Certaines missions devraient directement aller aux ordures ! Szp8Certaines missions devraient directement aller aux ordures ! 4kdkCertaines missions devraient directement aller aux ordures ! 4kdk
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Kingdom Hearts Rpg
Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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L'astre solaire éclairait doucement le château Disney et sa lueur réchauffait timidement la peau blafarde du Capitaine.
C'était apaisant de sentir cette chaleur lui caressant le visage. C'était agréable après ses nuits mouvementées où il se voyait trahir la Lumière.

Ce matin en se réveillant, Al avait rapidement compris qu'il devait faire quelque chose par rapport à cela. Ce n'était pas une bonne situation et même s'il ne pouvait rien dire, le soldat pouvait toujours offrir son aide.
Il s'était donc dirigé vers le bureau de la responsable en quête d'une mission. Sa béquille avait été échangée contre une canne : à son sens c'était plus discret qu'une béquille. Le jeune homme espérait vraiment que l'état de sa jambe n'affecte en rien la mission qu'on allait lui confier.

Aloïs avait été rassuré de voir qu'elle ne semblait pas le connaître. Ça lui évitait une discussion trop gênante qu'il ne se sentait pas capable d'assurer. Le léger sourire habituel sur ses lèvres s'était translaté à son regard. Son cœur avait arrêté de battre la chamade, son visage avait rapidement repris des couleurs et tout aurait pu très bien se terminer : Cissneï aurait pu l'envoyer en mission dans un monde loin, chassant des sans-cœurs ou défendant la veuve et l'orphelin. La mission n'était pas importante se disait-il, tant que ça lui permettait d'oublier sa précédente discussion avec Rufus.

Mais…
Non. Impossible. Comment Cissneï pouvait-elle lui demander ça ?
Cette mission, n'importe qui aurait pu la faire ! N'importe qui, même la bleusaille du coin. Surtout la bleusaille du coin, en fait. C'était un peu le type de mission que la Lumière aimait donner pour taquiner et ennuyer. Al avait vu le Général Primus s'occuper de mission indigne de son rang. C'était bien connu chez les gardes et c'était surtout un sujet à ne jamais aborder devant elle.
Mais que ça lui tombe dessus, maintenant, alors qu'il avait été un parfait novice dans ce groupe quelques années auparavant… Quelle blague !

Le capitaine eut presque l'impulsion de demander à la cheffe de la Lumière si c'était une blague, s'il devait rire un bon coup et partir pour une mission sérieuse. Cependant, il y avait cette lueur dans les yeux presque dorées de cette femme qui lui faisait comprendre que ce n'était pas du tout une blague…

Sérieusement. Quel monde de merde.

Son sourire s'était crispé, sa main s'était resserrée sur le manche de sa canne qui avait légèrement dérapé sur le sol. Un léger grincement s'était fait entendre dans la salle.
Si Al était quelqu'un de violent, il aurait eu envie de frapper Cissneï au visage. Si Al n'avait pas le désir de bien se faire voir par sa supérieure, il n'aurait jamais accepté une telle mission.
Cependant, ce n'était pas lui. Alors, il remit juste une mèche de ses cheveux en place, offrit un léger sourire poli à sa cheffe. Sa posture était raide, plus dur que celle qu'il avait d'habitude.
Son regard était peut-être suffisamment froid pour faire comprendre à Cissneï ce qu'il pensait vraiment de sa mission. Mais à cet instant, Aloïs s'en fichait.


‘'Je vais m'occuper de ce léger problème, vous ne serez pas déçu !''

Déçu ? Comment pouvait-on décevoir quelqu'un sur une mission comme ça ? Impossible, inimaginable.
Il se détourna et ferma la porte derrière lui, sans faire attention à la réaction de la rousse. Une fois la porte fermée, il se laissa légèrement tombé dessus et se dit qu'il avait vraiment un mauvais karma.


