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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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Une promenade instructive



Mémoire du renouveau d’Arturia Pendragon
Annexe 01
Les calvaires d’une succession de malheurs


Cela faisait déjà deux jours que j’étais revenue à la vie et que le Sanctum m’avait accueilli. Aujourd’hui était le jour de mon ordination. Le Haut-Prêtre m’avait spécifié d’être à jeun. J’évitais donc soigneusement toutes sources de nourritures dans la citadelle. Mais il me fallait m’occuper tout l’après-midi. Je décidai donc de me balader dans le bourg afin  de tuer le temps et de rencontrer les villageois, ce que je n’avais pas pu faire en partant pour Oerba.

En sortant par l’entrée du château, je pris une grande respiration d’air frais emplissant mes poumons. J’avais envoyé mon armure dans ma poche intérieure afin de me mouvoir sans réel gène dans toute la foule de la rue principale. Je déambulai sans réel but apparent, cherchant simplement le moyen de me divertir. L’ambiance qui régnait dans la ville laissait toujours entrevoir les terribles tragédies qu’avaient connues le Domaine Enchanté et ses habitants. Mais ces derniers essayaient d’aller de l’avant. J’eus le plaisir de voir un collègue artiste peignant le panorama que l’on pouvait observer depuis le parvis d’un des temples dédier à Etro. On parla une bonne demi-heure de techniques et sujets de tableaux. Cela me fit un peu de bien de deviser là-dessus, malgré mes cauchemars je n’avais pas titillé le pinceau. D’ailleurs, je n’avais plus de matérielle à moi. Il me renseigna alors sur la meilleure boutique de la cité. Je le remerciai avant de partir pour cette échoppe. Avant que je ne sois totalement partie, il me mit en garde vis-à-vis du quartier qu’on nommait fauve. Apparemment, on y trouvait des réfugiés d’un autre monde, celui de Sherwood. Il les a définis comme des voleurs et des moins que rien. J’avais pris en compte son avertissement, mais je voulais forger mon propre avis sur la question. Alors, avant d’aller me chercher des affaires  de peinture, je décidai de faire un détour par ce quartier soi-disant malfamé.

Bien évidemment, je dus demander mon chemin aux habitants, certains me l’indiquèrent avec au mieux de l’indifférence et d’autres avec un profond mépris, parfois on m’ignora complètement. Avant tout, il est vrai que je devais reconnaître que l’ambiance des lieux était radicalement différente de celle de l’autre quartier de la ville. On pouvait ressentir toute la tension qu’avait instaurée la cohabitation « forcée ». J’étais absent depuis longtemps de la vie active, mais je pouvais quand même déduire qu’une tragédie avait amené le Sanctum à héberger ses malheureux. Je fus néanmoins surpris par les personnes que j’ai trouvées dans ces pâtés de maisons, des animaux anthropomorphiques, on pouvait croiser dans les rues des gens allant du lapin inoffensif à l’ours mal léché en passant par la chèvre mélomane. Quand je pris le temps d’écouter ce qu’elle sifflait, j’ai pu reconnaître une chanson que j’avais entendue au Jardin Radieux à la radio, elle s’appelait « Turkey in the Straw ».  Mais le plus choquant, c’est qu’on me regarda avec curiosité, on devait sentir en moi la nouvelle qui venait d’arriver, doublé d’une méfiance à mon égard. Quand j’essayai de m’approché de l’un d’entre, soit ils s’écartaient de moi, soit ils rentraient dans leur maisonnette. Je me suis dit que ça devait être réellement tendu entre les deux factions de la ville.

Soudainement, des cris de douleurs vinrent se glisser jusqu’à moi. D’instinct, je les suivis pour en découvrir la source. Quelle ne fut pas ma stupeur quand j’aperçus deux ados humains malmener et molester un renardeau dans une ruelle sombre.

Hé, mais vous n’avez pas honte ?! criai-je en m’approchant de la scène afin de faire peur aux deux énergumènes.
— Quoi ? fit le plus grand des deux un peu surpris avant de réaliser ce qu’il se passait. Oh, merde ! Viens, on s’en va!


