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Kingdom Hearts RPGConnexion
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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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Lenore arrivait enfin en vue de Wuwei, cette fois c’était assuré, son guide marchand était là pour y veiller après tout. Il avait faillis fuir en entendant parler d’attaques de barbares Huns sur leur destination mais la mercenaire ne lui avait pas laissé le choix. Il était hors de question de se passer de sa charrette malgré les difficultés de ce pauvre yack à avancer dans la neige fraîche. Pas après la journée qu’elle avait passé dans la montagne jusqu’au village précédent. Les habitants avaient été fort accueillants et bienveillants et elle n’avait pu s’empêcher d’avoir des remords envers leur hospitalité, laissant en partant une dizaines de munnies pour leur peine.

Elle s’était présentée au chef du village, qui n’avait pas réagi, le visage fermé tout le long de son petit discours. Elle était seule. Elle était femme. Elle n’était pas armée, du moins à sa connaissance. Elle avait même agité une main devant ses yeux pour vérifier qu’il n’avait pas fait une attaque pour rester impassible de la sorte et s’était faite taper sur les doigt avec une vivacité étonnante.

Une vieille folle était venu les interrompre protestant qu’il valait mieux payer les barbares et être tranquille plutôt que payer une inconnue inconsciente du danger qui l’attendait. Mais la frustration accumulée de la mercenaire passa dans ses mots et la pauvre dame se prit une soufflante suffisante pour qu’elle reparte l’échine voûtée dans son refuge de peur. Elle n’attendit même pas la réponse du chef de village statique et partit à la rencontre des Huns, hurlant à l’arrière qu’elle viendrait chercher sa paie pour les en avoir débarrassés.








Lenore se planta à l’entrée du village et attendit le passage des brutes. Il était facile de racketter ces pauvres habitants, la plupart des hommes étaient partis enrôler dans l’armée de l’Empereur. Et si les quelques bourses maigres du village les intéressaient, ce qu’elle avait à leur proposer ne ferait pas un pli pour eux. La gloire, la fortune… une vie de gladiateurs au Colisée de l’Olympe, dans la chaleur au lieu de se geler les cacahuètes dans ce trou paumés. Son plan était assuré de marcher quitte à devoir leur mettre une branlée avant de discuter entre gens pas tout à fait civilisé. Elle ne pouvait pas trop en demander à des barbares.

La mercenaire se gela sur place quelques heures avant qu’un cri de rapace n’attire son attention dans les airs. L’aigle brun à bec jaune tournait au-dessus du village, causant la panique générale des habitants qui s’enfermèrent et se barricadèrent. Au vu de leur réaction, ce devait être un signe avant-coureur de l’apparition des Huns. Et effectivement l’horizon immaculé se ternit de taches noires. Qui devinrent rapidement des formes approchant à grande vitesse. Puis Lenore put distinguer assez vite des cavaliers archers et entendre leurs cris de guerre sauvages.

Là toute la folie de la rousse la percuta de plein fouet. Son assurance s’envola et elle recula vers l’intérieur du village, préférant profiter du dédale des rares maisons pour avoir un maigre avantage sur une vingtaine de cavaliers. Elle avait pensé à un groupe d’à peine cinq individus, dix grand maximum pour un si petit village sans intérêt. Elle regretta de ne pas s’être renseignée, elle pourtant habituellement prévoyante, sur ces hommes trapus de petite taille, qui ressemblait à des taureaux en pleine charge avec une tête large, le cou épais et de larges épaules.

Ils bandaient leurs arcs asymétriques armés de flèches enflammées, le torse bombé et le tronc épais sur des jambes courtes qui leur permettaient une parfaite assise sur leurs chevaux courant à brides abattues. Déjà elle pouvait voir leur teint brun, leur nez écrasé, leurs longues moustaches et l'absence de barbe, des têtes de tueurs qu’elle distinguait trop bien et qui témoignaient d’une progression à une vitesse bien trop ahurissante qui ne leur empêchait pas de tirer.







Une première flèche embrasa déjà un mur, les autres mourants dans la neige des toits. Ils n’auraient le temps qu’à une deuxième salve plus précise avant d’arriver aux portes ; Lenore n’avait pas beaucoup de délai pour réfléchir. Elle fit rouler tous les tonneaux qu’elle trouva dans les ruelles pour les aligner à l’entrée du village, même s’ils ne contenaient pas d’alcool ni rien d’explosifs, ils entraveraient au moins le passage des chevaux. Elle se ménagea juste deux d’entre eux restés derrière des maisons afin de gagner plus facilement les toits en cas de besoin. C’est d’ailleurs ce qu’elle fit après la deuxième salve de tirs. Des cris lui parvinrent aux oreilles, les flèches étaient passées à travers les fenêtres d’une maison, commençant à ravager de flammes l’intérieur.

