’il s’y attendait – mais incroyablement plus terrifiant que les mines lugubres des habitants dans les rues. De nombreuses têtes d’animaux peuplaient les murs, et un emblème en forme de tête de sanglier marquait la pierre au-dessus de la cheminée. Qui pouvait aimer ce genre de décoration ? Secouant la tête, le jeune homme s’approcha du bar pendant qu’une serveuse s’occupait un peu plus loin d’une table de chasseurs s’il en jugeait leur attirail.


-Bonjour monsieur…

-Qu’est-ce que tu bois étranger ?

-Hum… rien, répondit-il dans un sourire gêné. J’aimerai sav…

-T’es dans une taverne. Si tu bois pas, dégage. J’ai pas de temps à perdre.

-Bon bon. Vous fâchez pas. Je prendrai… un lait ?

-Tu me prends pour une vache gamin ? Grommela le tavernier en lui versant tout de même le liquide demandé.

-Merci. Comme je vous le disais, j’aimerai savoir si vous savez où habite un gars nommé William. Il est plutôt musclé, à la mine lugubre et des cheveux gras. Il aime souvent se balader torse nu.

-T’es de ce genre là alors ? Remarque vu ta dégaine ça m’étonne pas. J’connais pas de William.

Le keybladeur baissa la tête, regardant son verre quelques instants. Vers qui devait-il se tourner maintenant ? Il prit son liquide commandée avec regret – il n’aimait même pas le lait – et s’installa à une table non loin du groupe bruyant – et apparemment déjà rond comme des queues de pelle – qui se moqua allègrement de sa boisson d’enfant et de femmelette. Il ne répondit pas et plongea sa tête dans son verre, grimaçant à chaque gorgée. Cependant, il n’eut pas le luxe de la tranquillité ou la solitude lorsque le plus gros d’entre eux s’approcha de lui.

-Alors fillette, qu’est-ce que tu viens, rota-t-il, faire dans l’coin ? Tu cherches ta moman ? Rigola-t-il.

-Non. Je cherche un gars nommé William.

-Un gars ? Répéta-t-il avant de lui lancer un regard. Un gars ? Répéta-t-il plus fort, et plus proche de lui. On aime pas les gens comme toi. Dégage d’ici.

-Je…

-Allez, dégage ! Hurla-t-il.

-Je ne crois pas, murmura-t-il.

Septimus se leva d’un bond et éclata son verre sur le nez du gros lard. D’un mouvement désordonné, les copains de ce dernier plongèrent sur leurs armes. Il leva la main, et expulsa plusieurs rayons lasers qui vinrent briser les chopes de ses adversaires. Puis de son autre main, il fit apparaître la keyblade et leur jeta un regard haineux, empli de toute la force et la fureur qu’il ressentait à l’instant.


-Je ne ferai pas ça si j’étais vous, dit-il froidement tandis que la serveuse sortait en courant de l’établissement.
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Il y avait des problèmes aux Château de la Bête. Du moins, des problèmes qui appelait mon attention dans ce monde et autre que cette vieille histoire de disparition des mères ou d’avant-poste dressé par les gars du Sanctum. Non, une des installations primordiales pour l’armement de la Coalition Noire avait subi quelques problèmes. Et malheureusement, le rapport envoyé par mes gars ne faisait pas mention du dis problème. Outre une annotation concernant un éboulement dans la mine de soufre suivi d’une explosion, il n’y avait rien. Il pouvait aussi s’agir d’une attaque ou bien d’un accident. Autrement dit, il s’agissait d’une journée de merde.

Et à la Coalition Noire, nous n’étions pas les plus fins limiers. Enfin, nous avions Vesper… Cependant, j’ai du mal à imaginer la propriétaire des lieux se rendre dans le fond de cette mine pour chercher les raisons d’une détonation. Même si cette excavation se retrouvait au pied de la falaise sur laquelle reposait son château.

Eh ouais, parfois, c’est au patron de se salir les mains. Et ce n’était pas pour me déplaire, rien ne m’était plus insupportable que de rester oisif dans mon bureau alors qu’il me reste tellement de choses à faire et si peu de temps. La guerre approche et mon accord avec la Shin’ra n’est toujours pas conclu, il fallait absolument que cela passe dans mes priorités avant que l’un de mes ennemis n’arrivent devant les portes du manoir. Toutefois, une armée sans arme est inutile, et il fallait absolument que la mine de soufre soit de nouveau opérationnelle. Il me fallait plus d’hommes si je voulais voir mon emprise se resserrer sur ces mondes, et ce n’était pas la chose la plus facile à avoir avec notre réputation.

Si seulement la plupart des mercenaires de cet univers n’étaient pas affiliées au Centurio, il n’aurait fallu rien d’autre que d’aligner les munnies pour pouvoir compter de nouvelle âme dans mes rangs. La conquête du Palais des Rêves doit aussi devenir une priorité. Outre les richesses que ce monde peut m’apporter, le prince possède une armée plus que raisonnable et elle ne serait pas de trop pour cette putain de guerre. Il fallait que je trouve le moyen de la remporter, sinon quoi, mes efforts auront été inutiles et tout cela n’aurait servi à putain de rien.

Bref, voici que mon vaisseau se pose dans la station du village le plus proche du Château. Il fallait aussi que j’me rende à l’endroit de l’ancien avant-poste de mes ennemis, personne n’avait été envoyé là-bas depuis la mort d’Ariez et j’ai peut-être été un peu rapide en besogne en imaginant les sans-coeurs ravager ce camp. Imaginons qu’il soit toujours présent, il allait bien falloir que quelqu’un s’en occupe et voici un certain temps que mes faux n’avaient tranché de gorge. Sortant de la station, appelant deux Gardes Noires à ce joindre à moi, j’avançais dans les rues du village jusqu’à ça sortie en passant par la place de la fontaine.

À ce moment, un détail retint mon attention, celui d’une jeune femme traversant l’endroit pour venir à mon encontre et celle des gardes de la Coalition Noire. Tournant simplement mon regard, l’observant du coin de l’oeil, elle compris rapidement qui j’étais et amena sa main devant sa bouche.

— Un problème…
Le garde à ma droite prit la parole en amenant son fusil dans ses deux mains et braquant cette personne. Avant qu’elle ne puisse répondre, j’abaissais le canon de son arme et me posais devant elle.

— Pas la peine de jouer constamment aux connards, j’vous rappel que nous sommes sensés protéger le peuple de ce monde et pas le torturer, ranger vos armes.
Ce n’était pas faux dans un sens. Contrairement à la Cité du Crépuscule, nous n’organisions pas des rafles journalières et nous n’exécutions pas les habitants sur la place publique. Certes, nous avons nos réputations qui nous poursuivaient et justement, c’était pour cela qu’il est inutile de jouer les gros bras avec eux. Ils savaient qui dirige et ils préféraient ne pas jouer aux cons avec nous. D’une voix fluette, la jeune femme prit finalement la parole.

