Un achat particulier
Je n'étais pas revenu dans ce monde depuis que j'avais rendu visite à Hadès. Et pour être honnête, j'étais bien content de ne pas retourner voir ce Dieu de la Mort.
Aujourd'hui, ma mission était « simple » je devais acheter un navire pour les pirates du Pays Imaginaire. Death m'avait expliqué bien des choses à propos de l'achat de ce bateau et il s'avère que Chalcis est bien le seul et unique endroit où je pouvais réussir cette mission.
Mais bien évidemment, ça n'allait pas être très simple, j'avais en possession une bourse contenant trois mille munnies et je n'avais aucune envie de la perdre. J'avais donc attachée une cordelette à la bourse que j'avais passé au dessus de ma tête. J'avais aussi pris soin de portée ma tenue achetée à Agrabah comme ça, elle n'était pas visible et j'avais donc peu de chances de me la faire dérober.
Seulement, je n'avais pas débarqué à Chalcis même, je devais me farcir tout le chemin à pied. Entre le désert qui s'étend à perte de vue et la simple idée que je pourrais me faire attaquer par des brigands ou n'importe quelle autre saloperie... Ça me faisait froid dans le dos.
Je sortais la carte ainsi qu'une boussole que j'avais acheté à un petit vendeur pour une somme de tente-cinq munnies. Je tentais de stabiliser la boussole pour qu'elle m'indique le Nord et ainsi pouvoir partir vers l'Est en tout tranquillité.
Ma direction trouvée, je jetai ensuite mon attention sur la carte qui m'indiquait que Chalcis était à plus ou moins à une journée de marche.
Je grimaçai comprenant que mon périple à travers cette étendue désertique allait être longue... Très longue.
Je pris un grande inspiration, enfilait ma capuche et avançai d'un pas décidé. Je continuais de zieuter la boussole de temps en temps pour voir si je ne me perdais pas en chemin.
Les minutes paraissaient être une éternité et rapidement elles devinrent des heures. Je buvais quelques gorgées d'eau que j'avais pris aussi dans une gourde. Mon premier voyage à Agrabah m'avait fait comprendre que partir sans avoir de quoi s'hydrater était une très mauvaise idée. Et je n'avais aucunement envie de me retenter cette expérience. Surtout là, j'étais seul.
Je suais à grosse goutte et bien évidemment aucun coin d'ombre dans ce lieu. Je regardais une nouvelle fois la boussole, j'étais toujours dans la bonne direction. Mais le soleil n'avait aucun envie de se coucher, il était encore bien trop tôt, la journée commençait à peine, le plus judicieux aurait été que je parcours ce chemin de nuit. Mais maintenant c'est trop tard. Je ne vais pas faire demi-tour pour rentrer chez moi et revenir ici dans quelques heures.
Cela faisait désormais quelques heures que je marchais, je ne savais absolument quelle heure il pouvait être et à en juger par mon ombre qui se dessinait sur le sol, il devait être à peu près midi, je ne pouvait presque plus la voir. D'ici quelques heures, elle se redessinera vers le Nord-Ouest.
Et il faut croire qu'Agrabah et cet endroit sont aussi horrible l'un comme l'autre. Je n'avais pas parcourus beaucoup plus de chemin depuis que j'avais regardé mon ombre quasi-inexistante et je crevais de chaud, je transpirais à grosse gouttes et le fait d'avoir une capuche n'arrangeait pas les choses. Mais il était hors de questions que je me choppe une nouvelle insolation, je préfère cette situation plutôt que l'autre.
Je remuais vigoureusement ma tête comme pour oublier un peu cette sensation de chaleur, je zieutais une nouvelle fois la boussole -rien n'avait changé- et je continuais ma route.
Je regardais de temps à autre mon ombre, espérant ainsi voir le bout de cette longue traversée. Je respirais fort, ma gourde devenait de plus en plus légère au rythme de mon avancée. J'aperçus au loin une forme. Quelque chose de très flou, je plissais les yeux pour tenter de voir ce que ça pouvait être. Quelqu'un qui pourrait m'aider serait le bienvenue.
