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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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Monsieur le Président, voici les plans de la Tour Krei. Le Général Trencht vous attend pour prendre connaissance des plans et vous conseiller au mieux pour l'organisation des troupes.

Merci Commandant Barlton, vous pouvez disposer.

Il hocha la tête avant de faire quelques pas en arrière et de se diriger vers les hommes sous son commandement. Les plans holographiques en main, je me mis à la rencontre de Trencht. Les devants de la Tour Krei s'étaient transformés en véritable base d'opérations. Il y avait des véhicules stationnés, des bâtiments portables de dressés et surtout... une quantité impressionnante de soldats. Le périmètre avait été bouclé, et au loin je pouvais voir les vagues de sans-cœurs s'écraser sur nos lignes arrières. Les premières classes faisaient du bon boulot déjà.

Une fois arrivé à la hauteur du Général Trencht, je le saluai d'une poigne de main avant de poser les plans sur une table non loin. Le petit appareil s'activa et dressa une représentation holographique de la Tour Krei. Entièrement tactile, il nous était possible de zoomer sur les étages, d'adopter une vue plus éloignée, de tourner le bâtiment... Bref, c'était l'un des meilleurs outils en matière de stratégie militaire.


Bien, notre cible est Krei qui se trouve au dernier étage, dans son bureau. Nous n'en savons pas beaucoup sur son état de santé et sur la progression des sans-cœurs à cet étage. Le fait est que pour le moment, il est prisonnier de son bureau et que toute fuite lui est impossible, l'ascenseur de service étant désactivé. Que disent les drones ?

Krei est caché derrière son bureau. Les sans-cœurs commencent à lentement s'amasser à ses portes. On estime que nous possédons entre trente et quarante minutes.

Je vois... Trencht, que préconisez-vous ?

L'extraction par hélicoptère est impossible, on ne peut s'approcher de la bâtisse à moins d'une vingtaine de mètres. La masse de sans-cœurs est trop importante. Il n'y a pas le choix, il faut accéder au dernière étage depuis l'intérieur de la tour. Et... au vu de l'état des portes, il va falloir faire un forcing. En prévision, j'ai déjà demandé aux artilleurs de tourner les canons vers l'entrée principale pour en dégager l'accès lors du lancement de l'opération. D'après notre équipe d'artificiers, si les tirs sont bien ajustés, il n'y a pas de risques d'effondrement.

J'espère que vous ne vous trompez pas. Qu'en est-il de nos hommes ?

Nous allons diviser les effectifs en trois parties. La première, peu nombreuse, ira dans le bâtiment pour extraire la cible, la seconde s'occupera de tenir l'entrée et d'empêcher que la situation nous échappe, pendant que la troisième s'occupera des lignes arrières, comme elle s'y emploie actuellement.

La première équipe sera composée de combien de personnes ?


Une huitaine suffirait.

Très bien, appelez-moi l'escouade de Brown et appelez-moi Song. Nous avons besoin d'un médecin compétent et d'une puissance de feu conséquente.

Monsieur, si je peux me permettre ce ne sont que des soldats de seconde classe. Le taux de réussite de la mission descendrait en dessous de la barre des trente pourcents. Je pense qu'il vaudrait mieux appeler des soldats de première classe. Ils seront plus à même de réussir cette mission.

Je m'en moque. Faites-les venir ici, et dîtes leur de se préparer. Nous partons dans dix minutes ?

« Nous » ? Ne me dites pas que vous comptez mettre les pieds dans ce bâtiment ?

Bien sûr que s....

C'est du suicide ! Monsieur, l'heure n'est pas aux actions héroïques.

Écoutez. Je ne vous ai pas coupé la parole jusqu'ici, je vous demanderai d'en faire en même. Je dois voir Krei avant son extraction, par conséquent je me joins à eux. Si vous êtes si inquiet, vous n'avez qu'à me souhaiter bonne chance.

Je tournai les talons et quittai le Général Trencht pour aller me préparer. Je repris mon fidèle canon scié ainsi qu'une bonne poignée de balles. Nation Noire était là, lui aussi. Non content de pouvoir nous assister, il allait pouvoir nous apporter une réserve de munitions supplémentaires.

Lorsque les dix minutes furent écoulées et que les intéressés furent à mes côtés. Je donnai l'ordre aux artilleurs de faire feu vers les portes principales du bâtiment. Alors que l'écran de fumée se dissipait, nous voyions que la masse de sans-cœurs bloquant l'entrée avait été détruite.

Vite, tant que la voie est dégagée ! dis-je avant de courir vers l'entrée, Dorame, Bridges et Nation Noire à ma suite. Direction le dernier étage. A tout de suite Krei.
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« À vos ordres ! »

Je mets ma main devant ma tempe et fais un salut militaire à un type dont je n’ai aucune idée de l’identité. C’est même possible que j’aie dit à vos ordres à un inférieur hiérarchique mais ! Mais ! Mais pas de souci, la caméra ne tourne pas encore, les p’tits gars !
C’est ce que j’attends depuis que je suis à la Shinra, je ne risque pas de décevoir qui que ce soit. Mon Méka et moi, on va genre tout gérer. Huit minutes plus tard, dans le rush absolu, j’ai rejoint le Président et quelques autres gars dont un chien robot, oui. Je ne suis pas encore dans mon méka, voulant être sûre de ne rater aucune info et…

On a une mission, oui. Aller en haut, récupérer un type et déclencher une standing ovation à notre retour. Pour le reste, c’est plus ou moins la débrouille et l’impro, visiblement. Ce qui me va ! Allez ! J’entre par l’arrière de mon méka, regarde tout ce petit monde de haut et, très professionnellement, m’exclame :


« DPS au max, monsieur le président !! »

On est devant cette immense tour, recouverte de sans-coeurs, et dans le stress le plus total, on va profiter d’une brèche pour défoncer la porte et pénétrer dans le bâtiment. C’est genre super cool. Je comprends pas trop pourquoi on me demande pas de voler jusqu’au bureau du type, de créer la brèche toute seule, de passer par la fenêtre, Catwoman like, et de m’envoler avec le demoiseau en détresse mais… moi, je ne dis rien ! En tant que soldat deuxième classe, D.Va, unité lourde mécanique, moi j’obéis aux ordres et souris à la caméra !

Et en parlant de caméra, on va me prendre pour une folle mais…


« Coucou les amis ! Aujourd’hui, speech de dingue, rebondissements, dangers, explosion. Un type à sauver au dernier étage d’un gratte-ciel immense. Vous le sentez l’arcade, là ?! Palpable ! Donc… » Ma super double caméra fait bien le taff, j’ai pas le retour mais ça devrait être nickel ! Mon visage et ce que j’ai devant moi sont constamment filmés à moins que, élément scénaristique top secret, j’appuie sur le bouton d’interruption ! « Matez ça. » J’incline les joysticks, matant mes compagnons. Plein de soldats, et le Président. « Non c’est pas une blague. Est-ce que c’est inédit ? Est-ce que vous avez pu voir ça ailleurs en bonne qualité hd ? Pas si vous êtes un moldu parce qu’il faut être une tarée de magicienne pour accomplir le miracle de filmer le Président Shinra !! »

Je parle super trop fort et je vais sans doute me faire virer mais je montre un pouce levé en l’air à ceux de l’équipe qui prennent la peine de me regarder ! Je suis super concentrée !
« Allez, ça va commencer. Là… pure action. Si je parle pas, c’est parce que je suis en mission et tout. Mais profitez du spectacle ! À vos marques ! »

Le président donne l’ordre ! Carburant plein, munitions qui débordent, je commence à avancer. Excès de zèle, j’ai failli activer mes propulseurs mais le patron est juste en tête, accompagné de sa bande et du chien ! Pour l’instant, je reste derrière, essayant de tenir le rythme de leur course. L’entrée a déjà été explosée par l’artillerie. On passe tous les huit ou neuf, alors que la brèche commence déjà à se reformer hashtag flippant.

Sylph Sarl, rez-de-chaussée, dude. Jolie salle d’accueil, confort et technologie Krei, hyper grande avec une belle réception et du beau matériel et des dizaines de Nosférapti des temps modernes ! Je m’avance, initie une petite propulsion pour dépasser le Président avant de l’arrêter sur le coup. Les ascenseurs sont hors de service, on va donc faire ça à l’ancienne. Ma vitesse de déplacement par tour est réduite à rien mais je commence à tirer, les deux fusio-canons en avant, dans la direction des escaliers. Je défouraille grave, balayant les sans-coeurs avec mon tir quasiment ininterrompu. J’avance, très lentement, mais j’avance. Les Veigar lutins arrivent de partout, se dirigent vers nous de manière prévisible mais soutenue ! Au bout d’un moment, j’en arrive à surtout faire en sorte de pas être débordée, essayant de détruire les plus proches sans prendre trop d’avance dans le niveau!