— Un inconnu… Il… Il est rentré dans la taverne et une bagarre à éclater avec les chasseurs…
— Ça va, pas la peine d’en rajouter. Vous deux, raccompagnez la dame.

Ne prêtant plus attention à ce petit groupe, je m’avançais en direction de la taverne. Pourquoi est-ce que je m’occupais de ça ? Un petit échauffement, ça me mettrait en jambe de casser du pécore avant de me rendre dans le bois aux loups. Et puis, l’apparition du Boss de la Coalition Noire dans la taverne du village ne ferait pas de mal, ça rappellerait à ce beau monde qui dirige et que même la plus insignifiante bataille de bar était surveiller.

Poussant la porte d’un geste brusque, faisant taper celle-ci contre le bois du mur, j’avançais alors que le tavernier m’observa un instant et se ravisa dans l’idée de se joindre à la bande de casseurs. Et dans le coin, j’pouvais distinguer une petite tête blonde aux mains avec une bande de poivrots. Il n’avait pas fait attention à moi, tant mieux. M’approchant du coeur de la bataille rapidement, je distinguais que le blond avait une keyblade à la main et sa tête me revint tout de suite. Il s’agissait du gamin faisait partie du groupe lors de l’enquête sur la disparition des mères. L’univers était vraiment petit et le sourire que j’abordais en entrant dans cet endroit ne faisait rien d’autre que s’étirer. Il avait écouté mes conseils, finalement.

— Autant pour un simple gamin, on croirait voir mes méthodes…
J’avais prononcé cette phrase dans un souffle avant de me ruer sur le plus imposant, son nez était en sang, lui donnant un coup de pied à l’arrière du genou afin qu’il tombe en avant. L’attrapant par les cheveux, je levais légèrement sa tête avant de l’éclater contre un coin de table et le laisser s’écrouler au sol. L’un de sa bande dressa son arme contre moi, trop lent, je dressais mon avant-bras pour bloquer son attaque pour ensuite donner un uppercut dans son ventre et tourner sur moi-même pour enfoncer ma botte dans sa tempe.

Ils reculèrent alors d’un pas. Pour le spectacle, j’avais usé de toute ma vitesse et la scène c’était dérouler en moins de quinze secondes. J’tournais alors mon regard en direction de Septimus lui fit un sourire enthousiaste à son attention.

— Ma demande est peut-être conne, mais tu veux un coup de main contre le reste des pécores…? Ou tu penses pouvoir gérer seul.
Nous n’allions pas nous arrêter en si bon chemin, plus qu’à savoir s’il voulait continuer le combat qu’il avait lancé. Le voir ici allait promettre bien des choses, cette journée au Château de la Bête venait de changer de ton et ce n’était pas pour me déplaire.


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Quelques secondes. C’est le temps qu’il avait fallu à William pour s’imposer face aux chasseurs saouls. Et il lui fallut lui-même plusieurs secondes avant de réagir à la question de son ami, sortant lentement de sa léthargie admirative. En temps normal, Septimus n’aurait jamais commencé un combat. Et s’il y avait été forcé, il l’aurait stoppé dès qu’il le lui était possible, comme maintenant. Toutefois, il n’était pas dans son état normal.

Sans un sourire, le jeune homme posa son pied sur le ventre du gros lard évanoui et, tout en mettant tout son poids sur celui-ci, il se propulsa en avant vers son adversaire le plus proche. Grâce à l’allonge de sa keyblade, il détourna le fusil pointé dans sa direction et donna un violent coup de pied dans les bijoux de famille du poivrot qui s’étala immédiatement, les mains sur l’endroit sensible. Il se retourna vers le chasseur le plus à droite tandis que Monsieur Muscle s’occupait de la dernière proie.

Le maître de la keyblade fit disparaître son arme dans un flash lumineux qui détourna un instant le regard du chasseur. De son autre main, il concentra un sort de foudre dans sa paume. Lorsque son poing toucha presque le visage de son ennemi, il ouvrit la paume, saisit le crâne du pauvre malheureux, et relâcha le sort. Il entendit un bref cri de douleur avant de regarder le type tombé inconscient à ses pieds. Une lueur de plaisir dansa furtivement dans son regard avant qu’il ne se retourne vers William qui avait fini également.


-Je suis chanceux, commença-t-il. Je ne savais pas comment te retrouver, et tu me tombes dessus.

Le moment d’agitation passé, l’horreur de la situation reprit la première place dans son esprit. Ses yeux s’embuèrent – mais il parvint à retenir ses larmes – et sa voix se fit tremblotante alors que l’étudiant fit un pas rapide pour étreindre spontanément son interlocuteur. Ce n’était pas quelque chose dont il avait l’habitude, mais il sentait qu’il avait besoin de ça. Besoin que quelqu’un l’écoute, et le guide.

-J’ai… j’ai perdu le contrôle… J’ai fait quelque chose d’horrible…

Le keybladeur ferma les yeux, puis il relâcha son étreinte. Il souffla une fois. Deux fois. Trois fois. Lorsqu’il se pensa suffisamment calmé, il tenta de reprendre la parole, cherchant de quelle manière il allait aborder le sujet.

-Je vis avec un colocataire à l’Académie. Cet après-midi, alors que je revenais de cours passablement énervé par ma matinée, il m’est tombé dessus. On s’est engueulé assez violemment. Et… et lorsque j’en ai eu assez, j’ai perdu le contrôle. Mes… Il toucha son coeur et poursuivit. Ca à pris le dessus. Il a juste eu le temps de sortir et de verrouiller la chambre. J’ai tout dévasté. J’ai manqué de le tuer, cria-t-il à bout de souffle, à bout de nerfs. Aide-moi, finit-il d’une petite voix, en baissant la tête.
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Ce n'était pas quelque chose dont j’avais l’habitude. Les cinq pécores à nos pieds, voilà que l’gamin se jette sur moi pour m’étreindre dans ses bras. Autant dire, j’suis resté immobile un petit temps avec les bras en l’air avant de lui faire une tape sur le dos. Clairement, non, c’était un truc dont j’avais l’habitude et j’fus presque soulagé quand il arrêta de faire ça. Au fond de mon coeur, j’avais envie de lui en coller une et retourner à mes affaires. Sauf que durant notre première rencontrée, à lui et avec l’autre de la Lumière et la brindille du Consulat, j’avais joué à la carte du bon pote et je n'allai pas foutre cela en l’air dans une grande claque.

Apparemment, il était venu pour parler et j’allais devenir l’épaule d’une pleureuse.

— On va déjà faire ça bien, et on ne va pas rester debout comme des tanches au milieu de la taverne. Prends une place, n’importe laquelle et demande c’que tu veux. C’est moi qui régale.
Tournant le regard sur le tavernier, toujours derrière son bar à attendre sagement que je lui dise quoi faire, je hoche la tête et lui demande une bouteille et un verre qu’il allait m’amènera sans trop tarder. Il y avait certain avantage à être ce que je suis, et il y avait des chances que ce garçon allait vite comprendre que je n'étais pas qu’un petit gars vivant au Château de la Bête. Une fois installé, j’me suis mis juste en face de lui en posant les coudes sur la table.