Je redoublais d'efforts pour enfin atteindre ce petit point au loin, je ne marchais plus, je trottinais presque pour le rejoindre. Je finis par courir sans m'en rendre compte. La chaleur n'aidant pas, je ralentissais, je jetais un nouveau coup d'œil à la boussole, j'avais dérivé.
Je m’étais beaucoup approcher de ce petit point -qui n'en était pas un- et reconnus rapidement une silhouette humaine. C'était une femme, elle était allongée au sol, dans les vapes. La chaleur avait eu donc raison d'elle aussi ?
Je ne voyais aucune réponse de sa part. Elle paraissait plus âgée que Milla, elle portait une tenue très légère dans les tons bleu et vert. Ses cheveux étaient très long et d'une couleur originale, ils étaient également d'un vert d'eau comme sa tenue et complètement détachés. Ses yeux étaient fermés et je ne pouvais les voir. Je décidais de sortir ma goutte et de verser quelques gouttes sur son visage pour le rafraichir ainsi que ses lèvres.
Elle ouvrit ses yeux et releva son visage avec du mal tout en toussant et en essuyant son visage.
Je tendais une main à cette jeune femme, elle se releva. Je regardais la boussole et repris la direction de l'Est. Mais avant ça, je regardais rapidement mon ombre, elle avait repris un peu de auteur et se dessinait vers l'Ouest. Le temps avait passé plus vite que je ne l'espérais.
Je proposais à boire à ma compagne de route qui profita de ce nectar rafraichissant tout en me souriant.
Elle avait une voix très douce et avait l'air très aimable. Je préférais ne pas trop parler ou la faire discuter aussi, cela nous aurait assécher la gorge et nous arrivions à la fin de la gourde d'eau.
Au bout de plusieurs heures, le soleil s'était enfin couché, bien qu'il fasse encore jour -nous n'étions pas dans le noir complet- Muzet avait retrouvé un peu plus ses forces, de plus il faisait désormais moins chaud et décidais de retirer ma capuche sans pour autant enlever cette bure. Même si cette paraissait très gentille, je ne voulais pas prendre le risque de voir cette bourse dérobée par la personne que j'avais sauvée.
Mon ombre avait désormais disparu et Muzet se mis à courir, ce que je fis rapidement, car elle m'indique que nous n'étions plus qu'à deux pas des portes de l'entrée de Chalcis.
Je remerciai le ciel d'avoir enfin pu atteindre ma destination. Et effectivement, la carte ne s'était pas trompé, j'avais mis à peu près la journée. Mais j'aurai pu être plus rapide si je n'avais pas aperçu Muzet au loin.
Je venais de sauver la vie à cette femme, mais elle perdait pas le Nord, elle n'allait pas m'amener voir la concurrence. Si elle pouvait faire rentrer un peu de sous dans ses poches... Autant en profiter.
Nous marchâmes assez rapidement dans les rues pour atteindre enfin le port où j'aperçus un homme qui faisait les cent pas, à croiser et décroiser les bras. Regarder dans toutes les directions. Mais il s'arrêta net en nous apercevant.
Il relâcha ma main et pris sa femme dans ses bras tout en l'embrassant. Gaius était un peu plus grand que Muzet. Des cheveux noirs lui arrivant aux épaules, il était légèrement basané avec les yeux rouges foncés. Il portait comme une costume avec une chemise blanche mais sans cravate ou tout autre accessoire.
Nous quittâmes cet endroit pour aller un peu plus loin et là je vis de nombreux et magnifiques, tous plus beaux les uns que les autres. Bon je vis aussi un peu plus au fond des bateaux beaucoup plus imposants, qui eux, n'étaient pas dans mes moyens.
Gaius me montra un premier navire, puis un autre et encore un autre. Mais je restais silencieux en l'écoutant vendre sa marchandise.