Les habitants seraient capables de se débrouiller, elle ne pouvait pas être sur tous les fronts. Accroupi sur son toit, elle attendait le passage du premier cavalier pour lui sauter dessus. Tombant au sol avec lui sous les sabots des ennemis, elle roula rapidement de côté, le laissant seul pour se faire piétiner.
Elle n’attendit pas de voir le résultat sur la santé de son adversaire, les autres se faufilant dans le village bien trop facilement malgré les obstacles. Déjà ils forçaient les portes pour en extraire les habitants par la force, hurlant de rage pour les terroriser.

La mercenaire tentait de contourner discrètement pour attaquer le dernier des Huns pénétrant dans le village. Sa dague de botte en main elle voulait lui sauter sur le dos pour l’égorger mais le cri de l’aigle la trahit et il se retourna trop tôt, la saisissant par le cou. Lenore se débattait et finit par lui planter la dague dans le cou assez maladroitement, ratant l’occasion d’une blessure mortelle. Il la lâcha mais n’en mourut pas pour autant. La résistance physique de ces hommes était exceptionnelle. Portant sa grosse main à son cou pour empêcher la blessure de le vider de son sang, il balança un revers de main qui fit virevolter la rousse. Elle crut y perdre sa mâchoire toussant dans la neige.

Elle eut juste le temps de voir venir un coup de pied dans ses côtes pour atténuer le choc en se pliant en deux. Le Huns hurla en sentant la lame qu’elle enfonçât derrière son jarret, agrippée à sa jambe sous le coup. Cette fois il allait assurément finir exsangue aussi abandonna-t-elle rapidement le combat pour une autre victime.

Elle prit le temps de respirer alors que la douleur lui était vive, appuyée contre un mur, cachée. L’odeur de brûler remplissait l’air et les cris déchirant, suppliant qui parvenait à ses oreilles étaient autant d’accusation à sa conscience. Elle n’en avait tué que deux. Si encore elle pouvait prendre le temps de discuter avec le chef pour le convaincre de la suivre dans l’autre monde, elle pourrait rattraper son erreur, mais elle devait faire vite.

Le cri de l’oiseau de proie la dénonça et déjà l’une des brutes prenait le recoin de ruelle où elle s’était abritée. Elle cracha une injure, forçant sur ses muscles pour sauter sur le toit grâce au tonneau laissé là. Sautant de charpente en demeure, elle cherchait à repérer l’homme aux commandes. Elle n’eut cependant pas le temps de s’en approcher qu’une flèche lui frôla la tête de trop prêt. Dans sa surprise elle rata son saut et tomba lourdement au sol, ses côtes irradiaient d’une douleur sourde.

Elle se sentit soulever par un des barbares qui la projeta contre un mur, finissant de l’assommer. Ses paupières s’ouvraient difficilement, laissant entrevoir les ombres de mouvement. Le son était étouffé malgré les hurlements, les cris. Elle sentit son souffle s’enfuir alors que l’air était âcre de fumée. Ses sens lui échappaient et son corps ne répondait plus à son instinct de survie. Elle avait beau hurler à elle-même, il n’y eut rapidement plus que l’obscurité.









Elle rouvrit difficilement une paupière et crut voir des lueurs rougeoyantes danser tel un phoenix. Son arcade sourcilière la lançait mais elle força pendant qu’elle le pouvait encore l’ouverture de son œil. Des lueurs se précisèrent en un feu de camp. Du feu de camp, sa vue s’élargit à un campement de fortune niché dans la montagne. Il n’y avait pas de trace du village, bien que ses habitants étaient là, enchainés les uns aux autres, otages ou esclaves sans qu’elle ne puisse savoir.

La douleur et la culpabilité lui arrachèrent un râle. Elle était trainée par l’un des Huns vers une tente. Contrairement à la majorité qui n’était constituée que d’abris aux tissus miteux et couvertes de peaux de bêtes, celle dans laquelle la mercenaire fut balancée était plus large, enorgueillie de lourdes draperies avec peu de motifs.

Lenore eut à peine le temps de finir de reprendre ses esprits. Le barbare qu’elle avait cru identifier comme étant le chef la saisit par la corde qui nouait ses poignets et la tira plus au centre de la pièce. Il porta sa main à son visage, saisissant sa mâchoire pour l’observer avec intérêt de ses yeux ambrés. Ses cheveux roux semblaient l’intriguer. Pas très longtemps car Lenore dans un sursaut de fierté lui mordit la main aussi fort qu’elle le put, y gagnant une baffe douloureuse lui apportant le gout du sang dans la bouche.

