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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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Les gars, il faut être honnête dans la vie. À l’instant où quelque chose pèse sur votre coeur, faut pas garder ça pour soi ! C’est une erreur, car au fil du temps, ça va finir par s’assombrir et il n’y aura que des regrets. Après, toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire. Imaginez un instant, j’me lève le matin en pensant que Genesis ne fait pas partie des personnes les plus lumineuses de l’univers. Est-ce que je vais grimper jusqu’au sommet des arts, m’arrêter devant sa porte et attendre qu’il sorte pour lui dire ? Déjà, il n'est pas au top de sa forme et ça ne sert pas à grand chose de l’accabler. Ensuite, j’pense pas qu’il me regarderait avec un sourire pour enchaîner sur une phrase pleine de bon sens en posant sa main sur mon épaule. Un truc du style :
   
— Maître brasseur, vous avez totalement raison ! Et dire que je me suis fourvoyé durant toutes ses années, ai-je encore le temps de corriger mes erreurs ?
Franchement, cette situation à vraiment peu de chance de se produire, voir aucune. Cependant, aujourd’hui, je suis l’une des personnes les plus chanceuses du Consulat ! Enfin, j’suis pas un flocon de neige unique, loin de là. En cette journée d’avril, j’me retrouve devant les ruines d’un ancien sommet des arts ! Pour les absents dans le fond, cela veut dire qu’avant l’avènement du Consulat au Jardin Radieux et dans les Cités Dorées, il y avait des types comme nous qui bossaient déjà à mettre l’art sur un piédestal au Colisée de l’Olympe ! Moi et mes grosses pattes, on se retrouve directement à cet endroit. Et surtout sous un soleil de plomb.

Enfin, j’suis pas le premier à venir. Il y a des volontaires qui font ça depuis des années. Bref, j’suis présent pour contempler les ruines. Ouais, je l’ai pas encore dit, il s’agit des vestiges d’un ancien Consulat. Toutefois, ça reste dingue de ce dire que nous marchons dans leurs pas ! Il y a tellement à apprendre ici même, par exemple, est-ce qu’il y avait un brasseur avant moi ?!

Sauf qu’ici, j’suis pas venu avec ma pioche et mon matériel d’archéologue. Vous me voyez remuer de la poussière pendant des heures ? Ce n'est pas vraiment dans l’ordre de mes capacités, et j’y connais franchement rien. Non, j’suis aussi pour autre chose. Il y a l’habituel problème des sans-coeurs et les vrais têtes pensantes sont dans l’incapacité de faire leur travail. Ils ont besoin d’un panda, un vrai, pour purger les ruines des ombres qu’elles renferment ! Et à en croire mon tour de taille, j’ai bien besoin de ce genre d’exercice pour continuer de rentrer mes pantalons.

Donc, la suite de l’histoire. J’me retrouve devant les ruines en question et plus particulièrement devant un cimetière, comme ça, à une bonne centaine de mètres des vestiges du dôme. Les mains sur les hanches, j’observe au loin le reste de la construction en forme de sphère ainsi que les neuf tours. Enfin, j’arrive à imaginer le truc, il y a un exemplaire entier au Jardin Radieux. Au Colisée de l’Olympe, faut le vouloir pour le reconnaître ! Il y a la base du dôme, certaines parties montent encore vers le ciel et donnent une bonne idée de la taille. Et pour ce qui est des tours. Deux sont encore dressés à plus de cinq mètres de hauteur, et le reste est encore facile à distinguer. Est-ce que l’endroit à été pillé, il y a peut-être encore des reliques de cette époque !

Enfin, je m’emporte. Ce n’est pas à moi que revient le droit à réfléchir de tout cela, et je m’emporte sur un truc qui ne me concerne pas autant que cela. Outre faire partie du Consulat, j’ai rien à voir avec les muses. Contrairement à Natalia, Genesis ou Mizore, ils sont considérés comme des enfants de muse, c’est dire !