— Écoute gamin, j’vais d’abord être honnête et je m’attendais pas à ce que l’on se retrouve ici à parler.
Non, clairement, je ne m’attendais pas à le voir revenir ici. Limite, j’étais persuadé que cette histoire où j’avais été sympathique avec un gars croisé lors d’une après-midi allait me retomber dessus après autant de temps. Et surtout, pour me parler de ses problèmes. Merde, je n'avais pas l’habitude de ce genre de chose. Le tavernier est arrivé et à poser mon verre et ma bouteille ainsi qu’un truc pour Septimus, je remplis mon verre avant de reprendre parole.

— Par contre, que tes ténèbres s’éclatent dans une petite sortie dés que tu piques ta crise, ça ne m'étonne pas plus que ça. J’viens de voir que t’avais une keyblade et t’es certainement plus porté sur le sujet que moi, lumière et ténèbres qui forme un équilibre dans ton coeur et autres conneries du style… Cependant, j’sais où j’vais pouvoir t’aider.
Souriant à son attention, levant mon verre et le vidant d’une traite, j’laisse le contenant taper sur le bois de la table avant de reprendre. S’il est venu voir le plus gros connard de cet univers, c’est que c’était vraiment la merde chez lui ou qu’il n’avait toujours pas réalisé qui j’étais vraiment.

— Déjà, ton colocataire à l’académie, il a un nom ? Raconte moi un peu la raison de votre engueulade, tu ne t'es pas emporté pour une connerie de linge sale qui traine sur le parquet, j’me trompe ?
Les ténèbres ont régi ma vie depuis bien longtemps, et je pourrais comprendre ce qui cloche dans sa petite tête s’il m’explique ça. La colère m’a déjà fait faire des actes complètement stupide, et la colère vient d’un seul et unique endroit : les ténèbres du coeur. Allons savoir ce que les siennes ont à raconter.


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Septimus posa ses fesses sur le tabouret en face de William. Il tritura ses mains tandis que le tavernier apportait la boisson de son ami et qu’il commandait, à contrecœur, un autre verre de lait. Il regarda son interlocuteur droit dans les yeux, et chercha comment se lancer.

-Désolé de t’importuner. Je ne m’étais pas imaginé que tu pouvais avoir quelque chose d’important à faire. Mon égoïsme et moi, lança-t-il d’un ton faussement joyeux. Pour en revenir à ma bagarre… Tu n’es pas tombé loin en parlant de linges sales. Il y a quelques jours, j’ai détruit par inadvertance un de ses devoirs en renversant mon jus de fruit. Richard, mon ami, m’en a voulu bien sur. Et ce jour-là j’ai accepté sans broncher ses reproches. Sauf que ça a continué jour après jour.

L’étudiant souffla un peu. Non pas qu’il ait besoin de reprendre son souffle – quoique – mais il sentait la colère refaire surface, juste à la mention des événements. Qu’est-ce qui ne tournait pas rond chez lui ? Pourquoi ne pouvait-il pas avancer, laisser le passé dans le passé ? Et ne pas se faire dominer par ses ténèbres ?

-Ce matin, je suis parti en cours. J’ai étudié et échoué à de nombreux tests en musique et en danse, ce qui a passablement irrité mes divers tuteurs. Mais avec les reproches que me faisait continuellement Richard, je n’ai pas pu le supporter et j’ai jeté mes affaires à la tête des consuls avant de partir dans ma chambre à la pause du midi pour essayer de décompresser et finir un de mes projets en architectures.

Le maître de la keyblade se demanda s’il n’ennuyait pas Monsieur Muscle avec tous ces détails qui lui semblaient inutiles. Certes, c’était toute l’histoire, ces causes et conséquences mais il avait déjà résumé les choses les plus essentielles. Il avait tenté de tuer son ami et c’était inacceptable, honteux et horrible. Il avait juste besoin d’aide, d’une marche à suivre pour ne plus risquer de tomber dans cette voie-ci.

-Lorsque je suis arrivé dans ma chambre, il était déjà allongé dans son lit. Je me suis tu et mis immédiatement au travail. Après plusieurs minutes, j’ai eu besoin de colle, même temporaire. Il ne m’en restait plus mais je savais que Richard en avait un stock important. Alors je lui ai emprunté un tube. Et ça ne lui a pas plu du tout. Il s’est mis à crier, et à fracasser ma maquette contre le mur. Alors j’ai craqué. Je lui ai hurlé dessus. Je l’ai même frappé. Et c’est à ce moment-là où j’ai failli le tuer. Où j’ai perdu le contrôle, finit-il d’une petite voix, comme un enfant pris sur le fait au moment de commettre une bêtise.

Le tavernier revint vers eux, un verre de lait à la main. Le jeune homme le remercia et lui adressa un léger sourire. Il porta ensuite sa boisson à ses lèvres et tenta de dissimuler une grimace. Lorsqu’il releva les yeux, son serveur se tenait toujours près d’eux. La sueur perlait de son front, et il semblait… Craintif. Il fronça les sourcils et se demanda si le propriétaire de l’établissement craignait de subir le même sort que la bande de chasseurs. Cependant, il se trompait complètement.


-Bien messieurs, dit-il en se raclant la gorge. Vous faut-il quelque chose d’autre ? Dois-je préparer notre meilleure chambre pour vous deux ?
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L’espace d’un instant, j’ai parfaitement occulté de mon esprit la présence de mon invité surprise. L’espace d’un instant, mes poings se sont serrés alors que mon regard se tournait lentement en direction du tavernier, trop con pour ne pas s’être barré après avoir dit cela. La douce insolence, ça lui rappelait l’ancienne locataire du château. Un léger sourire c’était dessiner sur mon visage alors que ma main s’est élancée pour l’attraper au cou. Porté par mon élan, je l’avais soulevé d’une dizaine de centimètres du sol avant d’aller lui éclater l’arrière du crâne sur le sol dans un bruit lourd, faisant ensuite tomber ma chaise au sol à cause de mon mouvement.

Le tenant en respect, alors qu’il cherchait à se dégager au rythme de ma poigne se resserrant et faisant pâlir mes jointures, mon attitude c’était muté en expression sadique.

— Il semblerait que t’ai oublié à qui tu t’adressais et que vous allez avoir besoin d’une petite piqure de rappel, toi, et tous les connards vivant dans ce monde… Tu serviras d’exemple…
D’abord, les chasseurs et maintenant ce type. Vesper et moi-même allions avoir une légère discussion quand je m’en irais de cette taverne de merde, rien de désagréable, juste une question d’autorité sur les pécores du coin. Serrant de plus en plus, il ne me fallut pas plus d’un instant pour faire un mouvement de mon poignet pour que le craquement de sa nuque résonne dans la pièce et que je me relève.