Le Hun la saisit par les cheveux pour l’attacher par ses entraves à l’une des poutres centrales de la yourte. Son baragouinage insultant ne fit qu’alarmer Lenore sur ce qu’il comptait faire d’elle. L’urgence et l’adrénaline, le gout du sang dans sa bouche finirent de réveiller son esprit combattif.

Le barbare lui arracha son pantalon, surpris d’y voir sa jupe se déployer comme la corolle de pétales d’une fleur qui se referme, son œil s’attarda sur la vision de Murasama, la lame au manche sombre qu’elle avait fixée à sa cuisse par une jarretière. Cet instant d’hésitation fut suffisant pour que la mercenaire lui décoche un violent coup de botte dans la mâchoire en paiement de la baffe.

Sa rage lui donnait l’énergie du désespoir, elle tira sur ses mains attachées à la poutre pour se hisser tête en bas le long du bois. Relevant la tête vers son adversaire, elle ressemblait à une araignée prête à bondir. Elle n’aurait pu tenir cette position longtemps mais le Hun revint à la charge, dégainant son épée à son flanc.

Lenore se laissa basculer de nouveau au gré de la gravité, laissant ses jambes tombées l’une après l’autre. Son premier talon dévia la route de l’épée tandis que le second tomba lourdement sur la tête de son adversaire le laissant assommé au sol. La mercenaire sentit son dos percuté la poutre assez lourdement, réveillant la douleur lancinante de ses côtes.

Elle n’avait pas le temps de s’attarder dessus. Elle leva la jambe dans un écart digne de ses plus belles danses de saloon pour saisir son étrange coutelas. Il était émoussé mais suffisait pour ronger les liens qui mordaient la chair de ses poignets.

Enfin libre, elle avait de tabasser la brute, de lui faire revivre toutes les tortures et toutes les exactions qu’il avait pu commettre. Elle le saisit à son tour par les cheveux, lui redressant la tête pour mieux poser Murasama contre sa gorge. La lame ne couperait pas mais en y mettant de la force, elle se voyait déjà le saigner comme un porc.

Le contact contre la chair du Hun provoqua en lui une réaction étrange. Sa peau brune devint progressivement grisâtre. Lenore pouvait sentir en lui que quelque chose l’effrayait de plus en plus. Mais cette vision était pour elle… attrayante ?
Quand ceux qui persécute toute leur vie les plus faibles deviennent les persécutés, leur surprise et leur peur en deviendraient délectables, si naïves.







Un barbare pénétra dans la tente, sortant Lenore de sa contemplation, comme si elle était entrée dans un maelstrom qui avait absorbé sa conscience. Elle se ressaisit, menaçant toujours la gorge de l’homme qu’elle tenait à sa merci. Elle se rappelait sa mission et son plan, bien que pour cela elle devait ravaler son instinct. Elle se força à articuler et organiser son discours lentement.


« Dit lui de partir tout de suite. J’ai à te parler affaire en privé. Je ne compte pas te tuer sauf si tu m’y oblige. Souffla-t-elle avec amertume. Mais ne me fait pas trop attendre. Précisa-t-elle en appuyant davantage la lame contre sa trachée.

- Jiàng zài !! Hurla-t-il à son subordonné qui repartit après un instant de doute.

- Je ne retirerais mon couteau que quand je serais sûre que tu acceptes et tu vois je ne te laisse pas trop le choix. Elle chuchotait à l’oreille du Hun, anormalement affaiblis.

- Tu as parlé d’affaires ? Se risqua-t-il.

- Je suis ici pour vous empêcher d’attaquer le village de Wuwei. Elle tira davantage sur sa tignasse lorsque celui-ci rit à l’ironie de la situation. Écoute-moi bien… Ils te paient toi pour leur simulacre de paix, ou ils me paient moi pour les débarrasser de vous. Je comptais te proposer quelque chose de plus lucratif mais il va falloir le mériter.

- C’est-à-dire ? » Demanda-t-il en détendant sensiblement les épaules, visiblement intéressé par la proposition.

