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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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« Aaah ! »

Lenore chuta lourdement sur la fin de la répétition. Volontairement mais les autres ne devaient pas s’en douter. Les danses ça va bien quinze jours, pour le coup elle avait besoin d’une pause. Un peu de théâtre s’imposait. Ne pas réussir à se redresser convenablement sur sa jambe. Faire comme si elle souffrait. Ne poser qu’un pied au sol.

« Bah v’là aut’ chose… Qu’est c’qu’t’arrives don’ Didi ? »

« Ça me lance dans la cuisse… j’ai dû me faire un claquage. »

Boiter, se laisser lourdement peser sur l’épaule de Cookie qui l’aide à regagner le comptoir pour s’asseoir.

« Montr’ moi don’, c’p’têt pô grand-chose. » Fit- elle en relevant la jupe pour masser la cuisse à nue au grand bonheur des regards furtifs.

«  Foutre diable ! » Cracha Lenore en se raidissant. Elle tapait du poing sur le comptoir mimant une douleur vive en serrant les dents et grognant lorsqu’elle pinçait le muscle.

« Mouais ça a pas l’air bi’n méchant mais j’préfère pô qu’tu gigotes p’dant deux jours. D’coup pour c’soir va f’lloir s’passer d’toi. J’t’enverrai l’doc’ pour matter ça, on sait j’mais.»

La mercenaire lâcha un soupir, se voulant d’une grande déception. Voilà qui lui accordait un peu de répit pour faire ce qu’elle avait à faire. Pour ses collègues par contre, la fin de répétition se changea en début d’une nouvelle. Danser à trois et danser à deux n’était plus du tout la même chorégraphie. Cookie les reprit aussitôt en main sans même leur laisser un temps pour souffler au grand désespoir de Sue-Helen. Lenore les plaignait en masquant un sourire fugace. Sourire qui mourut vite à la vue du gamin aux colts à l’autre bout du comptoir, levant son verre vers elle.

Lenore tourna le regard pour papoter avec Karlson, histoire de passer le temps et de garder la main sur les informations en ville. Il y avait quelques vols de bétails, notamment dans l’un des grands ranch au nord de la ville, des broutilles de commerce habituelles entre l’épicier et le cordonnier, mais rien d’exceptionnel. Calamity Jane restait en ville jusqu’à la fin des réparations de la diligence. Elle tournait pas mal dans les plaines à surveiller les mouvements des indiens en cas de vengeance au massacre qui avait eu lieu pour défendre le véhicule en danger. Le tavernier et la femme de l’ouest se connaissait depuis un moment visiblement, et il confirma ses talents au tir à la carabine et au pistage.

La mercenaire regardait ses collègues se démener sur la piste bon grés mal grés. Elle ne voulait pas rater le prochain passage de la femme de l’Ouest si talentueuse. C’était aussi pour cela qu’elle c’était octroyer une pause avec sa petite scène d’actrice. Elle avait monté un plan pour se débarrasser du gamin aux colts. Il comprenait l’apprentissage du tir au révolver avec Jane et hoper, pour que celui-ci puisse survivre au duel que lui lancerait ce type qui semblait préparer quelque chose contre la rousse. Duel que Lenore devait provoquer en poussant la future victime à bout. Mais chaque chose en son temps.

Les répétitions cessèrent définitivement, le temps pour les filles de se rafraichir et de se changer et elles circulèrent dans la salle qui se remplissait au fur et à mesure du début de soirée, pour discuter avec des habitués souriants. Lenore étant cloué au comptoir, ses clients l’entouraient debout, faisant preuve d’empathie devant sa blessure imaginaire. Elle les rassurait, souriait de son plus beau sourire et gloussait comme son rôle le lui demandait pour égayer la journée de ces travailleurs. C’était là le succès du Double Colt après tout, en plus d’être la seule taverne de la ville.





Le soleil se couchait déjà, quand Calamity Jane poussa la porte à double battant du saloon, frappant ses vêtements pour en ôter la poussière d’une journée de cavale dans les grandes plaines. Elle fit signe à Karlson pour son habituel verre de whisky en déposant son fusil contre le bois, s’éclaircissant la gorge en envoyant dans un crachoir une chique digne d’un vieux shériff. Karlson discuta avec elle des positions indiennes qu’elle avait pu apercevoir. Lenore en profita pour laisser trainer une oreille dans la direction, cette affaire d’indiens lui permettrait une excellente excuse pour lui demander des cours.

La mercenaire attendit que le spectacle commence afin de se débarrasser de ses clients, de retour aux tables. Elle sautilla vers un siège plus près de la femme de l’Ouest pour engager la discussion sur ses repérages.


«  Et bien... qu’est-ce qu’il t’est arrivée minette ? Tu t’es fouler la patte sur un entrechat ? »

« A peu près oui. » Ricana Lenore. « J’ai un peu entendu votre discussion avec Karlson. Les peaux-rouges sont si proche de la ville ? Vous pensez qu’ils vont attaquer de nouveau ? »

« Ça je sais pas chérie. Mais je préfère prendre les devants, ça m’as toujours réussit jusqu’ici. » Fit-elle en buvant rapidement son whisky.