Me relevant, redressant ma chaise et reprenant place en face de lui, j’ouvris la bouteille et me servis un verre avant de prendre ce dernier et l’amener à mes lèvres.

— Pardonne-moi, Septimus…, avant que nous ne continuons notre petite discussion au calme et que tu ne me poses toi-même la question, j’vais compléter mon discours que je t’ai tenu lors de cette enquête il y a quelque temps. Mon prénom est bien William, cependant, je ne viens pas du Château de la Bête et je n’ai jamais subi la pression de la Coalition Noire comme je le laissais entendre. Ici, c’est à moi que l’on rend des comptes, et pas l’inverse.
Penchant la tête en arrière, j’avalais le contenu de mon verre avant de le reposer sur le bois de la table dans un claquement. Si avec ça, il n’avait pas compris qui j’étais et que je m’étais légèrement joué de lui durant cette journée, il n’avait plus rien à tirer de lui. Cependant, il était revenue pour parler à cette personne, et en soit, je n’avais pas été à l’encontre de ma façon de faire quand je lui avait parlé. J’avais juste omis de raconter qui j’étais réellement. Attrapant la bouteille pas le cul, je me versais un nouveau verre sans pour autant le regarder et reprendre d’une voix lasse.

— Alors maintenant, c’est à toi de choisir. Soit, tu te lèves et nous ne nous verrons plus jamais et je peux comprendre qu’un homme comme toi n’ait pas envie de trainer avec une personne comme moi. Je ne t’en tiendrais pas rigueur, j’ai l’habitude. Ou bien, tu me dis si t’avais exactement la même envie que moi en voyant ton Richard émietté ton dur labeur devant tes yeux. Peut-être qu’avec ça, nous saurons pourquoi ta bête s’offre le privilège d’une petite sortie et nous trouverons une solution pour la dompter.
Finalement, le tavernier venait de me donner le plus bel exemple. Avec son intervention, il savait dorénavant de quoi j’étais capable et Septimus comprendra rapidement de quoi je suis capable et que je suis aussi capable de dompter mes ténèbres. Finalement, est-ce que je ne suis pas de nouveau maître de mon corps ? Il semblerait que si. Profitant de mon verre, je l’amenai une fois de plus à mes lèvres et vidai son contenu. Voyons jusqu’où il est prêt à aller, pour comprendre ce qui se cache au fond de lui.


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La gêne face au nouveau commentaire du tavernier sur sa prétendue sexualité fit vite place à l’horreur de la situation. Une horreur qui lui fit ouvrir grand les yeux, et observer tous les détails de l’exécution sommaire du propriétaire de ce lieu lorsque son crâne frappa le sol, et sa nuque se brisa quelques instants après. L’horreur qui le poussa à regarder William s’asseoir calmement et boire un verre tout en lui parlant.

Septimus entendit ses paroles. Mais il n’en comprit pas tout de suite le sens. Sa voix, sa raison, sa capacité à réfléchir et à se mouvoir. Tout était parti en même temps que la vie du pauvre homme étendu à ses pieds. Il lui fallut une minute entière avant de réaliser, avant de comprendre. Il avait en face de lui le chef de la Coalition Noire. Le chef des pires crapules qui pouvaient exister. Ou du moins c’est ce que tous disaient.

Après tout, durant l’enquête à la Shinra, l’étudiant avait croisé la route de Vesper qui avait été certes froide au vu des circonstances, mais pas hautaine, malveillante ou il ne savait quoi d’autre. Et puis le jour d’après, William faisait irruption dans sa vie, damnant le pion à une soit-disante gentille qui mériterait sa place dans les geôles. Et lui-même ? Avait-il réellement été choqué par le geste de Monsieur Muscle ? Ou n’avait-il pas plutôt été choqué en prenant compte des réels sentiments qu’il avait éprouvé en regardant cette exécution ? Il avait ressenti…


-Tu as légèrement transformé ton histoire, commença-t-il en regardant son interlocuteur. Comment pourrais-je t’en vouloir avec Primus dans le coin ? Tu as un meilleur fond qu’elle. Tu t’es inquiété pour ta mère, et malgré tout ça, tu as pris le temps de m’épauler. Je… Il se passa la main dans les cheveux. J’ai rencontré une de tes subordonnées. Et elle et toi me donnez matière à repenser ma vision des choses. C’est… compliqué. Mais tu es mon ami, et ça ne change pas, affirma-t-il d’une voix forte.

Le maître de la keyblade allait devoir revoir sa conception du monde, et la place qu’il avait dans celui-ci – enfin lorsqu’il l’aurait trouvé. Cependant, ces réflexions allaient devoir attendre encore un peu. Pour l’instant, il était venu trouvé conseils et aide de la part de William. Son autre mentor en quelque sorte.


-J’imagine… j’imagine que j’ai du ressentir quelque chose de similaire. Je voulais faire mal à Richard. Et, son regard se posa sur le cadavre, je pense avoir pris une sorte de plaisir malsain à voir ce type mourir. Je n’ai pas aimé son commentaire sur ma sexualité mais je n’ai rien dit. Je n’ai rien fait. Toi, tu as agis. Et j’imagine que si j’avais perdu le contrôle, j’aurai agi également. Il pencha la tête sur le côté. Enfin, je l’aurai probablement écorché à mains nues comme une bête sauvage.
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Parfait, il n’avait pas bougé son cul de la chaise et restait avec moi. Et une chose restait intéressante dans ce qu’il disait, j’étais un ami à ses yeux…?

J’pouvais m’attendre à un peu prêt tout et n’importe quoi. En prenant cette place, j’attirais indubitablement les foudres des autres groupes ou simplement des victimes collatérales. Pas la peine de se mentir à soi-même, j’étais le dernier des connards et mes méthodes n’étaient pas les plus subtiles. Même si depuis peu, la Coalition Noire se laissait passer pour les gentilles. Il n’y avait qu’à regarder les apparences que je tentais d’entretenir à Agrabah ou bien au Palais des Rêves. Et de l’autre côté ? Nous enchaînions meurtre et assassinat de bas-étage. Il suffit de voir le village à Grimm ou encore même l’éternel Cité du Crépuscule, nous n’étions pas les gentils dans l’histoire. Cependant, je ne me considérais pas non-plus pour le méchant. Disons simplement que, chez nous, nous cherchons à atteindre nos objectifs et nous ne restons pas inactif.

Tout cela pour dire, je ne m’attendais pas à cela. D’ailleurs, y avait-il quelqu’un dans mon groupuscule qui pouvait me comparer à cela… Non.Vesper à été contrainte à me rejoindre parce que je l’ai fait chanter, Abigail est quelqu’un qui a reçu un os assez gros à ronger, Milla fait ce que je demande mais nous ne nous sommes jamais parlé, Red est un chien fou et Surkesh. Finalement, le gamin était peut-être ce qui s’approchait le plus d’un ami.