Lenore se permit de lui lâcher les cheveux et de s’éloigner légèrement de lui, le laissant se retourner pour lui faire face. Il se massa la mâchoire en la regardant avec un œil plus inquisiteur encore. La mercenaire devait lui paraitre bien étrange. Elle-même ne savait plus trop où elle se situait dans l’affaire. Son instinct, ses envies étaient contraires à ce qu’elle avait prévu. Sa réflexion reprenait pas à pas le dessus alors que les deux s’étaient calmés et se regardaient comme des partenaires commerciaux à haut risque.


« Je suis payés pour les débarrasser de vous. Mais je suis aussi payer pour trouver des combattants hors du commun pour un autre monde. Si vous me suivez, non seulement Wuwei sera tranquille et je serais payée, mais je remplis également mon autre contrat. Elle parlait lentement, contrôlant sa respiration pour calmer les douleurs de son corps et l’adrénaline du combat, chasser ses pensées parasites.

- Pourquoi on te suivrait ? Juste parce que tu me menaces avec un couteau qui coupe pas ? Ricana-t-il, bien qu’il ne fût pas davantage rassuré par l’effet qu’avait sur lui cette lame.

- Ici vous vous gelez pour voler trois pécores. Moi je te propose un monde où le combat est un art, qui apporte gloire et richesse sans pareille. Votre guerre contre l’Empereur piétine il parait. Vous n’aurez jamais la Chine. Je te propose de prouver ta valeur contre les plus féroces combattants de tous les mondes réunis. Des Perses, des Thraces, des monstres qui déciment des armées entières. Et en plus vous serez payé pour ça. La mercenaire reconnut l’étincelle de l’avarice dans ses yeux mordorés.

- Je pourrais te tuer et m’y rendre moi-même avec mes hommes. Dit-il en lissant ses longues moustaches.

- Je pourrais vous tuer et aller chercher quelqu’un d’autre. Répondit-elle avec tout le sérieux nécessaire à sa menace. Le voyant hésiter encore elle appuya sur sa fierté. On dit que les Perses sont les plus féroces combattants de tous les mondes confondus. Personne ne parle des Huns pour le moment.

- Les mondes murmureront bientôt dans la crainte de mentionner notre nom !

- Je prends ça pour un oui alors ? Elle esquissa un sourire en coin alors qu’il hocha la tête. Libère les villageois et …

- Pourquoi ? La coupa-t-il.

- … Pour qu’ils me paient pardi ! S’offusqua-t-elle, reprenant le cours de sa personnalité. Vous allez me couter assez cher en vaisseau de transport tiens !

Le Hun se releva en ricanant. Lenore restait méfiante, prête à déguerpir à la moindre entourloupe.
Contre toute attente, il avait accepté, libérant les villageois aussi médusés que la mercenaire, et moins encore que les troupes elle-même. Il hurla un ordre aussitôt exécuté, personne n’omettait d’objection, la discipline était remarquable d’efficacité. Le campement fut rapidement plié, les chevaux montés, les otages trainés derrière la colonne de vingt barbares.

Le chef gesticula à l’avant et des ombres s’amoncelèrent autour de lui, ses yeux d’ambre semblant briller davantage. Il invoqua un centaure sans-cœur qu’il prit pour monture gigantesque malgré l’agressivité de la bête. Il fit monter Lenore derrière lui malgré ses réticences à entrer en contact avec cette chose.
La troupe raccompagna ainsi les villageois jusqu’aux portes de ce qui restait de Wuwei. Là regagnant leur liberté, la mercenaire ne manqua pas d’insister auprès des chinois pour se faire payer, leur garantissant qu’ils ne seraient plus jamais embêtés par ses Huns là.

Sur le chemin du retour, descendant la montagne accompagnée par ses barbares, la mercenaire fit particulièrement attention à éviter d’un grand détour le premier village qui l’avait accueillis. Elle profita d’un moment calme pour discuter avec le chef de ce que le Centurio voulait ramener au Colisée pour des combats, évoquant les lions gardiens et les Jiangshi.

Pour ce qui était des lions gardiens, ils ne se trouvaient que dans la forêt de bambous, beaucoup trop loin pour que les Huns puissent les chasser. Par contre, il invoqua autour de lui un rôdeur nocturne, sans cœur qu’il nomma Jiangshi, riant de la réaction de dégoût de la rousse. Même les soldats gardaient une distance respectable avec ce cadavre partiellement animé dans un costume de mandarin mandchou, les bras tendus en avant et mû par sa propre énergie. Un talisman jaunis voletait au grès de ses bonds devant son nez et ses yeux jaunes.

Lenore avait la désagréable impression d’avoir vendu son âme au diable, malgré le cumule de deux... non trois missions en même temps pour le Centurio. Après tout le village était débarrassé des Huns. Le Colisée gagnait de féroces combattants, et également des Sans-cœur inédit grâce aux capacités d’invocation du chef.