« J’aimerai vous aider, même si j’ai vraiment pas été très utile pour le coup de la diligence… J’en ai un peu marre de ne pas servir à grand-chose ici. » Dit-elle malgré le coup d’œil désapprobateur du tavernier.

« Dit t’es assez grande pour te prendre par la main. Personne ne vivra ta vie à ta place. »

Lenore jeta un regard à l’entrée, lorsque Hoper poussa les battants. Elle le regarda avec insistance avant de revenir à la discussion avec Calamity, espérant qu’il les rejoigne au comptoir.

« Justement, je veux venir avec vous la prochaine fois. Mais armée cette fois. Et j’aimerais que vous m’appreniez à tirer. Je veux pouvoir me défendre toute seule et ne pas me faire dézinguer en prenant la diligence par une attaque de sauvage. »

« Que je t’apprenne à tirer ? Pourquoi moi ? »

« Vous êtes la meilleure du coin. Karlson l’assure, alors autant demander la plus douée. » Fit-elle avec un sourire convaincant.

« Avec ma jambe dans le sac, j’ai du temps tout de suite si vous voulez bien. Je vous revaudrais ça. »

Jane réfléchit quelques minutes avant d’hausser les épaules et d’accepter en récupérant son fusil. Elle demanda quelques bouteilles vides au tavernier qui souffla son désaccord tacite et suivit la mercenaire qui la guida vers l’arrière-cour du saloon.
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"Comment ça, emprunter ? Vous pouvez pas vous payer un Revolver ?"

Le vieux Gabe levait un sourcil, pensant que le jeune homme se payait sa tête, à défaut du dit revolver. Celui-ci répondait, très sérieusement.

"J'ai tout sacrifié pour venir ici, comme beaucoup. J'ai que ce que vous m'avez payé, et je vis dans l'auberge d'à côté. Si vous étiez un homme de loi comme vous êtes sensé l'être; vous me le donneriez, pour que je puisse attraper plus de criminels."

On pouvait littéralement (littéralement !) voir la veine pulser sur le front de Kennedy, son sang ne faisait qu'un tour, et le sang affluait dans son visage. Il gardait sa contenance, cependant, répondant par un simple "Pardon ?" menaçant, et plein de tension. Le mot avait glissé d'entre ses lèvres comme s'il était prêt à exploser s'il ouvrait la bouche. Il prenait une petite seconde pour retrouver un semblant de calme.

"Vous êtes incapable de sortir quinze munnies de votre poche et vous portez votre jugement sur moi alors que vous êtes arrivé dans cette ville il n'y a même pas une semaine ?"

"...Combien ?"

"...Quoi ? quinze munnies?"

"...Je vais en prendre deux... S'il vous plaît."

Le silence prenait place dans la salle. Hoper était visiblement gêné. Il avait eu vent d'armes à feu coûtant vingt fois ce prix. Il faut dire qu'il y a une différence entre les armes à la pointe de la technologie que l'on voyait dans les autres mondes, et les ridicules bouts de ferraille que le Sheriff venait de sortir d'une malle fermée à clé, derrière son bureau. Il les plaquait sur son bureau, et les faisait glisser vers le mercenaire, avant de briser le silence.

"Ils ne sont pas chargés. Les munitions sont en supplément."

"Oui, donnez-m'en une soixantaine."

Le Sheriff posait trois boîtes en carton qu'il avait récupéré dans son tiroir et les faisait glisser face à Hoper, qui lui donnait quant à lui un total de quarante cinq munnies, avant de commencer à fourrer ses achats dans les divers poches de son manteau. Il s'empressait de s'en aller, sans un mot, fuyant le malaise, sous les avertissements du Sheriff de ne pas faire de bêtises. C'était quand même bizarre de pouvoir s'acheter une arme comme ça, sans vraiment avoir besoin de permis, ou de carte d'identification ou dieu sait quoi. Il faut dire qu'avec la menace des peau-rouges, il valait mieux que tout le monde puisse se défendre.

En sortant, il remarquait Miss Hardwell qui balayait le porche. Il lui fit un signe de la main, qu'elle lui rendit, alors qu'il se dirigeait vers le saloon. Son revolver était placé dans une espèce de holster en cuir cousu dans sa cape qui était jusque là vide. Maintenant qu'il y pensait, il ne se souvenait plus de là où il l'avait trouvée, cela dit, en plus d'avoir la classe et de tenir chaud, elle contenait de nombreux compartiments sacrément utiles. L'autre revolver, y était rangé, d'ailleurs.