Putain, voilà que je deviens sentimental. C’est l’alcool qui me fait penser de la sorte, n’empêche, je souriais à l’intention de Septimus. Même si j’avais tenté de la manipuler, il venait pour demander un coup de main et je n'allais pas refuser ça. Il y avait un intérêt à garder l’étudiant de mon côté, du moins, je pense. Il y a une carte à jouer.

— Il faut faire une légère différence. À partir du moment où tu assassines des personnes sans la moindre raison valable, t’es juste un sociopathe et il n’y a rien à tirer de toi. Et j’ne vais pas te mentir, cela m’a fait plaisir de tuer cette personne. Cependant, sa mort ne sera pas inutile et les gens y réfléchiront à deux fois avant de me poser ce genre de question… Ou même à toi.
Riant du nez, j’imaginais mal une personne recommencer ce genre de réflexion devant moi. Il y a des chances que les gens jasent, qu’il se moque ou se pose des questions. Après, est-ce que j’en ai quelque chose à foutre…? Je suis craint, et personne ne viendra me le dire en face par crainte. De subir le même sort. Cela me suffisait.

— Ton problème est là : ton désir de vouloir contrôler les choses, réprimer ce que ton coeur te hurle de faire. De ta vie à l’académie, tu ne me parles que des crasses. Du coup, qu’est-ce qu’il se passe ? Ta frustration et ta colère ne font que grossir de jour en jour, d’emmerde en emmerde qui t’arrive à chaque moment de ta journée. Et la bête dans ton coeur…
Je levais mon doigt, dressais mon index et pointais la poitrine de Septimus.

— Elle se nourrit de cela, elle se délecte de chaque pensées négatives. Et une fois qu’elle a bien mangé…? Elle prend le pas sur toi et t’utilises comme un vulgaire pantin. Tu dois te servir de tes ténèbres, et ne pas laisser celle-ci se servir de toi. Un truc t’emmerde à l’académie ? Regard le connard en face de toi, referme ton poing à en faire pâlir tes jointures et décroches le plus bel uppercut de ta vie. C’est à toi que cela profitera, pas à cette chose qui t’asservit et tu auras enfin ton destin en main.
Le conseil de l’année. Un truc te fait chier ? Explose-lui-la gueule au lieu de faire la pleurnicheuse. Voilà ce que j’ai fait dans ma vie, et est-ce que cela m’a mené vers ma perte…? Je ne pense pas.


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Les paroles de William résonnèrent à l’intérieur de lui. Septimus tenta de se remémorer tous les épisodes où il avait perdu le contrôle de lui-même ou n’en avait pas été loin – avec Natsu, avec Genesis, avec Richard, avec Henrich, avec Primus – mais également toutes les fois où il était resté maître de sa volonté et ses actes – durant le cours de chant, pendant cette bagarre, pendant l’enquête. Il était indéniable que son ami disait la vérité. À chaque fois qu’il avait laissé parler sa colère, sa tristesse, son anxiété au lieu de tout réprimer, il avait gardé le contrôle.

-Je, commença-t-il.

Le maître de la keyblade ne continua pas sa phrase. Il avait repéré du coin de l’œil un des chasseurs qui reprenait conscience. Celui-là il l’avait frappé dans les bijoux de famille. Et apparemment, pas suffisamment fort. Sans un mot, il se leva et se dirigea d’un pas rapide vers son adverse. Il lui donna  un violent coup de poing qui fit sauter plusieurs dents. Et il en redonna encore un, faisant craquer le nez d’un bruit sec. Et un dernier, ouvrant par la même occasion l’arcade sourcilière. Pour être sûr qu’il serait bien dans les vapes pour le restant de la journée.

Le poing endolori et en sang – le sien ou celui du gars ? - l’étudiant retourna s’asseoir en face de son ami sans un mot. Il regarda les jointures de sa main, et un léger sourire naquit sur ses lèvres. Il avait laissé libre court à la bête, mais en la gardant en laisse. S’il se rappelait bien, c’est ce que Genesis lui avait dit sur le bateau le jour où il l’avait accueilli. Et c’est ce que le fameux Death venait de lui rappeler.


-Je pense que j’ai compris cette fois. Mais ce n’est pas un comportement qui est vu d’un bon œil partout. Comment puis-je faire pour garder la laisse sur ma bête tout en évitant d’être agressé continuellement pour mon… manque de contrôle, dit-il en faisant des guillemets avec ses doigts.

Si son mentor et son nouvel allié pourraient comprendre, et même apprécier que le jeune homme ne se laisse plus faire, il doutait que cela plaise au reste des consuls. Ou même aux populations de manière générale. Et plus spécifiquement, ses amis. Même s’il allait tenter de maintenir cette laisse du mieux qu’il pouvait, il ne désirait pas être un type qui frappe ses proches pour se sentir mieux. Non, surtout pas.

Le keybladeur fit apparaître une sphère d'eau où nageaient deux poissons. L'un rouge sanglant et à l'allure d'un poisson de combat qui éclairait sa figure. L'autre totalement blanc et ressemblant à un inoffensif poisson rouge qui éclairait son vis-à-vis. La dualité qui habitait son cœur. La dualité avec laquelle il devait cesser de vivre. Mais également le conflit que l'individu opposait à la société. Société qui n'aimait pas les marginaux. Il tenta de transmettre tous ses sentiments, tous ses doutes, toutes ses questions en un regard qu'il échangea avec William.
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Fiou. Le bruit du nez cassé résonnait encore dans mes oreilles à l’instant où Septimus revint s’asseoir devant moi. Au moins, il avait compris la leçon et il l’appliquait. Qu’il continue sur cette voie, il avait raison d’écouter ce qu’on lui murmurait à l’oreille, c’est comme ça qu’il avancera dans la vie.

Alors qu’il était pensif devant son artifice, affichant deux poissons dans une sphère semblent diamétralement opposé, il attendait une réponse de ma part.

Il n’avait pas tort. Ici, dans un monde dirigé par la Coalition Noire, il serait félicité et limite adulée à laisser exprimer ses ténèbres. Après tout, il s’agissait de notre marque de fabrication. Et s’il se retrouvait à agir comme un coalisé en terre consul, qu’est-ce qu’il adviendrait de lui ? Derrière les belles apparences, il devait y avoir des secrets. Prenons exemple sur le pacte qu’est venu signer le Porte-parole. Il disait parler au nom du Consulat, mais est-ce que c’était vrai ? Pamela et l’autre type, Sauron, ils étaient présents pour donner le change ou bien faisait-il partie de la manoeuvre. De tout cela, je n’aurai probablement jamais la réponse et je ne l’attendais pas.

Enfin, pas la peine de se creuser les méninges. Il avait un problème, et il était venu chercher une solution auprès de moi. Autant continuer de l’aiguiller dans la vie.

— Enfin, tu sais, il n’est jamais bon de partir dans l’excès.
Mon verre à la main, faisant tourner le liquide alors que la lumière de son sort illuminait légèrement la tête, je me raclais la gorge avant de reprendre.

