Monsieur le Président, voici les plans de la Tour Krei. Le Général Trencht vous attend pour prendre connaissance des plans et vous conseiller au mieux pour l'organisation des troupes.
Merci Commandant Barlton, vous pouvez disposer.
Il hocha la tête avant de faire quelques pas en arrière et de se diriger vers les hommes sous son commandement. Les plans holographiques en main, je me mis à la rencontre de Trencht. Les devants de la Tour Krei s'étaient transformés en véritable base d'opérations. Il y avait des véhicules stationnés, des bâtiments portables de dressés et surtout... une quantité impressionnante de soldats. Le périmètre avait été bouclé, et au loin je pouvais voir les vagues de sans-cœurs s'écraser sur nos lignes arrières. Les premières classes faisaient du bon boulot déjà.
Une fois arrivé à la hauteur du Général Trencht, je le saluai d'une poigne de main avant de poser les plans sur une table non loin. Le petit appareil s'activa et dressa une représentation holographique de la Tour Krei. Entièrement tactile, il nous était possible de zoomer sur les étages, d'adopter une vue plus éloignée, de tourner le bâtiment... Bref, c'était l'un des meilleurs outils en matière de stratégie militaire.
Bien, notre cible est Krei qui se trouve au dernier étage, dans son bureau. Nous n'en savons pas beaucoup sur son état de santé et sur la progression des sans-cœurs à cet étage. Le fait est que pour le moment, il est prisonnier de son bureau et que toute fuite lui est impossible, l'ascenseur de service étant désactivé. Que disent les drones ?
Krei est caché derrière son bureau. Les sans-cœurs commencent à lentement s'amasser à ses portes. On estime que nous possédons entre trente et quarante minutes.
Je vois... Trencht, que préconisez-vous ?
L'extraction par hélicoptère est impossible, on ne peut s'approcher de la bâtisse à moins d'une vingtaine de mètres. La masse de sans-cœurs est trop importante. Il n'y a pas le choix, il faut accéder au dernière étage depuis l'intérieur de la tour. Et... au vu de l'état des portes, il va falloir faire un forcing. En prévision, j'ai déjà demandé aux artilleurs de tourner les canons vers l'entrée principale pour en dégager l'accès lors du lancement de l'opération. D'après notre équipe d'artificiers, si les tirs sont bien ajustés, il n'y a pas de risques d'effondrement.
J'espère que vous ne vous trompez pas. Qu'en est-il de nos hommes ?
Nous allons diviser les effectifs en trois parties. La première, peu nombreuse, ira dans le bâtiment pour extraire la cible, la seconde s'occupera de tenir l'entrée et d'empêcher que la situation nous échappe, pendant que la troisième s'occupera des lignes arrières, comme elle s'y emploie actuellement.
La première équipe sera composée de combien de personnes ?
Une huitaine suffirait.
Très bien, appelez-moi l'escouade de Brown et appelez-moi Song. Nous avons besoin d'un médecin compétent et d'une puissance de feu conséquente.
Monsieur, si je peux me permettre ce ne sont que des soldats de seconde classe. Le taux de réussite de la mission descendrait en dessous de la barre des trente pourcents. Je pense qu'il vaudrait mieux appeler des soldats de première classe. Ils seront plus à même de réussir cette mission.
Je m'en moque. Faites-les venir ici, et dîtes leur de se préparer. Nous partons dans dix minutes ?
« Nous » ? Ne me dites pas que vous comptez mettre les pieds dans ce bâtiment ?
Bien sûr que s....
C'est du suicide ! Monsieur, l'heure n'est pas aux actions héroïques.
Écoutez. Je ne vous ai pas coupé la parole jusqu'ici, je vous demanderai d'en faire en même. Je dois voir Krei avant son extraction, par conséquent je me joins à eux. Si vous êtes si inquiet, vous n'avez qu'à me souhaiter bonne chance.
Je tournai les talons et quittai le Général Trencht pour aller me préparer. Je repris mon fidèle canon scié ainsi qu'une bonne poignée de balles. Nation Noire était là, lui aussi. Non content de pouvoir nous assister, il allait pouvoir nous apporter une réserve de munitions supplémentaires.
Lorsque les dix minutes furent écoulées et que les intéressés furent à mes côtés. Je donnai l'ordre aux artilleurs de faire feu vers les portes principales du bâtiment. Alors que l'écran de fumée se dissipait, nous voyions que la masse de sans-cœurs bloquant l'entrée avait été détruite.
Vite, tant que la voie est dégagée ! dis-je avant de courir vers l'entrée, Dorame, Bridges et Nation Noire à ma suite. Direction le dernier étage. A tout de suite Krei.