Revenons sur l’histoire, j’suis donc à l’entrée du cimetière et je m’avance dans celui-ci pour rejoindre le dôme. D’après les témoignages des archéologues, il s’agit de l’endroit dans lequel se trouve le plus de sans-coeur et ils seraient venu depuis l’une des neufs tours. Par contre, pour ce qui est du cimetière, aucun n’a réussi à me dire s’il y avait des ombres ! Trop pressé à se réfugier dans le village à côté. Après, qui suis-je pour juger ? J’veux bien croire que la première personne venue n’ait pas spécialement envie de se faire agripper le coeur par un être des ténèbres, le cas contraire relèverait de l’incompréhension la plus totale.

Et pour parler des tombes, du peu que j’ai vu en m’avançant sur ce qui ressemble à un chemin, il y en avait pour tous les goûts. Enfin, une fois de plus, d’après les vestiges. Il y avait des restes de stèle, me laissant croire qu’il s’agit de tombe plus modeste. Et plus loin ? Carrément, un escalier qui s’enfonce dans le sol en direction d’une cavité où je ne sais quoi. Par respect, et parce que je n’ai pas la moindre envie de descendre les marches, j’ai pris le chemin le plus court vers le dôme. Bien entendu, il ne faut pas croire que je n’ai rien eu à faire !

Deux fois sur le chemin, c’est-à-dire sur cent mètres, des ombres ont surgit du sol ! Pas la peine de vous faire un dessin, j’ai attendu qu’elle émerge pour commencer à enchaîner les coups-de-poing et les coups-de-pieds pour les renvoyer de l’autre côté. Et mine de rien, les petites ombres font mal. Sans trop réfléchir, enchainant mes attaques, une en a profité pour me contourner et sauter dans mon dos ! Heureusement, j’suis pas en tige de bambou et j’me suis aussitôt retourné pour croquer la bête d’un coup de mâchoire bien placé !

Il y a toujours un arrière-goût désagréable quand je fais ça, faudrait vraiment que j’évite de réitérer l’expérience dans le futur. Allez, j’sors ma gourde de bière et une goulée pour faire passer le goût.

Un requiem vert et deux hoplites plus tard, j’arrive finalement devant l’entrée du dôme. Pas de surprise, depuis la porte d’entrée, pas le moindre sans-coeur à l’horizon ! Et pourtant, ils étaient là, à profiter de la moindre parcelle d’ombre pour se cacher et attendre un mec un peu benêt pour dévorer son coeur et l’inviter à embrasser leurs causes. Sauf qu’aujourd’hui, il allait avoir droit au maître brasseur ! J’suis pas aussi facile qu’une blonde, tout le monde ne peut pas me déguster. Frappant du poing dans le plat de la main, j’me suis avancé en vérifiant si j'avais toujours ma gourde attachée à ma ceinture.

— Ah !
On est d’accord, j’suis seul à partir faire le ménage dans les ruines du sommet des arts. Sauf que là, à l’instant où j’ai posé ma patte dans le cercle du dôme, j’ai eu de quoi me faire une petite frayeur ! Autant, les hoplites et les ombres, c’est marrant et facile à gérer. Et là, devant mes deux prunelles, trois chars tirés par des boules noires ont fait leur apparition avec un drôle de sans-coeur en toge et brandissant une lance. Habituellement, j’apprécie l’innovation. Toutefois et dans le cas présent, j’aurai pas eu le moindre souci à me retrouver contre des ombres et des hoplites à affronter durant tout l’après-midi. Limite, un sorcier ou d’autre rhapsodie du genre ne m’aurait pas dérangé.

Tiens, le nom de Genesis est Rhapsodie. Est-ce qu’il y a un lien ?

On verra ça plus tard, revenons à nos affaires. Donc, en voyant le comité d’accueil, je me suis directement mis en garde. Une des boules noires s’est directement évaporée pour foncer dans ma direction, traitant le char à toute vitesse derrière elle et laissant juste le temps à son conducteur d’abattre sa lance devant lui. Sans attendre de recevoir l’attaque en pleine poire, j’fais une roulade sur le côté et me suis redressé afin de donner un seul et unique coup-de-poing sur le char en pleine course. Le laissant partir sur une roue et trainer au sol alors que les deux autres arrivèrent à leur tour, deux roulades de plus et voici que les sans-coeurs se rassemblent pour charger de nouveau.