Puis il finit par me montrer un énième bateau qui me coupa le souffle. Il était plutôt grand comparé aux autres. Une magnifique coque en bois. Sur la proue se dessinait une magnifique sculpture de femme et je ne mis pas longtemps à reconnaitre cette silhouette. Il s'agissait tout simplement de sa femme. Je le regardais avec de grands yeux et il remarqua très bien mon étonnement.
Je me contentai de sourire silencieusement en voyant l'amour de cet homme envers son épouse. Je repensais à Sheena avec un petit pincement au cœur.
En prononçant ses mots, il pris la main de Muzet et lui souriait tendrement.
Il partit chercher un document sur lequel il modifia le prix du navire, ajouta sa signature et je signais également.
Je remerciai très rapidement ce gentil couple avant de vouloir reprendre mon périple pour retourner au Quartier Général de la Coalition Noire... Et bien évidemment, je voulais remplir ma gourde d'eau pour pouvoir voyager de nuit.
Aujourd'hui, ma mission était « simple » je devais acheter un navire pour les pirates du Pays Imaginaire. Death m'avait expliqué bien des choses à propos de l'achat de ce bateau et il s'avère que Chalcis est bien le seul et unique endroit où je pouvais réussir cette mission.
Mais bien évidemment, ça n'allait pas être très simple, j'avais en possession une bourse contenant trois mille munnies et je n'avais aucune envie de la perdre. J'avais donc attachée une cordelette à la bourse que j'avais passé au dessus de ma tête. J'avais aussi pris soin de portée ma tenue achetée à Agrabah comme ça, elle n'était pas visible et j'avais donc peu de chances de me la faire dérober.
Seulement, je n'avais pas débarqué à Chalcis même, je devais me farcir tout le chemin à pied. Entre le désert qui s'étend à perte de vue et la simple idée que je pourrais me faire attaquer par des brigands ou n'importe quelle autre saloperie... Ça me faisait froid dans le dos.
Je sortais la carte ainsi qu'une boussole que j'avais acheté à un petit vendeur pour une somme de tente-cinq munnies. Je tentais de stabiliser la boussole pour qu'elle m'indique le Nord et ainsi pouvoir partir vers l'Est en tout tranquillité.
Ma direction trouvée, je jetai ensuite mon attention sur la carte qui m'indiquait que Chalcis était à plus ou moins à une journée de marche.
Sérieux !? Mais ce véhicule Shin-Ra ne pouvait pas me déposer plus près ? Note pour plus tard, penser à acheter un vaisseau plus tard.
Je grimaçai comprenant que mon périple à travers cette étendue désertique allait être longue... Très longue.
Je pris un grande inspiration, enfilait ma capuche et avançai d'un pas décidé. Je continuais de zieuter la boussole de temps en temps pour voir si je ne me perdais pas en chemin.
Les minutes paraissaient être une éternité et rapidement elles devinrent des heures. Je buvais quelques gorgées d'eau que j'avais pris aussi dans une gourde. Mon premier voyage à Agrabah m'avait fait comprendre que partir sans avoir de quoi s'hydrater était une très mauvaise idée. Et je n'avais aucunement envie de me retenter cette expérience. Surtout là, j'étais seul.
Je suais à grosse goutte et bien évidemment aucun coin d'ombre dans ce lieu. Je regardais une nouvelle fois la boussole, j'étais toujours dans la bonne direction. Mais le soleil n'avait aucun envie de se coucher, il était encore bien trop tôt, la journée commençait à peine, le plus judicieux aurait été que je parcours ce chemin de nuit. Mais maintenant c'est trop tard. Je ne vais pas faire demi-tour pour rentrer chez moi et revenir ici dans quelques heures.
Cela faisait désormais quelques heures que je marchais, je ne savais absolument quelle heure il pouvait être et à en juger par mon ombre qui se dessinait sur le sol, il devait être à peu près midi, je ne pouvait presque plus la voir. D'ici quelques heures, elle se redessinera vers le Nord-Ouest.
