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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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"Allez les filles c'bon pour l'moment. C'tait pas mal! z'llez p'voir aller grailler et on s'r'vois c'soir pour l'spectac'!"

Cookie sonnait la fin de la répétition, comme tous les jours en fin de matinée. Cette partie de la journée permettait de profiter du calme car il n'y avait quasiment aucun client. Seul de rares touristes ou cavaliers de passage profitaient d'un déjeuner au Double Colt n'ayant pas le choix dans les prestations hôtelières de la ville.

Didi, alias Lenore, et ses deux comparses danseuses, reprenaient leur souffle en descendant enfin de l'estrade. Karlson leur préparait déjà un verre d'eau chacune malgré la demande d'alcool de Sue-Helen. Le tavernier lui refusait systématiquement avant la moitié de l’après-midi car elle avait la main lourde sur ce petit travers dès qu'il avait le dos tourné.
Jiji se massait les joues pour calmer une crampe aux zygomatiques à force de sourire bêtement mais largement en dansant.
La mercenaire, elle, se massait le bas du dos, plus pour vérifier que son arme, apparue étrangement à son réveil quelques jours plus tôt, tenait toujours en place. Elle ne voulait pas s'en séparer mais danser avec était délicat. Elle craignait toujours de la perdre.

Les trois femmes discutaient de tout et de rien, du beau temps, du sommeil impossible avec le coq qui se sentait poussé des ailes en ce moment... Il n'y avait pas grandes attractions en ville et les sujets finissaient toujours par être les même.

Lenore désespérait de trouver des informations sur sa bande de bandits braqueurs de banques interstellaires. Elle cherchait de quelle manière elle allait devoir s'y prendre, tout en hochant la tête à la conversation sans intérêt de ses voisines, quand il y eut un bruit à l'entrée du saloon.

Un cheval avait arrêté sa course poussant un hennissement, une paire de bottes à éperons tintait en percutant le sol. Un nuage de poussière précéda l'apparition de la silhouette en contre-jour derrière les battants de bois. Un cowboy entrait avec un paquet sous le bras, les jambes arquées des cavaliers au long court.


"Salut Karlson! J'ai une livraison à ton adresse pour une certaine..."
Le type du Pony Express vérifiait sur la boite le destinataire.
"Didi Sunshine! Tu connais?"

L'aubergiste se contenta de désigner Lenore avant de servir deux verres d'eau et un whisky pour abreuver le courrier, pendant que son cheval en faisait autant dehors dans l'auge. C'était offert par la maison, les cavaliers du Pony Express étaient des demi-dieux ici, reconnus pour leur talent, leur endurance, et le besoin impérieux de tenir les deux extrémités du pays en relation par courrier, histoire de garder un semblant d'unité politique et légale à la région, même si l'apparition du télégramme leur faisait une concurrence douloureuse.

"Ah bah c' bien ma veine! J’ mène la bête à l'écurie et j’ file, j'ai pas finis ma tournée encore. J'espère qu' Everett à préparer le canasson suivant."

Il but d'abord un verre d'eau cul sec, puis le whisky tout aussi rapidement et finit par le deuxième verre d'eau, histoire de se réhydrater avant de partir en saluant Karlson et en laissant le paquet devant la mercenaire.






Lenore récupéra son colis avant de se diriger vers sa chambre. Sue-Helen lui avait conseillé de s’équiper d’une arme pour se défendre. Elle-même possédait un pistolet miniature à deux coups appelé Deringer qu’elle gardait caché sous sa jupe.
Il était maintenu au niveau de sa cuisse par une sorte de jarretière qui avait donné une idée à la mercenaire. Elle avait donc commandé deux jarretières qu’elle bricolait désormais pour fixer le fourreau de sa lame de trente centimètres à sa jambe.
Elle n’était pas peu fière de son idée qui lui procurerait plus de confort, sans pour autant s’inquiéter que l’on découvre Murasama. Ce nom lui était apparu comme une évidence d’un coup, tout autant sorti de nulle part que la lame qu’il désignait. Elle n’était pas du genre à refuser un don gratuit. Elle en ignorait la signification ou même si il y en avait une, mais ça sonnait terriblement bien.