Hoper poussait bientôt les battants du Double Colt, l'odeur de l'endroit lui rappelant vaguement le Centurio. Il observait la salle: Les danseuses n'étaient plus sur scène. Quelques regards étaient rapidement tournés vers lui, avant de revenir à leurs cibles précédentes pour certains, d'autres continuant de l'observer du coin de l'oeil. On peut assumer sans trop de risque qu'ils étaient en train de relater les évènements de la diligence. Ses... Capacités n'étaient peut-être pas passées inaperçues, et ça ne le dérangeait pas plus que ça, pour tout dire, bien au contraire. Tout ce qui pourrait flatter son ego était bon à prendre.

Son regard se tournait vers le bar où il comptait se poster en attendant sa partenaire, mais celle-ci l'avait devancé, déjà assise là en compagnie de Calamity Jane. Il fallait dire qu'elle était plutôt efficace. Le mercenaire les rejoignit, juste à temps pour entendre Jane s'étonner de la demande de sa comparse.

"Que je t'apprenne à tirer ?"

Drôlement efficace, en effet. Hoper fit un signe de la main à Karlson, avant de poser ses bras contre le comptoir. Il ne savait pas vraiment quelle était cette histoire de jambe et de sac, mais il attendait la fin de la partie de la rousse pour se glisser dans la discussion.

"Ça tombe bien, j'aurais bien besoin de quelques conseils, avant de partir à Deadwood. Si je finis par avoir un revolver, autant que je sache m'en servir."
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"Vous êtes deux drôles de loustics vous deux. Fit Jane en alignant les bouteilles vides sur la barrière de l'arrière-cour du saloon. Un prestidigitateur et une danseuse, j'aurais presque l'impression de revenir dans la troupe de Buffalo Bill et son cirque.

Dire que dans ce bled paumé y a pas un bonhomme qui a assez de couilles, je me retrouve à éduquer deux bleusailles dans votre genre. Si je ne vous avais pas vu vous battre je vous aurais renvoyé dans les jupes de vos génitrices à coup de pompe au cul."


La brune bourrue de l'Ouest avait préparé l'endroit le plus loin possible de la taverne et du poulailler pour éviter les accidents malencontreux qui priveraient les honnêtes citoyens de leur déjeuner quotidien. Elle revenait avec sa carabine sur l'épaule en jugeant du regard les deux mercenaires, d'un air plus que perplexe. Sa décision devait lui paraître folle même à elle.

Pourtant le magelame l'avait impressionné avec sa magie et avait fait un peu son nom au fil des jours en ville. Quant à Lenore, elle avait fait preuve d'audace et de volonté, une assurance affichée pour convaincre leur professeur du jour d'accepter.

La rousse tentait de ne pas trop appuyer sur sa cheville, feignant la blessure, mais restant debout sans appui désormais au milieu de la terre sèche battue de l'immense espace derrière la ville. Le bruit de la "civilisation" dans le dos, la lumière du jour bientôt proche de décliner, la mercenaire profiter d'un peu de "normalité" de retour dans sa vie devenu trop calme.

Elle n'aimait pas les armes à feu mais dans ce monde, elles étaient indispensables alors autant apprendre ce qu'elle pouvait de la meilleure.


" Bon on va faire avec Betsy, mais vous avez pas intérêt à me l'abîmer, j'vais en avoir besoin. Elle et moi on a fait un bout de chemin ensemble et j'compte bien m'faire enterrer avec pour continuer de botter du cul d'esprit ancestrale avec. Vous r'gardez et vous pos'rez vos questions après. Si vous êtes sages, vous pourrez lui chatouiller la gâchette."

Calamity s'installa dans l'axe de la première bouteille, les pieds écartés et parallèle bien encrés au sol. Lenore analysa le moindre détail de la posture. La crosse posée dans le creux de l'épaule, la tête penchée légèrement dans l'axe du canon. Le mouvement de balancier pour charger le fusil de sa cartouche et son cliquetis reconnaissable.

La brune souffla doucement et bloqua l'air dans ses poumons un moment qui sembla terriblement long avant d'enclencher la détente dans un bruit de tonnerre et de verre brisé. L'axe de ses épaules avait légèrement reculé sous le contre-coup.


" Plus que 98 bouteilles sur le mur" Ricana la femme avant de se tourner vers ses élèves. C'est pas plus compliqué que ça, le difficile c'est de le faire au bon moment et rapidement. Par contre pensez pas réussir à toucher tout de suite."

Elle tendit son fusil vers Lenore qui s'approcha et s'en saisit avec calme. Se remémorant ce qu'elle avait vu, elle mima Calamity Jane dans sa position. Le principe était simple. Une cartouche, un chemin imposé par le canon, droit et unidirectionnel et rien de plus à gérer.

La mercenaire pressa légèrement la gâchette mais celle_ci résistait plus que prévu. Elle força davantage, cherchant à gérer la pression nécessaire sans en abusée jusqu'à être surprise par le coup déclenché. Le retour de l'arme bien plus impressionnant que ce qu'en avait laissé entrevoir la brune lui fit l'impression de lui faire reculé d'un pas, une douleur dans le creux de l'épaule trahissant un futur hématome. Le fusil dans ses mains s'était élevé pointant le ciel sous la contrainte de la force déployer alors qu'elle avait refusé de lâcher l'arme.