Clic… et puis clac du côté droit. Ca craint.


« Je dois recharger ! »

Comptez bien six bonnes secondes.
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Arrivant dans la zone d’atterrissage, Kurt observait au travers du hublot la différence du décor depuis la dernière fois qu’il avait posé les pieds pour rejoindre l’accueil des bureaux de Krei. Première chose à remarquer, outre la masse de sans-coeur présente sur la totalité de la tour, il venait pour la première fois en tenue complète de SOLDAT et non dans sa tenue de civil. Étrangement, il n’était pas venu en reconnaissance et d’après l’ordre de mission, c’était le Président lui-même qui l’avait demandé de venir, ainsi qu’à son escouade. Il avait fallu moins de cinq minutes pour qu’il traverse la ville et rejoigne le centre de commandement avancé de la compagnie, et pendant le temps de l’extraction, les paroles du Président résonnaient dans sa tête.

- Kurt, t’es là ? Le technicien appela le médecin, il était déjà sorti du vaisseau et tendait sa main.
- Ouais, ouais… J’descends…

Quittant le vaisseau par la rampe arrière, le médecin passa la sangle de son arme automatique sur l’épaule avant de prendre son paquet dans la main et de s’allumer une clope. Quatre minutes pour parcourir cent mètres, il serait là dans les temps, même si Loris et Hadrien ont pris de l’avance sur lui. Ne traînait-il pas un instant, dans l’espoir que l’épisode avec Crochet ne se répète pas aujourd’hui. Enfin, il était là avec son escouade, il n’avait pas à craindre de prendre une balle perdue dans le tibia.

Une fois arrivé sur place, il salua respectueusement le Président avec les membres de son escouade avant de reculer de quelques pas. Rufus Shinra était accompagné de deux TURKs ainsi que d’un chien-robot, il n’avait pas besoin d’une couverture pour l’heure. Et en attendant que l’assaut soit lancé, il y avait deux choses sur lesquelles il pouvait s’attarder.

Déjà, il y avait la dame en costard à côté du Président ! Pas trop grande, brune, la carrure en H avec le veston de son costume qui lui retombait parfaitement sur les épaules et ce dernier dessinait ses formes. Cette femme, c’est un peu le type qu’il fallait inviter à un restaurant de Costa Del Sol, ceux avec cinq étoiles sur la devanture et loin des revendeurs de roses. Et encore, un petit SOLDAT comme Kurt aurait déjà du mal à obtenir son numéro de PHS. Peut-être que Loris aurait moyen de le trouver dans la base de données de la compagnie, et avec ça, il pourrait lui envoyer un message et tenter le restaurant. En attendant, il allait devoir se contenter d’un clin d’oeil et d’un sourire charmeur.

Et de l’autre côté, il y avait la petite en combinaison complète. De grands yeux bruns, une coupe qui s’arrête au-dessus des épaules et un corps à faire baver la moitié des SOLDATs de la caserne. Alors qu’il se motivait pour aller lui parler, la cigarette à la bouche et ses cheveux tirés en arrière, elle grimpa en moins de deux secondes dans un immense robot en laissant à ceux qui le voulait la vue sur le bas de son dos qui rentrait dans le méka. Rien à voir avec la TURK, celle-là, il allait falloir faire briller des étoiles dans ses yeux et lui montrer des choses incroyable au travers des mondes, une femme parfaite pour le médecin. Et une chose est sûre, elle devrait adorer de voir le clocher de la Cité du Crépuscule.

Alors que le médecin revenait en frottant ses pieds a sol, Loris et Hadrien ne s’empêchèrent pas un instant de charrier Kurt. Et au même moment, il commença à réviser son jugement quand la petite dame commençait à parler dans sa machine. Peut-être qu’il fallait autre chose que des étoiles à jeter dans ses yeux, il allait devoir lui demander son numéro à la fin de l’opération. Et en parlant de cela, les deux tirs de canon rappelèrent le SOLDAT à l’ordre. Il enfonça son casque sur son crâne et attrapa la poignée de son arme qu’il amena devant lui, d’un hochement de tête, il ordonna à son escouade à se mettre en formation. L’instant d’après, le Président partit en avant et l’escouade de Kurt le suivait de prêt, ainsi que le méka de deux mètres de haut. Par mesure de sécurité, le médecin donna l’ordre d'un geste de la main de ralentir la cadence et de suivre de prêt la marche de la jeune femme enfermée dans sa machine. Ce qui donna juste assez de temps aux trois hommes de franchir les portes avant que les sans-coeurs ne referment naturellement passage.

- Loris et Hadrien, couvrez nos arrières ! Ordonna le médecin en retirant la sécurité de son arme et tirant sur la cigarette qu’il avait toujours en bouche. Loris, tir de couverture et déploie ensuite deux drones pour patrouiller dans cette zone.

Les deux membres de son escouade se retournèrent directement et ouvrirent le feu, endiguant l’arrivée des sans-coeur. Toujours debout, le médecin amena son arme à l’épaule et pressa la détente pour cartonner quelques ombres habillées de vert tentant de gagner de l’avance dans l’accueil de la tour Krei, permettant au technicien de poser un genou à terre et déployer deux machines qui se mirent en position devant les restes de la porte.

Le Président dans son dos, Kurt ne faisait pas plus attention à lui alors qu’il ordonnait à ses deux collègues de reculer progressivement en continuant de tirer. Les trois hommes tirant en rafale afin d’empêcher l’afflux d'ombre dans le dos de la formation.

Du coin de l’oeil, le médecin remarquait que la femme dans sa machine était partie en direction des escaliers et alignait plus d’ombre que pouvait le faire les trois SOLDATs. Elle était parfaite. Dégageant son chargeur, attrapant un second et chargeant son fusil automatique, il recommença son tir de couverture afin de permettre à Loris et Hadrien de passer derrière lui alors que le technicien dégageait une grenade de ses sacoches et l’envoya dans la masse présente à l’entrée du bâtiment, permettant de limiter l’impact des ombres et évitant que la structure ne s’écroule au sol.

- Ok les gars, vous êtes parfait ! Dit le médecin avant de jeter son mégot devant un signal interdisant de fumer dans la pièce. On couvre les arrières du Président et on empêche quiconque de passer. Vous avez vos ordres.

À son tour, le médecin déploya ses deux drones XZ et YV qu’il envoya à tour de rôle. Le premier sur le méka et le second sur le Président, offrant chacun un bouclier à leur cible.

Dernière édition par Cypher le Lun 9 Oct 2017 - 12:01, édité 1 fois
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Tout le monde trouvait sa place. Song faisait feu et s'affairait à nous ouvrir la voie, tandis que l'escouade de Brown s'occupait de couvrir nos arrières. La formation me semblait bonne, et j'étais fier de compter parmi les rangs de mon entreprise des éléments capables de réflexion.

Dorame, le statut des étages supérieurs s'il vous plaît.

Présence moindre de sans-cœurs jusqu'au dix-septième étage. Cependant ce n'est pas un problème puisque les escaliers nous mèneront jusqu'au cinquantième.

Parfait. Tout le monde à entendu ? C'est l'heure du cardio. Song, passez devant et ouvrez la voie, Brown vous fermez la marche.

Accompagné de Dorame et de Bridges, je sortis de mon couvert, chargeais de nouvelles munitions dans mon canon et commençai à gravir les marches qui menaient aux escaliers supérieurs. Les étages fonctionnaient comme ceci : tous étaient reliés par des ascenseurs et par des escaliers. Au delà du cinquantième étage, toutes les portes nécessitaient une carte magnétique qu'il s'agisse des portes d'ascenseurs ou de celles situées dans les cages d'escalier. N'étant pas en possession de telles cartes et n'ayant pas eu le temps de demander la création de passe-partout, il semblait plus qu'évident qu'il nous faudrait user de force pour progresser. Les cages d'escalier n'étaient pas des plus spacieuses ; nous étions donc vulnérables. Il n'y avait que très peu de place pour combattre ici. Si nous étions amenés à combattre des sans-cœurs plus redoutables, il faudrait privilégier la retraite pour ne pas subir trop de pertes.

Si l'on excluait le vague fond sonore de sans-cœurs rampant sur les vitres de la tour, les lieux paraissaient étrangement calmes et vides. Krei avait dû s'enfermer avec les employés qui n'avaient pas pu prendre la fuite à temps. Nous continuâmes de progresser jusqu'à l'étage numéroté cinquante, premier point de contrôle de l'opération. C'était à partir d'ici que les choses allaient se corser, comme pouvait en témoigner le gargouillis de ténèbres qui se faisait de plus en plus bruyants à mesure que nous montions les dix derniers étages. Devant la porte bloquée, je me retournai vers les membres de notre escouade.


