De la colle, des stabilos, et un chat Szp8De la colle, des stabilos, et un chat 4kdkDe la colle, des stabilos, et un chat 4kdk
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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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J'étais sur un coup. Quelques jours avaient passé depuis que j'avais pris connaissance de l'avancée de la Lumière au Pays Imaginaire, et si je voulais rééquilibrer les choses, la meilleure chose à faire était au moins de prévenir le concerné. C'est pourquoi je m'étais permis de visiter le bureau de Death au manoir de la Cité du Crépuscule. J'allais l'attendre, assis sur son siège de Grand Manitou des Méchants.

Patientant depuis un quart d'heure, je jouais avec les trucs qu'il y avait sur son bureau. Y'avait une règle en fer, un rouleau de scotch, des feuilles... Tout un tas de conneries que tu pouvais retrouver sur tout les bureaux du monde finalement. J'avais une super idée de mise en scène. Le problème, c'est qu'il me fallait un putain de chat. Et c'était pas d'un Raido dont j'avais besoin, non... un vrai chat, pas une tarlouze en cosplay.

Alors, j'ai pris des feuilles, et j'en ai fait une boule bien ronde que j'ai entouré de scotch. J'ai continué mon œuvre en sculptant grossièrement une paire d'oreilles, un corps bien dodu et des petites pattounes toutes mignonnes. Finalement, j'ai assemblé le tout en vidant le rouleau de scotch et pouf, j'avais mon chat en papier.

Cette connerie m'avait pris bien vingt minutes. Si c'était un chat à usage unique, j'avais quand même voulu le faire aussi ressemblant que possible ! En plus avec le scotch il était... doux. Genre pas aussi doux qu'un vrai chat à longs poils, mais doux quand même. Je le posai sur le bureau et me mis à réfléchir. Je pouvais jeter un coup d’œil aux rapports, mais j'avais quand même la flemme de me lever. Faut dire que le gars se refusait rien ! Son siège était vachement confortable, il était moelleux mais pas trop. Un truc pensé pour pas se ruiner le dos à rester assis toute la journée quoi.

Alors que mon heure tournait, mon attention se porta sur un magnifique tube de colle liquide. Ça, c'était génial ! Je le pris dans une main et pris un stabilo posé là sur la table. C'était des stabilos trop cools ! Tu sais, c'était ceux avec des têtes de monstre derrière. Y'en avait un qui souriait, un qui pleurait, un qui faisait le malin, un autre qu'avait l'air complètement con...

Finalement, j'ai ouvert le tube de colle, j'en ai appliqué sur le côté du stabilo où y'avait pas de tête de bonhomme, et je l'ai collé à plat sur la table. J'ai fait pareil avec les autres. Je pouffais déjà en l'imaginant avoir besoin de son stabilo et pas piger pourquoi le truc était collé. Bah ! Ça lui apprendrait à arriver à la bourre !

Je savais pas comment il faisait pour vivre là dedans. Ni Death, ni les autres. Il faisait tout le temps nuit ! Impossible de savoir quand c'était le matin, quand c'était l'heure d'aller se coucher, quand c'était l'heure du repas... Non, sans déconner ça devait être chiant. Ils devaient tous être décalés. La Coalition de la loose. T'avais Death qui se levait à quinze heures, et t'avais deux bolosses qui attendaient leur mission en campant devant la porte du bureau.

Puis, je le sentis arriver. Il était pas loin, il approchait ! J'ai remis tout bien, comme je les avais trouvés, et j'ai pris mon chat en papier sur les genoux avant de retourner le fauteuil, dos à la porte. Je le sentais, il faisait les derniers pas pour arriver dans la pièce. La porte s'ouvrit, et je l'entendis faire quelques pas.


Je t'attendais, Death, dis-je en prenant une fois aussi grave que possible. L'heure est venue... Il est temps pour toi de mourir !

Sur ces mots, j'ai lentement fait se retourner le siège dans sa direction, mimant de caresser mon chat. Un peu comme tout les méchants des films, finalement.

Tu dois te demander qui je... merde, ma capuche !

Putain, j'avais complètement niqué mon effet ! J'avais oublié de mettre ma putain de capuche. Ça me cassait les couilles. J'avais tout préparé bien, et j'avais oublié LE détail important ! Putain de loser.

Ouais bon... j'suis venu te tenir au jus. Je t'en prie, assieds-toi, lui dis-je, accompagnant mon geste d'un sourire on ne peut plus amical, et d'un geste de la main.
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Une journée dans la tranquillité, était-ce trop demandé ? Les rapports concernant la mort de Marvin venaient de me parvenir, son corps à été trouvé dans les ruelles de la ville : le crâne éclaté, un genou démoli et les phalanges violacées. Une chose était sûre, il s’était battu, comme à son habitude. Sauf que contrairement à ses derniers combats, il n’avait pas frappé assez fort où que son adversaire ne c'est pas contenter de lui briser le bras. Soufflant du nez, l’image de sa tête accrochée au dossier me rappelait le premier jour où nous nous sommes rencontrés. On pourrait croire que je devenais sentimental, que sa mort m’infectait. La réponse était oui. Même s’il était mon larbin, ma bonne à tout faire et tous les synonymes qui vont avec, c’était à peu prêt ce qui s’apparentait le plus à un ami.