— Un mec qui te bouscule dans la rue ne mérite peut-être pas de recevoir ton poing dans sa gueule. Même s’il s’agit d’une action banale, elle nourrira la bête et il faudra donner un coup de collier à celle-ci. Au lieu de te jeter sauvagement, suffit simplement de rouler des mécaniques.
Haussant des épaules, j’ne savais pas quoi rajouter de plus. Certes, c’était distrayant de voir le sang couler. Sauf qu’il n’y avait pas que cela dans la vie. Si je commençais à égorger les incapables de mon groupuscule, il n’y aura pas énormément de monde dans la caserne de la Garde Noire.

— L’attraper par le col et lui cracher ta haine à la gueule peu largement suffire. Même quand tu empruntes la voie des ténèbres qui hante ton coeur, il fait savoir garder un certain contrôle. Tout est une question d’équilibre. Prend exemple sur ton pote, Richard. Maintenant qu’il sait de quoi t’es capable, il réfléchira à deux fois avant de venir te chercher les emmerdes. Ce qu’il te reste à faire, c’est d’entretenir cette image afin d’avoir la paix et de ne pas avoir à t’échauffer les muscles.
Tu parles d’un conseil. Entre les lignes, j’étais clairement en train de lui dire d’être la raclure de l’école. Le type qui passe son temps à insulter et provoquer les autres mioches, la bonne tête à claques. Et si jamais il faisait ça, est-ce que l’académie prendrait des mesures contre lui ? Mine de rien, avec le spectacle qu’il venait de m’offrir, il était largement capable de faire plus que briser un simple nez. Suis-je réellement occupé à braquer son esprit pour qu’il devienne un pion de la Coalition Noire en plein territoire consul ? Merde. À peine venais-je de signer un pacte avec les artistes que je prenais le risque de le rompre par inadvertance.

Faudrait vraiment que j’fasse attention à ce que je raconte. Ce pacte est important, j’en ai besoin pour vaincre dans la guerre qui se profile dans l’avenir proche.


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-Rouler des mécaniques, répéta-t-il pensif.

Septimus fit tourner son doigt sur le bord de son verre, traçant des cercles presque hypnotiques. Il n’était pas bien grand, ni musclé. Et toute sa vie, il avait vécu dans l’ombre d’Henry ou des autres qui n’avaient pas pour habitude de faire ça. Pourrait-il être à la hauteur du rôle que lui proposait William ? Pourrait-il improviser et être suffisamment crédible pour que plus personne ne l’embête jamais ? Non, c’était peu probable. Ne serait-ce parce que la vie était compliqué, bordélique. Et loin d’être une ligne droite parfaitement tracée et prévisible.

Mais le maître de la keyblade se devait de tenter le coup. Pour les autres – en espérant ne pas recevoir de sermon d’Emma ou du colosse – mais également pour lui-même. Genesis lui avait proposé son aide pour s’en sortir. Monsieur Muscle en faisait autant. Il ne devait pas les décevoir. Il ne le pouvait pas. Il releva la tête de son verre de lait et sourit à son interlocuteur. Depuis le matin même… non depuis plusieurs jours maintenant, c’était la première fois qu’il se sentait en paix. Il sentait sa colère, son stress, sa nervosité, sa haine relâchés leur emprise sur son esprit. Le poisson de combat perdit bien vite sa couleur pour devenir aussi blanc que son compagnon. Oui, il était en paix.


-Je suppose que j’échouerai dans un premier temps. Mais je garderai en tête tes précieux conseils et je m’efforcerai de les appliquer au mieux. C’est la meilleure solution pour tout le monde. Je suis sûr que Genesis approuverait également.

Le sourire de l’étudiant s’agrandit, et il but une gorgée de lait sans grimacer pour une fois – mais il n’aimait toujours pas ça ! Puis son regard tomba sur le cadavre à leurs pieds, et passa sur les corps des chasseurs inconscients et bien amochés. Son expression redevint vite sérieuse, voire même inquiète alors qu’il regardait son vis-à-vis. L’homme qui lui faisait face était détesté. Nombre étaient ceux qui voulaient sa mort ardemment. Et ils n’avaient pas forcément tord. Cependant, une part de son être méritait de vivre. Il n’était pas que ténèbres. Après tout, il l’aidait. Il baissa la tête avant de reprendre la parole.

-Je suppose qu’être à la tête de la Coalition doit être très prenant. Je te remercie vraiment de prendre sur ton temps pour moi, et j’espère qu’il t’en reste un peu. Il souffla un instant avant de reprendre. Je… Je suis inquiet. Maintenant que tu m’as révélé qui tu es vraiment… J’ai peur de ne pas te revoir. Ou d’être forcé de choisir entre te combattre, ou combattre tous les autres. Dont mes amis qui ne risquent pas de comprendre ce que je vois en toi.

Le jeune homme serra ses poings et ferma les yeux. Sa relation avec le chef du « mal absolu » devrait absolument rester secrète. Il doutait que son ami laisse souvent la porte de son coeur s’ouvrir pour accueillir quelqu’un. Son environnement, sa vie ne le permettaient pas. Néanmoins, il l’avait fait pour lui, un moins que rien. Et il voulait se montrer digne de cette confiance, et l’aider autant que possible. Autant que lui l’aidait. Comme de véritables amis. Et qui sait ? Peut-être parviendraient-ils ensemble à se sortir de ce cercle vicieux, de ce combat incessant entre lumière et ténèbres ? Peut-être.

-J’aimerai pouvoir te revoir ultérieurement. Et… pourquoi pas tenter de te rendre la pareille ? De te montrer mes progrès ?


Dernière édition par Septimus le Lun 29 Mai 2017 - 18:56, édité 1 fois
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Il me faisait rire, et machinalement, je me servais un nouveau verre en l’entendant parlé. Il s’inquiétait de moi. Et je n’ai jamais eu besoin que quelqu’un s’inquiète pour moi. Durant des années, je me suis retrouvé à tenter de gravir les échelons de la Coalition Noire et j’ai eu à le faire seul. Personne avec qui discuter de mes plans et raconter des conneries pour me faire bien voir. Non, j’ai toujours fait tout ce que j’avais à faire seul.

Et c’est uniquement grâce à cela que j’ai réussi à orchestrer l’assassinat d’Ariez pour prendre sa place. Et c’est exactement comme ça que je réussissais à diriger les gars sous mes ordres, sans attendre l’approbation ou les conseils de quelqu’un.

Cependant, le gamin n’était pas à ranger dans la même case que les hommes sous mon joug. Non. Lui, il pouvait faire quelque chose. Il agissait selon ses émotions et non pour recevoir mes faveurs, ce qui en faisait un allié bien plus précieux que la plupart des coalisés. Septimus, tu seras gardé bien au chaud sous mon aile, et c’est exactement pour cela que nous allons continuer à nous côtoyer. Tu es le bras droit parfait, il manque plus qu’à te faire quitter le Consulat pour te joindre à moi dans un de nos mondes.

