-Ça ne prendra pas longtemps.
-Ça ne prendra pas de temps du tout oui ! J’ai autre chose à faire, rouspéta-t-il.
-Allez, s’il te plait. Il n’y a que toi qui possède un vaisseau dans mon entourage.
-Pourquoi tu n’achètes pas ta soie en ville ? Il y a presque plus de commerces que d’habitants !
-Je suis étudiant, je n’ai pas une bourse extensible à volonté.
Septimus soupira. Cela faisait une demie-heure que Richard le tannait pour qu’il l’emmène en Chine. Et il allait enfin céder. Tant pis pour sa maquette d’habitation qu’il devait rendre le lendemain. Ensemble, les deux étudiants sortirent de leur chambre, et se dirigèrent vers la zone d’atterrissage prévue pour les habitants du monde – et d’éventuels voyageurs.
Le voyage fut de courte durée. Le blond poussa les réacteurs au maximum de leur capacité pour éviter de perdre trop de temps dans ces courses qui ne le concernaient nullement – à vrai dire, même si ça l’avait concerné, il n’aurait pas souhaité perdre du temps. Richard continuait d’arborer son sourire satisfait, sa liste – ou sa carte, il n’en était pas sûr – serrée dans ses mains.
Le pilote avisa une zone où atterrir, loin de la capitale, proche d’une rizière. De nombreux chinois y travaillaient alors qu’ils sortaient du vaisseau. Il leva une main dans leur direction, puis jeta un regard à l’albinos qui avançait déjà en direction d’un petit village non loin. Enfin pas trop loin. Soupirant, il regarda une dernière fois son vaisseau avec regrets, et emboîta le pas de son ami.
-Ça n’aurait pas été mieux d’aller à la capitale ?
-Non. Crois moi je me suis renseigné. On peut trouver de la soie ici à un bien meilleur prix.
-J’ai des doutes là dessus. Qui t’en a parlé ?
-Le consul lorsque je lui ai parlé de mon problème. Le seul inconvénient, c’est que la quantité est limitée. J’espère qu’on arrive pas trop tard.
-Manquerait plus que ça, grommela-t-il.
Tout en suivant le plan qu’il avait en main – c’était une carte finalement – le couturier les conduisit jusqu’à une demeure modeste. Toutefois, à l’inverse de toutes celles qui composaient ce village, cette dernière n’était pas uniquement en bois. Ses murs étaient fait d’une pierre particulièrement clair. Celui qui habitait ici gagnait suffisamment bien sa vie. Et il profitait du calme coffrait une petite bourgade.
Richard toqua rapidement à la porte. Deux coups brefs. Et une voix leur permit d’entrer. Sans se faire prier davantage, les deux jeunes hommes s’exécutèrent. L’intérieur était assez sombre, ce qui empêchait le maître de la keyblade de voir en détail les diverses tapisseries exposées sur les murs. Son ami lui dit de retirer ses chaussures puis, une fois chose faite, ils avancèrent dans le couloir jusqu’à une première ouverture sur leur droite. Une porte coulissante était à moitié fermée ce qui lui permit de voir un vieillard assis sur le parquet, des bougies éclairants son visage paisible.
-Entrez, entrez.
-Bonjour.
-Bonjour monsieur Takeshi. Je suis un apprenti couturier du consulat et j’aimerai acheter votre stock de soie si c’est possible.
-Hum. J’ai bien peur qu’il ne m’en reste pas beaucoup. Un client est arrivé peu avant vous. Il se leva et alla jusqu’à une commode. Il ne me reste que deux mètres. Cela vous suffit ?
-Je ne sais pas… mais je les prends quand même.
-Ça vous fera 100 munnies.
Après avoir payé, les deux étudiants sortirent de là, remerciant leur hôte comme il était coutume de le faire. Ils retournèrent sur leurs pas, tranquillement. L’albinos avait les bras encombrés par le gros rouleau de tissus alors que le keybladeur ouvrait la marche. À mi-chemin, il se retourna pour demander à son ami – qui était rouge sous l’effort – s’il avait besoin d’aide. Ce dernier refusa et après une dizaine de minutes, ils étaient enfin de retour au vaisseau.
-Au fait, tu ne m’as pas dit pour quoi tu avais besoin de cette soie.
-Mon professeur veut nous faire créer de futurs possibles uniformes. Selon si ça lui plaît ou non, il soumettra le meilleur au vote.
-Et… tu penses pouvoir t’en sortir ?
-Avec deux mètres, ça risque d’être léger. Il faudra que je pense mon projet en détail. Et je n’aurai pas le droit à une seconde chance, dit-il légèrement abattu.
-T’en fais pas. Tu m’as créer ce manteau. Tu t’en sortiras sans problème.
-J’espère. Mon avenir pourrait se jouer sur ce travail.
-Et bien rentrons. On n’a pas une minute à perdre toi et moi.