Pas que nous buvions des bières à la fin de la soirée, assis sur un banc de la ville à observer le soleil noir, loin de là. Cependant, je ne vois pas d’autre mot pour expliquer notre relation. Certes, je m’attendais à le voir débarquer un jour dans mon bureau pour me péter la gueule et ainsi récupérer le titre d’Intendant de la Garde Noire. C’était la règle ici. Quand tu désires un poste à la Coalition Noire, tu viens le prendre par la force. Maintenant, il ne restait plus qu’à savoir tenait temps à obtenir sa place de laquais, et il ne tarderait pas à se pavaner devant son exploit.

Ici, la seconde chose qui atteignait ma patience venait de se dévoiler derrière mon bureau, le cul dans mon fauteuil. La seule joie dans ma vie, pouvoir m’asseoir dans ce fauteuil et ne pas avoir à en bouger de la journée. Maintenant, il venait de le déformer et je prendrai un temps dingue à refaire mon trou dans le cuir teinté rouge.

Même le cocasse de la situation ne parvenait à me faire sourire, le gimmick des films d’espionnage, il n’y avait rien de plus navrant dans les films que je visionnais à l’époque où je vivais à New York.

Croisant les bras, observant durant quelques secondes le regard de Roxas, je finis par m’appuyer contre le mur. Peut-être par fierté, je refusais son invitation de m’asseoir. Oui, c’était probablement pour cela. Il était rivé dans mon fauteuil et je n’avais certains pas l’envie de m’asseoir dans celui faisant face à mon bureau. Il avait beau être un atout pour nous, la personne la plus puissante et craint de l’univers, je n’allais pas pour autant faire des courbette devant lui.

- Me tenir au jus ? En voilà une bonne idée…
C’était parti pour me farcir le rapport oral des membres de la Lumière par son traître. Pourquoi n’aurais-je pas la chance d’avoir le même rapport écrit qu’avait donné l’ancien scientifique, trop compliqué d’écrire où demander à une secrétaire de le faire à sa place ?

- Qu’est-ce que t’as de beau à raconter sur tes alliés du Château Disney ? Sherwood sera bientôt avalé par les ténèbres, le Monde des Jouets accueil toutes les bonnes âmes où vous avez retrouvé votre boss…
Donnant autre chose que de la rancoeur dans ma voix, histoire de ne pas énerver notre estimé collègue, je lâchais un sourire à son encontre. Qu’importe ce qu’il pense de moi, je ne faisais toujours pas confiance à ce type. Même s’il avait déjà rempli pas mal de mission pour nous, et pas les plus jouasse, il faut un peu plus pour que j’arrête de le prendre comme un traitre.


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Ouais et devine quoi ? La lumière fait des trucs de gentils, elle aide son prochain ! C'est fou non ? Je pensais pas qu'ils agiraient de la sorte ! Mon dieu, qu'allons nous faire ? Allons-nous devoir faire des trucs de méchants ?

Quelle andouille celui-là. Non sans déconner, je venais le mettre au courant de la situation actuelle, je faisais une mise en scène de fou furieux et il saluait même pas l'effort. Quel ingrat ! Pourtant, j'ai pas tiqué. J'suis resté calme, tout. Nan, j'allais pas commencer à foutre la merde non plus. En vrai, j'étais sûr que c'était parce que j'étais sur son putain de fauteuil. Ça, ça devait bien le faire chier !

Je me suis redressé sur mon fauteuil, justement, et j'ai posé les coudes sur le bureau, serrant les poings et posant ma tête dessus.


Alors déjà, non. On a toujours pas retrouver la Boss. Mais c'est pas ça que j'suis venu te dire. Va falloir que tu bouges tes troupes du Pays Imaginaire. Une mercenaire à foutu la merde là-bas. Elle a donné la position de nos troupes aux gars de la Lumière. S'ils arrivaient à rester planqués, maintenant ça me semble un peu mort si tu veux mon avis. Aucune attaque de prévue dans les prochains jours, mais par contre on perd un éventuel effet de surprise. Tu peux me dire merci d'avoir fouillé dans les rapports entrants !

Je lui fis un clin d’œil. Complice, à la limite du coquin... Parce que ouais ! Si ça se trouve il était complètement pédé ! J'commençais à sérieusement me poser la question en fait. Parce que depuis le temps qu'il était là et que Vesper était là... Y'avait rien eu ou alors ça s'était pas ébruité. Faut dire, elle avait peut-être des grands airs genre « Bigben, fais ça s'teuplait, esclave », mais... sinon elle était pas mal foutue. Non, non... Maddie était cent fois mieux, évidemment. Mais... Ouais j'sais pas, j'le voyais bien gay Death.

En tout cas, ce serait pas lui la femme.


Du coup... tu comptes faire quelque chose ? J'ai tout ce qu'il nous faut ! Alors que veux-tu ? Un nom ? Ton fauteuil ? Un café peut-être ? Mieux ! Ton fauteuil, et un café ! Et si tu veux, j'te masse les épaules.

Pour le coup, j'étais un peu connard. Surtout que s'il avait envie de me faire chier, il pourrait me dire que ouais, il voulait bien un massage. En tout cas, ça pourrait me donner une confirmation ! Parce que soyons honnêtes cinq minutes, s'il s'acharnait autant sur Surkesh... C'était carrément pour attirer son attention ! C'était peut-être comme un petit jeu entre eux deux, un jeu où on se cherche, où on se taquine....

Putain, j'avais des images de ces deux cons entrain de faire de la balançoire maintenant. Genre, comme le pire cliché qu'on pouvait retrouver dans tout les bons films de merde. Surkesh assis sur la balançoire, et Death qui le pousse ; tout les deux en train de rire bêtement et avec Surkesh qui balance sa chaussure au loin.

Si jamais je voyais ça un jour en revenant au manoir, j'te jure, je me barre de la scène politique et j'me trouve une grotte au fin fond de la Terre des Lions pour y vivre en érmite.