À partir de cet étage, chaque porte sera verrouillée. A défaut de trouver une carte magnétique, il faudra user de force pour progresser. Dis-je, calmement mais sérieusement. Brown, Song... L'un de vous possède t-il des explosifs ? Si oui, je vous prie de bien vouloir nous dégager la voie.

Il restait un autre problème qui pourrait être de taille : les caméras de surveillance de l'établissement et la caméra de mademoiselle Song. Le fait est qu'elles étaient gênantes, mais si Song était effectivement en direct, lui demander de couper pourrait nous attirer la suspicion de gens qui la regardaient. Couper son flux de données n'était pas un problème, trouver une bonne raison de le faire l'était tout autant.

Eklamani, si ce n'est déjà fait auquel cas j'aurais attendu de vous un rapport de statut, j'aimerais que vous pénétriez dans le système de la tour et que vous coupiez les caméras. Essayez de faire en sorte que ça ait l'air d'une coupure accidentelle.
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- Loris, exécute les ordres du Président. Le chef d’escouade tourna sa tête en direction du technicien, celui-ci répondant d’un signe de tête avant d’avancer vers un boîtier électrique présent dans la cage d’escalier.
- Impressionne-nous, pour une fois… Ajouta le sniper, couvrant les arrières du groupe en se positionnant entre deux volées de marches et fixant les étages inférieurs.

Kurt quitta alors sa position, lui qui assistait Hadrien jusqu’à maintenant, il gravit les marches pour s’avancer vers la porte verrouiller. Rangeant son arme à l’épaule à l’aide de la sangle, il fouilla dans ses poches après une charge d’explosifs et il s’apprêtait à installer cette dernière sur la porte à fermeture magnétique. Passant devant tout ce beau monde, le médecin ne put se retenir de gonfler légèrement le torse quand il passa à proximité de la femme en costard et de l’autre dans son méka. C’était son moment, autant qu’il évite que son ouverture soit comparable à un pétard mouillé.

- Il va me falloir un peu plus de temps pour les caméras… Prononça le technicien, un tournevis cruciforme entre les dents alors qu’il enlevait la plaque métallique de son support.

Alors que le médecin posait un genou au sol et s’activait à installer les explosifs, Loris sortit une pince coupante ainsi qu’une pince à dénuder de son ses sacoches. Le technicien commença son œuvre, coupant les films d’alimentation dans une gerbe d’étincelles pour ensuite dénuder les câbles un à un. Toujours avec son tournevis en bouche, il sortit ensuite un support pour connecter ce dernier à son bricolage. Il ne lui fallut pas moins de deux minutes pour que son accessoire soit connecté et branché dans le boitier électrique et pour que le SOLDAT branche un câble à son installation. Allumant la tablette accrochée à son avant-bras, il brancha finalement le câble connecté au système électrique de la tour Krei et bidouilla sur l’écran tactile pendant un instant.

De son côté, le médecin terminait de coller sa charge. Plaquant l’explosif à l’endroit où devait se situer la poignée, Kurt chercha après un détonateur dans ses sacoches pour ensuite séparer ce dernier et armer la charge. Il ne restait plus qu’un ordre pour dégager la voie.

- Loris, nous n’attendons plus que toi. Prévint le médecin en reculant de quelques pas, le détonateur dans sa main droite. Rapport ?
- Aucun accès aux caméras depuis notre position. Commença le technicien. Possibilité de provoquer un black-out dans la tour, il n’y aura aucune trace de notre présence.

Le technicien retira alors le câble de sa tablette et referma ensuite le boitier électrique, une fois la tâche effectué, il fixa son chef d’escouade en demandant son ordre. Quant à lui, Kurt observa à son tour le Président avant de donner le signal à Loris. Ce dernier donna deux impulsions sur sa tablette et subitement, les lumières s’éteignirent dans la cage d’ascenseur avant qu’une lampe de secours s’allume, inondant les hommes de la Shinra d’une teinte rouge.

- Reculer, j’vais faire péter la porte. Prévint Kurt avant de se rendre aux côtés d’Hadrien.

Il patienta un instant avant d’enlever la sécurité du détonateur et presser la détente. Le bruit sourd d’une explosion se répercuta en écho dans la cage d’escalier pour, finalement, laisser une entrée béante en lieu et place de la porte à accès magnétique. Rangeant le détonateur, Kurt fit semblant que c’était normal, il avait peut-être un peu forcé la dose.

Dernière édition par Cypher le Lun 9 Oct 2017 - 12:01, édité 1 fois
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Ah bah c’était long. Je manque de le dire mais bon, c’est un peu méchant. C’est pas que ça m’ennuie spécialement, simplement que… on change de rythme, quand même ! Un coup on sprinte cinquante étages, ou plutôt, eux sprintent cinquante étages pendant que je reste couchée à l’intérieur de mon super méca ! Et juste après, on se retrouve immobilisés.
On s’approche de la porte défoncée par l’explosion qui donne sur : Un autre escalier !
J’avance en première mais me retourne légèrement vers le Président. Légèrement parce qu’avec le méca et tout, s’ils sont juste derrière moi, je risque de leur donner un coup de canon en faisant volte-face.


« Je couperai au montage tout ce que vous voudrez cacher, monsieur le Président, ça ne me pose aucun souci ! »

Bim ! Je prends l’initiative en parlant de ça. Ca va être plus difficile pour lui de me dire de ne plus filmer du tout. Parce que bon, des images d’un tel combat, avec lui comme guest ? Mes fans vont s’en souvenir, ça va faire le tour en deux jours et… ça peut vraiment avoir un super effet sur ma notoriété ! Je vais pas arrêter la vidéo sur une entrée dans la tour et cinquante étages à monter. Honnêtement, si c’est juste pour ça, je… je poste rien. Je vais pas annoncer une vidéo « avec le président Shinra ! » et où il n’y a rien. Si vraiment il m’oblige, tant pis, je garderai l’extrait où on le voit combattre au rez-de-chaussée pour un clipshow mais ce sera super dommage.

Allez, joystick en avant, j’ouvre la marche et c’est reparti pour quelques étages ! L’image est plus super pour la caméra, on est sur la réserve d’électricité de secours de l’immeuble depuis que l’escouade de Brown a fait je ne sais quoi. Après, ça rendra bien ne serait-ce que parce que ça fera vrai. Mais du coup, bon, j’y vois rien du tout et oh ! Peut-être que moi en première c’est pas une bonne idée. Si je rate une marche en avançant et que je m’étale tout du long, je vais dévaler l’escalier et écrabouiller l’homme le plus important du monde !

Hey. C’était quoi ça ? Je lève un peu la caméra et


« AAAAH »

Une patte d’araignée, énorme, monstrueuse, est sur la visière de mon méca, grattant à sa surface.

« Enlevez-moi ça ! » hurlé-je, sans le vouloir ; En m’agitant, je vois qu’au-dessus de nous, du plafond, descendent une dizaine d’araignées… glauquissimes. Une tête d’ombre, un corps d’ombre et sur celui-là, pas de petites papattes ou de jolies mains toutes mignonnes, non, des pattes d’araignée ! Mais c’est avant tout le chapeau de lutin qui m’alerte que ce sont bel et bien des sans-coeur.
Descendant de leur toile, ils se dirigent vers nous comme sur des insectes pris dans leur toile…
Et si… ? Peut-être qu’on est déjà dans leur toile !
Je m’agite, monte encore un peu en secouant ma machine pour dégager l’araignée de sa coque, beaucoup trop flippée pour rester immobile ! Les autres commencent déjà à tirer et ce n’est qu’après de longues secondes que je me résous à pointer mes canons vers le plafond et faire feu. J’ouvre à peine les yeux tellement c’est dégueu !

Quelques secondes plus tard, enfin débarrassée de l’araignée et plus de sans-coeurs en vue et… honnêtement, plus de peur que de mal ! On reprend la route dans un silence que pour le coup, je suis contente de supporter. Je crois que je préfère que le Président ne me parle pas, si c’est pour me faire un reproche sur ma méga-panique ! Bon ! 51Ème étage et, oh quelle chance, une nouvelle porte. Rebelotte, on s’éloigne pendant que l’escouade Brown la fait sauter. Et on remonte ! Pallier suivant… Une porte ! On finit par la passer, elle aussi.
On retombe sur un peu plus de léprechauns sans-coeurs ainsi que d’araignées ! Et pour faire une comparaison avec les jeux vidéos, tout ça est d’une cohérence incroyable ! C’est comme si c’était scripté, là. On tombe sur un petit nombre de nouveaux sans-coeurs juste pour rencontrer et expérimenter un nouvel ennemi avant de devoir l’affronter en plus grand nombre ! Alors une fois qu’on sera à l’étage voulu et qu’on arrêtera de monter ces escaliers de l’infini, là… là… on va tomber sur du world boss et du trash mob à n’en plus finir !