Pas le temps de faire dans la finesse. Un premier char arrive sur moi et me laisse le temps de serrer mes deux pattes dans une masse, me laissant ensuite le loisir de tourner légèrement le torse et amener cette arme de poil à côté de mes hanches. La boule noire est impossible à toucher, pas l’autre. Alors qu’il arrive, je lève brutalement mes poings et projette le char en l’air, détruisant au passage le harnais et laissant la boule vaguer à ses occupations. Pas de surprise, une fois le véhicule en suspension dans les airs, je pousse sur mes jambes et arrive à sa hauteur pour enchaîner un combo aérien et faire disparaitre le premier char dans un nuage de fumée.

Retombant au sol, j’vois que les deux sans-coeur qui se mette à bonne distance pour une charge croisée. Ne faisant pas attendre leur public, ils se lancent tous les deux dans ma direction et prêt à m’embrocher. Le temps qu’ils parcourent la distance, ou bien la durée approximative me laissant le choix d’avancer de deux mètres pour éviter l’attaque, j’amène mes bras sur la droite avant de me projeter sur la gauche en tournant sur moi-même. En équilibre sur un pied, le second dressé en angle droit, je prends de plus en plus de vitesse jusqu’à ce qu’une aura m’entoure et que les sans-coeur se voit projeter à plusieurs mètres lors de l’attaque.

Revenant à ma position initiale, titubant violemment, il me faut une bonne dizaine de secondes avant d’arriver à hauteur d’un char et de l’achever d’une descende du coude sur l’ombre en toge.

Allongé sur le dos, j’entends le vacarme du char venir dans ma direction. Tournant la tête, j’vois la lance s’approcher de moi et me laisse juste le temps de dresser mon bras afin de limiter les dégâts. Et pour couronner le tout, les deux boules noires libres de leur mouvement ont commencé à me charger. Le temps que j’me relève, j’me prends trois attaques et distribue deux beignes pour me débarrasser d’une boule noire. Le char a déjà fait son petit tour pour me revenir dessus, gardant un oeil sur la boule noire, je change de position afin de ne montrer que mon épaule et charger à mon tour. Panda contre sans-coeur, le duel de titan !

Quoi que, la charge suffit à détacher la boule noire et le sans-coeur se retrouve sans traction. Pas la peine de faire dans la dentelle, coup de pied sauté pour le faire disparaitre et enchainement de zone pour se débarrasser des ombres restantes.

Inspirant sous l’effort, passant mes mains dans le bas de mon dos afin de faire craquer celui-ci, je souffle longuement avant de me redresser et d’observer le dôme. Une bonne chose d'accompli ! Tournant la tête sur la droite, ensuite sur la gauche, j’vois que rien d’autre ne fait son apparition et j’décide d’avancer tranquillement de l’autre côté. Profitant d’ailleurs de l’instant pour ouvrir de nouveau ma gourde afin de rincer ma bouche. Et surtout pour boire un p’tit coup de cette bière confectionnée la semaine passée ! Ne faisant plus trop attention à ce que je faisais, la tête en arrière et la boisson dans la gueule, il m’a fallu plus de temps que prévu pour remarquer que d’autre sans-coeur avait fait leur apparition.

Dans le style benêt, j’suis pas mal. Genre, j’ai avancé jusqu’au centre du dôme sans même remarquer les ombres qui se rassemblaient autour de moi, et les yeux jaunes ne sont pas vraiment discrets dans ce genre d’endroit. Donc, j’me suis retrouvé dans cette situation avec une bonne masse d’ombre amassée autour de moi et me fixant avec avidité. Il y avait quelques chars autour de moi, de simples ombres et des hoplites avec une paire de rondouillard portant des targes au bout de ses bras.

Raclant ma gorge et faisant tomber la gourde au sol, j’me frotte la nuque à l’aide de ma patte avant de me mettre en position et souffler une fois de plus. J’suis trop vieux pour ses conneries.