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Ricanant aux remarques de Roxas, j’abaissais la tête pour observer mes pieds un instant avant de regarder de nouveau le traître de la Lumière. Dans un sens, il n’avait pas tort, j’étais bon pour le remercier d’avoir foutu son nez dans les affaires du Château Disney et ainsi me ramener d’aussi belles informations. Même si les pirates du Pays Imaginaire étaient des imbéciles incapables, il avait leur utilité. Laquelle ? Simplement empêcher les Lumière d’avoir la main mise sur ce monde, même s’il avait déjà le pied dans la porte et que seul Cock tenait l’entrée de ses bras fébrile. Me redressant, je finis par m’asseoir sur le fauteuil face à mon bureau. Enfoncé dans le cuir du siège, croisant les jambes et mes bras appuyer contres les accoudoirs, j’étais à la hauteur du jeune homme.

- L’invitation à un massage à un je-ne-sais-quoi de tentant, malheureusement, je m’en vais la refuser. Ce n’est pas l’envie qui manque ! Malheureusement, nous avons d’autre chose à discuter toi et moi.
La Lumière faisant le bien autour d’elle, une vaste blague. Le jour où je suis partie éliminer un village dans le monde de Grimm, ont-ils fait quelque chose ? Il n’y a rien eu, personne de la Lumière où même des autres groupes n’est venu constater cela. Pour preuve, c’est la Coalition Noire qui est allé se débarrasser des restes en incendiant les vestiges de l’attaque.

- Que tu m’annonces l’inexistence d’une attaque de la Lumière contre notre avant-poste alors qu’ils en ont connaissance ne m’étonne pas tellement, deux ans que nous l’avons construit et seul Peter Pan est venu faire un tour. On pourrait résumer cela en une phrase : nous sommes venus chier sur leur paillasson et ils ont souri depuis tout ce temps. Tu ne trouves pas cela dingue ?
Dingue, c’est la seule réflexion qui me venait à la tête alors que l’image de son clin d’oeil hantait encore mon esprit. Ça me rappelait le soir du dîner au Château de la Bête, où il s’était invité et mangeait dans mon assiette. Déjà, j’avais trouvé cela bizarre et j’avais interprété cela comme une marque de défis. Sauf qu’ici, il s’était pointé dans mon bureau et avait poser son cul sur ma chaise et il me souriait en faisant le chaud. Non, ça ne pouvait pas être ça.

- Quelqu’un partira pour le Pays Imaginaire et fera dégager les pirates jusqu’à l’île du crâne, le temps qu’on trouve un autre moyen d’assurer notre place dans ce monde. Merci Roxas, grâce à toi, nous n’essuierons pas de perte inutile où une belle déconvenue quand un de vos membres partira faire son travail de défenseur de la lumière.
Et je ne manquerais pas d’ordonner à ce que l’on piège l’avant-poste actuel. Nous avons une longueur d’avance sur la lumière, nous en profiterons et les personnes assez folles pour se rendre dans ce guêpier auront de quoi se poser des questions. Un piège à collet et de la poudre, cela devrait suffire pour calmer leurs ardeurs. Passant ma main sur la nuque, j’en venais à ce que désirais le mec en face de moi. S’il était venu pour ça, c’est qu’il avait une idée derrière la tête.

- Qui est ce mercenaire ayant vendu l’information à la Lumière, les rapports que tu as trouvés nous donnent une quelconque indication ? Je suis curieux de savoir qui s’est payé le luxe d’un contrat pour nous foutre un coup en traitre à notre groupe.
Les relations entre certains des coalisés et le mercenariat étaient loin d’être idylliques. Nous étions deux à avoir notre tête mise à prix à Port Royale, et ils ont déjà envoyé pas mal de leurs hommes nous péter les brunes dans nos mondes afin de nous attaquer à un moment où l’autre. Finalement, ce ne serait pas tellement étonnant qu’ils cherchent absolument à ruiner le moindre de nos plans. Et si par malheur, il s’agissait de ce cas de figure, nous n’avons pas d’autre choix que de nous contenter d’un nom. L’attaque même du Centurio rimerait avec échec et il est hors de question de nous tirer une balle dans le pied avec ce qui se profile à l’horizon.

Et je vous prie, qu’il arrête de me regarder comme ça. Est-ce qu’il le fait exprès ? Parce que, vraiment, ça a le don de me mettre mal à l’aise.


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Ouais, bon... J'ai pas le commanditaire, mais j'ai l’exécutant !

J'ai fouillé dans ma poche et j'ai défroissé une feuille que j'ai posé sur le bureau.

Voilà le portrait robot, chef !

Je m'étais servi de ma mémoire et de ma boîte de crayon de couleurs pour dessiner la mercenaire qui s'était occupée du contrat. Bon, j'étais pas un fou en dessin, donc ça ressemblait vaguement à un stickman avec une crinière rousse et une cape noire.

Elle s'appelle Lenore et... c'est tout ! Bon je sais ce que tu vas me dire, c'est pas beaucoup machin, mais hé ! J'ai déjà pensé à une bête de plan. On va faire poser un contrat pour elle au Palais des Rêves. Enfin, pour elle... J'sais pas encore comment on peut la forcer à se bouger. Mais toujours est-il qu'on se fait passer pour des nobles nécessitant une escorte ou une compagnie pour un bal, on lui donne rendez-vous à un endroit et tu peux la cueillir. Ce que t'en fais je m'en branle un peu, j'fais que te donner des infos. De toutes façons, un mercenaire ça aime la thune, si on leur promet un beau paquet et que ça passe pour de l'argent facile, y'a pas de raison !

