Mettre la main à la pâte — enfin c’était l’idée Szp8Mettre la main à la pâte — enfin c’était l’idée 4kdkMettre la main à la pâte — enfin c’était l’idée 4kdk
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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour rendre service, n’est-ce pas ? Une question qu’un illustre homme au service du Sanctum, prit dans une quête botanique épique, se sera posée récemment. Une question que le prêtre Wiley se posa lorsqu’il buta contre une pierre mal placée sur sa route — geste mal calculé.  A l’honnêteté, ce râle intérieur était surtout de la mauvaise foi.

Soyons honnêtes, si Agon apprécie le social, faire quelque chose de ses mains lui est salutaire. Les sermons sont bien à dispenser un instant, mais rester simple commentateur moral et spirituel d’une destruction massive de ville (accessoirement, son lieu de vie) le laissait dans un état d’agacement psychique non relatif. Ainsi, lorsque Ruth était venu lui demander un peu d’aide, il ne s’était pas fait prier. La médecin lui avait apprit que la demeure du templier Damien s’était trouvée grandement endommagée par le passage récent du dragon sans-coeur, et de ce que l’on savait être la Coalition Noire. Et si son patient, avec qui Agon avait un peu sympathisé lorsqu’il passa une journée en compagnie des blessés sous sa garde, n’était clairement pas en état de faire quoi que ce soit, il était extrêmement inquiet de l’état de sa maison et de la santé de ses proches. Posé simplement, elle craignait qu’il ne fasse une connerie, et se disait qu’un prêtre se rende sur place — un prêtre qu’il connaissait qui plus est — permettrait certainement d’éviter que le templier ne dérape dangereusement en faisant Etro-sait-quoi.

Elle lui avait conseillé de n’y aller que le lendemain, mais le jeune homme ressentait le besoin de faire quelque chose de vaguement (et concrètement surtout) constructif. Aussi s’était-il mit en route dans l’heure qui suivit.

C’était, donc, dans cette optique qu’il avait rejoint une bâtisse noircie par les flammes parmi les autres, nue de toute toiture et à la charpente ruinée. Les volets, rudimentaires, étaient pour la plupart de doux souvenirs et la porte n’avait tenu bon que pour la forme, planche fébrilement rattachée à la façade de la demeure.  Si la structure de pierre avait apparemment tenu bon, tout le reste était à refaire. « Bien… ‘alors non votre maison n’est pas totalement détruite, mais c’est pas ça non plus.’ Super… » — Devant la maisonnée, une jeune femme qu’il avait déjà aperçue tourna la tête vers lui, sans pour autant avoir bien discerné ce qu’il avait marmonné dans sa barbe taillée. La fille du templier. Ses yeux d’un brun prononcé le fixaient avec une perplexité détonnante, tant et si bien qu’il se prit à détailler la tunique simple qu’il avait enfilée, interrogateur. Parce que oui, il n’avait pas quitté Illusiopolis avec une malle de vêtements plus modernes, et que s’il les affectionnaient, ils étaient en train de sécher dans un coin. Faut savoir rester propre. Pour autant, voir un homme vêtu d’une tunique de la plus pure tradition locale, ne lui semblait pas tout à fait correspondre à l’expression d’inquiétude qui gagnait au fil des secondes le visage de son interlocutrice. « Que… mais qu’est-ce que vous faites ici..? Vous… » — « Agon Wiley, j’officie au sein du Sanctum. On s’est déjà vus. » déclara-t-il avec assurance.
- Je —
- Je sais très bien qui vous êtes, mais qu’est-ce que vous faites ici ?!Mais elle a quoi à s’énerver comme ça celle-là ?

Prit dans la soudaine contemplation du lunatisme potentiel de la jeune femme, Agon chercha le regard d’un autre quidam, passant, âme errante… mais rien. L’endroit était calme. Il l’était déjà lorsqu’il arriva par ici, mais il avait prêté cette tranquillité au silence morne des ruines avant que les chantiers les plus importants ne soient lancés. Il avait, d’ailleurs, bien croisé quelques individus sur son chemin. Là, plus loin, il en observait un qui disparaissait entre deux bâtiments !
Mais d’une façon générale, tout était trop calme. Ou en tous les cas, la réaction passablement violente de la demoiselle mettait ce calme trop en relief. Un peu comme une très mauvaise prophétie annonciatrice digne d’une mauvaise scène de mauvais film d’horreur. « Mais John, pourquoi es-tu rentré dans ce manoir pourtant hérité d’une famille réputée pour puiser ses racines parmi les sorcières vaudous des caraïbes et dont la légende raconte qu’elles ont été torturées en étant pendues par les pieds dans les fondations de la demeure et dont les esprits vengeurs reviennent tous les 17 ma… »

Oh merde.

