Que peut-on faire avec « Ça » ?

J'étais revenue en un seul morceau -et heureusement- de ma mission à la Sale d'Arcade et je n'espérais qu'une chose que je n'y retourne pas.

Enfin, le jeu dans lequel je suis allée me faisait encore froid dans le dos. Je déteste ce genre de créatures...

Et voila que maintenant je devais savoir comment fonctionnait ce sérum que j'avais réussi à chaparder.

Je me rendais donc jusqu'à la prison où se trouvait quelques prisonniers. J'avais déjà dû m'y rendre et là, inutile de demander mon chemin à différents gardes, je connaissais la route.

Lorsque j'arrivai devant les différentes cellules, je fis un signe de tête au garde qui me reconnut immédiatement -il ne doit pas y avoir beaucoup de personnes à venir voir les prisonniers-.



En ayant prononcé ce dernier mot, je remarquai aussitôt les regards horrifiés des prisonniers.

Et c'était tout à fait compréhensible. Ces gens là, n'avaient pas demandé à devenir des cobayes pour des expériences de la Coalition Noire.



Le garde partit vers la cellule où les prisonniers se trouvaient. Et ils avaient d'ailleurs tous voulu se mettre au fond de leur geôle comme pour se cacher par peur d'être les fameux cobayes et devenir des zombies.

L'homme regarda chaque taulard, il attrapa les cheveux de certains pour qu'ils puissent apparaitre dans la lumière pour voir leur état de santé ou même les frapper au visage pour qu'il obéissent.

Heureusement, les coups reçus à ce moment là, n'avaient eu de de véritables impacts pour la suite des événements.

Le garde revint vers moi en me montrant trois hommes. Les deux premiers qui avaient l'air d'être en bonne santé -du moins, ils n'avaient l'air de souffrir comparé au dernier- étaient plutôt jeune. Une vingtaine d'année tout au plus. Le premier était brun avec les yeux bleus. Le seconde, un peu plus trapu était blond aux yeux vert.

Le dernier lui, était beaucoup plus imposant que les deux premiers. Il devait mesurer dans les 1,70 ou 1,80m -à côté je fais vraiment nain-. Ses yeux étaient bruns. Du moins, on pouvait apercevoir la couleur sur l'œil droit, le gauche était complètement boursoufflé et avait reçu un bien mauvais traitement.



Je lui fit un petit sourire et signe de tête et partis avec mes trois prisonniers.

Je ne comptais pas aller très loin avec eux. Et puis il était hors de question qu'ils puissent avoir un quelconque avantage sur moi. Je ne voulais pas courir après ces hommes s'ils arrivaient à fuir ou bien finir écrasé comme une crêpe par le « malabar ».

J'attachais l'homme imposant un instant à une grille non loin de nous ainsi que le blondinet aux yeux vert.

Je m'occupais donc du premier jeune homme.



Je me retournai vers le deux autres cobayes et reposai la même question tout en sortant un petit carnet et de quoi noter.



Je griffonnai rapidement dans mon petit carnet un tableau :

C'était un tableau fait très rapidement, mais il me fallait trouver un moyen pour me souvenir de mes résultats et ainsi les montrer à Death plus tard.

Il ne me restait qu'à mettre le temps qui s'était écoulé sur chaque prisonnier pour voir quelle façon agissait le plus rapidement.

Je levai ma tête avec Dwayne qui avait décider de me regarder dessiner et était pour l'instant plus focalisé par « mon œuvre » plutôt que sur ce qui allait lui arriver.



Le jeune homme brun s’exécuta et pris une très grande inspiration au dessus de la petite fiole au point de tousser quelques secondes plus tard.



Je grimaçai légèrement, et je retournai l'attacher auprès des deux autres prisonniers. Mais je décidai de ne plus les détacher pour le moment. Ça pourrait devenir dangereux si le produit venait à agir sur eux...

Je récupérai un peu de ce liquide vert dans une seringue que j'avais emprunté -à long terme- à une jeune infirmière qui travaillait à la coalition Noire et m'avança vers le blondinet.

Je récupérai son bras mais le bougre ne se laissa pas faire, je dû le menacer avec ma rapière pour qu'il obéisse. Et le planta -sans ménagement- avant d'entendre un petit cri de douleur.

Arrivait maintenant le tour du chauve et lui ordonnai de boire un peu du sérum. Lui aussi décida qu'il avait également assez joué les cobayes. Et je n'eus aucuns scrupules à lui taillader légèrement le visage avec mon épée.

Il ne me restait plus qu'à patienter auprès d'eux pour voir si un de ces moyens du poison allait agir et transformé ces hommes en créatures putrides.



Je regardais de temps en temps les trois hommes qui avaient finis par s'assoir à terre et s'amusait à le peu de choses qu'ils avaient à disposition.

Le premier avait décidé d'arracher les ailes d'une mouche qui passait par là, le deuxième lui jouait avec un peu de poussière à la faire glisser entre ses doigts comme si c'était du sable. Le dernier, lui s'endormait presque à ne rien faire.

Et je risquais de faire la même chose si rien ne se passait.

Je regardai le soleil pour voir depuis combien de temps on était là... Et il fallait bien l'avouer cela faisait maintenant plusieurs heures qu'il n'y avait eu aucuns symptômes chez ces hommes.

Je me relevai et leur fit signe qu'il fallait retourner dans les cellules. La transformation en zombie n'avait absolument pas fonctionné. Ce sérum en fait, c'était une arnaque.

Fallait maintenant espérer que cette triste nouvelle ne chagrine pas trop le boss de la Coalition.