C'est sûr que mon plan avait quelques failles pour le coup, mais c'était qu'une ébauche. Fallait être sûr que ce soit elle qu'ils nous envoie quoi. Mais si ça marchait, là elle était morte. Enfin... elle pouvait pas se barrer et Death pouvait obtenir les infos sur le commanditaire du contrat qui à foutu la merde au Pays Imaginaire !

Après, j'suis ouvert aux propositions, si tu veux rajouter un truc ou quoi, vas-y hésites pas ! J'suis sûr que y'en a là-dedans !

Ouais vas-y Death, c'est le moment prouve moi que dans ton crane y'a autre chose que le néant ! J'suis sûr que tu peux le faire !

Par contre... pour ce qui est de la torture, si torture il y a... C'est sans moi. Tu fais ce que tu veux, mais je m'en occupe pas. Nan, c'est une nana quand même, c'est crade. J'peux tabasser tout ce que tu veux, mais dès que ça devient vicelard c'est pas mon trip.

Sauf quand c'était nécessaire en fait, quand j'avais pas le choix. Je repensais à la pauvre Roxanne que j'avais complètement déglinguée... Ah ouais putain, c'était sale. Elle avait rien demandé en plus la pauvre, j'te jure je regrettais. Mais c'était elle maintenant, ou moi plus tard, j'avais pas trop le choix, ouais.

Toujours est-il que j'attendais la réponse de Death. Est-ce qu'il était partant ? Est-ce qu'il avait mieux ? Ou alors... Est-ce que la chose à laquelle il pensait à l'heure actuelle, c'était au doux visage de Surkesh ?


Ou alors... tu peux tenter de défoncer le Centurio !
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Roxas continuait de parler alors que j’avais empoigné la feuille du « portrait » de l’exécutant du contrat. Il fallait croire que, c’était par parce qu’il était capable de démolir des sans-coeurs par centaine où sauter à des hauteurs incroyables qu’il avait un quelconque talent pour le dessin. Il m’aurait dessiné un rond rouge avec d’autres plus petits ronds bleus, ça aurait été pareil. Qu’est-ce qu’il voulait que je branle avec ça ?! Soufflant et me pinçant l’arcade du nez, je posais de nouveau la feuille sur le bureau, côté verso histoire de ne pas revoir ce chef d’œuvre du grand maréchal.

Il l’aura prit plutôt mal que je roule en boule le papier et que je le balance dans la corbeille derrière moi, autant ne pas le vexer tout de suite.

Malgré mon comportement, il continuait de parler et détailla dans les grandes lignes sont plan. Lenore, une mercenaire avait pris les devants au Pays Imaginaire et trouver un moyen pour bien nous emmerder. Au tous cas, d’après les dires, notre invité, il s’agissait d’un contrat proposé et qu’elle avait rempli, elle n’était qu’un pion dans cette histoire. Malheureusement, elle était le pion qui avait réussi à endiguer nos plans et nous faire perdre un temps précieux pour notre avancée dans ce monde. Pauvre petit mercenaire, ainsi, vous ne serrez jamais que les jouets évoluant dans les conflits existants entre les groupes. Il y avait une pointe de pitié qui naissait en moi à cette idée.

- Pas besoin de la torturer, nous ne sommes pas des monstres !
Cette blague, il y avait quotidiennement des rebelles capturés et torturer dans les sous-sols de la caserne. La différence avec le cas du mercenaire, c’est qu’elle n’avait rien à nous lâcher outre le nom de son commanditaire. Il suffisait de faire monter la tension et sa langue se délira bien assez vite qu'avec une promesse de liberté.

- Nous allons juste la passer à tabac, lui faire comprendre où elle a fauté et bien lui faire deviner son erreur. Si nous la tuons au Palais des Rêves, ou dans un autre monde, personne ne sera là pour la récupérer. Dans le meilleur des cas, ses collègues s’inquiéteront et remonteront le contrat pour retrouver son cadavre trois semaines plus tard. Outre un nom, qu’est-ce que nous allons gagner ?
Nous avions cette option, où bien, nous la kidnappions pour l’enfermer dans une de nos cellules jusqu’à ce que les mercenaires se regroupent pour nous prendre d’assaut afin de récupérer leur membre. Et ça, c’est le cas où cette Lenore à une quelconque utilité pour les mercenaires. Le choix le plus intelligent serait simplement de lui briser le bras et qu’elle retourne pleurer chez elle et exhiber ses cicatrices de guerre.

- L’idée est de nous faire craindre, qu’il sache qu’à partir du moment où il cherche à nous la faire à l’envers, il y aura représailles. En finalité, cette Lenore sera un peu une lettre adressée au mercenaire. Une belle lettre rousse avec une cape, mais une lettre.
Roxas roulait sa bosse depuis bien plus longtemps que moi-même, ce serait étonnant qu’il ne connaisse pas se principe. Après, il a vécu dans le Château Disney et je doute qu’il use de ce genre de méthode. Cependant, il devait probablement avoir dû être de l’autre côté du chantage.

- Tu ne l’ignores probablement pas, nous avons des entrées chez les familles nobles du Palais des Rêves. Nous demanderons à l’une d’entres-elles d’envoyer le contrat au Centurio et de l’adresser à son nom, comme quoi un ami l’aurait chaudement recommander pour son efficacité lors de ses précédents contrats. Une bourse pleine de munnies et des adulations, si elle ne vient pas avec ça, nous devrons trouver un autre plan.
C’est tout ce que nous pouvions faire à l’heure actuelle. Il allait falloir espérer que notre poisson morde à l’hameçon, et que nous soyons sur place pour réceptionner le colis et passer du bon temps avec les rousses.