La brune de l'Ouest se mit à rire.

"Tu voulais boulotter de l'oiseau pour c'soir? On est pas à la chasse ma mignonne. Ton tour bonhomme."
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...Et toi tu dis rien ?
Qu'est-ce que tu aimerais que je dise ?
Bah je sais pas, défends-toi. Tu vas pas laisser une femme-
Une femme ?
Bah ouais une... Oh t'es con.


Hoper se retenait de rire. Ce serait étrange pour son entourage, qu'il se mette à pouffer sans raison. Il ne voulait pas non plus sapper la concentration de Calamity Jane, qui se saisissait de "Betsy" son fusil.

Allez, dis-lui un truc !
Non.
T'es vraiment qu'une chiffe molle.
Chiffe molle ? Tu vois, c'est pour ça que je te laisse pas parler aux gens.



Il n'y eut que le silence pour lui répondre cette fois. Cette petite conversation spirituelle semblait toucher à sa fin, la Voix semblant vexée par cette dernière moquerie, ce qui eut pour effet de dessiner un sourire distrait sur le visage du jeune homme. Il faisait tourner le barillet à l'aide de deux de ses doigts, jetant un rapide regard sur son arme, vérifiant qu'elle était correctement chargée.

Le jeune homme fouillait dans sa veste, y allant à tâtons, retrouvant l'un des deux revolvers qu'il avait acheté plus tôt. Il prit une poignée de balles et commença à charger le barillet, entrant une à une les munitions, sans pour autant regarder l'arme. Il ne sourcillait pas alors que le coup partait, réduisant la bouteille en un tas de débris qu'il ne faudrait pas ramasser à mains nues. D'ailleurs, il pensait qu'il devrait songer à une stratégie pour éviter le nettoyage, après la séance.


Son regard revenait bien vite à Lenore, qui tenait maintenant le fusil. Il était intrigué de voir ce que produirait sa collègue, une arme à feu entre les mains. Il n'avait pas pris le temps de regarder ce dont elle était capable, durant la bataille de la diligence. Il était trop occupé à foncer dans le tas. Il faisait craquer son cou, tournant la tête, une petite seconde avant que le coup parte.

La détonation résonnait, cette fois délaissée du bruit de verre explosé, ou de n'importe quel autre bruit d'impact, d'ailleurs. Le canon était pointé vers le ciel. Au moins, elle ne risquait pas de blesser quelqu'un. Il se retint de rire. c'est vrai qu'elle n'avait pas l'air si forte que ça. Mais c'était à son tour, maintenant.

"Je me suis déjà servi d'armes à feu auparavant. Ce n'est vraiment pas compliqué." Il tenait le revolver dans sa main gauche, avec fermeté, et levait celle-ci en direction des bouteilles. "Elles étaient bien entendu plus fiables qu'un revolver. Ces petites choses ont un recul totalement absurde." Son autre bras, solide, servait d'appui à sa main dominante. Il ne couvrait pas cette dernière, d'ailleurs, mais utilisait plutôt son poignet pour appuyer son avant bras gauche.

"Cela repose beaucoup dans la position. Il faut être solide sur ses appuis; c'est certainement pour cela que la danseuse a manqué." annonça-t-il, comme pour lui rappeler sa douleur fictive à la jambe.

Il se taisait une seconde, puis deux. Un de ses yeux se fermait. Sa tête se penchait aussi légèrement. Le temps lui semblait passer lentement, alors qu'il usait de tout le soin du monde pour viser sa cible. Et la détonation brisait brutalement le silence. Une fraction de seconde après, une bruit metallique se faisait entendre, puis un impact, la balle avait dû ricocher dans un premier temps, puis se loger dans... Du bois, peut-être.

Il relevait la tête, après avoir manqué. Il s'y attendait. Mais il était convaincu que c'était à cause de l'arme. Après tout, bien qu'il ait menti en disant déjà avoir tenu une arme, pour éviter d'être traité comme un débutant (ne se voyant lui même pas comme tel), ce qu'il avait dit ensuite, il l'avait lu. Il y a des années de ça.

Il s'était dit que s'il arrivait à voir où la balle partait, en fonction de là où il visait, il arriverait à déterminer comment viser la prochaine fois. Le hic, c'est qu'il ne l'avait pas vue partir. Il n'avait qu'entendu le son. Il soupirait, en massant son cuir chevelu de sa main libre. Il était là pour s'entraîner, après tout.
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"Gnia gnia gnia..." Lenore fit une moue boudeuse à la taquinerie de son camarade, y gagnant surtout un taquet derrière le crâne  de la part de son instructrice.