« 54ème étage ! » Lis-je tout haut, entendant ma propre voix un peu plus robotisée sortir des enceintes extérieures de mon méca. « Il me semble qu’on n’ira pas plus haut et que c’est là que se trouve la personne qu’on doit sauver. Je suis super contente d’être là ici. Pas seulement pour l’action mais parce qu’on me fait confiance pour faire partie d’un escadron de sauvetage, et que je découvre les quotidiens des soldats de la Shinra, en-dehors des gentilles missions que je fais et qui me mettent rarement en danger. Ici, j’ai vraiment l’impression de faire quelque chose pour mon groupe. »

Voilà, un peu de frotte-manche très sincère devant la caméra, espérant que mon patron aura entendu quelques mots ! J’essaie de me rattraper ! Pendant qu’on attend que la porte explose, je continue à parler à la caméra. C’est le dernier moment que je vais avoir pour parler tranquillement et expliquer pourquoi je n’ai aucune honte de faire une vidéo sur cette escapade. Après, ça va être la bagarre ou… pire ! Le moment où le président n’acceptera plus que je filme !

« Chaque année, en ce jour, des sans-coeurs viennent en masse attaquer des grandes richesses. Si vous pensez que c’est tant mieux et que ces grandes richesses paient pour leur égoïsme, n’oubliez pas que dans les bâtiments comme celui où je suis, il y a toujours énormément de civils. Et quand bien même leur existence ne serait pas en danger, leur vie l’est tout de même. Combien d’emplois en moins si cet immeuble est détruit ? Combien de gens qui se retrouvent à la rue ? C’est exactement ce qui arrive tous les jours à Illusiopolis, les amis. Donc je suis très fière de venir aider une super richesse comme monsieur Krei. La Shinra sauve des milliers de vie en sauvant une existence. »

Nous entendons alors tous la détonation. Let’s go!
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La détonation retentit dans tout l'étage. Un nuage de poussière plane à quelques mètres du sol nous obstruant toute vision directe sur le couloir. Tant pis, je donne l'ordre de nous engager mais de redoubler de prudence. Ainsi, je demande à Song de passer devant, suivie de mes Turks. Je passe à mon tour et laisse l'escouade de Brown fermer la marche. La situation n'est pas tendue pour le moment, mais il nous faut garder en tête que la retraite n'est pas envisageable.

Devant nous s'offre le cinquante-quatrième étage de la Tour Krei. Il y a de nombreux boxes tous reliés par de longs couloirs. Il ne nous faut pas perdre de temps pour localiser la cible, le sans-cœur pourraient très bien arriver dans notre dos d'un moment à l'autre et... au vu de la panique engendrée par les araignées, je préfère ne pas courir le risque. Il nous faut être rapide et efficaces.

D'après un rapport de Dorame, Krei se trouve tout simplement dans son bureau, qui lui même est la pièce la plus grande de cet étage. Ce ne devrait pas être difficile à trouver. Nous nous avançons d'un pas prudent, empruntons différents couloirs, jusqu'à apercevoir au bout de l'un d'eux une grande porte... et un amas de sans-cœur agglutinés contre elle.

La cible est derrière ces portes. Vous savez ce que vous avez à faire, on garde la formation.

Tout le monde commence à bouger, notamment mes Turks qui se mettent directement à couvert avant de sortir leurs armes de poing. Je me mets à couvert aussi, vérifie une dernière fois que des cartouches se trouvent dans le canon de mon arme et fais feu à plusieurs reprises en direction des sans-cœur. S'ils sont attirés par l'argent, notre assaut ne les empêche pas de se retourner vers nous au bout de quelques tirs. Ils nous fixent de leurs yeux d'or quelques instants avant de s'éparpiller dans tout l'étage.

Je peux en voir s'enfouir dans le sol et partir sur les côtés, tandis que d'autres, les fameuses araignées, progressent dans notre direction depuis le plafond. Si elles s'accrochent à nos têtes, nous perdrons de précieuses secondes, et même s'ils ne sont pas doués d'intelligence remarquable, j'ai bien peur qu'ils en profitent pour nous encercler.


Brown, les couloirs et l'arrière. Song, tirez sur tout ce qui nous arrive par devant, on s'occupe du plafond. Si vous êtes débordés, permission d'utiliser l'artillerie lourde.

C'était ce qui me semblait le plus cohérent. Kurt et ses subalternes couvriraient trois directions, tandis que Song utiliserait sa puissance de feu considérable pour abattre la plupart des cibles encore sur les portes et venant dans notre direction. Nous... C'était malheureux à dire, mais nous nous occupions de protéger Song des araignées, histoire qu'elle ne cède pas de nouveau à un autre moment de panique.

C'était une entreprise qui fonctionnait plutôt bien. Il fallait juste tenir le rythme au fil des vagues de sans-cœur qui se faisaient de plus en plus nombreux. Nation Noire montrait toute son utilité en faisant la navette entre nous et l'escouade de Brown pour nous ravitailler en munitions et nous permettait donc de tenir ce fameux rythme.

Les balles pleuvaient dans les locaux de Krei, et c'était tout autant de sans-cœurs que nous renvoyions aux ténèbres. Nous nous efforcions de garder le cap, jusqu'à ce que deux rondouillards aux couleurs de la Saint Patrick débarquent des deux côtés du couloir. Leur ventre commençait à s'illuminer, signe qu'ils n'allaient pas tarder à charger dans notre direction.


Nos balles ne traverseront pas leur cuirasse, dispersez-vous, et prenez les à revers, dis-je en faisant une roulade sur le côté pour me dégager de leur trajectoire.

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Abaissant le canon de son arme, tapant sur l’épaule de Loris afin de le prévenir et ensuite rouler à son tour sur le côté, Kurt esquiva la charge des rondouillards et profita de sa situation pour tirer en rafale dans le dos du sans-coeur. Le premier tomba sous les tirs du médecin, disparaissant dans les ténèbres alors que le second se retourna et donna deux coups circulaires. Ce n’était pas prévu qu’ils parviennent à franchir le périmètre de sécurité. Hadrien se prit l’attaque dans le dos et fut propulsé dans un boxe et Kurt limita les dégâts en parant à l’aide de son arme de service.

Suite à ça, le rondouillard bardé d’un costume vert s’avança en direction du blessé. Ne faisant pas attention aux autres membres de l’escouade et s’avançant en direction d’Hadrien, son ventre commença alors à s’illuminer. Le médecin avait beau vider le contenu de son chargeur, il ne passa pas la défense du sans-coeur et celui-ci ne reporta pas son attention sur lui.

Le sniper n’eut pas le temps de se relever qu’il encaissa une charge de plein fouet et l’envoyant valdinguer dans le fond du boxe, cassant sous la charge le bureau et faisant chuter un ordinateur au sol.

Dégainant son arme de poing, le médecin ordonna d’abord à Loris de prendre sa place et de tenir le couloir de bureau pour ensuite rejoindre son collègue. Chargeant un brasier dans sa main gauche, il insuffla ensuite le sort dans la balle contenue dans la chambre de son pistolet pour tirer un seul et unique coup dans la nuque du rondouillard. Ainsi, il disparut à son tour. Rangeant son arme, et passant ensuite son arme automatique dans le dos, le médecin se précipita en direction du sniper pour l’aider à se redresser.

- Hadrien ! Kurt claqua des doigts devant le visage du SOLDAT. Tu m’entends…? Plongeant sa main dans sa sacoche, il sortit une lampe-torche et leva une paupière pour passer le faisceau dans ses yeux.
- Tu te crois malin, quand tu fais ça !? Cria-t-il avant de repousser le médecin. Ça va, j’vais bien.
- Ouais, c’est ça… Le médecin rangea la lampe et sortit une fiole qu’il donna au sniper. Boit ça, attend deux minutes et rejoins-nous.
- Non, c’est…
- C’est un ordre. Coupa Kurt avant de se redresser et reprendre son arme automatique et la recharger. Deux minutes, pas moins.

Nation Noire arriva à hauteur du médecin, déchargeant de nouvelles munitions à son intention ainsi que pour Loris. Le technicien avait déployé deux drones qui arrivaient difficilement à tenir le couloir dont devait s’occuper Kurt. Reprenant aussitôt sa place, il amena la crosse de son arme à l’épaule et pointa sa mire sur la tête des ombres. Concentré, ne faisant pas attention à ce qui l’entourait, il tira au coup-par-coup et tentait d’abattre d’un tir dans la tête les sans-coeur. Depuis le temps qu’ils étaient ici, il marchait littéralement sur un tapis de douille.