********

Cette mission demandait une certaine dextérité. C'était tout un art de ne pas se faire voir. Le jeune homme avait déjà prévu que sa tâche se déroulerait en trois phases distinctes.
Le but était élémentaire: il était hors de question de croiser une de ses anciennes connaissances.

Premièrement, la plus simple : s'occuper de l'étage administratif. Le rictus qui se dessinait sur le visage d'Al n'avait rien de charmant ou de doux. Ce n'était que l'image de sa pensée la plus profonde. Heureusement que les responsables de la Lumière faisaient des horaires de fonctionnaires, ça lui simplifiait bien la vie. Cet étage serait donc vide après 17h et ce serait le moment parfait pour que le capitaine passe à l'attaque.

Le second endroit était aussi simple : la cuisine. Le dernier repas était servi de 18h jusqu'à 22h et en supposant qu'il ne fasse qu'une heure pour tout ranger et nettoyer, la place serait déserte vers 23h.

Enfin, la dernière partie serait la plus compliquée et il n'avait honnêtement aucune idée du moment parfait. L'expression du jeune homme se fit plus soucieuse alors qu'il attrapait une de ses mèches de cheveux.
Heureusement, il avait encore un peu de temps avant de pouvoir commencer les choses sérieuses…


********

La nuit était son alliée.
Le silence était son protégé.
Et rien ne se dresserait sur le chemin de sa mission ! Le jeune homme eut un petit rire vite étouffé par sa main. Il était certainement ridicule, et Dieu merci, personne n'était présent pour assister à ça.

23h, sa mission pouvait commencer et la discrétion était de rigueur.

Le jeune homme ouvrit la première porte qui lui faisait face et Dieu merci, il avait pensé à demander les clés à la générale.
Qu'est-ce que les gens penseraient s'ils le voyaient avec son grand sac sur l'épaule, qu'il avait emprunté dans le bureau du concierge ? Ce n'était pas ce qui importait pour le moment. Al devait se dépêcher et attrapa ses premières cibles avant de vider leurs contenues dans son sac. Il réitéra le principe dans chaque bureau, jusqu'à atteindre celui de sa chef : Cissneï.

Il était bien tenté de regarder ce qu'elle voulait absolument dissimuler au reste du monde, mais ne le fit pas. Al respectait sa supérieure, même s'il la maudissait intérieurement pour cette mission.

Personne n'était venue : les lumières étaient toujours éteintes dans les couloirs et le jeune homme avait fait preuve de beaucoup de précaution à ne surtout pas allumer les lampes. Encore une fois, il était hors de question que quelqu'un apprenne ce qu'il faisait.

La descente fut très lente : sa marche était beaucoup plus difficile dû à sa jambe endommagée et il devait se retenir de lancer une insulte sur Cissneï… Finalement, il arriva au bureau du concierge et lança le sac sans aucune délicatesse. Un de moins se disait-il.

Il remplit un second sac lors de son passage dans les cuisines. Tout se passa de la même façon qu'avec l'étage administratif.

Le véritable problème commença lors de la troisième partie : le quartier des soldats. En voyant l'heure plus que tardive, Al décida de retourner dans sa chambre et de terminer cette horrible mission le lendemain, quand la plupart des gardes seraient partis pour leurs entraînements. Heureusement qu'il avait été l'un d'entre eux, sans ça il n'aurait jamais connu leur emploi du temps…


********

Comment dire qu'il savait que cette journée serait pourrie ? Au fond de lui, il le sentait qu'elle se terminerait mal. Rien qu'à son réveil, après que quelques heures de sommeils grâce à sa boss, il eut le plaisir de voir la pluie frapper avec fureur les fenêtres de son petit quartier.

8h30, il se décida à se lever et à partir terminer sa mission. Cette fois-ci, il ne prit pas un énorme sac, mais plutôt plusieurs petits. La rapidité et la discrétion étaient de mise et cette fois, il devrait sans-doute se servir de sa dextérité pour cacher l'objet interdit derrière son dos.