Le premier char s’avance sur moi, j’esquive d’un pas de côté et donne un coup de pied retourné pour détruire une de ses roues. Les ombres s’immiscent dans le sol alors que les hoplites se ruent sur moi en brandissant leurs épées. Pas la peine de jouer aux héros, j'évite les attaques d’un bond en arrière pour finalement me prendre la charge d’un sans-coeur tracté d’une boule noire. Le tout me faisant plonger en avant et me donnant le loisir d’avoir trois hoplites prêts à abattre leur lance. Juste de quoi faire un balayage pour les renverser, de tourner sur moi-même pour contrer les griffes des ombres et finalement répondre d’un coup mâchoire. Oui, la situation est aussi galère que cela en a l’air.

— Le goût est toujours aussi horrible.
La volute de fumée s’échappa de ma bouche alors que je tente une fois de plus à tourner sur moi-même en équilibre sur un pied. Sans succès, cette fois. Les ombres se sont avancées avant que je ne prenne assez de vitesse et me voilà, une fois de plus, le cul sur le sol du dôme. Posant le plat de ma patte au sol, je pousse sur celui-ci pour me redresser et éviter in extremis une autre charge et enchaîner une série d’attaques. Coup de poing direct, crochet du gauche et finalement un uppercut afin de renvoyer un hoplite ! Retrouvant mes appuis, je termine cette attaque en tournant sur moi-même avec les bras tendus, expulsant les ombres et hoplites trop proches.

Trois secondes de répit, je plonge ma tête vers le sol inspire longuement, permettant de doubler la taille de ma cage thoracique avant de souffler droit devant moi. Juste de quoi me donner du temps avant la prochaine vague. Sauf que, j’ai beau faire tout ce que je peux, je n'ai pas l’impression que leur nombre ne baisse et j’sens déjà des griffes et des lances s’enfoncer dans la peau de mon dos. Autant dire que j’me vois obligé de m’effondrer au sol dans un râle de douleur, dans quoi j’me suis fourré ?! Et là, une nouvelle charge de la part d’un char et j’me retrouve le ventre vers le ciel. Et aussi étonnant que cela puisse paraitre, ça fait un mal de chien ! Devant mes yeux, l’un des rondouillards gladiateurs s’avance et joint ses mains pour m’assener un énorme coup de masse.

Par réflexe, je dresse mes mains juste devant moi et un éclat de lumière m’illumine et me force à fermer les paupières alors que le bruit de métal s’entrechoquant résonne dans mes oreilles.

Bon, là, cela va vous semblez étrange. Durant, quoi, deux secondes ? J’ai eu l’impression que le temps était en suspension ! J’ouvre mes paupières afin de constater que le gladiateur n’a pas brisé mon crâne avec ses énormes poings, et d’un coup, j’me rends compte d’autre chose. C’est moi qui ait paré son coup en faisant apparaitre un truc dans mes mains et la poigne du sans-coeur n’a pas réussi à passer outre ma garde. Et franchement, c’est quoi ce truc que j’ai fait apparaître ?! Sans attendre mon reste, je ramène mon genou vers mon torse et donne un coup de patte dans les genoux du rondouillard afin de le faire basculer vers moi. Évitant l'ombre, je roule sur moi-même et me redresse pour donner un coup à l’aide de cette arme dans son dos de toute ma force. Pas assez pour qu’il disparaisse. Et finalement, je reprends ma garde et pose une fois de plus mes yeux sur cette étrange chose.

Attendez, c’est une keyblade qui est sortie de nulle part. Enfin, elle est apparue dans mes mains, elle ne vient pas de nulle part ! Pourquoi est-ce que j’ai ce truc au bout de mon bras ?!

En plus, elle ne ressemble pas aux choses qu’on raconte dessus ! La tige est en fait un long tronc de bambou, sauf qu’elle a l’air plus solide que la plante. Au bout de celui-ci, en lieu et place de son panneton, il y a cinq tiges de bambou coupées à des tailles différentes et maintenu en lieu et place par des lierres. En vis-à-vis du panneton, il y a quelques feuilles de bambou vertes qui vole au gré du vent. Et finalement, à la place de l’embase, il y a une garde carrée faite de bambou et relié par les racines de la plante, celle-ci entoure la poignée que je tiens de ma main droite. Pour finir ? Un pendentif se trouve en bout de garde et celui-ci représente une chope en bois. Sérieusement, j’suis à mille lieux des illustrations présente dans les livres avec ce truc. Et au risque de me répéter, d’où est-ce que je sors ça ?!