Désormais équipée, elle fit quelques gestes et quelques pas de danses pour vérifier que l’arme tenait bien en place. Elle pouvait oublier sa présence rassurante et garantie. Ce soir, elle pourrait danser sans retenue.
Elle en profita pour se changer, ce midi elle devait voir Everett pour son cours d’équitation. La veille déjà, il lui avait appris à monter sur une selle, le cheval maintenu attaché. Elle s’était habituée au geste, à la force à mettre pour se soulever à une telle hauteur à bout de bras et à descendre en sécurité malgré ses jupons sans finir au sol.
Elle avait chuté quelques fois, mais elle était têtue et il était vital de savoir monter dans ce monde. L’apprenti palefrenier en avait bien rit. La mercenaire regagna alors la salle pour demander un panier repas au tenancier qui l’avait déjà préparé. Cet homme était juste parfait.

La mercenaire salua le peu de personne qu’elle reconnaissait dans la salle commençant à se remplir et partit pour le relai postal tenant lieu de forge et d’écurie à la ville.
La cloche de la petite école sonnait déjà la fin des cours et l’église tonna l’heure de midi, les écoliers se déversèrent, peu nombreux mais vivace et pressée de rentrer chez eux.
Panier sous le bras, les cheveux noués en deux tresses autour de son visage découvert, en tenue décontractée, elle avait presque envie de sautiller comme une de ces gamines ou un chaperon rouge le long des palissades de bois de la Grande Rue Principale. Fallait bien s’amuser avec le peu qu’elle avait à se mettre sous la dent.






Arrivée devant le relais postal, elle trouva Everett s’occupant du cheval qu’avait laissé le courrier du Pony Express. Le type était déjà reparti avec une autre bête, ils restaient le moins possible en général, pressés d’accomplir autant de kilomètres possible en une journée en relayant les bêtes à chaque ville traversée.
Elle posa son panier sur un établi du côté forge, pris une pomme et vint le saluer de loin, pas la peine de le déranger, le pauvre gamin faisait déjà tellement de boulot en même temps pour palier à l’absence du vieux Mac Cunnighan qui devait dessoûler dans un coin de la partie supérieure aménagée du hangar lui servant d’habitation et de lieu de travail.


« Je finis de m’occuper de celui-là et après je m’occupe de toi Didi… Enfin j’veux dire, je te prépare un cheval… » Précisa-t-il rapidement.

« T’inquiète pas, je vais le préparer moi-même, après tout çà fait partie de la relation à nouer avec l’animal, tu m’as expliqué hier. »

« Hey ! Au final tu écoutais vraiment. » Ricana-t-il.

Il restait deux chevaux dans leurs box, un gris moucheté et un magnifique blanc tacheté de large couleur fauve. Elle avait appris lors d’une mission à Grimm à entretenir les espaces de vie de ces animaux, les brosser, les manipuler. Elle offrit la pomme au cheval blanc et fauve et lui caressa l’encolure en l’abreuvant de compliments chuchotés puis saisit la longe pour le conduire sans soucis au corral.
Elle alla chercher le tapis et la selle qu’elle installa puis mis le pied à l’étrier. L’animal tourna légèrement, forçant Lenore à claudiquer sur un pied en tentant de monter. Elle finit par se hisser sur l’animal non sans maugréer puis sourit assez fière d’elle en attendant Everett.

Celui-ci arriva avec les yeux largement ouvert, l’air pressé, stressé.


« Nan pas le pie ! Descend tout de suite ! C’est pas le bon, il est trop nerveux pour toi! »

« Gné ? » La mercenaire n’eut pas le temps de réagir.

L’animal commença à trépigner, frappant des sabots et haussant la tête assez vivement. La rousse se crispa sur les rennes et sur la selle, serrant les genoux pour ne pas tomber.


« Ola ! du calme... du calme… Si t’es sage tu auras encore une pomme. » Tenta-t-elle.