Je les vis tous les deux déguerpir suite à mon injonction, laissant le jeune renard à nouveau tranquille. Je commençai à m’approcher de lui.

M’faites pas d’mal, m’dame, j’ai rien fais, j’le jure ! se justifia-t-il en se recroquevillant sur lui-même d’une voix tremblante, les larmes aux yeux.


Je ne savais pas comment on calculait l’âge d’une personne comme ce renardeau, mais si je devais transposer à notre façon de compter, je dirais qu’il n’avait pas plus de huit ans. Et à cet âge quand on subit un tel traumatisme, on a besoin de réconfort. Je m’approchai de lui prudemment et l’enlaçai dans une étreinte chaleureuse afin de le rassurer un peu. Les premières secondes furent difficiles. Il trembla de tout son être dans mes bras, mais en se rendant compte que rien ne lui arriverait, il se relâcha et me serra à son tour en laissant le flot de larmes qu’il retenait se laisser écouler. Il pleura pendant une longue minute. Une fois qu’il se calma, j’essuyai ses yeux du revers de ma manche.  

Merci, m’dame,zozote-t-il à cause de ses deux dents de devant écartées tout en reniflant bruyamment et d’un ton enfantin. J’sais pas c’qu’il se s’rait passer sans vous.
Allons, je ne pouvais pas décemment laisser quelqu’un se faire maltraiter sous mes yeux sans réagir. Comment tu t’appelles ? Et pourquoi ces guignols s’en prenaient à toi ?
Todd, m’dame.  Et...ces garçons m’ont frappé parce que l’aut’e fois mon grand frère a été accusé d’avoir volé une personne, alors qu’il a rien fait ! En plus, il y a un vieux bonhomme l’a aidé et ça leur a pas plu. Ils voulaient s’venger sur moi.  C’te fois-ci, sans vous, j’aurai passé un sale moment…
T’en fais pas. Ils sont partis maintenant. Allez, viens. On va te chercher un peu de réconfort. Quelques friandises devraient te faire plaisir, non ?
Oh oui ! s’extasia-t-il en entendant ma proposition.


Je lui tendis ma main qu’il saisit après avoir essuyé ses yeux humides de sa chemise. Pendant le trajet, je le questionnai sur leur présence ici.

Todd, dis-moi, pourquoi vous êtes ici ? On m’a dit que vous étiez des réfugier de Sherwood, mais on m’a pas dit la raison de cette migration.
Maman, elle dit qu’c’est à cause du grand vilain Kefka. Il fait qu’nous demander toujours plus d’argent et veut toujours plus d’pouvoir.



Il m’expliqua ça de toute sa naïveté et de sa compréhension d’enfant. Je remerciai le ciel qu’il soit comme la majorité des enfants, ne cherchant qu’à s’amuser et à s’émerveiller de la vie et non le genre d’enfant qui recherchait à comprendre le fonctionnement du monde. Je commençais à comprendre un peu plus les tenants et aboutissants. Je n’avais pas encore toute la clarification sur les évènements, mais c’était déjà une avancée.  

On déambula une dizaine de minutes dans les venelles de la cité avant de tomber sur un marchand de bonbons. Les étoiles que je vis dans les yeux de ce renardeau quand je lui tendis le sachet de cent grammes me firent me dire que j’avais bien agi.

Merci, vraiment m’dame, dit-il avec une certaine forme de respect. Faut qu’j’rentre maint’nant, sinon maman va s’inquiéter. Mais j’oublierai jamais c’qu’vous avez fait pour moi.
Fait attention à toi alors, lui demandai-je.


Je le regardai, heureuse, avec un sourire radieux partir en courant, son trésor coller contre sa poitrine. Il était temps pour moi de me remettre en route pour la boutique de fourniture de peinture. Cependant, ce n’était pas encore l’heure pour moi d’y arriver. Sur le chemin, je manquai de me faire écraser par une planche de bois. Encore heureux que la personne à qui elle appartenait prévînt du danger imminent, sans quoi un malheur serait arrivé. Il descendit rapidement de son échelle et s’excusa de ce qu’il venait de se passer.