Et il faut croire qu'Agrabah et cet endroit sont aussi horrible l'un comme l'autre. Je n'avais pas parcourus beaucoup plus de chemin depuis que j'avais regardé mon ombre quasi-inexistante et je crevais de chaud, je transpirais à grosse gouttes et le fait d'avoir une capuche n'arrangeait pas les choses. Mais il était hors de questions que je me choppe une nouvelle insolation, je préfère cette situation plutôt que l'autre.
Je remuais vigoureusement ma tête comme pour oublier un peu cette sensation de chaleur, je zieutais une nouvelle fois la boussole -rien n'avait changé- et je continuais ma route.
Je regardais de temps à autre mon ombre, espérant ainsi voir le bout de cette longue traversée. Je respirais fort, ma gourde devenait de plus en plus légère au rythme de mon avancée. J'aperçus au loin une forme. Quelque chose de très flou, je plissais les yeux pour tenter de voir ce que ça pouvait être. Quelqu'un qui pourrait m'aider serait le bienvenue.
Je redoublais d'efforts pour enfin atteindre ce petit point au loin, je ne marchais plus, je trottinais presque pour le rejoindre. Je finis par courir sans m'en rendre compte. La chaleur n'aidant pas, je ralentissais, je jetais un nouveau coup d'œil à la boussole, j'avais dérivé.
Super... Bon faut juste espérer que maintenant ce détour n'était pas inutile.
Je m’étais beaucoup approcher de ce petit point -qui n'en était pas un- et reconnus rapidement une silhouette humaine. C'était une femme, elle était allongée au sol, dans les vapes. La chaleur avait eu donc raison d'elle aussi ?
- Hey ho. Madame. Ça va ?
Je ne voyais aucune réponse de sa part. Elle paraissait plus âgée que Milla, elle portait une tenue très légère dans les tons bleu et vert. Ses cheveux étaient très long et d'une couleur originale, ils étaient également d'un vert d'eau comme sa tenue et complètement détachés. Ses yeux étaient fermés et je ne pouvais les voir. Je décidais de sortir ma goutte et de verser quelques gouttes sur son visage pour le rafraichir ainsi que ses lèvres.
Elle ouvrit ses yeux et releva son visage avec du mal tout en toussant et en essuyant son visage.
- Vous allez bien ?
- Oui, oui. Heu... Qui êtes vous ?
- Pardon. Je me nomme Milla et je vous ai aperçu au loin alors je suis venu vous aider.
- Merci. Effectivement, je me suis fait avoir. J'ai voulu retourner chez moi à Chalcis et je me suis perdue car dernièrement on m'a volé ma boussole et... Je suis désolée, je suis en train de vous raconter ma vie !
- Il n'y a pas de mal. Je dois aller également à Chalcis, on peut faire la route ensemble si vous voulez ?
- Avec grand plaisir, merci !
- Oui, oui. Heu... Qui êtes vous ?
- Pardon. Je me nomme Milla et je vous ai aperçu au loin alors je suis venu vous aider.
- Merci. Effectivement, je me suis fait avoir. J'ai voulu retourner chez moi à Chalcis et je me suis perdue car dernièrement on m'a volé ma boussole et... Je suis désolée, je suis en train de vous raconter ma vie !
- Il n'y a pas de mal. Je dois aller également à Chalcis, on peut faire la route ensemble si vous voulez ?
- Avec grand plaisir, merci !
Je tendais une main à cette jeune femme, elle se releva. Je regardais la boussole et repris la direction de l'Est. Mais avant ça, je regardais rapidement mon ombre, elle avait repris un peu de auteur et se dessinait vers l'Ouest. Le temps avait passé plus vite que je ne l'espérais.
Je proposais à boire à ma compagne de route qui profita de ce nectar rafraichissant tout en me souriant.
- Muzet.