MERDE !!


« Oh putain on est le 17 !! Mais qu’est-ce que VOUS foutez là ?! » laissa-t-il fuser sans, il est vrai, penser à son vocabulaire — «  Ca ne vous regarde pas ! » Putain de bordel de Triton de… dieux ! Le soleil était haut dans le ciel et la superficie des ombres environnantes en était quelques peu limitée. A la bonne heure. C’était le jour où il fallait se prendre un bon bouquin et rester dans sa piaule et voilà qu’il était sorti faire une virée Maçons du coeur ! … du coeur… ah-ah… quelle ironie. Après une auto-claque mentale, il se prit à rechercher dans les coins ombreux le moindre signe d’une attaque imminente. Rien, pour le moment, mais pour combien de temps ?

- Bon, c’est le moment de décarer fissa… laissa-t-il échapper en cherchant du regard les options de retrait rapide.
- Non.
- Comment ça ‘non’..?
- Non.
- Ah ça oui j’ai entendu mais… quoi ?! Vous êtes tarée faut pas rester ici. D’une minute à l’autre ça va être sauterie de sans-coeur !
- Ca va pas de parler comme ça ?!
- Parce que vous ça va peut-être de vouloir rester comme un piquet au milieu de la rue ?!
- On ne dit pas s… sau… on ne le dit pas !
- Ah non mais vous n’allez pas me faire la morale sur ça quand même ! Pas maintenant !
- Les sans-coeur n’ont jamais pénétré cette demeure, je ne les laisserai pas détruire le peu qu’il en reste !
- Mais brldldmldl…. retint-il dans un grommellement de frustration. La discussion allait prendre une tournure qu’il l’exaspérait. Et quoiqu’Agon pouvait prendre bien des entreprises avec légèreté, le caractère urgent et passablement spécifiquement dangereux de la situation ne lui échappait pas. Il l’avait vu, ce reportage de l’Eclaireur un an plus tôt. Des incursions sans-coeur, il y en avait toujours eu et il y en aurait probablement toujours. Mais savoir que ce jour il y en avait particulièrement, ça avait un peu éveillé les mentalités. Enfin ça aurait dû. Et cet espèce d’idiot sans fin avait oublié ! Raaah !

« Rien ici n’a plus de valeur que vous, je le répète, suivez-moi. » Ce qui, vu l’état de la maison, n’était pas bien difficile à avancer. « Mon père a défendu cette demeure plusieurs fois ! Vous devriez… » Non là c’en était bien trop, dans la catégorie des conneries pseudo-héroïques ça se posait là. Mais qu’avait-il fait par… par les Eternels ?! Il avait dû être un connard dans une autre vie. C’était pas possible autrement. « Je devrais essayer de faire que votre père ne soit pas pris au désespoir en apprenant que sa fille, le soleil de ses jours et de ses nuits et dont il se soucie constamment, a trouvé la mort en cherchant à défendre une demeure qui doit encore être totalement rebâtie. Je comprends la démarche, croyez-moi, vouloir défendre ce qui reste sauf que là c’estcon, pensa-t-il — suicidaire ! » Au moins l’évocation de son père semblait la faire se remettre en question. Mais QUI pouvait avoir un instinct de conservation aussi limité ?! Qui pouvait à un moment donné se dire que là il était bon de rester ?! La réflexion le ramenait à des souvenirs désagréables. Les caves des bâtisses alentours avaient été dégagées pour en sortir les réfugiés coincés sous les décombres au lendemain de l’attaque de la Coalition : il y avait forcément un endroit où se cacher le temps que ça se tasse ! Il n’eut pas le temps de beaucoup approfondir la réflexion : derrière son acolyte de circonstances, l’ombre d’un mur chancelant laissait pourtant entrapercevoir deux cercles d’un jaune vif. Lui qui s’était rapproché d’elle de quelques pas la saisit immédiatement par la main. « Cours ! » Surprise, prise de cours, elle trébucha maladroitement tandis que la forme rondelette d’une ombre se détachait des pierres. Mais pourquoi Etro pourquoi ?! Agon se saisit d’une pierre qui n’avait pas encore été déblayée pour la jeter dans la direction de la chose — vaste blague visant à ralentir sa course. « Allez debout. » lâcha-t-il en tirant le bras de la jeune femme vers le haut, affaire de l’aider à se remettre sur ses pieds. Il ne lui laissait plus vraiment le choix, et la désorientation de la jeune femme aida probablement à ce qu’elle suive cet ordre en dépit de son apparente détermination antérieure.