Pour couronner le tout : durant son rapide passage dans la salle de bain, le miroir lui avait renvoyé une image particulièrement dégradante de sa personne. Son teint était plus blanc que d'habitude et sous ses yeux se trouvaient d'ignobles cernes. Cette nuit n'avait pas été reposante, mais cette nuit, il n'avait pas fait le moindre cauchemar. Enfin…

Aloïs était tranquillement en train de remplir un second sachet, quand une voix qu'il n'avait pas entendue depuis longtemps résonna derrière lui :
‘'Hey ! T'es le nouveau concierge ?''

Le Lieutenant Pierre.
La personne qui l'avait entraîné au combat quelques années auparavant. C'était normal qu'il ne le reconnaisse pas : le jeune homme lui faisait dos, ses cheveux avaient changé de couleur, sa tenue n'était plus exactement la même et surtout, sa canne était présente.

Son visage devient livide. Devait-il se retourner ? Oui, sans-doute. C'est d'ailleurs ce qu'il fit doucement. Ses mouvements étaient robotiques comme dépourvu de la moindre grâce.
‘'...'' Une petite pause. Al voyait bien que l'autre se mettait à réfléchir. ‘'Gabriel ! T'es revenu ?'' Gabriel… Journée de merde. ‘'Salut, ça faisait longtemps, hein ?'' Pourquoi se mettait-il à rire telle une écervelée maintenant ? Il n'avait pas envie de croiser ses anciennes connaissances. Pas maintenant, pas alors qu'il n'avait aucune idée de comment leur dire que Gabriel n'avait jamais existé, qu'il n'était qu'un mensonge pour cacher son identité et fuir sa vie trop misérable.

Si sa main ne tenait pas un de ces odieux sacs, il n'aurait pas résisté à se caresser les cheveux. Son regard fuyant et le faux sourire qu'il affichait étaient les deux seuls signes de son état de stress. Il prit une bouffée d'air et quand il vit que Pierre allait sans-doute lui répondre quelques choses, il se décida à retirer le pansement une bonne fois pour toute : ‘'Attends ! Tu sais… Je ne m'appelle pas Gabriel. Mon prénom est Aloïs. Je suis désolé de vous avoir menti..."Petit silence.

Il avait envie de disparaître.
Est-ce que cette situation pouvait être encore plus ridicule ?
‘'Je suis revenu deux jours auparavant et… notre Boss m'a envoyé vider vos poubelles.'' Grand silence. Oui, on pouvait faire encore plus ridicule. Les yeux marron du lieutenant s'étaient légèrement agrandis et quand il se mit à rire, Al se força à garder son sourire en place. Il attrapa rapidement l'un des sachets qui traînaient à terre et s'élança en direction de la porte avant de se faire arrêter par son ancien ami. ‘'Non, mais Gab attends !'' ‘'Aloïs, pas Gabriel et si la Capitaine t'entendait parler aussi informellement...'' ‘'La Générale, tu veux dire ? Mais, attends un peu. On s'en fout de ton prénom. T'es toujours le même.'' Al ne put s'empêcher son sourire de s'agrandir en entendant ça. ‘'Quel niais tu fais...'' Comme au bon vieux temps.

Au final, il passa une partie de la pause de Pierre à parler de ce qu'il avait raté. Le lieutenant ne posa aucune question sur sa canne et Al lui en était reconnaissant. Quand Pierre parti pour reprendre son tour de garde, le capitaine se décida à terminer sa mission. Ce n'était peut-être pas une si mauvaise journée.

Dix minutes plus tard…

Al faisait beaucoup moins attention à ce qu'il se passait autour de lui. Pierre lui avait dit qu'il parlerait de son retour à ses anciens amis et qu'il expliquerait un peu la situation. Le jeune homme réfléchissait donc à comment se passerait ses retrouvailles. Le cœur léger et l'esprit ailleurs, il ne vit pas la peau de banane sur son chemin et posa sa canne dessus. Ce qui devait arriver arriva. La chute fut terrible pour ses nerfs, surtout quand la poubelle qu'il tenait à la main et qui n'était pas fermé se renversa sur son visage.

