La nourriture du Diable
Lorsque le programme de ce Bear Grylls était passé, je ne sais pas pourquoi, mais je m'y étais intéressé. J'avais donc pris note des éléments de la nature de ce monde.
Et c'est que lorsque je débarquai enfin à Oerba -et plus particulièrement dans la forêt et la partie montagneuse- en compagnie de trois hommes de la garde noir qui faisait légèrement la tête. En même temps je peux vraiment les comprendre, suivre les directives d'une femme, ça peut être légèrement déroutant pour l'égo d'un homme.
Les trois gardes me suivaient sans dire un mot, moi même je ne disais rien. Je regardaient de temps en temps le petit dessin que j'avais fait des champignons que l'aventurier avait montré lors de ce reportage.
Le dessin était assez grossier mais je n'avais pas l'intention de gagner un concours avec. C'était uniquement pour me souvenir de leur apparence et de leur caractéristiques.
Il était hors de question que je rentre de ma mission avec les mauvais champignons. Death voulait que je ramène quelques spécimens du fongique meurtrier.
Et éventuellement pourquoi pas un peu du champignon « bon pour la santé » peut-être qu'un savant fou -ou non- pourrait réussir à concocter quelque chose de bien grâce à ça.
Je marchais donc dans cet endroit, ne sachant pas vraiment où je devais aller. J'avais bien vu l'émission de l'homme mais avec le montage, il m'était impossible de savoir où Bear Grylls avait mis les pieds. Et je me souviens bien d'un élément à la fin de son reportage et je n'avais pas du tout envie de me retrouver nez à nez avec des gardes qui protégeaient l'endroit.
Heureusement pour nous, bien que le chemin devenait long à marcher sans relâche dans ce monde. Nous avions un peu d'eau pour nous hydrater et puis la végétation permettait aussi de nous protéger, nous avions ainsi la possibilité de nous arrêter. Et c'est ce que nous dûmes faire lorsque je remarquai qu'un des gardes s'était arrêté près d'un arbre en s'appuyant contre ce dernier.
L'homme se mit à déglutir bruyamment. Il paraissait beaucoup plus âgé que moi. Il portait le costume classique des membres de la garde noire. Un cicatrice en forme de « V » près de sa lèvre supérieure. Il était imberbe mais c'était les petites rides au coin de ses yeux et à la commissure de ses lèvres qui trahissaient son âge.
Je voyais bien que les deux autres gardes me regardaient tout en alternant avec leur coéquipier. Ils n'avaient pas l'air très à l'aise voyant que je pouvais me rebeller. Et il était hors de question de me laisser marcher sur les pieds. Surtout pas pour une mission de cette envergure ni dans un endroit comme celui-ci et je n'avais pas l'intention de mourir -encore-...
J'avais tout de même décider d'attendre que l'homme puisse se reposer. J'avais bien l'intention de leur montrer qui était « le chef » mais je n'étais pas non plus un barbare. Lorsqu'il se releva en buvant une dernière gorgée d'eau, il essuya ses lèvres du revers de la main, il s'avança vers moi en faisant une pseudo-révérence.
Je me contentai de le regarder en levant un sourcil. Je roulai les yeux et repris ma route. Je marchais sans relâche mais je m'arrêtai brusquement quand mon regard se posa sur un des spécimens que je recherchai.
Je m'approchai un peu plus de ma découverte et attrapai délicatement le champignon entre mes doigts. Je n'avais pas envie de l’endommager. Je le regardai par rapport au croquis que j'en avais fait. Mais il ne ressemblait pas vraiment à mes dessins. Je décidai de l'ouvrir en deux pour voir son contenu. Je me souvenais très bien que l'Agaricus Virosa avait un cœur noir. Et c'était ce champignon en particulier qui m'intéressait.
Quand je vis l'intérieur, ma déception fut assez grande. C'était en fait un Spongius Lycoperdon Forticus. Nous avions marché pendant plusieurs heures et pour l'instant, c'était chou blanc. Je gardai quand même le champignon avec moi. Je le rangeai dans une petite boite qu'un des gardes avait accroché à sa ceinture.
Je décidai de m'arrêter aussi un instant contre un arbre. Bien évidemment l'homme qui avait fait une pause plus tôt ne put s'empêcher de me faire la remarque.
Je fermai les yeux un instant histoire de les reposer eux aussi un peu. C'est à cet instant que j'entendis un bruissement derrière moi. Je rouvris immédiatement les yeux et me relevai tout en dégainant ma rapière. Mes hommes avaient sorti leurs armes respectives.