- Et surtout ne pas ébruiter cette affaire, elle doit impérativement rester entre nous deux.


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L'idée de se faire craindre ? J'en avais des frissons ! Le Terrible Faucheur, accompagné de ses fidèles laquais désirait que l'on ait peur de lui ! Ouhouhou, ça m'en faisait froid dans le dos que de voir ce regard prononcer de tels mots ! Pour être honnête, à la Coalition c'était décidément bourré d'incapables. Outre Death, la Maréchale, et moi-même... Ils avaient pas tellement de forces sur lesquelles compter. Je me demandais encore comment ils pouvaient s'en sortir. Abigail était un poids, Surkesh était un poids... Comment l'on pouvait aspirer à être craint sans puissance ?

Regarde, j'étais sûr que si je me mettais à gueuler « Bouh ! » d'un geste vif, le petit Faucheur sautait de sa chaise et déployait ses faux dans la seconde ! Alors qu'en fait, je pourrais faire genre de me gratter le nez. A titre de comparaison, j'pouvais facilement l'imaginer comme un petit chien mignon. Il est normal, mais dès qu'il se met à avoir peur, il aboie. Ouais, c'était de la dissuasion, de l'esbrouffe.

Ou alors, il cachait bien son jeu et pouvait se permettre cette assurance.


Toujours était-il que tout fonctionnait à merveille. J'avais ce que je voulais, il avait ce qu'il voulait, et ça nous faisait une petite sortie sympa à deux ! Le coup des nobles était une bonne idée, mais il avait réussi à l'améliorer. Comme quoi deux cerveaux valaient mieux qu'un ! Quant à la torture... C'était tant mieux s'il n'y pensait pas.

J'étais aussi un peu déçu. Il ne m'avait pas félicité pour mes qualités de dessinateur, mais il avait la politesse de ne pas m'avoir dit « Roxas, sérieux ton dessin c'est d'la merde ». Ouais, c'était peut-être le chef des méchants mais... il savait se tenir ! Bon, il avait moins de prestance qu'Ariez, évidemment... Entre une princesse et un mec lambda, y'avait plusieurs mondes d'écart mais... je pouvais saluer l'effort ! L'on m'aurait tendu un dessin comme celui-ci que je n'aurais pu retenir un rire.


Bien sûr que ça restera entre nous deux, t'as cru que j'allais aller gueuler ça sur le toit du Centurio ? Juste... le moment venu, t'auras besoin de moi ?

Ouais, j'aurai bien aimer y aller. Ne serait-ce pour voir s'il était aussi déterminé qu'il semblait vouloir le montrer. De toutes façons, sans le voir, je ne pourrais être sûr de rien. Quelque part, j'espérais me tromper à son sujet.

Maintenant que je t'ai balancée l'info, j'imagine que tu vas mettre le piège en place. Tant que je suis là, t'as besoin d'autre chose ?

Bien sûr, cette fois-ci je parlais pas d'un bête café ou d'une tisane, non. Peut-être qu'il avait une mission à donner, besoin d'un avis sur un truc... Auquel cas s'il me parlait de ses relations amoureuses, j'allais gerber. D'un autre côté, et malgré le fait que je sois allé me frayer un chemin jusqu'au Pays des Merveilles pour aller lui chercher une relique à la con, j'étais pas sûr sûr qu'il me faisait confiance le gars. Moi-même je ne me ferais pas confiance ! Mais... ouais, tant que j'étais là, fallait en profiter.

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Ma dernière réflexion paraissait conne, comme s’il allait hurler sur les toits du Centurio qu’on allait tabasser l’un de ses membres dans les prochains jours. Seulement, c’était Roxas en face de moi. Il avait déjà trahi son groupe en fouillant dans les dossiers pour ensuite venir me raconter ce qu’il avait trouvé, peut-être qu’il allait revendre l’information à d’autres. Pour le moment, je préférais le garder à côté de moi et l’avoir à l’œil, même s’il pouvait m’atomiser en moins de temps qu’il fallait pour le dire. Même si sa force était du bruit dans mes oreilles, je ne devais pas le sous-estimer.

- Tu n’as pas compris, personne ne doit savoir outre nous deux. Ni Vesper, ni Abigail, ni personne d’autre. Même pas la secrétaire dans l’entrée du manoir, nous ne traiterons qu’ensemble et aucun rapport ne fera état de notre plan.
C’était simple comme idée. Si nous n’étions que deux à connaître ce plan et quand nous nous retrouvons prit au piège, la liste des personnes suspecte de nous avons balancer se trouvera tout de suite limité. Il n’y a aucune chance que ce soit moi qui parle, et nous aurons notre traître tout désigné.

- Ça fera mal à mon ego d’avoir besoin de toi pour tabasser une gamine, seulement, nous devons agir intelligemment sur ce coup. Il ne faut lui laisser aucune chance de s’en sortir, qu’elle n’utilise pas une astuce ou autre chose pour nous glisser entre les doigts et partir se terrer dans le repaire des mercenaires. Mieux vaut que tu sois là en soutien, à moi que tu veuilles être le bourreau de la sentence.
Peut-être que j’aurai la chance de voir le grand Roxas en action et d’enfin pouvoir me faire une idée de ses capacités. Et dans le scénario le plus désastreux, et j’espère que ça n’arrivera pas, je perdrai toutes crédibilités devant lui en me faisant moi-même tabasser par la mercenaire.