- Kurt ! Il te reste des explosifs !? Demanda Loris, se faisant lentement acculé alors que deux autres rondouillards venait de faire apparition devant lui. Si oui, c’est le bon moment !
- Merde… Se redressant et passant la crosse au niveau des côtes, le médecin vida le reste de son chargeur sans réellement viser. La plupart de ses tirs ne firent pas mouche, toutefois, les rares balles atteignant leurs cibles détruisaient les ombres. Il me reste une grenade, fait en bon usage. Répondit-il simplement en lançant la dernière grenade au technicien avant de recharger.

L’instant d’après, une explosion parvint de la gauche du médecin, il avait réussi à se débarrasser d’un rondouillard et d’une bonne partie des ombres. Sans oublier les boxes et le matériel traînant dorénavant au sol. D’un rapide coup d’oeil, le médecin compta le nombre d’ombre en face de lui jusqu’à qu’il remarqua Hadrien au côté de Loris à se débarrasser du reste des sans-coeurs. Parfait, il allait pouvoir continuer à tenir cet endroit à l’aide des drones.

Cependant, alors qu’il ramena son fusil à l’épaule, un des sans-coeurs araignée descendit du plafond par sa toile et capturer la tête du médecin et serrait de toutes ses forces. Lâchant son arme, cette dernière étant seulement retenue par la sangle de cuir, Kurt tentait aussi bien que possible de se défaire de l’emprise et s’agrippant aux pattes et tirant tant il le pouvait. Rien à faire, la poigne se resserrait et lentement, il sentit que ses pieds quittèrent le sol. Hurlant, il abaissa son bras et attrapa son pistolet avant de tirer frénétiquement au-dessus de sa tête pour abattre l’araignée. Il chuta lourdement sur le sol en appuyant ses mains contre ses oreilles. Les détonations de son arme venaient de le rendre à moitié sourd. Levant le regard, deux ombres étaient en face de lui. Lui laissant le temps de pointer son canon face à lui et tirer.

Vide. Il n’avait plus de balle dans son chargeur.

Les deux ombres s’étaient déjà jetées sur lui, enfonçant leurs griffes dans sa peau. Comme seule réponse, le médecin frappa à l’aide de la crosse de son arme de poing pour un faire dégagé un et il chargea un sort de glace dans sa main gauche qu’il lança droit devant lui. Au moins, il fut dégagé et il put attraper un chargeur amené par l’animal de compagnie du Président et renvoyer les ombres dans les ténèbres.

- Bon, les gars ! Cria le médecin. On sert les fesses et on se concentre, tenez-bon !

Il espérait que chacun avait entendu son cri de guerre, et que celui-ci ait un quelconque effet sur les membres de la Shin’ra présent au cinquante-quatrième étage.

Dernière édition par Cypher le Lun 9 Oct 2017 - 12:01, édité 1 fois
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Teamplay, ma grande ! Là, je vous promets, je ne regarde même pas derrière moi. Non, qu’importe qu’il y ait tous les boss secrets du monde derrière moi, je me concentre sur mon objectif ! C’est la base. Même si t’as jamais joué avec tes équipiers, tu dois partir du principe qu’ils vont bien faire leur boulot ! Là seulement tu peux bien faire le tien. Et si on wipe, là oui, là je me permettrai de faire des remarques à mes teammates, parce que oui évidemment, ça ne sera pas de ma faute. Et pourquoi ?

Les canons de mes fusio-canons finissent de recharger, pivotant tous autour d’un même axe avant de se caler lorsque je les pointe vers les portes qui donnent sur le bureau du gars important ! Je vais les éclater, dude !

Des soldats à chapeau commencent à courir vers moi. Je sais déjà qu’y a pas mal d’ombres qui se sont incrustées dans le sol, pas besoin d’y réfléchir tant qu’elles n’en sortent pas. Et leurs griffes ne feront qu’égratigner la peinture de mon méca, donc je crois que ça passera. Bon… J’appuie sur mes deux gachettes et ouvre le feu sur les quelques sans-coeurs. Puissance de feu = pas franchement maximale. Je reste à proximité de Rufus et de tous ses hommes pour l’instant, du moins tant que les ombres ne se sont pas montrées. Je tire pour les ralentir. Y a une bonne dizaine de sans-coeurs qui continuent de gratter à la porte et qui ne font pas attention à nous… Tant mieux.

Ah bah à force de tirer, y en a quand même deux qui disparaissent, parfait ! Et mince… J’entends de mes deux canons un clac sourd. Faut que je recharge. Compte bien au moins six secondes, si tout va bien… et pour autant, c’est moi qui dois couvrir les autres… Donc j’attends pas la fin du reload ! Je braque mes deux joysticks vers l’avant et enclenche la propulsion ! En quelques secondes je m’éloigne du Président et fonce sur une bonne dizaine de sans-coeurs alors que mon méca est en train de recharger. BAM ! Dans ma ruée, je renverse et expulse tous les sans-coeurs que je croise autour de moi. On est à une bonne dizaine de mètres du président et je suis à peu près à cette distance-là de la porte que je dois clear.

Je donne des coups de canon maladroitement autour de moi pour tenir éloignés les sans-coeurs. J’en frappe un, oui mais pas bien fort, plus par chance, par prolongement de mon coup. Je réussis à lever la patte de mon méca et à l’écraser sur la jambe d’un soldat alors que je sens plusieurs coups atteindre le méca, cabossant sa carlingue !
J’essaie de me concentrer, alors que le méca encaisse le coup et que de plus en plus de lumières rouges s’allument dans le cockpit, sur le son de ma recharge. Les balles ont fini d’arriver dans chacun des canons et il ne reste plus au système qu’à bien aligner les rangées de balles devant chacune des chambres. Trois secondes tout au plus.

Je tourne sur moi-même pour repousser quelques sans-coeurs quand je vois quelques ombres que j’ai… complètement zappées, sortir du sol à quelques mètres du président, les menaçant ! Oula ! J’active mes propulseurs comme une folle et fonce vers lui, comme prête à le renverser et l’écraser sous le poids de ma machine ! Action technique, good morning ! J’arrive juste devant les sans-coeurs et parviens à les capturer entre les bras de mon méca avant de braquer vers la gauche comme une guedin ! Sauf que héhé ! Pas de couloir à gauche, dude ! Juste des rangées de bureaux dans des box !

J’entre dans le mur en papier mâché, essaie de tirer les joysticks vers moi pour décoller et éviter de… Trop tard ! Les pieds de ma machine se prennent dans le bureau en s’envolant. Là, roulé-boulé, je me viande sur bien cinq mètres, traversant deux autres box.

Des signals sonores me réveillent un peu, quelques secondes plus tard. Je vois rien… Aie… Soit j’ai pris quarante kilos, soit l’intérieur de ma machine s’est légèrement serré. J’étouffe presque là-dedans ! Et ma tête qui cogne contre la visière ? Je like… Visiblement ma machine est tombée sur le ventre.
Bon… J’ai toujours les mains sur les joysticks. J’ordonne à ma machine de se relever. Je vois de nouveau à travers la visière.

Les ombres sont mortes au moins ! Allez, c’est inconfortable mais je dois pas traîner. Je ressors de ma cachette et reviens vers tous les autres alors que tous les sans-coeurs que j’ai laissés se rapproche.
Mais avec quelque chose d’inédit, un nouveau boss qui a pop près de la porte. Un sans-coeur de taille humaine avec un chapeau genre mage noir FF et la petite combi mignonne ! Sauf que, surmontant ce chapeau de magicien, il y a un chapeau haute-forme vert tenant à peine sur place.


« On sert les fesses et on se concentre, tenez-bon ! »

Je rigole bruyamment avant de m’exclamer tout en pointant mes canons vers les sans-coeurs :

« Un buff ?! »

Allez j’avance tout en tirant, défouraillant tous les sans-coeurs qui se tiennent trop près. J’ai pas le temps de tous les descendre que le sans-coeur nous jette trois grosses boules de feu , de la taille d’un ballon !
Bon ! De toutes façons, mon méca est déjà super cabossé!Je m’interpose tout en me retournant et laisse le dos de ma machine tout encaisser !