Bon, pas la peine de réfléchir dix minutes aux choses de la vie. Là, j’ai une keyblade dans la main et des sans-coeur autour de moi. J’suis pas un expert en coeur et tout ça, mais une chose est sûre, j’ai une arme et il y a des ombres en face de moi. Pas la peine de chercher plus loin.

Parant le coup de bouclier d’un gladiateur, passant ensuite derrière lui à l’aide d’une roulade, j’enchaîne les coups de clé à son encontre à différente vitesse avant de finir par un coup ascendant. Le rondouillard dorénavant dans les airs, j’eus le loisir d’effectuer une nouvelle roulade afin d’éviter une ombre s’étant positionné derrière moi et attaquant de ses griffes. Maintenant face à deux hoplites, j’attaque le premier avant de parer le coup du second et termine mes attaques d’un coup horizontal, les faisant disparaitre ensemble dans un nuage de fumée noire. Et là, une chose nouvelle se produit devant moi. Deux coeurs sont apparus en lieu et place des hoplites avant de s’envoler vers les cieux. J’ai parlé d’innovation plus tôt, cela eut le don de me surprendre et de me faire reculer d’un pas en arrière pour prendre un coup de lance dans le mollet. Oui, il faut que je laisse mon cerveau de côté. Avant de réfléchir, j’dois sortir de ce dôme de malheur !

Au bout de cinq minutes à tourner sur moi-même, parer des attaques et distribuer des coups avec cette nouvelle arme, j’me retrouve enfin seul au milieu du dôme et pose finalement mon cul sur le sol pour souffler un moment.

Levant ma main, j’observe pour la seconde fois depuis tout à l’heure cette keyblade. Le pendentif en forme de chope se balançant dans le vide alors que je ne comprends toujours pas d’où vient cette chose. Peut-être un coup du destin quand la situation l’exigeait. Même si cela me semble étrange qu’elle ait pris autant de temps pour pointer le bout de son nez ! Et aussi soudainement, un nouvel éclat de lumière et elle disparut de mes doigts. Bien, j’pense que c’est fini pour aujourd’hui avec cette découverte ! J’vais pas me faire prier, faire demi-tour et trouver un vaisseau à la station Shin’ra et prendre un aller simple pour le Moulin Rouge. La dose d’émotion forte à été atteinte aujourd’hui, et j’ai vraiment pas envie de faire une overdose.

De nouveau sur mes pattes, mon museau pointant vers le cimetière, j’ai cette petite voix dans ma tête qui rappel que les ombres venaient d’un des neufs tours. Ensuite, une autre voix ayant pris le ton de celle de Genesis rappelant que je dois m’occuper de la cause de l’apparition des sans-coeurs et non la conséquence.

— Bon…
J’observe ma patte, me concentrant un instant en fronçant les sourcils. Pouf ! Éclat de lumière et de nouveau ma keyblade-bambou dans la main. Déjà, j’pars pas au casse-pipe tout seul et ça n'a pas l'air si compliqué à utiliser. Suffit de donner des coups et d’éviter d’en prendre, un peu comme une soirée forfaitaire, faut temporiser au bon moment pour ne pas rouler sous la table.

Contrairement à mon entrée dans le dôme, je prends bien soin de ne pas avancer trop vite et à bien vérifier que des sans-coeurs ne fassent pas d’apparition impromptue. En tout cas, j’me suis retrouvé devant les marches menant à la route longeant les neufs tours, et sans le moindre problème. Ce qui, après ce qui m’est arrivé, n’est pas pour déplaire. Sauf que maintenant, fallait découvrir l’origine des ombres ! Et comme une réponse de la part du destin, un sans-coeur aux traits humains fit son apparition au sommet des marches, tenant un bouclier rond ainsi qu’une épée dans les mains et le tout couronné d’une brosse à poil rouge. Il me jugea un instant avant de se lancer sur moi, juste le temps de faire un pas de côté et répondre d’une attaque vive dans ses côtes.