- J’irai personnellement contacter la famille de noble au Palais des Rêves, évitant ainsi de faire filtrer la moindre information sur notre plan.
Je pourrais pousser le vice jusqu’à abattre la famille une fois l’opération terminée, histoire d’effacer toutes preuves. Malheureusement, le Centurio fera rapidement le rapprochement entre le contrat et les personnes lésé dans celui-ci. Pas la peine de faire semblant avec eux, nous aurons certainement une riposte de leur part. Cependant, la dernière question de Roxas me rappelait un projet que j’ai envie d’accomplir rapidement, probablement qu’avec lui, nous aurons ce que je recherche rapidement.

- Il y a bien quelque chose à te demander, où plutôt à te proposer. Tu n’ignores sans doute pas l’apparition récente de monde, et plus précisément, celui abritant les plus grands braqueurs de l’univers. Il se nomme « À la conquête de l’Ouest », et j’aimerais que notre Coalition Noire ait un pied-à-terre dans ce monde. Le projet t’intéresse ?
Au moins, j’aurai une personne de « confiance » pour partir avec moi arpenter les déserts de ce monde. Et surtout, un parfait acolyte pour monter la bande de desperados la plus cruelle que l’ouest n’ait jamais connue.


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Alors comme ça le petit Death ne se pensait pas assez fort pour terroriser une gamine ? Voilà qui était amusant ! Le spectacle promettait d'être appréciable, et ça me donnait une raison supplémentaire pour venir. Je le voyais déjà à terre, attendant que je bouge mon cul pour le sortir d'une situation désastreuse.

En revanche... sa proposition de voyage dans l'Ouest retint mon attention. L'idée de braquer des banques, de faire des duels en extérieur de saloon et de se faire un paquet de munnies en jouant au Poker me semblait pas si mal ! Y'avait moyen de s'amuser pas mal et puis... ça me changerait des autres mondes dans lesquels j'étais habitué à aller.

Restait que monter à cheval, ça allait quand même être chiant. Ça devait pas être très compliqué, mais putain j'aimais pas les chevaux. Ça puait, c'était moche, c'était … de la merde ! Après bon, s'il fallait faire couleurs locales... mouais. Oh putain !


Quand tu parles d'aller chez les cow-boys là, c'est pas une invitation dissimulée à...

Ouais, non parce que... Si la conquête de l'ouest c'était finalement pour faire comme une lune de miel, il pouvait bien aller se faire foutre ! J'en avais des sueurs froides... Ça se confirmait peut-être ! Non, non... c'était que de la parano, ça allait aller. Dans le pire des cas, c'était Surkesh l'heureux élu, mais ça ne pouvait pas être moi. Fallait que je rattrape ça, merde.

… à faire la fête ! Ouais, carrément ! Avec des grosses putes à gros nichons et à gros cul qu'on pourrait claquer du plat de la main !

J'ai paniqué. J'ai sorti n'importe quoi, le premier truc qui me passait par la tête sans réfléchir plus d'une demie seconde. Au moins, j'allais être fixé. J'allais passer pour un gros dégueulasse mais j'allais aussi être rassuré si l'idée lui plaisait. Oh putain, j'pensais à Maddie à c'moment là... Si elle m'avait entendu, j'me serai sûrement pris une tarte. Et maintenant que j'avais lancé l'idée, la situation pouvait très bien arriver plus vite que je ne le pensais. C'était la merde.

Enfin... Ouais. Pour te répondre, ça me va, on pourra aller y faire un tour ! Tu me rediras à l'occase quand t'as envie d'y aller. Mais, occupons nous déjà de la mercenaire dans un premier temps. Au moins histoire de ne pas oublier ! Chaque chose en son temps.

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Écarquillant les yeux suite à la réflexion du Marechal de la Lumière, j’eus du mal à retenir ma bouche de s’ouvrir de surprise. Il venait réellement de proposer à ce que nous allions voir les putes de ce monde ensemble ? Non, ça ne devait pas être ça, il devait faire de l’esprit, vu qu’il ne faisait que ça depuis qu’il avait décidé de s’inviter à ma table à la mort d’Ariez. Oui, c’était probablement de l’esprit et ce n’était pas la peine de relever ça.

- Oui… Ce serait génial de faire ça avec toi, j’en brûle d’impatience…
Il y avait deux choix qui s’offraient à moi. Le premier est que c’était de l’esprit pour me provoquer, où je ne sais quel jeu tordu de ce type. Où bien, ce type était un putain de dégueulasse et il rêvait de venir à la Coalition Noire pour se taper toutes les femmes qu’il croise afin de satisfaire ses envies. Après tout, il était de la Lumière, il ne devait pas voir ce genre de chose d’un mauvais œil. Et lui, benêt comme il est, il doit penser que c’est monnaie courante ici. Il y a peut-être moyen que je trouve une utilité à Oasis du coup, je devrais retarder son exécution histoire qu’il prenne un peu de bon temps avec cette pute.

- Tu as raison, nous allons d’abord nous occuper de cette petite affaire avant de partir piller les ressources de ce monde. Avant cela, sache que nous n’irons pas à la conquête de l’ouest en se représentant comme des membres de coalition. Nous devrons monter notre propre bande afin que les justiciers lumineux n’arrivent pour éradiquer les ténèbres et prendre possession du monde.
Autant mettre les choses au clair maintenant, qu’il ne s’imagine pas débarquer avec la moitié de la Garde Noire pour foutre la merde dans ce monde. Il nous fait un pied-à-terre et non d'une base avancée prête à se faire envahir par nos ennemis, ce serait bien plus intelligent que de continuer à nous étendre dans des dizaines et dizaines de monde.