L’homme n’était plus tout jeune, mais pas complètement vieux non plus. Je dirai la cinquantaine. Il avait des yeux bleus fatigués, mesurait un mètre septante-cinq plus ou moins. Il était vraiment gêné pour l’incident. Il m’expliqua qu’il devait réparer la toiture de sa maison à la suite d’une tempête qui est survenue la nuit dernière.  Ne me sentant pas de le laisser faire ça tout seul, je lui proposai mon aide pour réaliser sa tâche. Dans un premier temps il refusa, ne voulant pas m’imposer quoi que ce soit et prétendant qu’il ne méritait pas mes services suite à ma possible visite à l’hôpital. J’insistai un peu parce que je ne lui en voulais pas, ce n’était aucunement sa faute. Il finit par accepter, reconnaissant.

Lancelin, de son nom, était un homme bienveillant. Pendant que nous nous évertuions à boucher les ouvertures dans les tuiles, je le vis plusieurs fois regarder dans ma direction afin de vérifier que rien ne m’arrivait. De plus, afin de combler le silence, nous discutâmes un peu du Domaine Enchanté.

Dites-moi, Lancelin, que pouvez-vous me dire sur ce monde ?
— Oh, ma foi, des choses intéressantes, jeune fille, il n’y en a pas beaucoup. Le Sanctum et le Roi Stéphane sont généreux et bons avec nous. Ils nous procurent toute la nourriture et la sécurité dont nous avons besoin. Depuis un certain temps maintenant, nous avons accueilli, au nom d’Etro, des réfugiés d’un autre monde. Une majorité des habitants les voit comme des voleurs et des profiteurs.
Oui, j’ai eu l’occasion de constater l’animosité que certains portent envers eux, il y a à peine une heure.
— Vous m’en voyez navré. Mais, il y a d’autres personnes qui pensent qu’ils sont ici parce qu’ils n’ont pas eu le choix. La guerre fait rage chez eux, ils ont voulu la fuir. Je pense qu’il faut être conciliant avec eux. Nous avons subi plusieurs situations désavantageuses nous aussi et avoir une main tendue pour nous aider fait toujours du bien.  



Il parlait avec la sagesse que seules les personnes de son âge savaient faire preuve. Une fois le travail fini, il voulut m’inviter à souper, car c’était normal de me remercier pour ce que j’avais fait et que cela ferait plaisir à sa femme. Je fus cependant contrainte à refuser, mon ordination m’imposait d’être à jeun. Il comprit, mais me fit promettre de repasser plus tard afin qu’il éponge sa dette, ce que je fis  bien évidemment. Je regardai au loin et vis le soleil qui commençait à décroître. Il était temps pour moi d’aller vraiment acheter des fournitures et de retourner à la citadelle.








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Nouveau rp, nouveau commentaire.
Comme tu expliques une phrase d’Un nouveau paladin s’investit dans l’ordre, j’ai jugé bon d’aller y rejeter un œil parce qu’une erreur de temporalité est appuru.
« Cela faisait déjà deux jours que j’étais revenue à la vie et que le Sanctum m’avait accueilli. »
Outre le fait qu’en deux jours, tu te fasses recruter, que tu partes à Oerba et que tu deviennes membre des paladins ce qui pour quelqu’un qui vient juste de se réveiller d’un coma pétrifié est très impressionnant, ce qui est problématique c’est qu’en datant aussi précisément les événements tu fais une erreur avec le rp source sur lequel tu fais ce zoom.
« J’étais revenu il y a peu d’Oerba. J’avais pris une journée pour me reposer de mes courbatures, mais je sentais encore mon corps tout endolori. Quand je retournai voir Angeal, il m’avait indiqué que j’étais bienvenue dans le corps des paladins. Cependant, avant d’être totalement considéré comme un réel membre, je devais me faire bénir par le haut prêtre Martin. La cérémonie devait avoir lieu le lendemain, »
De même une phrase plus loin lorsque tu dis partir juste l’après-midi.
« J’avais passé ma journée dans les rues du bourg à aider les plus démunies.»
Ravness me disait qu’il fallait être attentif avec la temporalité et que nous devions rester vagues dans nos rps. Ce n’est pas juste parce que nous pouvons créer des incohérences entre nous rpistes, mais également parce que nous pouvons en créer entre nos propres rps. Si jamais tu tiens à être aussi précis qu’une montre suisse, essaie de te faire une timeline sur une feuille, et à t’y tenir. Note la durée des événements, et leurs successions. Ainsi, même si tu as la flemme de revenir sur ton rp pour vérifier exactement quand, et combien de temps dure ce que tu avais imaginé, tu auras toujours un aide-mémoire.

