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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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Il fait une chaleur étouffante dans cet entrepôt alors que la machine créée par l’ingénieur de San Fransokyo turbine à plein gaz. Cet homme, Bisley, venait de m’envoyer un courrier disant que la machine était opérationnelle et qu’il n’attendait plus que moi pour montrer la finalité de son travail. Face à moi, ce monstre de mécanique et d’électronique s’agitait alors que j’étais au côté de l’ingénieur. Les minutes passent et nous ne disons rien alors que je fixais, impassible, le tapis roulant censé nous fournir ce que nous commandions sur l’écran. Il s’agissait de notre seul moyen pour d’équiper nos armées. Si cela se retrouvait être vrai, la machine du Père Noël confectionnerait tout ce dont nous avons besoin, nous n’avions besoin que de plan et cette chose se chargeait de les confectionner. Il était bien étonnant que personne n’ait pensé avant moi de se rendre dans la ville de Noel pour voler la machine ou bien ses plans.

Une dizaine de minutes venait de passer, ou plus, je n’en avais aucune idée et je commençais déjà à perdre patience. Ramenant mes mains derrière le dos, je me tournais en direction de Bisley avant de prendre la parole.

— Sommes nous devant un problème, Bisley ?
— Patience monsieur. Le prototype que vous avez demandé comme preuve est bien plus sophistiqué que mes essais, ça demande du temps.

Soufflant par le nez, j’observais de nouveau cette machine. Un cube gigantesque avec une seule et unique porte de sortie et l’ordinateur de contrôle aménager à plusieurs mètres de celle-ci. Soudainement, le tapis-roulant se mit en marche et progressivement, une copie exacte des canons rapporté par Roxas de la Terre des Dragons fit son apparition pour s’arrêter devant nous.

— Impressionnant.
Pour être parfaitement honnête, je craignais que ce projet ne fonctionne pas. Les légendes comme quoi cette machine était capable de créer les jouets pour tous les enfants de l'univers me semblait… Exagérer. Sauf que maintenant, je me retrouvais avec une réplique parfaite d’un des canons.

— Est-il fonctionnel ?
— C’est une réplique parfaite de ce que vous m’avez ramené, il n’a aucune raison d’être inoffensif.

L’ingénieur émit une légère réserve sur ses dernières paroles avant de se retourner et amener des boulets qu’il avait utilisés pour échantillons d’essai. Rapidement, je remplis le canon de poudre extraite il y a de cela des siècles et enfonçait un boulet dans le trou du canon. Accompagnés par Bisley, nous quittions le hangar et nous nous retrouvions dans la rue. Observant cette dernière un instant, j’orientais finalement le canon en direction d’une poubelle avant de faire feu. La détonation me fit reculer d’une dizaine de centimètres alors que le boulet alla écraser la poubelle dans une déflagration des plus impressionnante.

— Votre invention est une pure réussite, vous avez mes félicitations.
— Merci.

Posant l’arme sur le sol et me retournant devant mon interlocuteur, je laissais un sourire s’afficher sur mon visage avant de poser mes mains sur les hanches et reprendre la parole.

— Pourriez-vous former une personne pour s’occuper de la machine, nous n’allons pas vous demander d’être la seule personne à savoir comme celle-ci fonctionne.
— Oui, monsieur.
— Ne soyez pas aussi cérémonieux avec moi. Vous pouvez être fier de vous ! Sachez maintenant que la Coalition Noire à entière confiance en vous, et vous aurez tous les moyens qui vous seront nécessaire pour travailler sur ce que vous désirer.

Il leva la tête, Bisley ne s’attendait pas à cela. Dans un sens, il n’avait été recruté que pour une seule et unique chose : créer la machine cachée dans cet entrepôt et rien d’autre. Maintenant, je pourrais décider de le remercier et qu’il retourner chez lui. Non, il valait mieux le conserver et lui laisser faire ce qu’il désirait. Qui sait, il viendra peut-être un jour devant ma porte avec une invention indispensable pour nous donner l’avantage dans cette guerre.

— Simplement, pouvez-vous lancer la production de quarante-huit canons ? Ce sera votre dernière tâche pour cette machine.
— Bien entendu.
— Vous avez encore besoin des originaux pour concevoir ma commande ?

Il amena sa main au menton, faisant mine de réfléchir avant de reprendre la parole.