- Maintenant que notre plan est en marche, nous n’avons plus qu’à dresser nos pions. Je vais m’occuper d’imposer le contrat aux mercenaires, se sera fait demain, le temps de convaincre la famille de noble. Si tu traînes encore dans les parages d’ici là, je te communiquerai le lieu et la date. Nous n’avons plus qu’à attendre que le poisson morde.
Tout cela semblait se passer trop bien. Roxas qui arrive avec un plan tout prêt pour coincer une mercenaire ayant foutu le bordel dans un de nos avant-poste. Surement qu’il se servait de nous. Malheureusement, nous n’avons pas d’autre choix que de nous allier à lui pour le moment où cela en sera fini de la Coalition Noire. En face de moi, j’ai un traître et je ne dois pas l’oublier. Il pourra faire toute les bonnes actions du monde pour faire avancer notre groupe, il y aura toujours cette méfiance envers lui. Et le jour ou cette étincelle de crainte aura quitté mon cœur, il aura l’occasion parfaite pour y enfoncer un poignard.

Avancer en faisant attention à qui se trouve derrière toi. Où sinon, tu te retrouveras à la même place qu’Ariez, évitons d’être aussi stupide qu’elle.

- Bien. Je pense que nous en avons fini tous les deux. Au plaisir de te revoir sous peu, et devant la mercenaire par la même occasion.
Nous en avons fini ensemble, à moins qu’il trouve quelque chose de nouveau à me dire.


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Parfait, j'avais ce que je voulais et Death était content. Il me proposait meme un plan d'avenir chez les cowboys. Finalement, ça s'était pas trop mal passé ! Ils étaient sympa à la Coalition quand même, enfin non... mais avec moi, ils l'étaient plus qu'à la Lumière. C'était pas compliqué, au Château Disney, j'avais l'impression de servir à que dalle. J'avais beau être le Maréchal de la Lumière, tout le monde s'en battait joyeusement les couilles et je restais au final aussi cool qu'un caporal à la con. Niveau responsabilité, on pouvait repasser.

Non, là à la coa, c'était déjà plus fun. J'avais davantage l'impression de servir à quelque chose. On m'envoyait aller chercher des reliques et tout ! Pas le putain de slip de Peter Pan ou les bretelles de Gepetto. Ouais, ça j'en avais rien à foutre. A croire que faire le mal était plus gratifiant que de faire le bien. Bah ouais, finalement c'était pas si loin que ça, les preuves parlaient d'elles même.


J'pense pas rester dans le coin, j'vais retourner au Château Disney péter un peu les couilles. Vider le frigo de façon diabolique, laisser traîner mon skate dans les couloirs pour faire chier les gardes. J'ai pas mal d'idées ! Mais je reviens dans trois jours.

Bien sûr, j'allais rien faire de tout ça. Quoique j'allais peut-être piller le frigo parce que j'avais la dalle, mais non, j'allais rentrer me poser, passer un peu de temps avec Maddie et souffler. Je branlais pas grand chose, mais se reposer, c'était toujours important !

Tiens, mate ça !

Toujours le cul posé sur le fauteuil, j'ai levé le bras et un portail de ténèbres est apparu derrière moi. Je me suis relevé d'un bon, pour être debout sur mon siège et j'ai fait un super octuple salto arrière.

Allez, salut !

Et j'ai passé le portail pour arriver dans ma chambre. Ce que Death ne sut pas, c'est que j'ai attéri sur la tête et que ça m'a sonné quelques minutes. Heureusement, ma douce était là ! Quoiqu'il en soit, je retournerais a la Cité du Crépuscule dans deux jours pour partir à la chasse à la mercenaire.
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HEY LENORE, LIS CE RP C’EST TRES IMPORTANT !

(heureusement que je suis là pour faire une annonce parce que franchement, avec un titre pareil, c’est pas garanti que la fille se sente concernée)

Histoire de changer ma façon de faire, j’ai déjà tout lu et j’ai encore rien écrit sur ce commentaire. La raison est simple : comme on m’avait prévenu, le rp est plutôt court (quoi que dix messages, ce n’est pas si mal), rapide et dynamique. Tandis que je lisais, je me faisais l’une ou l’autre réflexion mais rien qui ait nécessité que je m’arrête pour en faire la remarque. Donc déjà, je peux présager que ce commentaire ne s’éternisera pas sur de longs paragraphes détaillés en remarque.

Je vais séparer vos deux remarques, commencer avec Roxas.

D’abord, il y a le commencement et comme à son habitude lorsqu’il se rend à la Coalition j’en ai l’impression, donne un ton très détaché au rp, très gamin insolent. Le but je crois c’est d’avoir quelque chose qui commence le rp avec humour. Pourtant au début je me suis dit « putain mais qu’est ce qu’il veut foutre d’un chat ? ». Et en fait, bizarrement, je l’ai pas vu venir. Je dirais pas que j’étais morte de rire, parce que cette blague a été faite encore et encore dans les films mais au moins je l’avais pas vu venir. Puis un putain de chat pinata quoi.