- Hum ?
- Mon nom à moi c'est Muzet.
- Enchantée !
- Hum ?
- Mon nom à moi c'est Muzet.
- Enchantée !
Elle avait une voix très douce et avait l'air très aimable. Je préférais ne pas trop parler ou la faire discuter aussi, cela nous aurait assécher la gorge et nous arrivions à la fin de la gourde d'eau.
La prochaine fois, penser à prendre plus d'eau.
Au bout de plusieurs heures, le soleil s'était enfin couché, bien qu'il fasse encore jour -nous n'étions pas dans le noir complet- Muzet avait retrouvé un peu plus ses forces, de plus il faisait désormais moins chaud et décidais de retirer ma capuche sans pour autant enlever cette bure. Même si cette paraissait très gentille, je ne voulais pas prendre le risque de voir cette bourse dérobée par la personne que j'avais sauvée.
Mon ombre avait désormais disparu et Muzet se mis à courir, ce que je fis rapidement, car elle m'indique que nous n'étions plus qu'à deux pas des portes de l'entrée de Chalcis.
Je remerciai le ciel d'avoir enfin pu atteindre ma destination. Et effectivement, la carte ne s'était pas trompé, j'avais mis à peu près la journée. Mais j'aurai pu être plus rapide si je n'avais pas aperçu Muzet au loin.
- Merci infiniment !
- C'est normal.
- Est ce qu'il y a quelques chose que je puisse faire pour vous remercier ?
- M'indiquer le port.
- Le port ? Vous voulez déjà repartir ?
- Ho non. C'est pour mon travail, je dois acheter un navire.
- Venez avec moi, je vais vous présenter celui qui vend les meilleurs bateaux !
- Hum ?
- Mon mari, Gaius.
- C'est normal.
- Est ce qu'il y a quelques chose que je puisse faire pour vous remercier ?
- M'indiquer le port.
- Le port ? Vous voulez déjà repartir ?
- Ho non. C'est pour mon travail, je dois acheter un navire.
- Venez avec moi, je vais vous présenter celui qui vend les meilleurs bateaux !
- Hum ?
- Mon mari, Gaius.
Je venais de sauver la vie à cette femme, mais elle perdait pas le Nord, elle n'allait pas m'amener voir la concurrence. Si elle pouvait faire rentrer un peu de sous dans ses poches... Autant en profiter.
Nous marchâmes assez rapidement dans les rues pour atteindre enfin le port où j'aperçus un homme qui faisait les cent pas, à croiser et décroiser les bras. Regarder dans toutes les directions. Mais il s'arrêta net en nous apercevant.
- Ho Muzet, te voila enfin. Je commençai à m'inquiéter.
- Pardonnes moi Gaius. J'ai eu un petit accident dans le désert et cette jeune femme m'est venu en aide.
- Merci beaucoup mademoiselle ! Dit-il en me serrant la main.
- C'était la moindre des choses.
- Pardonnes moi Gaius. J'ai eu un petit accident dans le désert et cette jeune femme m'est venu en aide.
- Merci beaucoup mademoiselle ! Dit-il en me serrant la main.
- C'était la moindre des choses.
Il relâcha ma main et pris sa femme dans ses bras tout en l'embrassant. Gaius était un peu plus grand que Muzet. Des cheveux noirs lui arrivant aux épaules, il était légèrement basané avec les yeux rouges foncés. Il portait comme une costume avec une chemise blanche mais sans cravate ou tout autre accessoire.
- Chéri... Nous ne somme pas seuls...
- Désolé !
- Pas de problèmes.
- En fait Milla chercher à acheter un bateau.
- Qu'est ce vous auriez pour... 3000 munnies ? Chuchotai-je en annonçant la somme.
- Ho heu... Veuillez me suivre.
- Désolé !
- Pas de problèmes.
- En fait Milla chercher à acheter un bateau.
- Qu'est ce vous auriez pour... 3000 munnies ? Chuchotai-je en annonçant la somme.