- J'suis pas là pour jouer les instit et garder deux mioches 'lors concentrez vous don'.
Il a raison l'freluquet, plante bien tes jambes dans l'sol mais détend tes bras , on dirait l'client d'un croqu'mort tellement qu't'es raide.C'pas du bois d'charpente qu't'as dans les mains , c'ton ticket de survie contre un peau rouge 'lors faut l'amadouer.
La brune rectifia un peu la position de la mercenaire

Maintenant tu caresses Betsy du regard l'long du canon ave' tes deux yeux et t'visualises c'que tu lui d'mandes. Si l'bon Dieu nous en a fait deux c'pour l'visée correcte. Faut qu'tu prennes d'l'assurance et qu'tu soit sure de c'que tu fais. Parce qu'on moment où tu devras t'en servir , t'auras pas l'luxe du doute t'sais. Tu touches ou tu gagnes une place boul'vard des allongés.

La rousse se concentra et appliqua les conseils, tentant de brosser le fusil dans le sens du rail mentalement. Du percuteur, tout le long de l'acier gris usé par l'entretien, elle remarquait désormais chaque petit détail, jusqu' à la protubérance du viseur. Elle poursuivit la ligne imaginaire jusqu'à sa cible. boum! elle imaginait la balle percutant le verre. Une fois, deux fois. Puis pressa sèchement la gâchette. Le même recul de l'arme, mieux gérer maintenant que la surprise était passée, confirmant la douleur du futur hématome. Le bruit de la détonation se mourrait rapidement suivi d'un très discret  "tchak". La bouteille, elle, continuait de luire avec dédain sous le reflet du soleil mourant.

- Juste sous l'cul, elle en a tremblé d' peur. Bon y a du mieux! Faut croire qu'j'suis pas si m'vais prof que ça. Mais vous manquez encore d'motivation et vous allez bientôt moins y voir qu'un mineur dans sa grotte. Pis j'ai pas qu'ça à faire non plus. La matronne de l'ouest s'avança sur le champ de tir pour aller bouger les dernières bouteilles bien alignée sur la barrière, avant de revenir se positionner derrière le duo, à l'abri des balles perdues.

- Il en rest' plus qu'neuf. J'dois aller faire du r'pérage d'enplumés dans la ravine de Goldtomb. C'ui qui en dézingue l'plus aura l'droit d'm'accompagner. Pas qu'j'en ai b'soin mais si ça tourne au malheur, va falloir un courrier pour prév'nir la ville qu'ça risque de tailler du rumsteack dans les troupeaux du coin."

Lenore jeta un regard à Calamity, le temps de décoder le patois local, puis à Hoper avec un sourire en coin. Une petit compétition, pourquoi pas après tout.

- Il peux recharger plus rapidement, c'est un peu déséquilibré non?

-- Chéri, dans la vie, on te d'mandera pas comment qu't'es chaussée avant d'tirer alors t'f'ra avec. Soit juste plus douée, rapide et intelligente que l'gamin."

Le soleil disparaissait dans le silence relatif peuplé des échos de saloon en fond sonore, ses lueurs mourantes éclairant l'arrière cour pour quelques derniers instants encore. Une course contre la montre, l'obscurité et l'avidité d'un autre mercenaire pour l'aventure. Un jeu amusant dans lequel elle pourrait enfin lui rabattre son caquet et son petit sourire de plus en plus narquois.

Comme pour appeler au tirs, un hurlement de coyote retentit au loin. Lenore leva la carabine vers les cibles , sans attendre son camarade, sourire aux lèvres, regard rivé sur sa ligne imaginaire de visée, elle comptais bien faire mieux que lui et ne pas lui laisser l'occasion de tirer le premier. Elle tira d'abord sur les plus proches de lui, la dernière de la ligne, il lui fallut deux coups pour toucher, mais c'était pour le désavantager un peu. Du fair play ?
pourquoi faire? C'est la loi du far west ici , les mercenaires étaient comme chez eux.
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Hoper savait déjà tout ce que Jane venait d'expliquer à Lenore, l'effort fait pour essayer de tout décrypter lui paraissait futile après coup. Il fut cependant content de voir qu'elle s'améliorait, quelque part. Mais ce fut de courte durée, car leur instructrice annonçait bientôt la petite compétition, et bien que le prix du vainqueur ne l'intéressait pas, sa fierté le pousserait à ne pas faire de cadeau à sa collègue, ou alors un seul. Leurs regards se croisaient, et ils se défiaient ainsi. Armé de son ton condescendant habituel, il la toisait:

"Les dames d'ab-"

Il n'avait eu le temps que de cligner des yeux, et la rousse avait déjà commencé à tirer. Il se remit en position, serrant les dents, et tentant de réunir toute la concentration dont il pouvait faire preuve, alors qu'elle prit l'avantage en éclatant une bouteille, la plus proche de lui, comme pour le défier. L'oeil fermé, il tirait lui aussi; mais ratait encore. C'était légèrement trop haut, mais cette fois, il avait vu la balle. Le prochain coup serait le bon.