Benêt ! j’ai une keyblade ! Me concentrant de nouveau, elle apparut dans la patte et me laissa le temps de parer un coup pour répondre par une contre-attaque. Ni une, ni deux, un nouveau coeur s’envola dans les cieux. Est-ce que l’apparition de la keyblade à un lien, ou bien, j’ai été distrait durant toutes ses années.

Comme signalé au début, il y a deux tours encore debout. Pas la peine d’être un génie pour se rendre compte que l’une des deux contient la cause de l’apparition des sans-coeurs, et la question est, laquelle est coupable ?! La tour sur ma gauche est la plus proche, autant commencer par là. J’me suis avancé devant celle-ci pour reconnaître des marques sur les murs, une inscription restait visible et il a fallu de toute ma dextérité pour décortiquer les choses suivantes.

— Me…Po…M…
Neuf muses, un tour par muse et il ne me reste plus qu’à faire travailler mon cerveau imbibé et regrouper les noms pour découvrir qui se trouvait ici. Donc ! Nous avons Erato, Polymnie, Thalie, Clio, Calliope, Euterpe, Terpsichore, Uranie et Melpomene. Facile, il s’agit de la dernière et son art n’est d’autre que le chant… Non…. La danse… Attendez.… La tragédie ! Comme Genesis. Et j’vais pas tarder à rentrer dans la tour du porte-parole ! Étonnement, il n’y avait aucun sans-coeur dans cette tour. Il semble que j’me sois trompé sur le Tragédien depuis tout ce temps. Pas la peine de tergiverser ! Le coupable dans cette affaire est la seconde tour, ou bien, je n'ai vraiment pas compris ce qu’il se passe dans le sommet des arts du Colisée de l’Olympe.

Cinq minutes plus tard, les deux tours debout ne sont pas si proches que cela, j’me retrouve à décrire devant d’autre inscription à moitié effacée.

— H… I…
Deux lettres, c’est moins facile pour découvrir de qui il s’agit. Enfin, il n’y a qu’une seule muse qui possède un « h » et un « i » dans son nom. Et c’est n’est autre que Thalie et Natalia en est la fille, la comédie ! Ou le mensonge, connaissant la comédienne, la frontière ne doit pas être aussi mince. Maintenant que je suis devant la porte, ou ce qu’il en reste, c’est le moment de rentrer ! Pour la troisième fois, j’me concentre et la keyblade apparaît une fois de plus dans ma main. J’commence à avoir le truc, c’est simple au final ! En plus de devoir distribuer des coups, il suffit de froncer les sourcils et de l’imaginer. Enfin, c’est comme ça que je vois le truc. Bon, depuis le temps que je traine ici, j’espère enfin toucher à la fin ! Ravalant ma salive, j’avance au travers des restes de la porte et pénètre dans la tour. Et croyez-moi ou non, j’ai eu une étrange sensation en rentrant dedans. Genre, un oeil qui se pose sur moi et m’observe avancer. Et une étrange chaleur par-dessus mes épaules.

J’pense que l’un vient du soleil de plomb et le second parce qu’un énorme sans-coeur vient de sauter des restes du plafond et atterrir devant moi dans un vacarme pas possible. Me faisant sursauter par la même occasion.

Amenant ma main armée en arrière et ma main libre en avant, j’observe rapidement le nouveau sans-coeur pour découvrir ce à quoi je dois m’attendre. En fait, il s’agit d’un silhouette plutôt féminine, portant une longue robe blanche et cette dernière parsemées de lierre alors qu’elle tient deux objets. Un dans chaque main. Dans la gauche se trouve un porte-voix et dans la droite, un masque aux mimiques triste alors que la paire d’yeux jaunes se fixe sur moi. J’espère qu’elle sera moins pénible que les chars croisés plus tôt dans la journée.