Peut-être que pour les gardes présents, son expression et le petit liquide qu'il sentait couler sur sa joue étaient suffisant pour rigoler, mais pour lui... Pour la première fois de son retour, son sourire s'effaça complètement et son regard se fit meurtrier. Quelqu'un allait payer…


********

‘'Oui, c'est pourquoi ?''

‘'Vous…'' Sa canne se retrouva sous la gorge de l'homme qui venait de lui ouvrir la porte. ‘'Vous allez retourner travailler et je me contrefiche de vos histoires. Vous avez intérêt à assumer vos conneries, parce que la prochaine fois qu'on m'envoie faire VOTRE boulot, je vous jure… ‘' Il enfonça le bois un peu plus fort. ‘'On est d'accord, j'espère...'' Il retira son arme et reparti avec la dignité qui lui était propre.

Mission accomplie...
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Il me demande une mission, me supplie de la lui donner, et non, il chie sur l'ordre de mission dès les premières lignes du rp !

Alors, je vais relancer le débat du féminin/masculin pour les noms de métiers, chasseur/chasseresse, auteur/auteure. J'ai beau l'avoir lancé un bon paquet de fois je n'ai toujours pas eu de réponse claire, puisque chacun a sa petite opinion. Pour le coup, tu l'auras compris (ou... ou pas, en fait), je parle de ton utilisation du mot « cheffe ». Je ne sais pas comment qualifier ce mot puisque, personnellement, je n'aime pas la féminisation de ces termes, qui me sautent aux yeux comme une faute. Ce sont (selon internet) des mots épicènes, donc qui s'écrivent pareil qu'ils soient au masculin ou au féminin.

Le cas de chef est différent ! C'est un mot qui se dit que Québec. Mais les québécois mettent apparemment des « e » au féminin de tous ces mots là ! En France, même si l'administration encourage la féminisation depuis les années 90, les morts-vivants linguistiques de notre chère académie française ne veulent pas en entendre parler.

Ce n'est pas une faute. Mais c'est quelque chose d'intéressant ! Surtout que, deux lignes plus tard, tu dis « vous ne serez pas déçu » ; Aloïs s'adresse, de toute évidence, à Cissnei, qui est une femme. « déçue » est donc le mot juste.

Pour la mission en elle-même, en vérité, j'ai adoré. Aloïs traîne des casseroles, mais il en traîne pas une ou deux hein, franchement le gars se traîne une putain de cuisine équipée au cul et il va se balader partout ! Alors il essaie le pauvre, il fait de son mieux pour pas se faire voir ! Pendant toute la mission j'étais vraiment pressée de savoir s'il allait tomber sur quelqu'un qui le connaissait. Genre, le mec se cache tellement qu'il ne peut arriver que ça.

Deuxième débat ! Clé ou clef ?

Pour le coup, après je revois le mot « chef » et je me dis, « est-ce qu'il a juste mis un « e » a premier « chef » parce que c'était juste une erreur ? Là j'me sent con de mon pamphlet. Bref. Toujours est-il que je te conseille de bien faire attention aux féminins/masculin, et aux pluriels, et aussi des é/er.

Ce moment où il croise Pierre, c'est sauvage. « Il avait envie de disparaître », c'est tranchant, tu ressens toute cette détresse, Aloïs c'est un campagnol acculé là, le pauvre petit machin ! J'ai adoré cette réplique puisqu'elle tranche avec le ton du rp, qui reste résolument léger.

Pour le coup, j'ai vu au moins trois anglicismes lors de ma première lecture mais je n'arrive tout simplement pas à les retrouver.

Cette petite scène de fin de mission m'a plu, comme ça, dans un rp, tu arrives à représenter énormément des facettes de ton personnage et c'est vraiment intéressant !

Mission facile ; 10 points d'expérience + 100 munnies + 2 PS en dextérité !
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