Sur les dents
Je venais de relire un rapport fait par le nouvel intendant de la Garde Noire. Sur une mission qu'elle avait effectué il y a quelques temps.
Je décidais de retourner dans les geôles où j'avais vu mes trois cobayes d'un jour, et plus particulièrement celui qui avait un surnom -The Rock-, c'était l'homme qu'Abigail avait torturé pour obtenir certaines informations.
Il était en piteux état, même si cela faisait un moment qu'il était parmi nous, ses blessures avaient légèrement guéri, mais il restait tout de même encore bien amoché.
Je sortis ma rapière et frappait avec de petits coups les barreaux de sa cellule pour le faire réagir. Lorsque j'eus son attention, je la rangeais dans son fourreau.
Je regardais le garde -qui était toujours le même- à l'entrée de la prison et lui fit signe de venir. Il s'approcha avec une paire de menotte sur laquelle était accrochée une chaine ainsi que la clef qui permettait d'ouvrir cette cellule.
Le prisonnier se releva avec un peu de mal tout en avançant vers moi ne comprenant pas ce qui allait lui arriver.
Le garde attacha les mains du taulard à travers les barreaux et ouvrit la porte. le prisonnier se retourna et ferma légèrement les yeux tout en baissant un peu sa tête, gêné par la lumière éclatante du soleil.
Je l'attrapais par l'épaule et le fit avancer vers le préfabriqué où il avait déjà été questionné par le capitaine Underwood, mais cette fois, il y avait aussi d'autres personnes dans la pièce. Je le forçais à s'assoir la chaise. Un autre garde attacha ses pieds avec une chaine.
Je m'approchais de lui, il clignait encore des yeux, juste le temps qu'il fallait pour effacer les points de lumière qui apparaissaient là où il regardait.
Je fis un signe de tête à un des gardes pour lui faire comprendre d'aller chercher de l'eau pour le prisonnier.
Le voir dans cet état me faisait un peu mal au cœur. Mais c'était uniquement à cause de mon passé. Une part de moi était triste pour cet homme. Mais une autre part n'en avait que faire pour sa vie.
Le garde revint avec de quoi boire et me tendit le verre d'eau pour que je puisse aider le prisonnier à s'hydrater.
Je restais silencieuse et commençais marcher dans la pièce. Les deux gardes s'étaient assis sur des chaises près de la table pour faire face au prisonnier qui me suivait du regard.
Je dégainais ma rapière une nouvelle fois et posais la pointe de la lame près de la gorge du prisonnier. À cet instant, une petite trace rouge apparu et commença à couleur sur son cou.
Le prisonnier regarda les gardes à tour de rôle avant de focaliser son regard sur mon arme toujours en train de faire couler son sang. Puis me regarda dans les yeux.
Je tenais toujours fermement mon arme contre sa gorge, et ce n'est que lorsqu’un coup de feu retentit que je relâchais la pression. Mon prisonnier avait les yeux grands ouverts. Je le regardais pour ensuite me focaliser sur son buste, une trace rouge s'agrandissait petit à petit sur la pseudo-chemise qu'il portait.
Je jetais mon arme au sol tout en posant une de mes mains sur sa blessure pour tenter d'arrêter l'hémorragie.
Les deux gardes s'étaient aussi relevés avec leurs armes respectives pour voir d'où pouvait provenir le tir. Il venait de derrière le prisonnier, la balle avait brisé la fenêtre avant d'atteindre sa cible.
Je posais mon autre main sur la gorge du taulard pour prendre son pouls, mais il était trop tard, il était mort.
Je récupérais ma rapière et sortis le plus vite possible du préfabriqué et pris la direction de l'assassin. Je ne remarquais personne, mais je reconnus un bruit qui m'était assez familier, de par Sheena mais également Milla : Le bruit d'un talon sur le sol.
La taupe était vraiment une femme dans notre quartier général et elle avait voulu faire taire la seule personne capable de la dénoncer.