— Pas la peine de t’inquiéter pour moi, ici, j’suis au sommet de la chaîne alimentaire.
Rien qu’avec l’entrevue avec l’étudiant, j’avais rappelé à ce monde que ce n’était pas bon de plaisanter avec moi. Du moins, j’étais tranquille pour un petit temps.

— C’est toi qui devrait prendre garde à ceux que tu nommes « ami ». Richard n’a pas hésité à te traiter comme de la merde, il est bien plus dangereux qu’une lame et ses coups sont bien plus pernicieux que les dangers qui m’attendent. Après, libre à toi de garder cette histoire secrète…
Attrapant une nouvelle fois la bouteille et remplissant mon verre, je rangeais mes idées en tête avant de reprendre parole.

— Comme tu le dis, t’es amis ne verront pas d’un bon oeil le fait que tu traînes avec moi. Certains diront même que je suis responsable de la plupart de leurs malheurs alors qu’au final, je n’ai rien fait d’horrible depuis que je dirige la Coalition Noire. Enfin, là n’est pas la question. C’est à toi de faire un choix : tu veux vraiment apprendre à te débrouiller seul sans avoir de compte à rendre ? Ou bien, raconter que toi et moi sommes potes, histoire que les gens craignent de me voir arriver avec mes horribles ténèbres ?
Il y avait plus de chance que cela lui attire les foudres que des craintes. Après, les gens ouvrent bien souvent leurs gueules pour ensuite se ranger dans les rangs une fois devant le fait accompli.

— Et comme tu te proposes, je n’ai jamais rien contre un petit coup de main. Si tu désires m’aider, je ne refuserais pas une main tendue et d’autant plus la tienne.
Un sourire à son attention avant de vider mon verre. Un ami chez nos ennemis, même s’il n’était qu’un étudiant, pourrait rapporter bien plus que de simple information. À en croire l’état de Genesis, sa fin est proche et sa mort créera des tensions. S’il vient me l’annoncer, j’aurais un coup à jouer. Et peut-être même que ce sera lui qui s’en occupera. L’avenir me promet de plus en plus de choses.

— Malheureusement, il se fait tard et Vesper doit m’attendre de pied ferme au château de ce monde. Une dernière chose à me dire avant de retourner chez toi, besoin d’un conseil pour faire ravaler ses paroles à Richard…?


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Le sommet de la chaîne. Il est vrai que la Coalition était puissante et crainte à juste raison. Son leader se devait donc d’être le plus puissant d’entre eux – ou peu s’en fallait. Mais elle avait tout autant d’ennemis que de projets, et même le plus fort des ours finissaient par crouler sous les attaques d’une meute de loups – Septimus aimait bien l’idée d’être un loup ! mais ne désespérait pas de devenir un ours lui-même. Après tout, il était jeune, et continuait encore d’apprendre énormément sur lui-même mais également sur le monde qui l’entourait. Et ceux qui les peuplaient. Sa rencontre avec Vesper et William lui avaient ouvert les yeux sur l’étroitesse d’esprit qui le caractérisait, sur les œillères qu’il avait porté toute sa vie.

Lorsque son ami mentionna ses actions possibles, le jeune homme eut un petit rire. Non, il ne pouvait définitivement pas se vanter d’être ami avec le célèbre Death dans un monde supposé lumineux – à vrai dire, même dans un monde sous le joug de la Coalition, cela pourrait lui attirer des ennuis. Cependant, cette idée lui plaisait. Effrayer les gens autour de lui rien qu’à la mention de son propre chevalier servant ! Pour un peu, il se serait cru dans un roman à l’eau de rose.


-Tu ne devrais pas te diaboliser autant. Je ne suis pas stupide au point d’ignorer de quel côté des bonnes mœurs et de la moralité où tu te trouves mais… Parfois il faut se salir les mains pour que le monde puisse avancer dans la bonne direction. Quitte à passer pour le méchant de service. Il secoua la tête. Cependant tu n’as pas besoin de jouer le jeu avec moi. De prétendre être Death. Tu seras toujours William à mes yeux, finit-il en lui offrant son plus beau sourire.

L’homme qui l’avait épaulé durant cette affreuse enquête dans ce monde, face à Primus. L’homme qui lui offrait les clés de son avenir. Une laisse pour son monstre. Un moyen de reprendre pieds avec la réalité et les événements présents. Le maître de la keyblade regarda intensément son vis-à-vis, incertain de savoir quand il pourrait le revoir. Puis il se leva, et vint lui faire une brève accolade – serrant tout de même assez fort. Puis il se décolla de son ami, et se dirigea vers la sortie. Juste avant de quitter le Château de la Bête, il se retourna une dernière fois.


-Vu la frousse que je lui ai collé, je pense être tranquille un moment. Et puis je garde tes conseils juste là, dit-il en pointant son cœur. Je n’oublierai pas cette journée. Ni la promesse que je t’ai faite. Si tu as besoin d’aide, n’importe quand, n’importe où, j’accourrai !
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J’ai commencé le rp en me disant « ouais William c’est sûrement un pnj de Septi et tout ». Et puis après « ding ding ! mais non mais non ! c’est vrai ! c’est Death bien sûr ! » Il me l’avait dit hein, c’est juste que j’ai zappé.

Le dialogue de départ (celui avec le tavernier) est un bon dialogue je dirais, ça se répond bien. Bon « demander un lait », ça fait vraiment très très gamin mais bon, on passera là dessus.

Peut-être juste le fait que le tavernier croit directement que Septimus est gay sous prétexte qu’il cherche un gars. Bon euh. Imaginons une scène. Je marche dans la rue et m’adresse à une personne
« Avez-vous vu mon chat ? Il est gris et… »
« Ah ! Je pensais pas que vous étiez du genre à vous taper un chat ! »

Bon, j’en fais des tonnes hein, mais ça va pas de soi. La suite du rp, ça va, classique je dirais.

On passe directement à Death. Le contenu est bon, pas de problème là dessus. Il y a par contre de régulières erreurs sur le choix du temps, tu passes du présent au passé et du passé au présent de façon injustifiée. Je sais que je te le dis régulièrement mais encore une fois, essaie de te tenir à une temporalité, ça sera beaucoup plus facile. L’utilisation du présent dans une narration au passé est possible pour parler de généralités entre autre, mais pas comme tu le fais là. Donc vraiment, essaie de t’y tenir.

Prenons cet extrait

« Eh ouais, parfois, c’est au patron de se salir les mains. Et ce n’était pas pour me déplaire, rien ne m’était plus insupportable que de rester oisif dans mon bureau alors qu’il me reste tellement de choses à faire et si peu de temps. [b]La guerre approche et mon accord avec la Shin’ra n’est toujours pas conclu[b], il fallait absolument que cela passe dans mes priorités avant que l’un de mes ennemis n’arrivent devant les portes du manoir. »

Tout se fait au passé puis sans raison « boum » tu repasses au présent, puis tu repasses au passé alors que tu es toujours dans la suite de ta narration.