- Ho heu... Veuillez me suivre.
Nous quittâmes cet endroit pour aller un peu plus loin et là je vis de nombreux et magnifiques, tous plus beaux les uns que les autres. Bon je vis aussi un peu plus au fond des bateaux beaucoup plus imposants, qui eux, n'étaient pas dans mes moyens.
Gaius me montra un premier navire, puis un autre et encore un autre. Mais je restais silencieux en l'écoutant vendre sa marchandise.
Puis il finit par me montrer un énième bateau qui me coupa le souffle. Il était plutôt grand comparé aux autres. Une magnifique coque en bois. Sur la proue se dessinait une magnifique sculpture de femme et je ne mis pas longtemps à reconnaitre cette silhouette. Il s'agissait tout simplement de sa femme. Je le regardais avec de grands yeux et il remarqua très bien mon étonnement.
- Oui, c'est bien Muzet.
- Vous avez crée ce bateau ?
- Non, je l'ai tout simplement dessiné. Et la personne qui travaille pour moi les crée. Mais je n'ai jamais pu le faire partir en mer.
- C'est à cause de moi. Je suis malade.
- Ho c'est dommage. Je suis désolée.
- Ce n'est pas de votre faute. Mais l'amour que je porte à ma femme est plus fort que cette embarcation.
- Vous avez crée ce bateau ?
- Non, je l'ai tout simplement dessiné. Et la personne qui travaille pour moi les crée. Mais je n'ai jamais pu le faire partir en mer.
- C'est à cause de moi. Je suis malade.
- Ho c'est dommage. Je suis désolée.
- Ce n'est pas de votre faute. Mais l'amour que je porte à ma femme est plus fort que cette embarcation.
Je me contentai de sourire silencieusement en voyant l'amour de cet homme envers son épouse. Je repensais à Sheena avec un petit pincement au cœur.
- Et à combien vous le vendez celui-là ?
- Je suis désolé. Il est au dessus de vos moyens. J'étais tellement pris dans mon activité que j'en ai oublié la somme que vous vouliez mettre.
- Dites moi.
- 7500 munnies.
- Effectivement. C'est dommage.
- Mais je peux vous baisser le prix.
- Sans blague !?
- Vous avez sauvé ma femme. Et c'est bien là une chose que je puisse faire pour vous.
- Je suis désolé. Il est au dessus de vos moyens. J'étais tellement pris dans mon activité que j'en ai oublié la somme que vous vouliez mettre.
- Dites moi.
- 7500 munnies.
- Effectivement. C'est dommage.
- Mais je peux vous baisser le prix.
- Sans blague !?
- Vous avez sauvé ma femme. Et c'est bien là une chose que je puisse faire pour vous.
En prononçant ses mots, il pris la main de Muzet et lui souriait tendrement.
- Je peux vous le faire à 3000 munnies.
- Mais ça ne pas va vous apporter des problèmes ?
- Il est à moi, j'en fais ce que j'en veux. Et puis la vie de ma femme vaut plus cher que tous ces navires réunis.
- Whaou... Et bien... Heu...
- Marché conclu ? Ajouta-t-il en me tendant sa main.
- Marché conclu ! Répondis-je en la serrant.
- Mais ça ne pas va vous apporter des problèmes ?
- Il est à moi, j'en fais ce que j'en veux. Et puis la vie de ma femme vaut plus cher que tous ces navires réunis.
- Whaou... Et bien... Heu...
- Marché conclu ? Ajouta-t-il en me tendant sa main.
- Marché conclu ! Répondis-je en la serrant.
Il partit chercher un document sur lequel il modifia le prix du navire, ajouta sa signature et je signais également.
Je remerciai très rapidement ce gentil couple avant de vouloir reprendre mon périple pour retourner au Quartier Général de la Coalition Noire... Et bien évidemment, je voulais remplir ma gourde d'eau pour pouvoir voyager de nuit.