Nous étions tous à l'affût pour apercevoir la créature -ou la personne- qui s'approchait de nous. Alors que nous regardions tous dans la même direction. Un petite créature plutôt mignonne avec une tête de chat, des oreilles un peu plus grandes, ressemblant plus à celles d'un fennec et son corps était caché dans un pot d'un dégradé de bleu et de noir. S'approcha de nous mais en lévitant.
Le monstre s'approcha de nous. Mais pas d'une manière très amicale. Il fonçait vraiment sur les trois hommes et moi. Mon arme toujours hors de son fourreau, je la brandis devant moi. Espérant ainsi faire reculer légèrement la créature. Hélas, ça n'a eu que pour effet de l'énerver encore plus.
Commençant à feuler tout en montrant ses crocs, il se mit aussi à essayer de nous frapper en sortant ses pattes avant pour nous frapper et essayer de nous griffer.
Je donnai un rapide coup d'épée dans la « carapace » de l'animal mais je vis que mon épée avait tout simplement rebondi sur cette partie de son corps et revint rapidement vers moi, j'eus brièvement le temps de l'esquiver.
Ni une, ni deux. Un des hommes s'avança un peu plus, poussant légèrement ses compagnons et braqua son arme à feu sur lui. Et tira une rafale de balles vers la tête de l'animal tout en criant. Mais je vis aussi que le monstre était très agile et esquivait assez facilement les projectiles du garde.
J'en profitai alors pour me glisser dans le dos de l'animal pour essayer de l'attaquer par derrière, tout en essayant d'être le plus discret possible. Je levai ma rapière et donnai un coup avec le plus de force possible. L'animal se mit à pousser une sorte de miaulement assez rauque avant de tomber au sol.
Je me penchai un peu plus au dessus du corps lorsque je vis qu'il ne bougeait plus et le forçai à me faire face pour voir sa tête de plus près. Je récupérai mon calepin et mon crayon pour essayer de le dessiner grossièrement pour ainsi avoir peut-être plus d'indications plus tard sur la faune de ce lieu.
Nous pressâmes le pas pour essayer de trouver de nouveaux champignons « bons ou mauvais » mais lorsque le sol se mit à trembler, nous nous arrêtâmes un instant.
Là je dois bien l'avouer, cet homme avait réussi à calmer l'ambiance entre les deux autres garde et moi. Et c'est encore lui qui frappa un de ses collègues pour qu'il se taise lorsqu'il aperçut la tête d'un animal.
Il tait impossible de savoir quelle taille cette créature pouvait faire. On ne voyait que sa tête et une partie de son cou au dessus des feuilles des arbres. Et il n'avait pas l'air de se déplacer très rapidement. La partie visible de son corps était grise. Il avait comme une rangée de pics sur le sommet de sa tête et continuait le long de son cou. Ses yeux n'étaient pas très visible par rapport à notre distance avec lui. Il avait aussi comme deux autre petits pics sur le bout du museau et des défenses près de sa gueule.
Nous attendîmes sagement que la créature s'éloigne de nous pour reprendre notre route. Nous restâmes sur nos gardes tout en fouillant pour récupérer un maximum de champignons. Et lorsque le soleil commençait à se coucher, nous décidâmes de faire demi-tour, nous avions en notre possession plusieurs spécimens des deux sortes de fongus.
Nous avions parcourus plus rapidement le chemin de retour pour éviter de tomber sur un autre « chat-en-pot » ou même l'espèce d'hybride entre un diplodocus et un éléphant.
Sentant que la fatigue se faisait de plus en plus présente et que nous avions un peu moins d'eau qu'à notre arrivée, je posai ma main contre un arbre et baissai ma tête en avant. J'entendis un autre mouvement venant de derrière nous. Je décidai de baisser un peu plus ma tête pour voir ce qu'il y avait dans notre dos.
C'était une créature à l'aspect légèrement humanoïde -uniquement parce qu'il tenait sur deux jambes et qu'il possédait un bras, le reste ne ressemblait en rien à un humain-. Il tenait une sorte de katana immense dans sa main droite. À gauche, c'était plus un amas assez rocailleux et de forme assez étrange. Il se mit à pousser un grognement et à courir dans notre direction.
Nous n'avions pas mis très longtemps à réfléchir, les trois hommes me distançaient assez facilement.