Elle maintenait fermement les lanières de cuir pour garder le contrôle sur le cheval qui avait décidé de marcher en rond dans l’espace délimité par les barrières hautes en écoutant et appliquant dans une leçon urgente les conseils que lui donnait Everett.


« Reste bien droite, ne lui laisse pas de mou sur les rennes mais tire pas trop non plus. Voilà… serre les cuisses… enfin les genoux ! Les genoux ! Parle-lui doucement mais fermement. Tire à droite, voilà fait lui faire un tour pour qu’il s’habitue. »

L’animal et la cavalière commençaient à se faire l’un à l’autre même si le canasson devait être aussi têtu que la mercenaire, il essayait encore régulièrement d’en faire qu’à sa tête, levant la tête ou cassant le rythme de son allure. Un coup de feu retentit soudain dans la ville résonnant dans l’écho de l’espace de la plaine jusqu’à mourir, un seul et unique coup qui suffit à faire paniquer le cheval qui rua, surprenant Lenore accrochée désespérément à son encolure.

Everett approcha pour essayer de calmer l’animal avec de grands gestes de bras mais l’effet fut plutôt inverse et le cheval prit de la vitesse pour sauter par-dessus la rambarde de bois du corral, manquant de faire chuter sa cavalière. La mercenaire s’accrochait tant qu’elle put malgré la course folle de l’animal parti au galop à travers les plaines. Le cœur battant, elle chercha à se repositionner correctement sur les étriers, sur la selle, les rennes en main pour tenter de faire arrêter le cheval. Elle avait le droit à un cours accéléré où l’échec serait réellement salement punis.

Elle devait trouver le bon rythme pour être en accord avec l’allure de sa monture et ne plus rebondir bêtement sur la selle. Elle se pencha légèrement sur l’encolure, se positionnant muscle tendu sur les étriers et profita du plaisir de la vitesse qui la gagnait.

L’adrénaline pris la place de la peur, son sourire s’élargissait, elle se mit à crier pour inciter l’animal à aller encore plus vite. Ce dernier ne se fit pas prier, enivré de liberté, sautant par-dessus les buissons, soulevant un nuage de poussière facilement traçable dans les plaines.


« Yiiiiiihaaaaaa !!! »

Les deux êtres semblaient en osmose profitant pleinement de la situation brisant l’enfermement de leur quotidien. Mais le cheval ne pouvait pas courir indéfiniment.






Le cheval pie finit par se calmer en haletant et ralentir la course jusqu’à pleinement s’arrêter, les muscles frissonnant et soufflant du nez. Lenore le cœur encore battant se coucha sur son encolure pour lui flatter le cou et lui laisser du mou. Il en profita pour grignoter le premier buisson à porter.

Ils furent rapidement rejoins par Everett sur le cheval blanc moucheté soulevant un nuage de poussière derrière lui.


« Bon sang Didi ! Tout va bien ? Tu m’as fait une frousse pas permis… » Bredouilla-t-il.

« C’était génial ! On recommence ? » Fit la mercenaire enjouée.

Elle n’eut pas finis sa phrase que le cheval pie rua juste assez pour la faire tomber maintenant qu’elle ne se tenait plus du tout. Certainement par pure fierté de mustang. Ce qui fit éclaté de rire nerveux l’apprenti palefrenier.

Lenore assise au sol, plissa les yeux vers la bête mais elle ne lui en voulait pas, elle voyait en cet animal, sa propre façon d’être. Elle se releva difficilement, elle avait quand même bien mal au derrière.


« De toute façon, il va bien falloir rentrer, d’une façon ou d’une autre. » Plaisantait Everett.

La mercenaire remonta sur sa monture, et regagna plus calmement la ville accompagnée par son professeur particulier. Ils se permirent différentes allures pour bien maîtriser les différents comportements à adopter. Malheureusement Everett avait encore beaucoup de travail à faire, ils eurent juste le temps de déjeuner rapidement.