Et c’est le moment de vérifier cela ! Sans attendre, j’bondis dans sa direction et m’apprête à donner deux séries de coups rapides. Sauf qu’aujourd’hui, c’est vraiment pas mon jour. Le sans-coeur à reculé d’un pas et à amener son porte-voix à la bouche, l’instant d’après, un rire aigu à résonné dans toute la pièce et me force directement à amener mes mains aux oreilles. Aucune idée du pourquoi, ma vue se brouille alors que je retombe au sol en tenant toujours ma tête, et se rire est d’une horreur ! Levant mon regard, elle n’enlève pas son amplificateur de la bouche. Me concentrant, faisant tout mon possible pour oublier le son, j’attrape ma keyblade avant de me redresser et lancer celle-ci de toutes mes forces sur son poignet. Le bruit s’arrête et l’arme revient dans ma main, bien, c’est déjà ça !

Tournant la tête de gauche à droite, j’essaye de faire passer l’acouphène et recommence ma charge et donne trois coups lents dans son torse avant de retomber au sol. Elle n'a pas ramené son porte-voix à la bouche, c’est déjà un point positif !

Sauf que maintenant, elle s’abaisse balaye toutes la zone de son bras, juste le temps de faire une roulade pour passer derrière elle. Sauf qu’elle n’est pas aussi stupide que ça, la main portant le masque vient me frapper directement. Un peu comme une grosse tapette à mouche et ça ne fait pas vraiment du bien. M’écartant aussi rapidement possible de sa portée, elle profite de l’instant pour recommencer à rire. Sauf que non ! Pour la seconde fois, je lance mon arme dans sa direction et celle-ci frappe directement son poignet et tourne autour du sans-coeur pour revenir dans ma patte. Pas deux fois, ma vieille !

Sauf que si.

Elle recommença à rire, sans son porte-voix et ma vue devient floue pour la seconde fois. Enfin, c’est moins important que la première fois ! Sans attendre, je cours dans sa direction et lance une nouvelle fois ma keyblade en direction de sa tête en même temps que je donne un double coup-de-pied sauté sur son torse. Merci à mon tour de taille et à mon poids, elle tombe au sol ! La keyblade de nouveau en main, j’en profite pour enchaîner les attaques sur le sans-coeur avant qu’elle ne se relève. Finalement, elle est plus solide que les chars.

Ne se faisant pas attendre, elle se relève et recommence son attaque circulaire. Pas compliqué, suffit de sauter par-dessus ! Sauf qu’elle a fait un second tour et que j’me suis retrouvé le dos éclaté contre le mur, me faisant grogner sous la douleur. Ouvrant les yeux, je remarque que sa main portant le masque vient se déposer sur son visage et qu’une étrange aura émane du sans-coeur. Et là, ses yeux commencèrent à tirer des projectiles d’ombre dans ma direction. Le premier coup fut esquivé, le second aussi à l’aide d’une roulade et je n’eus pas d’autre choix que de dresser la paume de ma main libre pour tenter d’atténuer le sort.

Sauf que non.

J’me suis pris l’attaque de plein fouet et me voici au sol à taper ce dernier de mon poing libre, une douleur insupportable me prend au torse et c’est la première fois de ma vie que je ressens ça. Et pour couronner le tout, un nouveau rire inonde la pièce, il me suffit d’un instant pour distinguer qu’elle a le porte-voix devant la bouche. Là, il va falloir que j’innove pour sortir de cette tour. Me relevant, ne voyant pas la moindre chose devant moi, je repère la masse noire et commence à courir dans sa direction pour finaliser sur une glissade, un peu comme le tacle du rugbymen. Sauf que je fais cent-quarante kilos et que je viens de percuter sa cheville.

Plus de rires sardoniques, c’est un bon point. Elle tombe en avant et ne bouge pas, c’est l’instant où je donne tout ce que je possède. Ma vue toujours brouillée, je donne de grands coups dans l’air à l’aide de ma keyblade jusqu’à trouver une résistance. Bien, elle est là. Attrapant ma garde à deux mains, je lève l’arme au-dessus de ma tête et donne un coup de toutes mes forces. Puis un second. Un troisième et encore un quatrième jusqu’à ce qu’elle se relève et tente de balayer la salle de ses bras. Au cas où, j’me prépare à sauter plus de trois fois et j’ai vu juste pour une fois.