Mer 22 Mar 2017 - 16:53Merci Commandant Barlton, vous pouvez disposer.
Il hocha la tête avant de faire quelques pas en arrière et de se diriger vers les hommes sous son commandement. Les plans holographiques en main, je me mis à la rencontre de Trencht. Les devants de la Tour Krei s'étaient transformés en véritable base d'opérations. Il y avait des véhicules stationnés, des bâtiments portables de dressés et surtout... une quantité impressionnante de soldats. Le périmètre avait été bouclé, et au loin je pouvais voir les vagues de sans-cœurs s'écraser sur nos lignes arrières. Les premières classes faisaient du bon boulot déjà.
Une fois arrivé à la hauteur du Général Trencht, je le saluai d'une poigne de main avant de poser les plans sur une table non loin. Le petit appareil s'activa et dressa une représentation holographique de la Tour Krei. Entièrement tactile, il nous était possible de zoomer sur les étages, d'adopter une vue plus éloignée, de tourner le bâtiment... Bref, c'était l'un des meilleurs outils en matière de stratégie militaire.
Bien, notre cible est Krei qui se trouve au dernier étage, dans son bureau. Nous n'en savons pas beaucoup sur son état de santé et sur la progression des sans-cœurs à cet étage. Le fait est que pour le moment, il est prisonnier de son bureau et que toute fuite lui est impossible, l'ascenseur de service étant désactivé. Que disent les drones ?
Krei est caché derrière son bureau. Les sans-cœurs commencent à lentement s'amasser à ses portes. On estime que nous possédons entre trente et quarante minutes.
Je vois... Trencht, que préconisez-vous ?
L'extraction par hélicoptère est impossible, on ne peut s'approcher de la bâtisse à moins d'une vingtaine de mètres. La masse de sans-cœurs est trop importante. Il n'y a pas le choix, il faut accéder au dernière étage depuis l'intérieur de la tour. Et... au vu de l'état des portes, il va falloir faire un forcing. En prévision, j'ai déjà demandé aux artilleurs de tourner les canons vers l'entrée principale pour en dégager l'accès lors du lancement de l'opération. D'après notre équipe d'artificiers, si les tirs sont bien ajustés, il n'y a pas de risques d'effondrement.
J'espère que vous ne vous trompez pas. Qu'en est-il de nos hommes ?
Nous allons diviser les effectifs en trois parties. La première, peu nombreuse, ira dans le bâtiment pour extraire la cible, la seconde s'occupera de tenir l'entrée et d'empêcher que la situation nous échappe, pendant que la troisième s'occupera des lignes arrières, comme elle s'y emploie actuellement.
La première équipe sera composée de combien de personnes ?
Une huitaine suffirait.
Très bien, appelez-moi l'escouade de Brown et appelez-moi Song. Nous avons besoin d'un médecin compétent et d'une puissance de feu conséquente.
Monsieur, si je peux me permettre ce ne sont que des soldats de seconde classe. Le taux de réussite de la mission descendrait en dessous de la barre des trente pourcents. Je pense qu'il vaudrait mieux appeler des soldats de première classe. Ils seront plus à même de réussir cette mission.
Je m'en moque. Faites-les venir ici, et dîtes leur de se préparer. Nous partons dans dix minutes ?
« Nous » ? Ne me dites pas que vous comptez mettre les pieds dans ce bâtiment ?
Bien sûr que s....
C'est du suicide ! Monsieur, l'heure n'est pas aux actions héroïques.
Écoutez. Je ne vous ai pas coupé la parole jusqu'ici, je vous demanderai d'en faire en même. Je dois voir Krei avant son extraction, par conséquent je me joins à eux. Si vous êtes si inquiet, vous n'avez qu'à me souhaiter bonne chance.
Je tournai les talons et quittai le Général Trencht pour aller me préparer. Je repris mon fidèle canon scié ainsi qu'une bonne poignée de balles. Nation Noire était là, lui aussi. Non content de pouvoir nous assister, il allait pouvoir nous apporter une réserve de munitions supplémentaires.
Lorsque les dix minutes furent écoulées et que les intéressés furent à mes côtés. Je donnai l'ordre aux artilleurs de faire feu vers les portes principales du bâtiment. Alors que l'écran de fumée se dissipait, nous voyions que la masse de sans-cœurs bloquant l'entrée avait été détruite.
Vite, tant que la voie est dégagée ! dis-je avant de courir vers l'entrée, Dorame, Bridges et Nation Noire à ma suite. Direction le dernier étage. A tout de suite Krei.