Elle commençait à sentir une nausée, peut être un effet à retardement de ses blessures, pour ne pas s’imaginer des relents de conscience, où était-ce le contrecoup de ce qu’il s’était passé avec Murasama sous la tente ? Elle descendit du centaure sans cœur dès que possible, conseillant de les faire disparaître pour éviter une réplique des soldats Shinra, leur passage parmi les chinois causait déjà suffisamment de remous aux alentours de la station et ils insistaient pour faire embarquer leurs chevaux.

Lenore resta tendue tout le long du trajet bien que d’habitude la présence d’autres voyageurs la rassurait, enfermés avec vingt brutes sanguinaires armés et entraînés. Elle n’aimait pas la plupart des regards qu’ils lui jetaient mais au moins le chef les tenait sagement à ses ordres. Pour eux les transports interstellaires était une nouveauté, la vue sur l’espace entre les mondes également, sans parler de la chaleur sèche du monde du Colisée.

Pourtant la dernière image que retint Lenore de cette étrange mission, fut certainement leurs rires mal dissimulés quand ils rencontrèrent Philoctète et la colère de celui-ci. Heureusement il imaginait déjà les bénéfices qu’il allait en tirer.

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(Vraiment désolés pour ce retard de notation)


C’est fou comment lire tes p’tites aventure fais du bien ^^ j’me sens toujours transporter dans un autre monde qui me fait oublier tous les p’tits tracas de la vie réel tellement on se fait facilement aspirer dans l’intrigue et le dénouement de tes aventures ;).

Tient rien que le début de l’histoire…le fait de te planter de village comme une chaussette et ben c’est frais ! Ça change du schéma narratif habituel où on se rend d’une seule traite vers notre destination en mode tranquille et sans trop se prendre la tête ! C’est fou ça ! A chacune de tes aventures tu trouves le moyen de nous mettre un ou deux p’tits éléments nouveaux qui font plaisir à voir Smile

Et puis cette légende de la création du Lac de l’Ouest est une des rares histoires chinoises que je connaisse Smile…c’était amusant de la redécouvrir ici…tout comme c’était sympathique de la voir en guise de prologue à ton aventure (mais que va donc-t-il se passer ensuite ;) )


On en vient ensuite à l’arrivé de Lenore dans le vrai village…comment dire…..quand Lenore galère….c’est jamais à moitié dit donc ^^ je ne dis pas ça méchement….je veux justement souligner que son affrontement avec les Huns était vraiment très bien géré dans la dynamique et le respect des aptitudes de ton personnage ! Il n’y a vraiment rien à redire de ce cotés-ci !
Mais lors de sa capture….comment dire….Ok t’a une excellente Dextérité…pour les aptitudes acrobatique t’es hyper balèze ! Mais le fait de se mettre la tête en bas sur une poutre à la seule Force de ses bras….c’est chaud….trop chaud pour ta Valeur de Force actuelle…au mieux, tu pourrais plutôt te faire soulever par à-coup pour flanquer des coups de pieds ou recourir à des mouvements acrobatique spectaculaire malgré tes liens…sinon c’est correcte dans l’ensemble ^^

D’ailleurs petit big up pour l’utilisation de Muramasa ;)….première vrais fois je crois bien



Ensuite….la conversation avec le Hun….enfin la stratégie pour l’enrôler au Colisée…l’idée est franchement culottée….intéressante…mais super culottée…..j’aime ça !
Cependant….je sais pas comment arrivé à le retranscire….mais j’ai l’impression que le dénouement de leur enrolement s’est passé trop facilement à mes yeux….Bon après tu sous-entends toi-même que Lenore trouve étrange l’acceptation rapide du Barbare….mais ça aurait été bien de le montrer d’avantage en la faisant plus suspicieuse…en prenant quelques précautions supplémentaires pour les surveiller durant le chemin retour….

Bref pour ce qui est de la fin…je suis resté sur ma faim je dois avouer….ça m’a un peu casser toute la lecture je dois avouer….c’est dommage.
(sinon...j'ai bien aimé le p'tit clin d'oeil aux Lions Gardiens et aux Jiangshi ;)...on sais où en trouver maintenant ^^)

Mais allez…ce n’était pas nul du tout ! C’était même un Rp aussi géniale que les autres que tu as l’habitude d’écrire...Donc maintenant grâce à toi, le Colisée accueil de nouveau pensionnaires ;)

Allez…tu t’es quand même bien fais rétamer la face pour ce coup-ci….

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