Il penchait la tête encore une fois, et après quelques secondes, il tirait encore, manquant sa cible une fois de plus. Trop bas cette fois. Il jurait à voix basse, maudissant l'arme. Un autre coup partait, sous l'empressement du jeune homme, et à sa grande surprise, le verre explosait. Il n'avait même pas pris sont temps pour se concentrer et viser correctement. Coup de chance ou pas, cette dernière détonation eut un effet révélateur pour Hoper.

Il irait à l'instinct.

Après tout, il ne suffisait vraiment que de pointer le canon dans la bonne direction. Il tirait une fois encore, puis deux, éclatant une autre bouteille. Réfléchir trop l'avait-il empêché de laisser parler son talent naturel ? Était-il en réalité un as de la gâchette qui n'attendait que d'avoir une chance de se briller au grand jour; ou du moins au grand... coucher de soleil ? Éclater ces petits cadavres de bières avait en tout cas quelque chose de sacrément satisfaisant.

Mais pas le temps de se réjouir, si la rousse voulait la guerre, elle allait l'avoir. Il décalait le barillet, secouant maladroitement son arme pour faire tomber les cartouches, avant de refaire le plein de munitions, une à une. Peut-être prenait-il cette petite compétition trop au sérieux, mais il ne perdrait pas face à une débutante. Cela ferait bien trop de mal à son ego, et il supporterait encore moins qu'elle -ou que quiconque au Centurio qui aurait pu l'apprendre- le lui rappelle.
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Lenore devenait de plus en plus précise, rectifiant d'un chouillat  à un cheveux les trajectoires de ses tirs. Une bouteille de moins sur la barrière.

Mais son collègue aussi se faisait plus efficace. Et il rechargeait plus vite.

La mercenaire ouvrit la culasse de la winchester , sortant avec trop de hâte les cartouches et se brûlant sur le culot de l'une d'elle. Calamity ne put s'empêcher un rire franc en lui tendant les cartouches suivantes.

La rousse fronçait les sourcils, sa distraction avait laissé le héros aux cheveux pâles l'occasion de prendre l'avantage.
Le score en était déjà de quatre à deux en faveur de l'homme. Il ne restait plus que trois bouteilles.

Il allait plus vite, elle devait ruser. Elle risqua un coup d’œil vers le collègue pour deviner quelle cible l’intéressait, pour ensuite éclater celle ci sous son nez. Le déstabiliser, l'empêcher de marquer des points. Tout était bon pour gagner ce genre de petit jeu.

Il était bien trop vantard pour qu’elle supporte ses constantes piques si il gagnait. Dans ce monde, les femmes sont faibles, sauf si elles ont une arme à feu. Lenore détestait paraître faible. Encore plus qu'on le lui rappelle. Mais elle n'avait pas eu le choix que d'encaisser jusqu'ici. Avec son collègue, avec Calamity Jane qui était une femme robuste avec un caractère en acier trempé; elle pouvait se permettre un peu plus de liberté.

Ce serait un des rares moment pour prouver sa valeur.

Elle avait rapidement tirer sur la bouteille suivante la plus proche  à la vue de Hoper, anticipant son choix, pas forcément avec succès.

quatre à quatre. Déjà plus qu'une. La dernière.

Il fallait recharger. Un dernier regard en coin rapide à son collègue avec un sourire provocateur, un clin d'oeil, les deux levait leurs armes vers la cible ultime, chacun rivés au suspens du prochain tir.
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Le clic signalant que le mécanisme était prêt à tirer à la prochaine pression de gâchette se faisait entendre, et le Magelame -devenu Desperado pour un temps- reprenait la position. Il vidait son chargeur de plus en plus vite, misant plus sur la quantité que la qualité, à ce moment. Les six coups avaient fui, ne signant l'arrêt de mort que d'une seule cible, l'éclatant en mille morceaux. Il prenait l'avantage, trois à deux.

Mais ce n'était pas fini. Il rechargeait une fois de plus, une balle après l'autre, avec plus d'adresse qu'auparavant. Une fois ceci fait, il reprenait la position, et tirait, éclatant une autre bouteille du premier coup. Encore cinq cartouches dans le revolver, et plus qu'une bouteille à détruire. La victoire était si proche, et pourtant si loin.

Hoper ne changeait pas de stratégie, bien décidé à abuser de son avantage jusqu'au bout. Deux autres coups partaient, sans aucun succès. Partagé entre impatience et doute, le jeune mercenaire se dit que peut-être lui fallait-il se concentrer sur les derniers tirs. Il prit son temps pour viser cette fois-ci, comme au début. Il lui restait trois coups dans son revolver, et il n'avait qu'une bouteille à renverser. Il retenait même son souffle, maintenant plus concentré que jamais. Ce serait son dernier tir.

Non pas une, mais deux détonations retentirent en même temps. La bouteille avait cependant explosé avant même qu'il ne sente le recul de son arme. Son adversaire lui avait volé sa cible, comme ça. Il ne se laissa pas abattre pour autant, visant une autre des bouteilles restantes. Il retint son souffle encore une fois, et alors que son coup manquait la cible très clairement, cette fois-ci, la rousse éclatait celle-ci.