Il se le tatouerait un jour quelque part ça : « le 17 mars, regarder un film ou lire l’encyclopédie multiverselle. Ou se faire des crêpes. » Le prêtre avait déjà eu à faire avec des sans-coeur, mais toujours en étant relativement armé ou dans un lieu maîtrisé, connu. Très, très rarement seul. Son absence de capacités mystiques et son manque de compétences martiales pures faisaient de lui un bien piètre annihilateur de créatures ombreuses.
Voilà qu’il la poussait afin qu’elle reprenne sa course, et qu’il sentit une vive douleur à la main gauche. L’ombre était là, et ses griffes avaient entaillé ses chairs avec une facilité déconcertante. Question d’adrénaline sûrement, le prêtre n’hurla pas. Sa main se porta sur une planche de bois, levier improvisé utilisé pour soulever quelques pierres dans le déblayage de l’endroit — vite, il faucha le sans-coeur avec la force de celui qui est en danger imminent, avant de reprendre sa course tout en conservant l’arme de fortune.

Leur fuite dans le dédale de ruines qu’était cette partie de la Cité-Forteresse n’était entrecoupé que de reprises d’itinéraires — rencontre malencontreuse d’ombres ou projectiles fâcheux de nocturnes rouges. Bordel bordel… — il ne voyait rien qui puisse servir de bonne cache. Quoique… Là !
Rapidement, ils dépassèrent un groupe de citoyens armés aux prises avec un sans-coeur massif au chapeau verdoyant (depuis quand les sans-coeur se mettaient-ils au style sérieusement..?). « COUREZ !  Tout droit ! Bâtisse au tapis bleu, cognez à la trappe ! VITE ! » Ils n’étaient pas les premiers désoeuvrés à la recherche d’un refuge. Tandis qu’ils avaient pris quelques mètres sur eux, l’un des défenseurs fut terrassé par les griffes du monstre, s’affaissant dans un gémissement plaintif. C’était vraiment la saison des emmerdes ici ! Révolte, dragon et sans-coeur au Domaine Enchanté ! Bonjour les recettes du tourisme après ça ! « Pitié, prenez-le ! » — celui qui tenait cette petite équipe de défense, le plus entraîné manifestement, laissa passer un regard appuyé sur le prêtre. Il ne fallait pas laisser le blessé ici. ‘Tain ! — « Continue, je récupère le bonhomme ! Continue j’ai dit ! Tout droit avec un truc bleu ! Cours ! » Son ‘arme’ toujours à la main, Agon revint sur ses pas rapidement, ses gestes guidés par des instincts défensifs acquis au rythme des ans — le sans-coeur n’était pas le plus impressionnant de ceux qu’avaient vu le prêtre, et déjà en mauvaise posture, mais il ne fallait jamais, jamais prendre ces bestioles à la légère. Sa cible, exposée, sombrait déjà dans l’inconscience quand il parvint jusqu’à elle et c’est dans un serrement de mâchoire résigné qu’il abandonna son reliquat de défense en la chose de cette planche de bois prise plus tôt. Les bons samaritains du jour tâchaient de le défendre au mieux, mais il dû s’y reprendre à deux fois, esquivant un coup traître de la créature, avant de pouvoir hisser l’homme sur son dos. Constamment, sa main se rappelait à lui, mais ce n’était pas vraiment le lieu pour se laisser aller. Alors il couru aussi vite qu’il put, jusqu’à une bâtisse où une tenture bleue surplombait un muret délabré. Là, au sol, il distinguait une trappe contre laquelle il tapa activement du pied, plusieurs fois. Vite vite vite vite !