Je jetai un rapide coup d'œil derrière moi et vit que la créature m'avait rattrapé et me flanqua un énorme coup avec son épée. Je m'écrasai au sol, j'avais beaucoup de mal à respirer et tentai de ramper pour avancer un peu plus. Mais le monstre m'en empêcha en poussant de nouveau ce grognement mais mélangé cette fois-ci avec un cri assez strident tout en m'assénant de coup avec ce qui ressemblait à ses pieds.
Je tentait de sortir mon arme alors que j'étais toujours au sol et donnait un coup dans un de ses jambes. La bête cria de nouveau et j'aperçus à cet instant les gardes revenir vers moi tout en tirant sur le monstre avec leur arme à feu.
L'homme qui avait plutôt été impoli au début de notre aventure m'aida à me relever pendant que les deux autres continuaient de tirer sans relâche sur le monstre. Les balles perforaient une fois sur deux son corps, au bout de quelques minutes, il cria une nouvelle fois et fit un bon gigantesque vers les arbres au dessus de nous.
Je voulus rire à cette espèce de blague pas drôle mais j'avais affreusement mal. La violence de ces coups reçus avaient sûrement dû enfoncer quelques unes de mes côtes et peut-être en briser une ou deux.
Et c'est que lorsque je débarquai enfin à Oerba -et plus particulièrement dans la forêt et la partie montagneuse- en compagnie de trois hommes de la garde noir qui faisait légèrement la tête. En même temps je peux vraiment les comprendre, suivre les directives d'une femme, ça peut être légèrement déroutant pour l'égo d'un homme.
Les trois gardes me suivaient sans dire un mot, moi même je ne disais rien. Je regardaient de temps en temps le petit dessin que j'avais fait des champignons que l'aventurier avait montré lors de ce reportage.
Le dessin était assez grossier mais je n'avais pas l'intention de gagner un concours avec. C'était uniquement pour me souvenir de leur apparence et de leur caractéristiques.
Il était hors de question que je rentre de ma mission avec les mauvais champignons. Death voulait que je ramène quelques spécimens du fongique meurtrier.
Et éventuellement pourquoi pas un peu du champignon « bon pour la santé » peut-être qu'un savant fou -ou non- pourrait réussir à concocter quelque chose de bien grâce à ça.
Je marchais donc dans cet endroit, ne sachant pas vraiment où je devais aller. J'avais bien vu l'émission de l'homme mais avec le montage, il m'était impossible de savoir où Bear Grylls avait mis les pieds. Et je me souviens bien d'un élément à la fin de son reportage et je n'avais pas du tout envie de me retrouver nez à nez avec des gardes qui protégeaient l'endroit.
Heureusement pour nous, bien que le chemin devenait long à marcher sans relâche dans ce monde. Nous avions un peu d'eau pour nous hydrater et puis la végétation permettait aussi de nous protéger, nous avions ainsi la possibilité de nous arrêter. Et c'est ce que nous dûmes faire lorsque je remarquai qu'un des gardes s'était arrêté près d'un arbre en s'appuyant contre ce dernier.
- Ça ne va pas ?
- Non, ça ne va pas, effectivement ! J'en ai marre de marcher encore et encore dans cet endroit. À croire que vous ne savez pas du tout où vous aller... Dit-il l'air vraiment énervé.
- Jusqu'à preuve du contraire. Vous êtes sous mes ordres et je vous interdis de me parler de la sorte...
- Et vous allez faire quoi ? Appeler le grand chef à l'aide ?
- Non ce n'est pas dans mes habitudes. Mais je pourrais vous laisser seul ici après vous avoir blessé de façon à ce que vous ne puissiez plus bouger et vous laisser vous faire dévorer par une de ces créatures immenses qui vivent ici...
- Non, ça ne va pas, effectivement ! J'en ai marre de marcher encore et encore dans cet endroit. À croire que vous ne savez pas du tout où vous aller... Dit-il l'air vraiment énervé.
- Jusqu'à preuve du contraire. Vous êtes sous mes ordres et je vous interdis de me parler de la sorte...
- Et vous allez faire quoi ? Appeler le grand chef à l'aide ?
- Non ce n'est pas dans mes habitudes. Mais je pourrais vous laisser seul ici après vous avoir blessé de façon à ce que vous ne puissiez plus bouger et vous laisser vous faire dévorer par une de ces créatures immenses qui vivent ici...
L'homme se mit à déglutir bruyamment. Il paraissait beaucoup plus âgé que moi. Il portait le costume classique des membres de la garde noire. Un cicatrice en forme de « V » près de sa lèvre supérieure. Il était imberbe mais c'était les petites rides au coin de ses yeux et à la commissure de ses lèvres qui trahissaient son âge.