Je restais sans voix mais toujours sur mes gardes, car l'espion infiltré à la Coalition Noire pouvait très bien m'attaquer par derrière. Quand je compris qu'elle était déjà parti je rangeais mon arme et fit demi-tour pour retrouver les gardes ainsi que le prisonnier décédé.
Je sortis du bâtiment pour aller faire part de la triste nouvelle au nouvel Intendant de la Garde Noire mais aussi lui dire que je n'avais pas réussi à trouver qui était le mouchard qui était dans nos rangs.
Je décidais de retourner dans les geôles où j'avais vu mes trois cobayes d'un jour, et plus particulièrement celui qui avait un surnom -The Rock-, c'était l'homme qu'Abigail avait torturé pour obtenir certaines informations.
Il était en piteux état, même si cela faisait un moment qu'il était parmi nous, ses blessures avaient légèrement guéri, mais il restait tout de même encore bien amoché.
Je sortis ma rapière et frappait avec de petits coups les barreaux de sa cellule pour le faire réagir. Lorsque j'eus son attention, je la rangeais dans son fourreau.
- Salut !
- ...
- Comment tu vas ?
- ...
- Tu as perdu ta langue !?
- Non. Mais je suis juste fatigué. Et je commence à en avoir marre d'être ici.
- J'imagine... Dis, tu te souviens de moi ?
- T'avais pas essayé de me transformer en zombi ou une connerie du genre ?
- Tu as une bonne mémoire.
- ...
- Comment tu vas ?
- ...
- Tu as perdu ta langue !?
- Non. Mais je suis juste fatigué. Et je commence à en avoir marre d'être ici.
- J'imagine... Dis, tu te souviens de moi ?
- T'avais pas essayé de me transformer en zombi ou une connerie du genre ?
- Tu as une bonne mémoire.
Je regardais le garde -qui était toujours le même- à l'entrée de la prison et lui fit signe de venir. Il s'approcha avec une paire de menotte sur laquelle était accrochée une chaine ainsi que la clef qui permettait d'ouvrir cette cellule.
Le prisonnier se releva avec un peu de mal tout en avançant vers moi ne comprenant pas ce qui allait lui arriver.
- La dernière fois, votre truc n'a pas fonctionné... Alors ça ne sert à rien de vouloir recommencer.
- Je ne suis pas là pour ça. Retournes toi.
- Je ne suis pas là pour ça. Retournes toi.
Le garde attacha les mains du taulard à travers les barreaux et ouvrit la porte. le prisonnier se retourna et ferma légèrement les yeux tout en baissant un peu sa tête, gêné par la lumière éclatante du soleil.
Je l'attrapais par l'épaule et le fit avancer vers le préfabriqué où il avait déjà été questionné par le capitaine Underwood, mais cette fois, il y avait aussi d'autres personnes dans la pièce. Je le forçais à s'assoir la chaise. Un autre garde attacha ses pieds avec une chaine.
Si jamais il arrivait à s'échapper, il ne pourrait pas aller bien loin, ni très vite... Valait mieux être prudent.
Je m'approchais de lui, il clignait encore des yeux, juste le temps qu'il fallait pour effacer les points de lumière qui apparaissaient là où il regardait.
- Tu veux quelque chose ?
- À boire...
- À boire...
Je fis un signe de tête à un des gardes pour lui faire comprendre d'aller chercher de l'eau pour le prisonnier.
Le voir dans cet état me faisait un peu mal au cœur. Mais c'était uniquement à cause de mon passé. Une part de moi était triste pour cet homme. Mais une autre part n'en avait que faire pour sa vie.
Le garde revint avec de quoi boire et me tendit le verre d'eau pour que je puisse aider le prisonnier à s'hydrater.
- Merci.
- Il faut qu'on parle.
- De quoi ?
- Lors de votre « entretien » avec le capitaine Abigail Underwood, vous lui avez fait part d'une chose très importante pour nous. Vous lui avez dit qu'il y avait une taupe dans nos rangs...