Dans un premier temps, il voulut jurer. Quatre à quatre. Ce n'était pas terminé, il avait encore une chance de l'emporter. Un clac, puis un ching se faisaient entendre. Il se tournait vers Lenore, alors que celle-ci le regardait en coin, le narguant, jusqu'à lui faire un clin d'oeil. Il entrouvrit les lèvres, avant de se mettre à sourire.

Il venait de décider qu'il ne laissera plus le hasard décider de sa victoire. Il lui restait une balle dans le barillet, mais il décidait d'utiliser une arme avec laquelle il était sûr de toucher. Sans la quitter des yeux, il changea prestement de position, attrapant et soutenant sa main gauche. Profitant du mouvement, il lancait une de ses aiguille, une version bien plus petite et fine que celles qu'il avait utilisé lors de l'incident de la diligence, pressant en même temps la gâchette pour couvrir sa magie. La bouteille n'explosait pas, de par la nature du projectile qui l'avait touchée, mais était projetée si fort qu'elle allait se heurter à un mur pour finalement produire le même résultat.

Sans rancunes, copine.
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« Espèce de salopard » Le timbre de sa voix n’en faisait pas réellement une insulte ; il trahissait son amusement.

Seul le résultat compte. Elle-même avait bien cherché à l’enquiquiner alors ce n’était que justice. Le résultat de ce petit jeu entre eux deux. Son camarade mercenaire avait forcément triché, elle avait cru voir quelque chose de bleu dans l’éclair de la balle, sans vraiment pouvoir en être certaine. Elle appréciait d’autant plus sa défaite dans ses conditions. Aucun d’entre eux n’avait lâché le morceau sans en faire quelque chose de sérieux pour autant.

La porte arrière du saloon s’ouvrit laissant la lumière des lampes à huile éclairer la petite cour. L’ombre massive de Karlson se découpa au sol alors qu’il appela Didi. Finit la récréation.


« Félicitation, tu as gagné du travail. Amuse-toi bien ! De toute façon je n’aurai pas pu suivre avec ma blessure. Vous me raconterez ! » Fit-elle en les saluant et les abandonnant à l’obscurité du crépuscule.

Elle reprit le couloir vers le saloon, arrêtée par la main du tavernier. Il hésita une seconde avant de parler discrètement à son encontre.


« Je n’aime pas trop ça. Si tu as des problèmes, tu peux m’en parler… ou au sheriff… Tu sais bien qu’on ne te laissera pas seule.

Ce n’était pas son genre de se mêler des affaires des autres. Il devait être particulièrement inquiet pour en arriver là.

Ce monde où les femmes n’étaient que de pauvres choses fragiles commençait à lui sortir par le nez. Mais il ne devait pas se douter de ce que les deux mercenaires projetaient de faire.

Lenore posa une main sur la large paluche de Karlson et lui sourit tendrement pour le rassurer.

- Y a pas de soucis t’inquiètes donc pas. C’était juste l’occasion d’apprendre au cas où. Et puis tu le sais, je préfère tes petits pains à ses pruneaux. Je retourne en salle discuter avec les cowboys. Ca au moins je peux le faire.

Il fronça les sourcils et hocha la tête. Est-ce que Lenore avait suffisamment balayé le doute de son esprit ? Allez savoir.

- Je ne vais pas cuisiner à cette heure-ci … Tu en auras demain matin.

- Ooooh allez quoi ! Je suis blessée un peu de compassion ! »

Ils regagnèrent la salle tous les deux, bruyante, surchauffée, noyée dans les miasmes de la fumée et des vapeurs d’alcool. Les deux danseuses donnaient tout leur possible sur le rythme endiablé du piano qui les accompagnait. Cookie, faisait le service, frappant vivement les mains des fous qui osaient encore lui caresser la croupe à son âge. Karlson en calma quelques-uns de sa voix la plus grave et sèche en reprenant sa place derrière le zinc.

Encore quelques heures de figuration à regarder faussement enamourachée des cowboys usés, écoutant leurs vie monotone comme si ils étaient les plus grand héros de ce monde, tout en retenant des soupirs d’ennuis, et elle pourrait se réfugier dans sa chambre.

Les leçons de Calamity avaient porté leur fruit rapidement. Ce n’était pas si compliqué au final. Mais rien n’y faisait. Elle préférait largement la présence froide, discrète et rassurante de cette lame noire à sa cuisse. Même si le mystère de son apparition demeurait toujours.

La rousse était également rassurée quand aux chances de survie de Hoper face au gamin aux colts. Ne restait plus qu'à guidé le destin pour provoquer leur rencontre alors qu'il était là bas à l'autre bout du bar, à l'observer... encore et toujours avec son sourire qui la mettait mal à l'aise.
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Elle était là, si belle sur cette barrière en bois. Petite, étincelante et encore légèrement imprégné de l’odeur d’un nectar des dieux… Et vous ! Vous, petits mercenaires, vous les avez détruites !