Je déteste avoir ce corps. À cause de ça les autres hommes me prennent pour une fillette et pense que je suis sans défense.
Je voyais bien que les deux autres gardes me regardaient tout en alternant avec leur coéquipier. Ils n'avaient pas l'air très à l'aise voyant que je pouvais me rebeller. Et il était hors de question de me laisser marcher sur les pieds. Surtout pas pour une mission de cette envergure ni dans un endroit comme celui-ci et je n'avais pas l'intention de mourir -encore-...
J'avais tout de même décider d'attendre que l'homme puisse se reposer. J'avais bien l'intention de leur montrer qui était « le chef » mais je n'étais pas non plus un barbare. Lorsqu'il se releva en buvant une dernière gorgée d'eau, il essuya ses lèvres du revers de la main, il s'avança vers moi en faisant une pseudo-révérence.
- Merci pour votre sollicitude.
Je me contentai de le regarder en levant un sourcil. Je roulai les yeux et repris ma route. Je marchais sans relâche mais je m'arrêtai brusquement quand mon regard se posa sur un des spécimens que je recherchai.
Je m'approchai un peu plus de ma découverte et attrapai délicatement le champignon entre mes doigts. Je n'avais pas envie de l’endommager. Je le regardai par rapport au croquis que j'en avais fait. Mais il ne ressemblait pas vraiment à mes dessins. Je décidai de l'ouvrir en deux pour voir son contenu. Je me souvenais très bien que l'Agaricus Virosa avait un cœur noir. Et c'était ce champignon en particulier qui m'intéressait.
Quand je vis l'intérieur, ma déception fut assez grande. C'était en fait un Spongius Lycoperdon Forticus. Nous avions marché pendant plusieurs heures et pour l'instant, c'était chou blanc. Je gardai quand même le champignon avec moi. Je le rangeai dans une petite boite qu'un des gardes avait accroché à sa ceinture.
Je décidai de m'arrêter aussi un instant contre un arbre. Bien évidemment l'homme qui avait fait une pause plus tôt ne put s'empêcher de me faire la remarque.
Je fermai les yeux un instant histoire de les reposer eux aussi un peu. C'est à cet instant que j'entendis un bruissement derrière moi. Je rouvris immédiatement les yeux et me relevai tout en dégainant ma rapière. Mes hommes avaient sorti leurs armes respectives.
Nous étions tous à l'affût pour apercevoir la créature -ou la personne- qui s'approchait de nous. Alors que nous regardions tous dans la même direction. Un petite créature plutôt mignonne avec une tête de chat, des oreilles un peu plus grandes, ressemblant plus à celles d'un fennec et son corps était caché dans un pot d'un dégradé de bleu et de noir. S'approcha de nous mais en lévitant.
Tu serais presque adorable toi. Oui « presque » parce que soyons honnête. À part des humains, aucun être ne pourrait être civilisé dans ce monde.
Le monstre s'approcha de nous. Mais pas d'une manière très amicale. Il fonçait vraiment sur les trois hommes et moi. Mon arme toujours hors de son fourreau, je la brandis devant moi. Espérant ainsi faire reculer légèrement la créature. Hélas, ça n'a eu que pour effet de l'énerver encore plus.
Commençant à feuler tout en montrant ses crocs, il se mit aussi à essayer de nous frapper en sortant ses pattes avant pour nous frapper et essayer de nous griffer.
Je donnai un rapide coup d'épée dans la « carapace » de l'animal mais je vis que mon épée avait tout simplement rebondi sur cette partie de son corps et revint rapidement vers moi, j'eus brièvement le temps de l'esquiver.
- Il faut viser sa tête !
Ni une, ni deux. Un des hommes s'avança un peu plus, poussant légèrement ses compagnons et braqua son arme à feu sur lui. Et tira une rafale de balles vers la tête de l'animal tout en criant. Mais je vis aussi que le monstre était très agile et esquivait assez facilement les projectiles du garde.
J'en profitai alors pour me glisser dans le dos de l'animal pour essayer de l'attaquer par derrière, tout en essayant d'être le plus discret possible. Je levai ma rapière et donnai un coup avec le plus de force possible. L'animal se mit à pousser une sorte de miaulement assez rauque avant de tomber au sol.
Je me penchai un peu plus au dessus du corps lorsque je vis qu'il ne bougeait plus et le forçai à me faire face pour voir sa tête de plus près. Je récupérai mon calepin et mon crayon pour essayer de le dessiner grossièrement pour ainsi avoir peut-être plus d'indications plus tard sur la faune de ce lieu.