— Les plans sont enregistré dans l’ordinateur, les originaux sont dorénavant inutile et peuvent rejoindre la commande… Vous ne pensez pas ?
— Non, ils auront un destin différent que celui d’armer notre navire. Merci Bisley, vous pouvez disposer. Et mes salutations à votre famille.
— Merci.
— Une dernière chose ! Serait-il possible de modifier l’apparence des armes…? Qu’elle soit plus à nos couleurs que celle de la Terre des Dragons ?
— Je m’occupe de ça.

Il retourna dans son entrepôt un instant pour ressortir avec un chariot sur lequel reposait les quatre canons pillés au Consulat. Un dernier hochement te tète et j’attrapais le chariot pour me diriger vers la caserne de la Garde Noire. Cela faisait une éternité que je n’étais pas revenue dans cet endroit. Étrangement, j’avais tout de même laissé mon vaisseau à cet endroit et demandais généralement à ce qu’on me l’amène au manoir. Passant les portes, me faisant saluer par mon ancienne armée, j’avançais au travers de la cours après avoir demandé à ce que mon vaisseau soit affrété. N’attendant pas plus longtemps que nécessaire, je chargeais les armes dans la soute de mon moyen de transport et attrapais les commandes avant de m’envoler vers les cieux.

Maintenant que nous avions ce dont nous avons besoin, il allait falloir se débarrasser des preuves. À la base, je n’avais besoin que d’un seul canon et pas quatre afin d’éviter d’éveiller les soupçons. Qu’un agent vole un canon à l’armée de Chine ? Cela serait passé inaperçu et le Consulat n’aurait pas ouvert d’enquête. Maintenant que nous avions quatre de ses choses, il allait falloir être malin. Si preuve, il y avait, elles pointeraient Roxas et me voilà tranquille et je n’aurais pas déjà rompu le pacte de non-agression avec le Consulat. Dorénavant, il fallait entretenir la piste de la Lumière et se débarrasser des armes sur un de leurs territoires. Dommage, j’aurais aimé garder ce trésor technologique de mon côté. Direction le Monde des Jouets, les dernières nouvelles concernant l’insurrection des jouets pourraient m’être utile, ou plutôt utile pour la Coalition Noire.

Il fallut deux heures de trajet pour que je me retrouve enfin dans ce monde. Et il s’agissait de mon premier voyage dans celui-ci. Et croyez moi, rien ne vous prépare à ce genre de changement.

Mon vaisseau, en arrivant dans ce monde, c’était transformer en jouet Lego avec moi à l’intérieur. D’abord surpris par le changement de décor, je voyais que tout changeait quand mes yeux se perdirent sur mes mains. Et foutre dieu, ça m’avait bien fait chier sur le coup. Mes bras étaient devenu du plastique, le genre de truc reluisant. Abaissants ma tête, qui finit par partir fortement en tant pour ensuite retourner en arrière dans un étrange oscillation, je comprendrais que cette journée n’allait pas être la meilleure de ma vie.

Le Monde des Jouets m’avait transformé en réplique de moi-même, sans le masque, et solidifié la moitié de mon corps. En descendant de mon vaisseau, je compris rapidement que j’avais à peine mes bras qui bougeaient et mon bassin alors que ma tête partait dans tous les sens à cause d’un putain de ressort à la con. Comble de la joie, mes jambes ainsi que mes pieds étaient figer et me voilà à faire de grandes enjambées sans pouvoir plier les genoux afin de pouvoir avancer.

Une chose état certaine, je n'allais pas visiter le monde plus que de raison et j’allais larguer les canons dans un coin de ce monde de merde. Dorénavant, je comprenais pourquoi les coalisés priaient pour ne pas venir en mission ici.

N’ayant aucune idée des endroits importants de ce monde, j’avais fait atterrir mon vaisseau à l’arrière d’une pizzeria. Et rapidement, derrière deux poubelles, je remarquais une silhouette m’épier. N’ayant clairement pas envie de faire de vieux os dans ce corps de plastique, je ne perdis pas de temps et sortis les quatre canons de mon vaisseau pour les balancer à terre. Comme mon vaisseau et moi-même, ils n’étaient plus semblables et ressemblaient dorénavant à des jouets de chez playmobile avec une gueule en forme de tête de dragon. Est-ce qu’il serait vraiment capable de faire du dégât ? Aucune foutue idée, et je n'avais clairement pas envie de faire un essai dans cette ruelle dégueulasse.