-Ça ne prendra pas de temps du tout oui ! J’ai autre chose à faire, rouspéta-t-il.
-Allez, s’il te plait. Il n’y a que toi qui possède un vaisseau dans mon entourage.
-Pourquoi tu n’achètes pas ta soie en ville ? Il y a presque plus de commerces que d’habitants !
-Je suis étudiant, je n’ai pas une bourse extensible à volonté.
Septimus soupira. Cela faisait une demie-heure que Richard le tannait pour qu’il l’emmène en Chine. Et il allait enfin céder. Tant pis pour sa maquette d’habitation qu’il devait rendre le lendemain. Ensemble, les deux étudiants sortirent de leur chambre, et se dirigèrent vers la zone d’atterrissage prévue pour les habitants du monde – et d’éventuels voyageurs.
Le voyage fut de courte durée. Le blond poussa les réacteurs au maximum de leur capacité pour éviter de perdre trop de temps dans ces courses qui ne le concernaient nullement – à vrai dire, même si ça l’avait concerné, il n’aurait pas souhaité perdre du temps. Richard continuait d’arborer son sourire satisfait, sa liste – ou sa carte, il n’en était pas sûr – serrée dans ses mains.
Le pilote avisa une zone où atterrir, loin de la capitale, proche d’une rizière. De nombreux chinois y travaillaient alors qu’ils sortaient du vaisseau. Il leva une main dans leur direction, puis jeta un regard à l’albinos qui avançait déjà en direction d’un petit village non loin. Enfin pas trop loin. Soupirant, il regarda une dernière fois son vaisseau avec regrets, et emboîta le pas de son ami.
-Ça n’aurait pas été mieux d’aller à la capitale ?
-Non. Crois moi je me suis renseigné. On peut trouver de la soie ici à un bien meilleur prix.
-J’ai des doutes là dessus. Qui t’en a parlé ?
-Le consul lorsque je lui ai parlé de mon problème. Le seul inconvénient, c’est que la quantité est limitée. J’espère qu’on arrive pas trop tard.
-Manquerait plus que ça, grommela-t-il.
Tout en suivant le plan qu’il avait en main – c’était une carte finalement – le couturier les conduisit jusqu’à une demeure modeste. Toutefois, à l’inverse de toutes celles qui composaient ce village, cette dernière n’était pas uniquement en bois. Ses murs étaient fait d’une pierre particulièrement clair. Celui qui habitait ici gagnait suffisamment bien sa vie. Et il profitait du calme coffrait une petite bourgade.
Richard toqua rapidement à la porte. Deux coups brefs. Et une voix leur permit d’entrer. Sans se faire prier davantage, les deux jeunes hommes s’exécutèrent. L’intérieur était assez sombre, ce qui empêchait le maître de la keyblade de voir en détail les diverses tapisseries exposées sur les murs. Son ami lui dit de retirer ses chaussures puis, une fois chose faite, ils avancèrent dans le couloir jusqu’à une première ouverture sur leur droite. Une porte coulissante était à moitié fermée ce qui lui permit de voir un vieillard assis sur le parquet, des bougies éclairants son visage paisible.
-Entrez, entrez.
-Bonjour.
-Bonjour monsieur Takeshi. Je suis un apprenti couturier du consulat et j’aimerai acheter votre stock de soie si c’est possible.
-Hum. J’ai bien peur qu’il ne m’en reste pas beaucoup. Un client est arrivé peu avant vous. Il se leva et alla jusqu’à une commode. Il ne me reste que deux mètres. Cela vous suffit ?
-Je ne sais pas… mais je les prends quand même.
-Ça vous fera 100 munnies.
Après avoir payé, les deux étudiants sortirent de là, remerciant leur hôte comme il était coutume de le faire. Ils retournèrent sur leurs pas, tranquillement. L’albinos avait les bras encombrés par le gros rouleau de tissus alors que le keybladeur ouvrait la marche. À mi-chemin, il se retourna pour demander à son ami – qui était rouge sous l’effort – s’il avait besoin d’aide. Ce dernier refusa et après une dizaine de minutes, ils étaient enfin de retour au vaisseau.
-Au fait, tu ne m’as pas dit pour quoi tu avais besoin de cette soie.
-Mon professeur veut nous faire créer de futurs possibles uniformes. Selon si ça lui plaît ou non, il soumettra le meilleur au vote.
-Et… tu penses pouvoir t’en sortir ?
-Avec deux mètres, ça risque d’être léger. Il faudra que je pense mon projet en détail. Et je n’aurai pas le droit à une seconde chance, dit-il légèrement abattu.
-T’en fais pas. Tu m’as créer ce manteau. Tu t’en sortiras sans problème.
-J’espère. Mon avenir pourrait se jouer sur ce travail.
-Et bien rentrons. On n’a pas une minute à perdre toi et moi.