« Ouille ! C’est que ça brûle ! »

Tout doucement, l’intérieur de mon méca a gagné quelques degrés ! Je me retourne en initiant déjà un max d’APM, tirant sur tout ce qui bouge devant moi ! Clac et clac. Oui, plus de munitions et le sans-coeur semble préparer un nouveau sort ! Je saisis deux objets à l’intérieur de mon cockpit et enclenche la propulsion. En pleine ruée, j’appuie sur un bouton et…

Le dos de mon méca s’ouvre, me propulsant dans son sillage. Mon pistolet laser dans la main droite et ma caméra dans la gauche, je retombe sur mes pattes alors que mon méca continue tout seul sa course. Je me décale pour avoir une bonne vue de la scène et filme ce dernier écraser le sans-coeur contre la porte qu’on doit ouvrir !
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L'affrontement avait été bref mais intense. L'étage avait été dévasté par la lutte nous opposant aux sans-cœur, mais grâce à nos efforts nous avions obtenu un court répit. Song et l'escouade de Brown s'étaient montrés d'une efficacité redoutable, les deux ayant accompli avec brio les tâches qui leur avaient été désignées. Les rares sans-cœurs s'étant approchés avaient été écartés grâce à la manœuvre plutôt dangereuse de Song et, même si je reconnaissais avoir eu une vague de frissons lorsque je la voyais me foncer dessus, force était d'avouer que ses capacités de pilotages étaient admirables.

La porte ouverte et le dernier trouble-fête éliminé grâce au sacrifice de Song, je baissai mon arme et fis quelques pas en direction de ma sauveuse.

Je vous remercie, Song, dis-je d'une voix sincère. Eklmani vous venez avec moi, vous deux vous restez pour surveiller l'étage. Song, je suis navré, mais je vais vous demander de couper votre enregistrement pour les deux prochaines minutes.

Sans que je ne le lui demande, Dorame se plaça à côté de ma sauveuse pour vérifier que les ordres étaient bien exécutes. Je m'engageai dans le bureau d'Alistair Krei espérant qu'il ne soit pas trop tard auquel cas toute cette opération n'aurait servi à rien.

Krei ? Vous pouvez sortir de votre cachette. Nous sommes venus vous sortir d'ici.

Quelques secondes passèrent avant que la tête du président de cette entreprise ne sorte de dessous le bureau. Il finit par se lever et vint à ma rencontre.

Oh, merci Monsieur Shinra ! Je commençais à désespérer. Comment comptez-vous nous faire sortir d'ici ?

Il n'y a pas mille façons de sortir d'un immeuble, Krei. Oh, pardonnez moi mais il semblerait que vous soyez blessé à la tête, vous allez bien ?

Qu'est-ce que vous racon...

Il n'eût pas le temps de finir sa phrase que Bridges lui assenait un violent coup sur le crane. Inconscient, il serait plus facile à transporter en direction du vaisseau-mère.

Bien, Eklmani vous vous occupez d'extraire les disques durs. Nous les étudierons plus tard. Prévenez moi quand ce sera prêt et nous pourrons nous affairer à la version officielle. Si vous voulez bien rendre la scène plus crédible, Bridges...

Rapidement, le bureau fut transformé en véritable champ de bataille. Le bureau avait été renversé, ce qui était posé dessus avait été dispersé dans la pièce et les quelques armoires avaient été renversées au sol. De son côté, Eklmani m'annonça qu'il en avait terminé avec les disques durs et les rangea. Puisque tout était prêt, il ne nous restait plus qu'à ressortir du bureau.

Bien, histoire de rendre notre petit film plus héroïque, nous avons dû prendre des mesures. Si vous voulez bien reprendre votre enregistrement...

Lorsque j'eus finis ma phrase, Dorame, déjà en position, ouvrit la porte lentement avant de se précipiter vers le corps de Krei au sol. Je la suivis, mimant la surprise et l'inquiétude avant de vérifier son pouls.

Rythme cardiaque faible, bien sûr c'était faux le pauvre Krei était juste assommé, il faut l'extraire de toute urgence !

Je me redressais et, portant mon index à mon oreille, pris contact avec le chef opérateur resté à l'extérieur.

Nous avons localisé Krei, il est blessé au visage. Je ne sais pas pour combien de temps il en a encore, il nous faudrait une extraction d'urgence.

Très bien. N'essayez pas d'atteindre le toit, il est toujours aussi infesté de sans-cœur que tout à l'heure. J'ai bien une idée mais elle risque de ne pas vous plaire. A quel étage êtes-vous ?

Nous sommes au cinquante-quatrième étage.

C'est noté. De quel côté de la tour êtes vous ?

Attendez une seconde.

Je fis quelques pas en direction de l'immense vitre et cherchai entre les sans-cœurs un point de repère pour nous situer.

Si je regarde par la fenêtre, je peux voir le grand pont sur ma droite et quelques unes de nos installations sur la gauche.

Vous devez être du côté ouest dans ce cas. Ce que je vais faire c'est que je vais donner l'ordre aux soldats de reculer, vous me suivez ? Ensuite, je ferai envoyer un vaisseau pour vous récupérer directement depuis votre position actuelle. En attendant son arrivée, mettez-vous à couvert.

Bien reçu, je vous remercie.

Faire sauter la verrière et sauter de l'immeuble jusque sur le vaisseau ? La manœuvre était risquée mais nécessaire si l'on voulait pousser le vice de cette mise en scène à fond. Je donnai l'ordre à tout le monde de se mettre à couvert et, quelques minutes plus tard, un bruit sourd retentissait alors que plusieurs objets étaient propulsés dans notre direction.

La brèche à fait un bon trou dans les sans-cœur mais il commence déjà à se résorber, dépêchez-vous !

Allez tout le monde ! On ne perd pas plus de temps ici, on y va !

Nous sortîmes de notre couvert avant de courir en direction du bureau. Le vaisseau nous attendait avec un petit dispositif pour poser le blessé. Une fois Krei mis en sécurité, le vaisseau recula pour perdre en altitude et se transformer en passerelle de fortune. Une grande enjambée était nécessaire. Je pris mon élan et m'élançai au dessus du vide pour atterrir sur le toit du vaisseau. Une trappe s'ouvrit et je vis l'un des soldats m'inviter à le rejoindre à bord.

C'est un honneur pour nous de vous avoir à nos côtés, Monsieur le Président.

Merci, répondis-je plutôt intéressé par le saut de mes compagnons de la journée. Allez aider les autres à se réceptionner.
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Un moment de répit. Du moins, pour le médecin ainsi qu’Hadrien alors que Loris se joignait au Président de la compagnie dans cette pièce de théâtre. Restant bien derrière la camera de sa collègue en tenue moulante, ne réagissant pas ou très peu à ce qui se déroulait devant ses yeux, il attrapa seulement un kit de premier secours pour panser la blessure au crâne du sniper.

- Est-ce qu’il va vraiment…
- Pas maintenant Hadrien. Coupa le médecin alors qu’il détacha le collant afin de fixer le bandage autour de la tempe du sniper. La potion et l’anti-douleur qu’il avait donné seraient suffisant, du moins, jusqu’à ce qu’il rejoigne l’infirmerie du vaisseau-mère.

Il y avait toujours le bruit aigu qui transperçait ses tympans, cet acouphène causé par les tirs de son pistolet ne se calmait pas et un mal de crâne s’installait progressivement au rythme de la mise en scène du TURK. Tout comme son collègue, il avait envie de réagir devant les méthodes utilisées contre Krei. Cependant, c’est ainsi que fonctionnaient les choses quand l’on est SOLDAT à la Shinra : obéir aux ordres et ne pas poser de question. La cicatrice sur son nez lui rappellerait toujours qu’il ne fallait mieux ne pas se mettre les types en costard sur le dos, et rester tranquille était probablement la meilleure chose à faire. Et cela, il devait bien le faire comprendre à Hadrien que, s’il ne voulait pas être légitime au même interrogatoire que Kurt, fallait mieux fermer sa gueule.

Rangeant son arme de service sur l’épaule, le médecin amena sa main droite dans l’une des sacoches et prit une autre potion. Moins puissante que celle offerte à Hadrien pour aller la donner à la femme en méka. Aucune idée si cela lui était utile, en attendant, elle avait quand même encaissé la plupart des attaques dans cette opération.

- Vous et votre machine, c’est franchement impressionnant. Dit le médecin à D.Va avec un petit sourire en coin, les femmes adorent les compliments.

Sauf qu’après, tout redevenait normal et ils avaient leur rôle à jouer. Obéissant aux ordres du Président, le médecin ordonna non-verbalement à ses deux hommes de se mettre à couvert et d’attendre la déflagration. Par chance, il semblait que cette zone soit libre de sans-coeur. Du moins, si nous ne faisions pas attention à la masse grouillante de l’autre côté des fenêtres.