— Qu’est-ce que vous faites là ?!
De derrière la poubelle, un jouet à l’effigie d’une poupée sortie et s’approcha de moi en dressant un pic à brochette. Sérieux, ils ont un problème les habitants de ce monde. Tournant la tête, la faisant gigoter de plus belle, j’attrapais cette dernière avant de fixer la poupée dans les yeux.

— La lumière m’envoie vous amener des armes, contre les jouets dissidents.
— Vous ne ressemblez pas tellement à un type de la Lumière.

Il pointa le bout de son arme improvisé sur mon torse en même temps qu’il fronça les sourcils.

— J’suis pas venu pour me faire juger, j’suis qu’un transporteur de la Shin’ra obéissant à une demande du service de mercenariat. Rien de plus.
J’avais envie de sourire pour adoucir mes propos afin de faire passer mon mensonge, seulement, mon visage était bloqué dans la même expression de plastique. Lâchant ma tête, je m’abaissais pour ramasser l’arme et la tendre à cette peluche et ma tête recommença à gigoter dans tous les sens.

— Quatre canons, c’est sur mon bon de commande et c’est ma mission. J’devais les déposer ici, vous vous en occupez ?
Il fixa l’arme, ensuite ma tête continuant de gigoter avant de poser son pic à brochette et attraper l’arme qui le fit légèrement reculer sous le poids.

— Et l’ordre vient de qui…?
— La… Capitaine des gardes. Une fois revenue de Sherwood, elle disait vouloir s’occuper de cette insurrection rapidement et à ordonner d’armer votre monde !
— Cela me semble… Bizarre.

Le pire mensonge que j’ai jamais fait de ma vie. Et là, avec ce ressort de merde sur ma tête, j’ai clairement pas envie de me battre et encore moins contre une poupée à la con. Mimant un haussement d’épaule, je regarde mon vis-à-vis avant d’attraper un autre canon.

— Moi, j’suis simplement le livreur. Vous prenez la commande ?
— Pas le choix…

Rapidement, j’me débarrassais de mes quatre canons avant de faire demi-tour et remonter dans mon vaisseau. Un signe de main et un slogan inventé pour l’occasion et me revoilà repartit dans l’espace. Et enfin, une fois en dehors de l’atmosphère de ce monde, me voici de nouveau avec mon propre corps. Putain, ce monde est à bannir de l’univers, j’vous pas d’autre raison pour revenir me taper le trajet jusqu’ici. Au moins, je n’avais plus les canons et il n’y a plus qu’à espérer que cette poupée fera remonter cela aux chefs de la Lumière. Putain, journée de merde.


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Ben mon petit chou... Tu m'en vois désolé mais je vais franchement pas avoir grand chose à dire sur cette mission.

Pas parce qu'elle est bien ou nulle non, elle passe. Mais surtout parce que c'est précisément le genre de mission de Boss classée "ouais... faut le faire". Ça se grille à dix kilomètres ces missions là. Y'a pas le fun, on ressent pas l'envie (ou alors seulement lors de quelques passages) d'écrire... Bref !

J'peux pas franchement te blâmer là dessus. J'ai lu la mission comme elle venait, j'réfléchissais à si tes raisonnements étaient logiques ou non (et ils le sont pour la plupart) mais... Bah ça reste plutôt plat, forcément.

Si je passe sur les habituelles fautes d'inattention, j'peux saluer ta transformation en jouet. J'compte plus le nombre de fois où un mec à choisi de se transformer en action man. C'est pas original pour un pet. Mais là, t'arrives à dégoter un jouet un peu chelou, pas trop commun. De plus, ça te rajoute des handicaps, comme le fait que tu ne puisses pas marcher correctement, et c'est pas mal.

La machine à répliques ben... J'ai pas grand chose à en dire. Ça me semble être dans la continuité de ce que vous faites depuis le début dans ce sens. Plus qu'une continuité c'est carrément la finalité en fait. C'est sympa de voir que vous pouvez sortir des canons par paquets de quarante sans problèmes, ça laisse présager des RP plutôt... détonants.

Bref, rien de plus à dire, désolé ^^

Normal : 20 xp, 200 munnies, 3 PS. Un en force, deux en vitesse.
J'te laisse te débrouiller pour ajouter à ta fiche. Comme d'hab quoi.

Un petit mot de la fin ?
Faut faire ses lacets/Le feu ça brûle.
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