Et là, c’est le moment du coup de final. Parce que dans mon état, j’ne tiendrai pas un troisième round. Prenant mes appuis, le sans-coeur à une dizaine de mètres de moi, le commence à lancer ma keyblade et me concentre pour que celle-ci revienne dans ma main après avoir touché ma cible. Elle réagit en faisait un pas en arrière, je réponds en réitérant mon action une fois, deux fois et trois fois pour que son masque retourne une fois de plus sur son visage. C’est le bon moment ! Chargeant une fois de plus de toute ma force, j’me retrouve devant son tibia et mord celui-ci de toutes mes forces. Un peu comme un chien, quand il trouve un facteur ! Et là, pareil à moi-même, je ne lâche pas l’affaire alors qu’elle agite la jambe et que je donne autant de coup de mon arme en bambou.

Et finalement, encore cet arrière-goût de ténèbres sur la langue et un autre coeur qui remonte vers les cieux. Et moi ? J’me retrouve sur mon cul à souffler comme un boeuf, j’vais faire une petite pause. Vous comprendrez la raison !


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Mission accomplie.

Alors c'est une bonne mission. Lourde en combats. C'est plutôt bien fait. Certains sont très bien décrits, d'autres beaucoup moins. Ce qui est bien ici, c'est que ça ne s'essouffle pas au fil des combats. Non, d'ailleurs, j'ai trouvé que le dernier combat était peut-être le mieux décrit.

A l'inverse... le combat contre le char tiré par les trois boules noires, autant j'ai vraiment bien aimé le look du sans-coeur, que j'imaginais comme Hadès sur son char, autant le combat et bien... je ne l'ai pas trop compris. Il était assez confus.

Après, j'en viens du coup à un très bon point : La création de sans-coeurs. C'est un peu dommage que certains soient juste des concepts adaptés, du genre... Le hoplite. Je ne me souviens pas d'une vraie description du sans-coeur, or... juste un hoplite sans-coeur, je trouve personnellement que le concept seul n'en fait pas une bonne idée. Avec une bonne description, ça aurait été sympa. Exactement pareil pour le gladiateur.

Mais le char et la comédienne sont vraiment pas mal. Et même, de manière générale, je trouve indispensable de ne pas se contenter des sans-coeurs de KH.

En fait, je dirais même ceci : Une mission sans-coeur va être obligatoirement très pénible pour vous et pour le lecteur si vous ne créez pas des sans-coeurs originaux.

Après... je dis pas qu'il faut réinventer le monde non plus. C'est pour ça que pour moi, des sans-coeurs gladiateurs tout bêtes, ouais bon.

Sinon, le reste. C'est bien écrit. Y a moins de faute d'inattention que dans ce que j'ai pu lire précédemment de toi.

La keyblade. C'est assez curieux, je ne l'ai pas vu venir. Je savais que Chen en aurait une, pas que ce serait maintenant, malgré ta demande pour la mission. Elle est bien décrite. Ma déception est celle-ci :

"Par réflexe, je dresse mes mains juste devant moi et un éclat de lumière m’illumine et me force à fermer les paupières alors que le bruit de métal s’entrechoquant résonne dans mes oreilles.

Bon, là, cela va vous semblez étrange. Durant, quoi, deux secondes ? J’ai eu l’impression que le temps était en suspension ! J’ouvre mes paupières afin de constater que le gladiateur n’a pas brisé mon crâne avec ses énormes poings, et d’un coup, j’me rends compte d’autre chose. C’est moi qui ait paré son coup en faisant apparaitre un truc dans mes mains "

Le seul problème est ce moment. Le sans-coeur t'attaque, tu vas te prendre un coup et tu dis "Cela va vous sembler étrange". T'aurais pu dire "J'ai acheté de nouvelles chaussures", tu m'aurais pas davantage sorti du texte. T'es dans la description pure, c'est vraiment dommage de couper ça avec une impression, surtout de cette pertinence. Ca ne rend même pas le texte plus léger.

Voilà !

Mission difficile : 36 xp, 360 munnies et 4 PS. 2 en dextérité, 2 en défense.
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