Comme tu as déjà eu mon précédent commentaire, je n’insisterai pas là-dessus, mais pense à te relire, et surtout, pense à expliquer certains détails.
Par exemple, quand tu lies cauchemar et peinture, ceux qui n’ont pas lu ta fiche ne sauront pas que tu en fais fréquemment depuis ton enfance, ou encore que ce sont eux qui t’ont poussé vers la peinture. Idem pour l’attaque du renardeau. Explique par exemple pourquoi les deux voyous fuient juste parce que tu cries après eux. Après tout, tu n’es pas en armure, et tu n’es pas paladin. Tu n’as pas l’emblème du sanctum, et tu n’es connue de personne aux alentours donc tu ne peux te prévaloir de l’influence que tu aurais dans ce quartier.

Je vais revenir sur un autre problème de ton rp, qui est quantitatif cette fois.
« J’avais passé ma journée dans les rues du bourg à aider les plus démunies. J’appris certaines choses sur le monde qui serait ma demeure dorénavant. Plusieurs fois, on voulut me remercier de mes bonnes actions en m’offrant de quoi me sustenter, mais j’ai dû refuser, contraint par la cérémonie qui allait se dérouler sous peu.»
Dans ton rp, tu aides un hybride et un humain. Je salue la démarche de ne pas t’être concentrée sur une seule espèce.
Cependant, je ne peux dire si l’homme qui répare lui-même sa maison est réellement démunis, de même que le renardeau qui se fait agressé.
J’ai lu un rp de Fiathen où il parlait de la dame Blaireau si mes souvenirs sont bons. Et dans son rp, elle ne semblait pas avoir une mauvaise situation de vie. Elle n’était pas riche, mais elle n’était pas sans le sou non plus. Je te renvoie ici à ce que je t’ai dit sur l’utilisation des mots et leurs définitions.
Et pour en venir au coeur du problème, tu aides LES démunis, et PLUSIEURS FOIS on t’a remercier. Sauf que dans ton rp, tu n’aides que deux personnes, et une seule t’invite à manger. Alors certes, tu crées des personnages qui ont un poil plus de profondeurs que si tu en avais fait une flopée mais ce n’est pas assez par rapport aux attendus. Tu n’écris pas juste un rp, tu en développes un avec un texte additionnel.

Pour conclure !
Outre les remarques que je t’ai fait, le rp est plutôt sympathique à lire. J’aime bien le fait qu’Arturia n’ait, de base, rien prévu de faire et qu’elle acquiert une occupation au cours du rp. Occupation qui est parasité par son envie d’aider. Seul bémol, tu n’aurais pas du conclure sur l’achat des fournitures selon moi. Ca aurait été mieux si tu n’avais justement pas eu le temps pour ton achat à cause de ton bon coeur. Comme tu le dis si bien dans ta fiche : « À force de m’investir toujours plus dans le bien-être des gens qui m’entourent, j’en oublie le mien. »

Arturia, ce sera une mission très facile.
Tu reçois 5 points d’exp, 50 munnies et 1 ps en dextérité pour avoir aidé l’homme à réparer sa maison.
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