Je continue. Tout le rp, ce que j’ai eu l’impression de voir, c’est un mec qui pensait qu’à de la merde intérieurement et quand il parlait, enfin on avait quelque chose de pertinent qui amène quelque chose au rp. Attention, quand je dis que c’est de la merde, c’est pas que je dis que le rp est mauvais. Je dis juste que Roxas a vraiment des pensées superficielles la plupart du temps, sans doute parce qu’il prend les choses avec désinvolture. Tout ça parce qu’il sait qu’il ne doit s’inquiéter de rien, qu’il est infiniment puissant et supérieur à ceux qu’il rencontre et qu’il peut faire comme bon lui semble, y compris penser à l’orientation sexuelle de Death tandis qu’il fait un plan. Donc je ne peux pas vraiment critiquer, et ça fait aussi partie du style de ton personnage, le mec blasé qui fait ce qui veut et qui se fout de tout le monde (à part de Maddie). C’est un choix, c’est comme ça qu’a évolué ton personnage et je le respecte. J’ai même rigolé sur l’un ou l’autre dialogue de Roxas (celui à propos de la torture des femmes et celui sur les putes).

Ce qui me perturbe peut-être et je le pense sans doute pour les deux songes, je ne sais pas si c’est très pertinent d’en parler ici, c’est que vos rps ne sont absolument pas représentatif des pensées générales de vos personnages, de leur humanité, de leurs véritables intentions. Alors que clairement, une véritable personne est souvent confrontée à des pensées régulières par rapport aux choses les plus importantes dans sa vie, y compris ses objectifs, ses peurs. Paradoxalement, avec les songes, j’ai parfois l’impression d’avoir un robot qui sait qu’il doit la fermer en rp. Le mot « robot » est exagéré, mais tu comprends sans doute ce que je veux dire,

Prenons un exemple : Quand Death avait le but de détrôner Ariez alors qu’elle était encore active, c’était là en rp. On le savait, il ne le cachait pas, c’était dans ses pensées.

Je ne dis pas qu’il faut que vous balanciez vos plans, ou que vous en parliez tout le temps. Mais j’ai vraiment l’impression que les nécessités scénaristiques de surprise ont pris le dessus sur tout et que de ce fait, aucun lien émotionnel n’est fait avec les véritables objectifs de vos personnages. Comme si tout rp était indépendant, servait la cause, sans qu’on sache trop pourquoi.

Je choisis de dire ça parce que c’est mon point de vue, mais je pense que d’autres peuvent être totalement en désaccord avec moi. Et pour cela, je ne me permettrais pas de dire « tu dois faire ça », comme si je te/vous corrigeais. Mais voilà, je pense que ce point de vue peut éventuellement t’apporter quelque chose, rien que parce qu’il permettra un éventuel recul. Et je ne dis pas tout ça dans le but d’avoir les plans des songes hein ! C’est vraiment mon ressenti.

Sinon, je conclurai en disant que comme d’habitude, tu écris bien, c’est soigné, agréable à lire, ça passe vite et c’est dynamique. Vous faites plusieurs dialogues « à la fois » dans un message(j’espère que tu comprends ce que je veux dire) mais ça fonctionne bien quand même, on n’a pas d’incohérence et c’est pas chiant. J’ai pas particulièrement cherché les fautes mais j’en ai pas vues.

Passons à Death. Honnêtement, je me suis pas mal attardée avec Roxas sur le dernier point, je ne sais pas si je vais avoir autant de choses à dire. En somme, pour toi, le rp se passe de façon plutôt normale.

J’ai bien aimé le point de départ que tu as pris, j’imagine que le rp a du tomber juste après la mort de Marvin et c’était une façon sympa de la mentionner dans un premier temps. Je n’ai jamais trop eu l’impression que Death avait besoin d’un ami, mais ouais, c’est amusant de le voir être presque triste. Peut-être qu’en fait, il avait juste besoin de quelqu’un de confiance, et que d’une certaine façon Marvin était cette personne. Aussi parce que Death savait qu’il était plus fort que Marvin (ça c’est une hypothèse).

Sinon pendant le reste du rp, j’ai un peu revu Vesper en train de prendre Roxas avec des pincettes et de le laisser faire ce qu’il veut. Parce que c’est vraiment le problème pour nos personnages, les autres les traiteront de lèche-cul mais soyons honnêtes, s’ils veulent obtenir quelque chose de Roxas, ils savent bien qu’ils ne peuvent pas le traiter comme n’importe quel autre membre de la Coalition. Alors ouais, Death le laisse assis dans son fauteuil et va jusqu’à s’asseoir devant lui, comme si c’était lui qui était reçu par le « président ».

Pour autant, j’ai pas eu l’impression que Death se laissait totalement dominer en rp. Il garde sa dignité et ne se risque même pas à faire de faux compliments sur son oeuvre d’art. L’élaboration du plan tient la route il me semble. J’aime bien l’idée qu’il essaie quand même de garder le dessus sur Roxas, ou du moins de ne pas se faire trop écraser, notamment quand il parle du caractère secret du plan, du fait qu’on saurait d’où vient la trahison.

Bon par contre, j’ai vu pas mal de fautes. Quelques fautes de temps mais surtout des fautes d’orthographe, beaucoup par rapport à de la distraction. Par moment, j’ai l’impression même que tu fais moins de fautes avec certains personnages qu’avec d’autres, comme si tu étais plus appliqué avec certains (et c’est très probable).

Bon pour autant, ça n’empêche pas une bonne lecture du rp et j’ai trouvé tes interactions cohérentes avec ton personnage.

Je conclurai en disant que comme d’habitude, quand vous faites un rp ensemble, c’est cool que ça se passe bien, sans mettre mille ans. Vos styles de rp se répondent bien et c’est( encore une fois ) très dynamique.

Allez, vos notations :

Roxas :
Facile : 10 points d'expérience + 120 munnies (bonus de 20)+ 2 PS en magie

Death:
Facile : 10 points d'expérience + 120 munies (bonus de 20) + 2 PS en défense
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