Pour le reste, comme je le disais, c’est bien, ça va. J’aime bien le fait que tu t’attardes sur les méthodes de la coalition différant (du verbe différer n’est-ce pas) selon les mondes. Ici au château de la bête, on n’est clairement pas des enfants de coeur, mais la situation est différente. Les choses se passent « relativement tranquillement », sachant que la population reste docile et qu’ainsi la Coalition est aussi « plus cool » avec eux. C’est pas une question d’être des enfants de coeur, juste de l’ordre évidemment vu que notre groupe n’a aucun intérêt à ce que les mondes qu’on occupe meurent.

Bon allez, j’arrête la propagande pour le moment. Suivant.

Ton deuxième rp Septimus démarre bien. Déjà, très bon point, tu enchaines sans prendre le temps de parler de l’arrivée de Death. Ouf, j’ai eu peur de m’ennuyer. Smile Non mais c’est tant mieux sérieusement.

Le début du rp, c’est du combat donc je ne m’attarde pas trop dessus. Si ce n’est qu’il y a juste un gros décalage entre le Septimus qui combat, on oublie le mec qui a demandé du lait, on voit un mec un peu brutal, qui en rajoute une couche en écrasant les couilles du gars. Après ça, il y a la transformation : on a le gamin qui sanglote dans les bras du maître de la Coalition. C’est vraiment comme une métamorphose, je sais pas si c’est fait exprès, mais c’est presque comme si j’avais pu l’imaginer rétrécir et prendre un air enfantin en plein rp. Je pars du fait qu’il faut toujours essayer de rester cohérent avec son personnage, mais il est tout à fait possible que ces facettes soient caractéristiques de ton personnage : un changement d’attitude allant avec les émotions.

On revient à Death. Le rp est bien vraiment. T’es une grosse brute comme on en voit dans les films. Limite j’entends l’accent de bucheron quoi. Ouais, tu parles comme un fermier et tu fais le fier. Et malgré tout, avec tout ça, on retrouve un petit air paternel et sympathique, le genre de conversation qui va rassurer le gamin et tout. « Il fait l’insensible mais en fait il l’aime bien » et là je me suis dit : au moins en description, tu aurais du parler de tes motivations.

Je m’explique : tu dis « ouais j’ai été sympa avec eux pendant la mission pour les mères ». Et t’avais tes raisons, pas le moindre doute là dessus. Mais maintenant quel est ton intérêt à être cohérent avec ça ? T’as strictement aucun compte à rendre à personne, si t’as envie de le tuer maintenant, bah tu le fais. Je pense que tu aurais pu y faire une petite référence, juste un petit clin d’oeil genre j’en sais rien « ouais, je veux me servir de lui, il a du potentiel ». Là, on a vraiment l’impression d’avoir un gars qui veut juste être sympa parce qu’il s’est attaché au gars et qu’il veut pas le décevoir. Alors, c’est peut-être ça aussi mais… berk j’ai vomi. tongue

Le rp de Septimus. Bon, c’était pas mal, mais je pouvais pas m’empêcher de trouver que la scène aurait été plutôt bizarre à voir dans un film

D’un côté t’as le caïd qui tu plein de gens sans se poser de questions et sans remords, puis t’as le gars qui lui raconte les problèmes d’un gamin de 10 ans. Bon, évidemment l’épisode sur le fait que Septimus ait failli le tuer est grave mais le reste c’est très… drôle xD. Néanmoins, Septimus se rend compte du ridicule de la situation je pense, donc ça va. C’est juste que ça reste cocasse à lire.

Death. Le Discours où t’expliques « en fait je t’ai menti », j’ai trouvé ça un peu rapide et facile, un peu téléphoné quoi. Ouais, j’ai imaginé des séries ou des films où ça se passe comme ça et c’est pas toujours terrible. Ca va hein, mais bon.

Bon après, je pense qu’il était effectivement temps que Septimus se rende compte de quoi il en retournait vu que William semblait avoir une autorité sur n’importe qui mais bon, ça aurait pu être mieux écrit sans doute. Pour le reste, le dialogue où tu le mets devant un dilemme est bien, ça avance.

Septimus. Peut-être que c’était rapide, peut-être que t’as accepté les choses vraiment facilement. Il me semble que depuis plusieurs années, dans notre background, nos personnages sont assaillis culturellement de préceptes tels que « la coalition, ils sont méchants, ils ont fait telle ou telle chose ». Et c’était souvent vrai. Et même s’il y a une récente entente entre Coalition et Consulat, disons le, il y a une éducation derrière qui a du être bien enfoncée dans le crâne des gens. Alors ouais, j’aurais peut-être aimé une autre réaction. Néanmoins, ce n’était pas mal fait, tu t’es bien expliqué. J’aurais juste préféré quelque chose d’encore plus… mitigé, même si c’est dans sa personnalité.

Death, le rp suivant c’est un classique. Palpatine encourage Anakin à laisser sortir ses ténèbres pour mieux les maitriser. Ansem et Riku. Grand coquin et Pinocchio. J’ai pas grand-chose à dire, encore une fois un classique.

Septimus, ensuite. Bah pareil, ça reste dans la lignée du précédent rp de Death. Tu laisses aller.


Je laisse passer deux rps où je n’ai toujours rien de particulier à dire. C’est juste la suite des conseils.

Puis il y a ce rp où Septimus dit vouloir essayer d’aider Death. Et malgré tout ce que Septimus vient de faire, malgré le cassage de gueule, on retrouve un enfant. Un enfant qui veut un véritable ami, un accord d’égal à égal, quelqu’un sur qui compter. C’est quand même plutôt très naïf. D’après mois, une histoire pareille ne donnera jamais rien de bon. A un moment ou à un autre, Death choisira toujours sa gueule plutôt que celle de « son ami ». Donc ouais, Septimus reste un enfant d’un point de vue affectif quand on lit ce rp.

Enfin ! Dans le dernier rp, Death montre l’intérêt qu’il aurait à avoir un « ami » auprès du Consulat. Je pense que c’est une chose assez notable dans ce rp. Death s’est fait sans l’avoir cherché une alliance à peu près solide chez « son nouvel ami le Consulat ». Puis bon, ça me rassure un peu, parce que tu commençais à passer pour une mauviette Death !

Je vais conclure. Le rp était bien, c’était intéressant quoi qu’un peu surprenant par moment. Tout n’était pas toujours de mon goût, mais ouais je pense que ça peut vraiment apporter un quelque chose à la trame narrative du forum. Avant il y avait Angeal et Genesis. Pourquoi pas Septimus et Death ? Il est peut-être temps que de nouvelles alliances entre les groupes se construisent.

Septimus :
Avancé : 30 points d'expérience + 340 munnies + 3 PS en force

Death :
Normal : 20 points d'expérience + 240 munnies + 3 PS en force
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