Une explosion retentit et tout se passa rapidement : sortir du couvert, rejoindre le bureau de Krei, extraire le VIP et sauter sur le toit du vaisseau alors que les sans-coeur cherchait lentement à rentrer dans le cinquante quatrième étage. Rufus Shinra, ainsi que ses TURKs avaient sauté les premiers. Hochant de la tête en direction des membres de son escouade, le médecin passa en premier et passa au-dessus du vide pour se rendre sur le toit du vaisseau d’extraction. Son coeur s’arrêta un instant quand il était en suspension dans les airs, avant de reprendre une fois arrivé qu’il sentit la carlingue sous ses pieds.

Un membre de l’équipage donna un harnais au médecin qu’il accrochait à sa ceinture avant de tendre le bras en direction des SOLDATs encore présent dans la Tour Krei. Maintenant, ils étaient à deux pour aider les autres à sauter.

- Allez les gars, on vous rattrape. Autant finir la mission comme ils l’avaient commencé, toujours entier et sans aucune perte à déplorer.

Dernière édition par Cypher le Lun 9 Oct 2017 - 12:01, édité 1 fois
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Faut pas se leurrer, Di ! Le truc grave, c’est pas qu’il l’ait assommé. C’est son ordre bien border qu’il a donné juste après : Copier les données du disque dur, un truc comme ça ? Objectivement, c’est pas super cool, je le sais bien. Ici c’est le bureau d’une grosse puissance industrielle de ce monde, chaque jour il produit des inventions et… pour avoir vu deux trois trucs ? Oui, y a dans ce monde un petit niveau que la shinra n’a pas encore, enfin je pense. Donc le disque dur de ce type, tu m’étonnes que la Shinra est intéressée.
Bref. J’ai obéi aux ordres, évidemment. En vérité, ça ne me dérange pas. Mon avis sur la question, c’est que ça ne me regarde pas et que je ne veux pas y être mêlée. Tant que le président me confiera des missions où je pourrai être cool et faire des trucs assez réglos pour que je puisse me filmer, je m’inquiéterai jamais. Je suis là pour Illusiopolis, pour mes fans et pour moi. Sincèrement, dans mon dos, le président peut magouiller autant qu’il veut. Oui idéalement, si un jour tout ça pouvait s’arranger ? Ce serait super.


« Bien, histoire de rendre notre petit film plus héroïque, nous avons dû prendre des mesures. Si vous voulez bien reprendre votre enregistrement... »

« Oui monsieur ! »

Je réponds gentiment mais bon c’est tout vu. C’est ma vidéo, j’en fais ce que je veux. Donc je filme mais c’est certain que y aura pas la scène où on a trouvé le Krei soi-disant mourant dans son bureau dans mon montage final.

Bon, une fois que tout ça est dans la poche, on attend les ordres. Un des soldats m’offre une potion et commence à me parler, mais… à peine. Je lève les sourcils, fais un sourire et saisis la potion avant de la boire devant lui d’un air satisfait. On peut pas dire que j’en ai besoin mais la dernière chose dont j’ai justement besoin, c’est que le président me juge de mauvaise humeur à cause de la petite scène. Donc mission radieuse démarrée !

Une trentaine de secondes plus tard, je fais un bond dans le vide depuis le quarante-quatrième étage ! Tout à fait ! Je le sens tous méga crispés quand je fais mon saut, après tout le monde. Oui ils sont inquiets pour moi, par contre je suis la dernière à avoir quitté les lieux ! Ca fait plaisir de voir qu’on a confiance en la pro-gameuse mais c’est une -euse, pas une -eur !
Je dis ça mais pour ce que je m’en soucie, après tout.

Je finis, assise inconfortablement entre deux soldats, dans le vaisseau d’extraction. Franchement… laisser le méca était limite stratégique. Après toutes les missions calmes que j’ai faites depuis celle où j’ai affronté les cyclopes, il fallait un truc suffisamment dingue pour que j’y laisse une de mes machines. Pour mon sponsor, c’est pas un souci et pour le public, ça rend le danger encouru chaque jour par D.Va, S.O.L.D.A.T seconde classe, plus évident !

Je filme l’hélico, toutes les personnes autour de moi et me filme après avoir branché un écouteur à ma caméra, juste pour parler directement dans le micro de celui-ci !


« Voilà les gars, mission accomplie ! J’ai… super hâte de vous montrer les images pour que vous compreniez ce que j’ai vécu ! » Entre nous c’était plus intéressant qu’intense mais mon public est pas forcé de le savoir. Le président est super efficace, non seulement parce qu’il est un très bon soldat mais aussi parce que c’est un super opportuniste. Faudra pas que j’oublie ça. Je compte certainement pas lui donner des raisons de profiter de moi. Je veux que ça reste comme ça. S’il se méfie, je serai plus qu’une arme et j’y gagnerai plus rien du tout… Faut donc que je la joue fine ! « Désolée, je... » je marque encore une pause. « j’avoue que j’ai pas de mots ! Vous savez c’est fou. A Illusiopolis, on a vu des dizaines d’interventions de soldats de la shinra. Parfois c’était en mode easy mais à quelques occasions, on voit des véritables rangers de l’espace faire des trucs de dingue. Faire partie de ça pour un coup, j’avoue que c’était pété de classe. »
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Le VIP et nous même étions en sécurité, loin du chaos qu'était devenu la tour Krei en l'espace d'une journée. Le vaisseau qui était venu nous extraire survolait la foule de soldats au sol et s'apprêtait à quitter l'atmosphère de ce monde. De retour sur le vaisseau-mère, nous aurions beaucoup à faire. D'abord placer Krei dans l'une de nos plus belles cellules, et fouiller le disque dur récupéré dans son bureau. J'avais bon espoir que son contenu nous révèle certaines choses sur son entreprise. Toutes les entreprises avaient leur petits secrets, et celle-ci ne devait pas échapper à la règle.

Il ne nous resterait plus qu'à interroger Krei, à le faire plier. Nous allions nous le mettre dans la poche qu'il le veuille ou non. Finalement, nous nous emparerons de son petit empire, de sa technologie. En m'appelant, Krei avait causé sa perte. Sa compagnie allait devenir une filiale de la Shinra, et nous aurions enfin une petite main mise sur ce monde. Quel délicieux parfum que celui de la victoire.

Song parlait à sa caméra. Je m'attendais à ce qu'elle, ou l'un des autres, fasse un commentaire sur les moyens employés, sur la manipulation médiatique... mais non. Pour être honnête, cela ne m'aurait pas dérangé. Il ne m'aurait fallu que quelques minutes pour leur expliquer la chose. Rien n'était compliqué à comprendre dans ce procédé. Toutefois, j'étais content que Song ait cessé sa capture lors du « maquillage », une fuite était bien vite arrivée. Agir dans l'ombre, manipuler soi-même les ficelles, et surtout ne laisser aucune trace.

Le vaisseau-mère commençait à se dessiner au loin. Il ne nous restait plus que quelques minutes à passer à bord de ce vaisseau avant de poser pied à terre. Le vaisseau se posa à l'un des quais et je descendis le premier accompagné de mes deux turks. Je me mis en face de l'escouade de Brown et de Song et les félicitai pour leur travail accompli.


Je suis fier de vous. Aujourd'hui, vous avez fait un travail remarquable.

Des équipes médicales arrivèrent avec tout le nécessaire pour transporter Krei à l'infirmerie. Il allait recevoir des soins et serait ensuite transféré en cellule. Il était toujours inconscient lorsque les médecins le recouvrirent d'un drap opaque.

Il s'agissait d'une mission très dangereuse, et à aucun moment je ne vous ai vu reculer ou contester les ordres. Vous m'avez prouvé votre valeur, et si je ne suis plus surpris par vous, Brown, j'avoue l'être pour mademoiselle Song. Je tiens à féliciter votre prise de décision et votre aptitude au combat.

Je marquai une pause, passant mon regard sur toute la troupe qui m'avait accompagné dans la tour.

Je suis fier de vous. Attendez vous à recevoir une prime de risque sur votre prochain salaire. Vous pouvez disposer. Vous avez quartier libre jusqu'à demain soir. Eklmani, il me semble que vous avez toujours le disque sur vous ?

Le soldat s'approcha de moi de quelques pas, fouilla dans une poche et me tendit l'objet tant convoité.

Je vous remercie, dis-je avant de tourner le dos et de me diriger vers mes quartiers. Une bonne chose d'accomplie aujourd'hui.
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J’avoue que je débarque un peu dans cette histoire, je n’ai pas trop suivi les plans. Ce qui est bien avec le premier rp de Rufus c’est qu’on rentre directement dans la mission. Cette façon de faire me plait la plupart du temps et elle m’a permis de rapidement comprendre de quoi il allait retourner.