- Je ne sais rien de plus !
- Réfléchissez ! Vous avez bien entendu un de vos collègues parler à cette personne ?
- Non, je n'en sais rien...
- Il faut qu'on parle.
- De quoi ?
- Lors de votre « entretien » avec le capitaine Abigail Underwood, vous lui avez fait part d'une chose très importante pour nous. Vous lui avez dit qu'il y avait une taupe dans nos rangs...
- Je ne sais rien de plus !
- Réfléchissez ! Vous avez bien entendu un de vos collègues parler à cette personne ?
- Non, je n'en sais rien...
Je restais silencieuse et commençais marcher dans la pièce. Les deux gardes s'étaient assis sur des chaises près de la table pour faire face au prisonnier qui me suivait du regard.
Je dégainais ma rapière une nouvelle fois et posais la pointe de la lame près de la gorge du prisonnier. À cet instant, une petite trace rouge apparu et commença à couleur sur son cou.
- Je vous jure !
- Parmi les rebelles, tu es certainement un des plus baraqué. Tu dois savoir quelque chose...
- Il y a peut-être quelque chose.
- Tu vois quand tu veux...
- Une femme. Votre taupe, c'est une femme.
- Dis m'en un peu plus.
- Parmi les rebelles, tu es certainement un des plus baraqué. Tu dois savoir quelque chose...
- Il y a peut-être quelque chose.
- Tu vois quand tu veux...
- Une femme. Votre taupe, c'est une femme.
- Dis m'en un peu plus.
Le prisonnier regarda les gardes à tour de rôle avant de focaliser son regard sur mon arme toujours en train de faire couler son sang. Puis me regarda dans les yeux.
Je tenais toujours fermement mon arme contre sa gorge, et ce n'est que lorsqu’un coup de feu retentit que je relâchais la pression. Mon prisonnier avait les yeux grands ouverts. Je le regardais pour ensuite me focaliser sur son buste, une trace rouge s'agrandissait petit à petit sur la pseudo-chemise qu'il portait.
Je jetais mon arme au sol tout en posant une de mes mains sur sa blessure pour tenter d'arrêter l'hémorragie.
- Restes avec moi ! Criais-je à plusieurs reprises.
Les deux gardes s'étaient aussi relevés avec leurs armes respectives pour voir d'où pouvait provenir le tir. Il venait de derrière le prisonnier, la balle avait brisé la fenêtre avant d'atteindre sa cible.
Je posais mon autre main sur la gorge du taulard pour prendre son pouls, mais il était trop tard, il était mort.
Je récupérais ma rapière et sortis le plus vite possible du préfabriqué et pris la direction de l'assassin. Je ne remarquais personne, mais je reconnus un bruit qui m'était assez familier, de par Sheena mais également Milla : Le bruit d'un talon sur le sol.
La taupe était vraiment une femme dans notre quartier général et elle avait voulu faire taire la seule personne capable de la dénoncer.
Je restais sans voix mais toujours sur mes gardes, car l'espion infiltré à la Coalition Noire pouvait très bien m'attaquer par derrière. Quand je compris qu'elle était déjà parti je rangeais mon arme et fit demi-tour pour retrouver les gardes ainsi que le prisonnier décédé.
- Il avait de la famille ?
- Aucune idée. Me répondit un des gardes.
- Enterrez-le comme il se doit.
- Mais c'était un rebelle ! Ajouta l'autre.
- Ça restait avant tout un homme.
- Aucune idée. Me répondit un des gardes.
- Enterrez-le comme il se doit.
- Mais c'était un rebelle ! Ajouta l'autre.
- Ça restait avant tout un homme.
Je sortis du bâtiment pour aller faire part de la triste nouvelle au nouvel Intendant de la Garde Noire mais aussi lui dire que je n'avais pas réussi à trouver qui était le mouchard qui était dans nos rangs.