Elle lui demanda malgré tout un dernier service, mais cette fois ci rémunéré. Il s’occupait également du relais postal après tout, et elle devait envoyer un rapport ou du moins donner de ses nouvelles au Centurio.


« Tu veux ... contacter un autre monde ??? Je suis pas sur… que le Pony Express fasse ça tu sais… »

« Alors toi fait le ? Je te paie l’aller-retour. Pis tu verras, ça ne change pas grand-chose là-bas, y a un saloon, des bagarres… Et y a la mer ! Il faut vraiment que je leur envoie ce courrier. Ton patron peux pas refuser ça à un client." »

« Je… Je lui demanderais… mais je ne te garantis rien. Mais ... comment tu les connais au juste?»

Aie, elle n'était pas censé venir d'un autre monde, il fallait arranger la vérité.

« J'ai croisé une personne de là bas, dans ma ville, avant de débarquer ici. Je veux juste donner des nouvelles comme promis.»

Lenore lui griffonna la lettre qu’elle adressa à Natsu à Port Royal, logé au Centurio. Elle n’y mentionnait que l’absence d’information sur son affaire et le maintien de sa mission en attendant qu’ils aient besoin d’elle. Everett était un bon gars, elle avait confiance en lui malgré la moue boudeuse à la mention du type avec qui la mercenaire correspondait et elle voulait vraiment qu’il profite un peu de son voyage ailleurs, lui ouvrir l’horizon.






La mercenaire regagna le saloon en marchant lentement, raide, ménageant la douleur du bas de son dos. Comment faisaient donc les types du Pony Express toute la journée comme ça !

Elle remarqua des marques au sol dans la rue devant l’auberge, un peu trop de rouge sombre et elle poussa le double battant en fronçant les sourcils. L’ambiance à l’intérieur était lourdement silencieuse et tendue. S’approchant du comptoir, Karlson encore pâle lui expliqua qu’un type, un imbécile d’étranger avec un crochet à la main était venu se saouler et qu’une bagarre avait mal tournée.

Un crochet à la place de la main ? Elle avait rencontré il y a peu un type de ce genre, travaillant pour la Shinra… Était-ce devenu une mode étrange ou était-ce une coïncidence ? Elle demanda plus de détails sur le physique de l’étranger et les questions qu’il avait posé. C’était bien le même homme mais visiblement il n’avait rien demandé d’intéressant.

Lenore garderait tout ceci en tête. Il fallait vraiment qu’elle trouve comment remonter la piste des bandits avant que d’autres groupes ne s’en mêlent.Elle allait devoir quitter la ville et parcourir la plaine à cheval. Mais pas tout de suite, pas sans avoir appris à tirer et s'être procurer une arme.

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désolés du retard....avec les p'tits projets que j'ai en tête j'ai complétement oublié de noter ce petit Exploit.


Alors, alors....C'est ma fois une aventure de notre petite Lenore nationale tout ce qu'il y à de plus ordinaire (mais c'est une normalité que j'adore ^^).
Une suite logique avec tes précédentes péripéties, un déroulement qui se veut à une bonne vitesse...etc
Non franchement c'est cool de voir Lenore prendre ses marques, se faire une "fausse" nouvelle vie pour retrouver les Voleurs de Coffres, et surtout, apprendre de nouvelles choses pour s'adapter à ce nouveau Monde tout en améliorant ses propres aptitudes....


J'ai pas franchement autre chose à dire ! c'est bien, c'est frais, y'a pas de fausses notes....

Au fond...j'adore tes Rps ^^ à chaque fois tu prends en comptes les commentaires que l'on te laisse et c'est vraiment bien Smile je suis sûr que d'ici l'année prochaine tu nous fera que des sans fautes et moi je devrais rendre mon tablier pour ne pas être capable de trouver des truc négatif à te dire :3


Allez, un p'tit Exploit plutôt Facile je dois avouer

10 points d'expérience + 100 munnies + 2 PS (Force....se cramponner à un Cheval c'est coton ^^...faut lui monter qui c'est le patron !!!)
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