Bon, par contre, dans cette phrase :

« Krei est caché derrière son bureau. Les sans-cœurs commencent à lentement s'amasser à ses portes. On estime que nous possédons entre trente et quarante minutes. »

Je trouve que « nous possédons entre trente et quarante minutes », je trouve ça bof. Tout ça pour éviter de dire « nous avons » ? J’ai trouvé ça un peu maladroit. Utiliser des synonymes pour exprimer quelque chose de simple n’est pas toujours un bon plan, je pense.

Pour le reste de ce premier rp, j’ai bien aimé que tu détailles le plan des opérations, tu ne t’es pas contenté d’être vague, tu nous as vraiment projetés dans le truc et c’est sympa. Ca me semblait plutôt crédible.

J’ai peut-être moins aimé le « écoutez, j’irai dans ce bâtiment, c’est un ordre » pas parce que c’est incohérent — je pense que Rufus a ses raisons — mais plus parce que je trouvais que c’était dit de façon un peu trop à la manière d’un chef de la lumière. Ouais, j’entendais un héros dans cette phrase, j’aurais aimé un truc plus impitoyable, plus chef d’entreprise, sans doute.

D.va, ouais c’est la première fois que je lis un de tes rps ? Enfin je crois. Quoi ? J’avais dit que je lirais ta fiche (oups), j’ai oublié. Bon allez, sans rancune !

Evidemment, t’écris comme tu penserais, avec ce langage de jeune délinquante à peine lettrée ! Mais bon, c’est instagramable donc ça passe hein.

Pendant que je lisais je me disais « Ouais, le président Shinra est là, et ça le dérange pas que la mission soit filmée et publiée en live et tout ? » Genre, ça pourrait faire mauvaise presse ? Ou le fait-il consciemment ? Peut-être même que c’est pour ça qu’il l’a faite venir. J’en sais vraiment rien du tout. Je peux pas m’empêcher de penser que ça reste une action militaire, le genre qui passe pas toujours bien pour le public non ? Toujours, j’en sais rien.

A part ça, c’était un bon départ, même s’il faut suivre, parce que ça blablate pas mal hein.

Kurt, faut qu’on parle. D.Va n’a absolument pas une carrure en H. C’est un putain de X. Des putains de fesse et des épaules alignés, avec une taille de la taille de mon poing (mon poing gras et mou mais quand même), c’est UN X . T’es sûr que t’es médecin ?

Ensuite les deux paragraphes où tu te fais des plans sur la comète avec la Princesse D.Va, c’était assez amusant, Kurt reste fidèle à lui-même, définitivement macho n’est-ce pas.

J’ai bien aimé aussi la cigarette jetée devant la signalisation. Mais à part ça, le rp était pas mal, bonne introduction à part que tu nous a remis un peu en arrière, mais en étant dans un autre plan, donc c’était pas dérangeant.

On passe à la deuxième série de rp, j’ai été contente de voir que Rufus parlait des caméras de D.Va, j’avais vraiment peur que tu fasses comme si de rien, mais non, tu le dis « c’est un problème ». En plus, tu expliques pourquoi c’est un problème de lui demander de couper et c’est cohérent.

Quelque part, j’aurais aimé que Rufus soit obligé de demander à D.Va lui-même pour les caméras et qu’elle ait pas deviné comme elle l’a fait, dans une grande subtilité et dans une grande diplomatie. J’aurais trouvé ça plus intéressant mais bon. C’pas grave hein. =)

Bon et puis le petit discours qui permet de rassurer le public concernant les bonnes intentions de la Shinra concernant l’entreprise Krei, c’était bien pensé. Ca sonnait terriblement faux, mais c’était bien !

Quand tout le monde arrive au bon étage et que le combat commence…

J’ai bien aimé le rp de Kurt. On peut voir qu’il est vraiment devenu super balèze et tout au fil des rps et des récompenses, contrairement au début où tu t’étais vraiment orienté médecine et ma peur c’était un peu que tu te concentres uniquement vers une évolution plus « menaçante ». Du coup, j’étais contente que tu n’oublies pas le fait que t’es avant tout un médecin, et que tu l’utilises dans ton rp comme une priorité. Sans ça, concrètement, quelle serait la spécificité de ton personnage en terme de « style de combat » ?

Puis, on assiste à la phase de combat où D.Va est le plus à fond : tu joues à fond la carte de ton inspiration principale : Overwatch, les jeux vidéo, les termes spécifiques qui s’y rapportent. Tu nous présentes vraiment ça comme un jeu, comme si c’était distrayant alors que clairement ça reste une situation plutôt risquée. Ca pourrait aussi bien être le commentaire d’un véritable joueur derrière son écran, c’est ça qui est drôle. Bon par contre, je me dis que si j’entendais quelqu’un se commenter, je me dirais « mais quel connard, ce mec s’y croit vraiment un peu beaucoup ! genre qu’est ce que je suis bon ! » Ce qui est cool, c’est les références culturelles qui devraient pas y être mais qui y sont quand même, question de liberté littéraire ! Ce qui est moins cool c’est que j’ai tellement envie de la frapper à chaque fois qu’elle dit dude, mais bon, peut-être que c’est volontairement irritant.

Avec le rp de Rufus, on arrive au moment où tout prend son sens, le plan se dévoile véritablement. Ahaha, le vilain Président très machiavélique ! Bon ça c’était pas mal, le rp était cool, tout était bien organisé. J’aime peut-être moins le fait que ton personnage soit si bienveillant. Bien sûr, il a le droit de féliciter ses meilleurs employés et tout. On dirait pourtant que tout cela est fait sans arrière pensée, et ouais, je m’attendrais à autre chose de lui, mais ça c’est à toi de voir. Et moi je connais pas si bien le personnage, c’est juste pas ce à quoi je m’attendais venant du président. Sinon c’est vraiment bien, on comprend pourquoi il est venu lui-même en personne.

Kurt, j’aime bien ta dernière réponse, j’aime bien le côté humain mais résolu. Le mec qui sait que c’est pas juste mais qui ferme quand même sa gueule parce qu’il sait que désormais il faut bien partie du système. J’ai bien aimé aussi les félicitations à l’adresse de D.Va. J’imaginais tellement bien un mec dire ça à une femme indépendante et tout. C’est maladroit mais charmant.

Bon, bah D.Va c’est une connasse égocentrique. Au suivant.

Rufus… dernier rp ? Non je déconne : je reviens à D.Va.

C’est un petit singe « savant » qui fait des cascades devant son président. DIX SALTOS ARRIERE DIX SALTOS AVANT. Quelque part, je vois clairement des similitudes avec mon personnage (pas dans le sens où tu me copies hein ) , le côté « HEY HEY ! Ca vous plait ?? ».Bon bien sûr, il y a un côté plus humain à côté, et tout. Mais ouais, maintenant j’ai l’impression qu’à la Shin-ra, il y a plein de gonzes prêtes à faire tout pour attirer l’attention du chef, pour des raisons qui leur sont propres, avec des objectifs différents, mais voilà tout tourne autour de lui. Et après tout, c’est tellement logique. Bah ouais, ça s’appelle la société Conrad. Mais ouais, on se dit, dans ce groupe, on dirait que ce sont surtout les femmes qui sont prêtes à tout, et qui se posent pas trop de question.

Conclusion avec Rufus, bah c’était une conclusion, qui résumait un peu le tout. Sans amener quelque chose de particulier, plus pour féliciter qu’autre chose. Je n’ai pas grand-chose à rajouter par rapport à ce que j’ai déjà dit.

Pour conclure le rp en général, j’ai envie de vous dire que j’ai bein aimé le rp. Je me suis rendue compte au fur et à mesure de ma notation que j’aime de moins en moins noter les phases de combat. J’ai jamais grand-chose à dire et je m’en suis jamais cachée, c’est pas mon kiffe. Du coup, je décide de me concentrer sur des choses qui sont plus transversales, moins ciblées sur le combat. Parce que je pense que c’est là que je peux apporter un véritable avis, de véritables conseils, des trucs que je trouve vraiment intéressant. Pour le combat, je me sens pas légitime. Et puisque c’est mon avis, ma note, je décide que j’ai le droit de m’en foutre et de passer à côté. Ouais, je lis mais c’est tout. Et oui, s’il y a un truc qui va vraiment pas, c’est sûr que je le dirai, mais voilà. J’aime bien me justifier. Non en vrai, c’est juste que faudra pas trop s’en étonner à l’avenir.

Rufus
Avancé : 35 points d'expérience + 350 munnies + 3 PS en vitesse (t’es trop lent mec)
Kurt
Périlleux : 40 points d’expérience + 350 munnies + 3 PS en dextérité
D.Va
Périlleux : 40 points d’expérience + 350 munnies + 3 PS en défense

Je me rends compte que Rufus s’en cognant de l’expérience, c’est exactement la même chose que si j’avais mis mission périlleuse, mais bon, disons que c’est symbolique.
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