- Il y en a peut-être d'autres comme lui. Inutile de rester là pour voir ses confrères arriver.
Nous pressâmes le pas pour essayer de trouver de nouveaux champignons « bons ou mauvais » mais lorsque le sol se mit à trembler, nous nous arrêtâmes un instant.
- C'était quoi ça ? Un tremblement de terre ? Un volcan ? Demanda un des deux autres hommes.
- Mais qu'est ce que j'en sais ? J'ai une tête de sismologue ou de botaniste ?
- Le but de l'expédition, c'est de s'envoyer des fions toute la journée ou bosser ? Ajouta le dernier garde.
- Mais qu'est ce que j'en sais ? J'ai une tête de sismologue ou de botaniste ?
- Le but de l'expédition, c'est de s'envoyer des fions toute la journée ou bosser ? Ajouta le dernier garde.
Là je dois bien l'avouer, cet homme avait réussi à calmer l'ambiance entre les deux autres garde et moi. Et c'est encore lui qui frappa un de ses collègues pour qu'il se taise lorsqu'il aperçut la tête d'un animal.
Il tait impossible de savoir quelle taille cette créature pouvait faire. On ne voyait que sa tête et une partie de son cou au dessus des feuilles des arbres. Et il n'avait pas l'air de se déplacer très rapidement. La partie visible de son corps était grise. Il avait comme une rangée de pics sur le sommet de sa tête et continuait le long de son cou. Ses yeux n'étaient pas très visible par rapport à notre distance avec lui. Il avait aussi comme deux autre petits pics sur le bout du museau et des défenses près de sa gueule.
Nous attendîmes sagement que la créature s'éloigne de nous pour reprendre notre route. Nous restâmes sur nos gardes tout en fouillant pour récupérer un maximum de champignons. Et lorsque le soleil commençait à se coucher, nous décidâmes de faire demi-tour, nous avions en notre possession plusieurs spécimens des deux sortes de fongus.
Nous avions parcourus plus rapidement le chemin de retour pour éviter de tomber sur un autre « chat-en-pot » ou même l'espèce d'hybride entre un diplodocus et un éléphant.
Sentant que la fatigue se faisait de plus en plus présente et que nous avions un peu moins d'eau qu'à notre arrivée, je posai ma main contre un arbre et baissai ma tête en avant. J'entendis un autre mouvement venant de derrière nous. Je décidai de baisser un peu plus ma tête pour voir ce qu'il y avait dans notre dos.
C'était une créature à l'aspect légèrement humanoïde -uniquement parce qu'il tenait sur deux jambes et qu'il possédait un bras, le reste ne ressemblait en rien à un humain-. Il tenait une sorte de katana immense dans sa main droite. À gauche, c'était plus un amas assez rocailleux et de forme assez étrange. Il se mit à pousser un grognement et à courir dans notre direction.
- Fuyez !
Nous n'avions pas mis très longtemps à réfléchir, les trois hommes me distançaient assez facilement.
La galanterie se perdra.
Je jetai un rapide coup d'œil derrière moi et vit que la créature m'avait rattrapé et me flanqua un énorme coup avec son épée. Je m'écrasai au sol, j'avais beaucoup de mal à respirer et tentai de ramper pour avancer un peu plus. Mais le monstre m'en empêcha en poussant de nouveau ce grognement mais mélangé cette fois-ci avec un cri assez strident tout en m'assénant de coup avec ce qui ressemblait à ses pieds.
Je tentait de sortir mon arme alors que j'étais toujours au sol et donnait un coup dans un de ses jambes. La bête cria de nouveau et j'aperçus à cet instant les gardes revenir vers moi tout en tirant sur le monstre avec leur arme à feu.
L'homme qui avait plutôt été impoli au début de notre aventure m'aida à me relever pendant que les deux autres continuaient de tirer sans relâche sur le monstre. Les balles perforaient une fois sur deux son corps, au bout de quelques minutes, il cria une nouvelle fois et fit un bon gigantesque vers les arbres au dessus de nous.
- Et si on rentrait maintenant ?
- Je crois que c'est une bonne idée.
- Je crois que c'est une bonne idée.
Je voulus rire à cette espèce de blague pas drôle mais j'avais affreusement mal. La violence de ces coups reçus avaient sûrement dû enfoncer quelques unes de mes côtes et peut-être en briser une ou deux.