Et lorsqu’elle finit par s’ouvrir pour lui, il ne se fit pas prier pour y entrer.

L’endroit était éclairé de mille et unes bougies, peur de l’obscurité en cette journée si spéciale. Pièce rudimentaire dans laquelle s’entassait une petite dizaine de personnes — la moitié, armée, au cas où. Son ‘paquet’ remis, laissé à ceux qui s’étaient immédiatement hâtés pour lui porter secours, Agon se laissa aller au sol avec un soupir profond. Peut-être était-ce parce qu’il ne portait pas sa soutane, qu’on ne s’affairait pas tant autour de lui..? Il faudrait qu’il s’occupe de sa main…

La fille du templier était là, bien.

Journée de merde.
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Enfin, j’suis présent pour noter ton rp ! Pardon, ça m’était sorti de la tête et j’avais caché le truc dans ma liste de choses à faire.

Donc, commençons !

Alors, ton rp pour la St Patrick, j’ai envie de dire que c’est celui que j’ai préféré. Subjectivement, c’est celui relatant l’apparition des sans-coeur à chapeau vert que j’ai le plus apprécié pour une seule et unique raison : la différence de contexte par rapport aux autres. Avec Roxas, second sur ma liste, il s’agit du tabassage sans politesse d’un Darkside adepte de l’argent. Lenore, il s’agit d’une invasion qu’elle défend. Et finalement, Fiathen, il joue son rôle de Templier en protégeant des personnes du quartier fauve. Avec les trois exemples que je viens de donner, il est évident de voir ce dont je parle. Agon à rencontrer les sans-cœur, mais il n’a pas combattu un instant les ombres.

Enfin, dans un sens, il l’a fait. Sauf que ce n'est pas comme les trois personnes citées, un combat pour la vie dans lequel tu donnes tout. Depuis le début de ton rp, tu laisses comprendre qu'Agon est un couard et qu’il a pas spécialement envie de se salir les mains du sang de ses ennemis. Et ici ? Nous avons une moitié de rp qui va dans ce sens ! Il essaye d’arranger ses bidons pour se casser, en conservant l’idée de sa couverture de prêtre et qu’il tente d’aider une personne.

Sérieux, dans les exemples précédent, les gens combattent avec une keyblade, des sorts et des armes à feu. Agon ? Il lance une pierre à la con et une planche en bois, nous avons déjà vu plus épiques comme façon de se sortir de la merde ! Enfin, c’est l’idée. Je trouve ça cool que, même dans l’idée que tu te retrouves obligé de combattre dans une certaine mesure, nous avons toujours cette idée de couardise. Il s’agit de l’essence d’Agon, et c’est cool de ne pas avoir vu d’écart pour l’évènement.

Un truc qui parait sans importance, mais je trouve ça marrant et bien amenée, c’est le détournement des expressions. Genre, remplacer « Nom de Dieu » par « Nom d’Étro » ou le genre de référence qui rappel l’univers vaste de KH. Comme, dire « l’encyclopédie Multiverserlle » plutôt que « L’encyclopédie universelle ». C’est rien, mais ce sont les détails qui caractérisent le texte et permettent de dire que c’est cohérent et approprié.

Ma seule critique, c’est peut-être le fait que les gardes présent n’ai pas été plus prompt à forcer Agon à rentrer dans la cache. Dans le sens où, c’est un prêtre et ils doivent être la priorité numéro un des gardes de te protéger et dis comme ça, c’est tellement bâtard pour les citoyens. Enfin voilà, je n’ai pas ressenti d’injonction de la part d’Agon envers les gardes pour qu’il fasse ce qu’il désire. Et les gardes étaient plus pour le bien commun, et d’un point de vue social, c’est très étrange à dire mais je m’attends toujours à plus de vindicatif de la part des Templiers / Paladin pour mettre le clergé en sécurité à la place des citoyens. Voilà.

Après, ça ne gâche pas ton rp. Il est cool et bien amené, j’ai voir ce genre de chose de temps en temps, un personnage qui n’est pas badass.

Exploit accompli !


Normal : 22 points d'expérience + 210 munnies (Bonus de la St Patrick, soit un total de : 630) + 3 PS. Deux en Défense et un en Force.
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