C’EST LA GUERRE ! Toutes les danseuses du Moulin Rouge seront assignées à votre traque !

Bon, trêve de blague nulle. Il y a un rp qui demande à être commenté, voyons.

Alors, qu’est-ce que j’ai pensé de votre exploit ? En soit, beaucoup de bien, il est vraiment intéressant à voir. Surtout pour un aspect, c’est celui de devoir rp avec une personne qui utilise une arme à distance. Avec Cassandra, j’ai dû faire un rp où elle tirait à l’arc, j’ai trouvé ça super chiant de faire du combat à distance.

Soyons honnête, entre chorégraphier une lutte entre deux personnages et chorégraphier Jean-Michel Bonobo qui tire avec son pistolet dans la foule, j’ne trouve pas mille façons de faire la chose.

Bref ! Cela ne concerne que la deuxième partie du rp, j’vais y revenir après pour parler un peu de l’introduction. Déjà, j’trouve assez intéressante la relation que vous avez ensemble. Vous êtes tous deux des collègues, et on ressent constatent cette rivalité qui vous anime par-delà les mille et unes piques que vous vous envoyez à la gueule.

Voir deux PJ interagir comme ça, c’est vraiment cool et c’est surtout un truc différent que le Natsu-Lenore. Ici, Lenore, c’est assez malin de ne pas être tombé dans le piège de répéter la même chose, donner plus de relief à ton personnage et surtout à celui d’Hoper. D’ailleurs, pour être parfaitement honnête, j’suis pas super fan du délire de :

« Nous, les mercenaires, nous sommes tous des bons copains et on adore se péter la gueule mutuellement dans notre taverne ! ».

Enfin, c’qui me dérange, c’est que c’est impossible. Il y a toujours, dans un groupe d’individus, des outsiders qui cassent les couilles au monde pour faire différemment. Un peu comme Auron. Donc voilà, j’trouve que la grande force des trois rp que vous avez fait ensemble, c’est votre relation.

Autre chose, plus présent dans ce rp, c’est le travail de l’atmosphère. Ici, Lenore sera mise à l’honneur parce qu’elle à fait du très bon travail. Que ce soit pour les descriptions des alentours ou des interprétations des PNJs. Après, ça, tu le sais. C’est un peu ta marmotte. Néanmoins, Hoper, tu n’es pas en reste de ton côté. Tu décris les choses d’une autre façon, moins dans le détail, mais avec un ressenti. L’exemple est avant ton premier tir, on ressent le personnage blasé et c’est très bon aussi.

Par contre, il y a une bête noire dans votre rp. Il s’agit simplement d’une question de rythme et elle est plus flagrante dans le duel entre vos deux personnages.

L’idée que j’vais développer, c’est que la personne initiant le duel va indubitablement annoncer un rythme, elle va décrire ce qu’elle fait. Et la, une chose arrive pour la personne qui poste après. Conserver le rythme donné par l’autre en reprenant l’action directement ou en faisant un petit « Dans les épisodes précédents » avant que l’action en s’enchaîne ! Vous voyez où j’veux en venir ? C’est, selon moi, un exercice plutôt difficile et malheureusement, nous avez eu plus de mal à la réalisation de celui-ci.

Bien, maintenant, je vais terminer par le point fort du rp : le duel.

Certes, j’ai dépeint un peu en disant qu’il y avait le problème de rythme. En attendant, vous l’avez super bien mené tous les deux. Comme je n'avais pas encore lu le rp, j’ai découvert avec la notation et je peux vous affirmer que mon appréciation du duel est très bonne. Vous avez réussi, comme j’disais plus haut, réussi à brodé autour du manque d’action d’un tireur. Lenore est allé plus loin que le « Je vise et j’fais feu » et Hoper à donnée cette touche qui nous maintient à flot avec son rechargement rapide. Vraiment, c’était presque haletant de voir ça. Même si, à cause d’un fusil de tchekhov (lol), j’ai capté le dénouement direction. Après, j’ne peux pas critiquer, c’est dur ne pas être prévisible.

Dans le sens ou, l’on peu faire des choses incompréhensible pour ne pas être prévisible, sauf que c’est mal.

Donc voilà ! Globalement, votre rp est vraiment pas mal. J’suis curieux de découvrir Hoper en solitaire avec Jane. Sauf que cette fois, ce sera aux mercenaires de noter ! Héhéhé.

Exploit accompli !


Alors, ce sera du Facile pour vous deux : 13 points d'expérience + 130 munnies + 2 PS en Dextérité.

D’ailleurs, Hoper, tu pensera à soustraire le prix de tes deux Colts et des munitions ! Et oublie pas d’ajouter ça a ton inventaire. D’ailleurs, vous conserver en souvenir la première douille tiré de vos armes !
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