La guerre, c’est mon métier
Mémoire du renouveau d’Arturia Pendragon
Chapitre 2
Mon recrutement
J’étais un peu désorientée quand je repris mes esprits. Revoir ainsi sa propre vie n’est pas une expérience dont on ressort indemne tout de suite. Mes membres me faisaient un mal de chien. La paralysie pendant vingt ans n’était pas bon pour le physique. Cependant, qui était cette femme qui m’avait sauvé la mise ? Je ne l’avais jamais vu avant. Je me souvenais seulement de sa chevelure rousse flamboyante comme un millier de soleils irradiant.
Quand ma conscience revint complètement à elle, je commençai à regarder autour de moi. Derrière moi, il n’y avait qu’une grande étendue d’arbre à perte de vue. Je reconnus aisément des pins au vu de la forme de leurs troncs et de leurs branches recouverte de fines feuilles. Devant moi, je ne vis qu’une ouverture étroite entre deux pans d’imposants rochers. Je n’y aperçus, avec beaucoup de difficulté, qu'un immense pont de pierre.
Je restai pensive quelques instants, essayant de répondre moi-même à toutes les questions qui se baladaient dans mon crâne. Soudainement, un raclement de gorge assez bruyant me fit sortir de mes songes. Je tournai la tête d’un geste vif pour regarder la provenance du dit bruit. Un homme se dessina devant moi. Il était assis sur un rocher non loin de moi, les bras et les pieds croisés. Je pris le temps de le détailler un brin. Il ne paraissait pas vieux, mais pas jeune non plus. Je lui aurai donné quarante ans maximum. Pourtant, il affichait un charisme certain. Il émanait de lui une aura de nostalgie qui le rendait séduisant. Sa longue chevelure descendant sur ses épaules rajoutait à la mélancolie du portrait. Un deuxième raclement de gorge mit fin à mon analyse de cet homme qui m’ait inconnu. Je me levai afin de me mettre à la même hauteur que lui. Je n’échappai pas à la norme et les premières questions qui sortirent de ma bouche furent des plus banales.
La déstabilisation qui était en moi m’avait poussée à être plus sincère que nécessaire lors d’une première rencontre. Quand bien même, j’attendis que mon interlocuteur me réponde.
Chapitre 2
Mon recrutement
J’étais un peu désorientée quand je repris mes esprits. Revoir ainsi sa propre vie n’est pas une expérience dont on ressort indemne tout de suite. Mes membres me faisaient un mal de chien. La paralysie pendant vingt ans n’était pas bon pour le physique. Cependant, qui était cette femme qui m’avait sauvé la mise ? Je ne l’avais jamais vu avant. Je me souvenais seulement de sa chevelure rousse flamboyante comme un millier de soleils irradiant.
Quand ma conscience revint complètement à elle, je commençai à regarder autour de moi. Derrière moi, il n’y avait qu’une grande étendue d’arbre à perte de vue. Je reconnus aisément des pins au vu de la forme de leurs troncs et de leurs branches recouverte de fines feuilles. Devant moi, je ne vis qu’une ouverture étroite entre deux pans d’imposants rochers. Je n’y aperçus, avec beaucoup de difficulté, qu'un immense pont de pierre.
Je restai pensive quelques instants, essayant de répondre moi-même à toutes les questions qui se baladaient dans mon crâne. Soudainement, un raclement de gorge assez bruyant me fit sortir de mes songes. Je tournai la tête d’un geste vif pour regarder la provenance du dit bruit. Un homme se dessina devant moi. Il était assis sur un rocher non loin de moi, les bras et les pieds croisés. Je pris le temps de le détailler un brin. Il ne paraissait pas vieux, mais pas jeune non plus. Je lui aurai donné quarante ans maximum. Pourtant, il affichait un charisme certain. Il émanait de lui une aura de nostalgie qui le rendait séduisant. Sa longue chevelure descendant sur ses épaules rajoutait à la mélancolie du portrait. Un deuxième raclement de gorge mit fin à mon analyse de cet homme qui m’ait inconnu. Je me levai afin de me mettre à la même hauteur que lui. Je n’échappai pas à la norme et les premières questions qui sortirent de ma bouche furent des plus banales.
- Où sommes-nous ? Qui êtes-vous ? avais-je demandé en toussant, accusant l’inactivité de ma voix depuis longtemps. Et le plus important… Quand sommes-nous vis-à-vis de la chute du Jardin Radieux ?
La déstabilisation qui était en moi m’avait poussée à être plus sincère que nécessaire lors d’une première rencontre. Quand bien même, j’attendis que mon interlocuteur me réponde.